Nadine Monfils

Nadine Monfils

La petite fêlée aux allumettes

Le livre 3'11

Philippe Chauveau :
Nadine Monfils, nous sommes ensemble, il y a une double actualité qui vous concerne, la réédition en Poche de "Nickel blues"ça c'est aux éditions Mijade, avec ce poisson rouge dans cette canette translucide. Et puis le livre que nous allons évoquer ensemble, c'est "La petite fêlée aux allumettes" ça c'est votre nouveau roman, votre nouveau polar aux éditions Belfond. Alors forcément "La petite fêlée aux allumettes", on pense tout de suite au conte d'Andersen et "La petite fille aux allumettes". La petite fêlée en l'occurrence là c'est Nake, qui va avoir des flashs, en grattant des allumettes chez sa grand-mère. Comment c'est né ça ?

Nadine Monfils :
Justement, à cause du conte de fée dans l'histoire d'Andersen, la petite fille elle craque des allumettes. Et elle a des visions, finalement elle voit un sapin avec pleins de cadeaux. Parce qu'elle est toute seule dans la rue, sa grand-mère est morte. Elle a très froid. Et alors en craquant des allumettes, elle a des jolies images qui lui apparaissent. Dont la dernière qui est sa grand-mère qui descend du ciel pour venir la chercher. J'ai imaginé une fille qui trouve sa grand mère morte, avec la boite d'allumettes dans la main. Elle prend la boite d'allumettes, et la première fois qu'elle craque une allumette, elle a la vision d'un crime qu'elle lis dans les journaux, donc qui est réel le lendemain. Et ça m'est venu parce que, j'ai pensé à mon fils aîné qui a ce genre de chose, qui a des flashs comme ça.


Philippe Chauveau :
Dans tous les personnages que l'on retrouve au fil des pages, il y a donc Nake c'est la jeune fille que l'on retrouve dès le départ, dès les premières pages. Et puis, il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. Du côté de la police il y a Cooper, ça c'est l'enquêteur. Il y a son assistant Michou. Michou qui travaille dans la police, mais qui est aussi travesti, le soir dans un cabaret pour arrondir ses fins de mois. Et puis il y a mémé Cornemuse. Alors il faut parler de mémé Cornemuse, c'est un personnage que l'on avait déjà découvert dans "Les vacances d'un serial killer". Et puis vous la faite revenir là, dans "La petite fêlée aux allumettes".

Nadine Monfils :
Bah c'est un mélange entre Ma Dalton, Carmen Cru, enfin c'est une vieille bique quoi. Vraiment !

Philippe Chauveau :
A la langue bien pendue.

Nadine Monfils :
Oui, oui, oui. Elle dit tout ce qu'elle pense. C'est une cougar aussi, elle croque tous les petits jeunes qui passent, elle adore.

Philippe Chauveau :
Elle a un succès fou.

Nadine Monfils :
Ah oui, oui… Elle a un franc parlé aussi. Elle est très rigolote.

Philippe Chauveau :
Comment naissent-ils tous ces personnages notamment ceux de "La petite fêlée aux allumettes" ? Ce sont des personnages qui arrivent comme ça dans votre esprit, ou ce sont des personnages dont vous vous inspirez dans le quotidien ?

Nadine Monfils :
Parfois je peux m'inspirer. Comme dans "Madame Edouard", le film que j'ai fait et qui est le premier de la série du commissaire Léon. Ca partait de personnages réels qui habitaient à Montmartre. Qui m'ont vraiment inspiré. Et sinon ici, c'est complètement mon imaginaire.

Philippe Chauveau :
Est-ce que le quotidien vous inspire quand même pour créer vos histoires ?

Nadine Monfils :
Oui. Bah oui. J'adore aller dans les bistrots, parce que là, il se passe quand même des choses assez comiques.

Philippe Chauveau :
Ca veut dire que la réalité est parfois encore plus folle que ce que vous écrivez ? Que ce que vous imaginez dans vos polars ?

Nadine Monfils :
Ca peut arriver oui. Oui.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Nadine Monfils. Double actualité avec "Nickel blues" qui sort en Poche aux éditions Mijade, et qui sera prochainement l'objet d'un film. Et puis le livre que nous venons d'évoquer ensemble ça s'appelle "La petite fêlée aux allumettes", c'est aux éditions Belfond. Et vous allez vous régaler.

