Marc Durin-Valois

Marc Durin-Valois

La dernière nuit de Claude Eatherly

Portrait 4'10

Philippe Chauveau :
Bonjour Marc Durin-Valois. Nous sommes ensemble à Paris, dans le quartier République près de chez vous à l'occasion de la sortie chez Plon de votre nouveau titre « La dernière nuit de Claude Eatherly ». Votre entrée en littérature date de 2001. Mais avant, quel parcours ! J'ai l'impression qu'il y a eu une autre vie. Vous avez beaucoup vécu à l'étranger, l'Afrique, les Etats-Unis, les Bahamas, ça c'était en famille. Quel souvenir gardez-vous de ces périodes là ?

Marc Durin-Valois :
C'étaient des expériences extrêmement contrastées, puisque l'Ouganda, à l'époque où j'y étais, était un pays du tiers monde, à la fois des plus pauvres, les plus aventureux. Et puis le passage tout à coup aux Bahamas à Nassau. On était dans un contexte différent avec des gens extrêmement riches, énormément de drogue. Avec un passage aussi aux Etats-Unis, une terre de contraste absolu. Donc ce paradoxe entre l'extraordinaire richesse et l'extrême pauvreté ou précarité, ça laisse une impression de contraste incroyable de cet environnement qui nous entoure.

Philippe Chauveau :
Lorsque l'on regarde votre CV, votre parcours, vous avez fait Science Po, HEC, vous avez été journaliste, vous avez travaillé dans les médias, dans la communication. On est très loin du Marc Durin-Valois auteur que l'on connait depuis 2001.

Marc Durin-Valois :
J'étais sans doute très loin de moi-même aussi, parce que cet envie d'écrire, elle ne date pas de 2001. Enfant, gamin, j'étais déjà en train d'écrire en permanence. A un moment, il se trouve qu'on était dans un contexte ou tout ce qui était littéraire, d'ordre des lettres de manière générale, était sous-estimé par rapport au monde des mathématiques etc... Dans l'éducation à l'époque, on vous conseillait d'aller faire des maths, une école de commerce etc... Ce que j'ai fait et je dois avouer que j'étais complètement à côté de la plaque en ce qui concerne ma personnalité. Ma personnalité, c'était les Lettres. D'ailleurs, je me suis révélé être un exécrable homme d'affaires, faisant systématiquement faillite chaque fois que je montais un projet ou une boite, donc j'ai compris que ce n'était pas non plus ma vocation d'être un homme d'affaire.

Philippe Chauveau :
2001, c'est la sortie de votre premier livre « L'empire des solitudes ». Vous avez eu l'impression de devenir quelqu'un d'autre ?

Marc Durin-Valois :
Non. J'ai eu l'impression d'être ce que j'étais. C'était un livre très difficile à écrire. Cinq ans d'écriture. « L'empire des solitudes » est fondateur pour moi pour ce que j'allais écrire pour la suite;

Philippe Chauveau :
Après il y a eu d'autres titres comme « Chamelle » qui a été adapté au cinéma, « Le diable est dans les détails », aujourd'hui « La dernière nuit de Claude Eatherly ». Même si les décors sont différents, les époques sont différentes, y-a-t-il un fil conducteur dans vos titres ?

Marc Durin-Valois :
Le fil conducteur, c'est la manière dont j'écris. C'est le style. Mon style est toujours le même, simplement, je vais travaillez le rythme de manière très différente. Dans « Chamelle » par exemple, le rythme est ralenti pour donner cette idée d'exode de ces réfugiés que je voyais errer dans des déserts avec des chameaux en quête d'eau et qui étaient dans une espèce d'approche ralenti. Quand j'écris l'histoire que vous tenez en main, je suis aux Etats-Unis, je suis complètement en phase avec une musique très rythmée de jazz, ensuite de pop, ensuite de rock. Et donc je vais en quelque sorte mettre une autre forme de rythme dans mon écriture. Mais l'écriture dans l'ensemble reste toujours identique, on ne peut pas la changer.

Philippe Chauveau :
Qu'avez-vous envie d'offrir au lecteur finalement ?

Marc Durin-Valois :
A chaque fois ce sont des histoires qui portent une certaine forme d'universalité et qui posent un certains nombre de questions philosophiques.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Marc Durin-Valois, c'est « La dernière nuit de Claude Eatherly » et c'est chez Plon.

Philippe Chauveau :
Bonjour Marc Durin-Valois. Nous sommes ensemble à Paris, dans le quartier République près de chez vous à l'occasion de la sortie chez Plon de votre nouveau titre « La dernière nuit de Claude Eatherly ». Votre entrée en littérature date de 2001. Mais avant, quel parcours ! J'ai l'impression qu'il y a eu une autre vie. Vous avez beaucoup vécu à l'étranger, l'Afrique, les Etats-Unis, les Bahamas, ça c'était en famille. Quel souvenir gardez-vous de ces périodes là ?

Marc Durin-Valois :
C'étaient des expériences extrêmement contrastées, puisque l'Ouganda, à l'époque où j'y étais, était un pays du tiers monde, à la fois des plus pauvres, les plus aventureux. Et puis le passage tout à coup aux Bahamas à Nassau. On était dans un contexte différent avec des gens extrêmement riches, énormément de drogue. Avec un passage aussi aux Etats-Unis, une terre de contraste absolu. Donc ce paradoxe entre l'extraordinaire richesse et l'extrême pauvreté ou précarité, ça laisse une impression de contraste incroyable de cet environnement qui nous entoure.