Philippe Chauveau :
Nadine Monfils, nous sommes ensemble, il y a une double actualité qui vous concerne, la réédition en Poche de "Nickel blues"ça c'est aux éditions Mijade, avec ce poisson rouge dans cette canette translucide. Et puis le livre que nous allons évoquer ensemble, c'est "La petite fêlée aux allumettes" ça c'est votre nouveau roman, votre nouveau polar aux éditions Belfond. Alors forcément "La petite fêlée aux allumettes", on pense tout de suite au conte d'Andersen et "La petite fille aux allumettes". La petite fêlée en l'occurrence là c'est Nake, qui va avoir des flashs, en grattant des allumettes chez sa grand-mère. Comment c'est né ça ?

Nadine Monfils :
Justement, à cause du conte de fée dans l'histoire d'Andersen, la petite fille elle craque des allumettes. Et elle a des visions, finalement elle voit un sapin avec pleins de cadeaux. Parce qu'elle est toute seule dans la rue, sa grand-mère est morte. Elle a très froid. Et alors en craquant des allumettes, elle a des jolies images qui lui apparaissent. Dont la dernière qui est sa grand-mère qui descend du ciel pour venir la chercher. J'ai imaginé une fille qui trouve sa grand mère morte, avec la boite d'allumettes dans la main. Elle prend la boite d'allumettes, et la première fois qu'elle craque une allumette, elle a la vision d'un crime qu'elle lis dans les journaux, donc qui est réel le lendemain. Et ça m'est venu parce que, j'ai pensé à mon fils aîné qui a ce genre de chose, qui a des flashs comme ça.


Philippe Chauveau :
Dans tous les personnages que l'on retrouve au fil des pages, il y a donc Nake c'est la jeune fille que l'on retrouve dès le départ, dès les premières pages. Et puis, il y en a beaucoup d'autres qui gravitent autour. Du côté de la police il y a Cooper, ça c'est l'enquêteur. Il y a son assistant Michou. Michou qui travaille dans la police, mais qui est aussi travesti, le soir dans un cabaret pour arrondir ses fins de mois. Et puis il y a mémé Cornemuse. Alors il faut parler de mémé Cornemuse, c'est un personnage que l'on avait déjà découvert dans "Les vacances d'un serial killer". Et puis vous la faite revenir là, dans "La petite fêlée aux allumettes".

Nadine Monfils :
Bah c'est un mélange entre Ma Dalton, Carmen Cru, enfin c'est une vieille bique quoi. Vraiment !

Philippe Chauveau :
A la langue bien pendue.

Nadine Monfils :
Oui, oui, oui. Elle dit tout ce qu'elle pense. C'est une cougar aussi, elle croque tous les petits jeunes qui passent, elle adore.

Philippe Chauveau :
Elle a un succès fou.

Nadine Monfils :
Ah oui, oui… Elle a un franc parlé aussi. Elle est très rigolote.

Philippe Chauveau :
Comment naissent-ils tous ces personnages notamment ceux de "La petite fêlée aux allumettes" ? Ce sont des personnages qui arrivent comme ça dans votre esprit, ou ce sont des personnages dont vous vous inspirez dans le quotidien ?

Nadine Monfils :
Parfois je peux m'inspirer. Comme dans "Madame Edouard", le film que j'ai fait et qui est le premier de la série du commissaire Léon. Ca partait de personnages réels qui habitaient à Montmartre. Qui m'ont vraiment inspiré. Et sinon ici, c'est complètement mon imaginaire.

Philippe Chauveau :
Est-ce que le quotidien vous inspire quand même pour créer vos histoires ?

Nadine Monfils :
Oui. Bah oui. J'adore aller dans les bistrots, parce que là, il se passe quand même des choses assez comiques.

Philippe Chauveau :
Ca veut dire que la réalité est parfois encore plus folle que ce que vous écrivez ? Que ce que vous imaginez dans vos polars ?

Nadine Monfils :
Ca peut arriver oui. Oui.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Nadine Monfils. Double actualité avec "Nickel blues" qui sort en Poche aux éditions Mijade, et qui sera prochainement l'objet d'un film. Et puis le livre que nous venons d'évoquer ensemble ça s'appelle "La petite fêlée aux allumettes", c'est aux éditions Belfond. Et vous allez vous régaler.

La petite fêlée aux allumettes Aux éditions Belfond
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Belge et fière de l'être, Nadine Monfils a su créer un univers littéraire bien à elle. Entre poésie, nouvelles, théâtre, érotisme et romans, sa production est diversifiée et elle compte plus d'une quarantaine d'ouvrages à son actif.C'est surtout avec le polar que le public la découvre et la série des enquêtes du commissaire Léon reste un succès de librairie. Nadine Monfils adaptera elle-même l'un des titres de la série, « Madame Edouard » avec Michel Blanc dans le rôle principal.Si elle adore le polar et si ses...Samedi 6 avril 2019 de Nadine Monfils - Présentation - Suite
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