Philippe Chauveau :
Lorsque l'on regarde votre CV, votre parcours, vous avez fait Science Po, HEC, vous avez été journaliste, vous avez travaillé dans les médias, dans la communication. On est très loin du Marc Durin-Valois auteur que l'on connait depuis 2001.

Marc Durin-Valois :
J'étais sans doute très loin de moi-même aussi, parce que cet envie d'écrire, elle ne date pas de 2001. Enfant, gamin, j'étais déjà en train d'écrire en permanence. A un moment, il se trouve qu'on était dans un contexte ou tout ce qui était littéraire, d'ordre des lettres de manière générale, était sous-estimé par rapport au monde des mathématiques etc... Dans l'éducation à l'époque, on vous conseillait d'aller faire des maths, une école de commerce etc... Ce que j'ai fait et je dois avouer que j'étais complètement à côté de la plaque en ce qui concerne ma personnalité. Ma personnalité, c'était les Lettres. D'ailleurs, je me suis révélé être un exécrable homme d'affaires, faisant systématiquement faillite chaque fois que je montais un projet ou une boite, donc j'ai compris que ce n'était pas non plus ma vocation d'être un homme d'affaire.

Philippe Chauveau :
2001, c'est la sortie de votre premier livre « L'empire des solitudes ». Vous avez eu l'impression de devenir quelqu'un d'autre ?

Marc Durin-Valois :
Non. J'ai eu l'impression d'être ce que j'étais. C'était un livre très difficile à écrire. Cinq ans d'écriture. « L'empire des solitudes » est fondateur pour moi pour ce que j'allais écrire pour la suite;

Philippe Chauveau :
Après il y a eu d'autres titres comme « Chamelle » qui a été adapté au cinéma, « Le diable est dans les détails », aujourd'hui « La dernière nuit de Claude Eatherly ». Même si les décors sont différents, les époques sont différentes, y-a-t-il un fil conducteur dans vos titres ?

Marc Durin-Valois :
Le fil conducteur, c'est la manière dont j'écris. C'est le style. Mon style est toujours le même, simplement, je vais travaillez le rythme de manière très différente. Dans « Chamelle » par exemple, le rythme est ralenti pour donner cette idée d'exode de ces réfugiés que je voyais errer dans des déserts avec des chameaux en quête d'eau et qui étaient dans une espèce d'approche ralenti. Quand j'écris l'histoire que vous tenez en main, je suis aux Etats-Unis, je suis complètement en phase avec une musique très rythmée de jazz, ensuite de pop, ensuite de rock. Et donc je vais en quelque sorte mettre une autre forme de rythme dans mon écriture. Mais l'écriture dans l'ensemble reste toujours identique, on ne peut pas la changer.

Philippe Chauveau :
Qu'avez-vous envie d'offrir au lecteur finalement ?

Marc Durin-Valois :
A chaque fois ce sont des histoires qui portent une certaine forme d'universalité et qui posent un certains nombre de questions philosophiques.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Marc Durin-Valois, c'est « La dernière nuit de Claude Eatherly » et c'est chez Plon.

La dernière nuit de Claude Eatherly Aux éditions Plon
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Marc Durin Valois est né en France. C'est pourtant à l'étranger qu'il grandira, entre les Etats-Unis, les Bahamas et l'Afrique, continent qui le marquera à jamais. Devenu journaliste, il s'intéresse énormément à la politique internationale. Son parcours professionnel l'entraine ensuite vers la publicité et les médias; il sera d'ailleurs directeur de la rédaction du magazine « Stratégies ».Mais l'écriture s'impose à Marc Durin Valois qui publie en 2001, « L'empire des solitudes », livre remarqué, suivi très vite de «...La dernière nuit de Claude Eatherly de Marc Durin-Valois - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Marc Durin-Valois. Nous sommes ensemble à Paris, dans le quartier République près de chez vous à l'occasion de la sortie chez Plon de votre nouveau titre « La dernière nuit de Claude Eatherly ». Votre entrée en littérature date de 2001. Mais avant, quel parcours ! J'ai l'impression qu'il y a eu une autre vie. Vous avez beaucoup vécu à l'étranger, l'Afrique, les Etats-Unis, les Bahamas, ça c'était en famille. Quel souvenir gardez-vous de ces périodes là ?Marc Durin-Valois :C'étaient des...La dernière nuit de Claude Eatherly de Marc Durin-Valois - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Marc Durin Valois, avec votre nouveau titre « La dernière nuit de Claude Eatherly » chez Plon, vous nous entrainez dans l'Amérique de l'après-guerre. Nous sommes en 1949 avec une jeune journaliste reporter à la recherche du scoop, qui va s'en aller au fin fond de l'Oklahoma et qui va rencontrer un personnage étonnant, ce fameux Claude Eatherly qui est un personnage authentique, historique, puisqu'il était dans l'avion qui a ouvert au bombardier atomique Enola Gay sur Hiroshima. Qu'est-ce qui vous a donné envie...La dernière nuit de Claude Eatherly de Marc Durin-Valois - Le livre - Suite
    « La manoeuvre »58, rue de la Roquette75011 ParisTél : 01 47 00 79 70 Emilie Pautus J'ai découvert Marc Durin Valois sur cette rentrée littéraire, avec son nouveau roman, qui m'a attirée, au départ par le coté biographique.J'ai trouvé ça très étonnant, qu'il arrive à déterrer un personnage de l'histoire que personne ne connait. Un personnage dont on n'a quasiment jamais entendu parlé, qui est tellement énigmatique, qui joue avec ce coté médiatique, avec sa culpabilité, qui se retrouve dans une situation complètement...La dernière nuit de Claude Eatherly de Marc Durin-Valois - L'avis du libraire - Suite