Stéphane Héaume

Stéphane Héaume

L'insolite évasion de Sebastian Wimer

Portrait 4'36"

Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ?

Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je voulais vraiment réaliser ce que j'avais en tête. Mais je n'ai pas pu faire cette école. Et donc je me suis dit que j'allais raconter mes histoires différemment. Donc écrire sous la forme d'un roman.

Philippe Chauveau : Vous nous parlez de l'influence du cinéma, mais j'imagine qu'il y a aussi des auteurs qui peut être vous ont donné envie d'écrire ?

Stéphane Héaume : Bien sûr, il y a des auteurs qui m'ont beaucoup marqué. Comme Julie Green qui me plaisait beaucoup, ou aussi Julien Gracq. Mais c'est le cinéma qui m'a d'abord enclenché l'envie d'écrire.

Philippe Chauveau : Alors le cinéma, mais si l'on veut vraiment vous perçer à jour il faut aussi parler musique, il faut aussi parler Opéra, puisque vous travaillez avec des compositeurs, vous écrivez pour l'Opéra, quel est le lien pour vous avec la littérature ? Pour vous c'est la même chose ?

Stéphane Héaume : La musique vient nourrir le roman, ce qui me plait dans le cinéma, dans le roman et dans l'Opéra c'est finalement le merveilleux. C'est à dire, la capacité qu'ont ces trois arts d'émerveiller un public, un lecteur, la puissance et le fait de proposer un univers que l'on ne trouve nul part ailleurs. Chaque lecteur fait son propre opéra, son propre film.

Philippe Chauveau : Tout se nourrit finalement, littérature, cinéma...

Stéphane Héaume : Pour la plupart de mes livres, il y a eu deux éléments déclencheurs. La musique ou la peinture. Un des texte que j'ai écrit, j'étais au Louvre, et je tombe sur une peinture de François Auguste Biard, et je tombe sur cette toile. J'ai été frappé par cette peinture, et j'ai voulu raconter l'histoire des naufragés.

Philippe Chauveau : Vous avez votre vie professionnelle et vous avez votre vie d'auteur, comment peut-on pour conjuguer les deux ?

Séphane Héaume : Je prends toujours le train, jamais la voiture. Et pendant les deux heures de trains, la bascule s'opère et il y a la magie du voyage qui fait qu'on arrive comme lavé des préoccupations de la ville.

Philippe Chauveau : Ca veut dire que l'écriture c'est pour vous une manière de vous mettre en retrait du monde ?

Stéphane Héaume : Bien sûr mais en même temps à l'inverse, avoir une activité parallèle me donne toute liberté d'écrire ce que je veux et à mon rythme.

Philippe Chauveau : Stéphane Héaume votre actualité, « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », chez Serge Safran.

Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ?

Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je voulais vraiment réaliser ce que j'avais en tête. Mais je n'ai pas pu faire cette école. Et donc je me suis dit que j'allais raconter mes histoires différemment. Donc écrire sous la forme d'un roman.

Philippe Chauveau : Vous nous parlez de l'influence du cinéma, mais j'imagine qu'il y a aussi des auteurs qui peut être vous ont donné envie d'écrire ?

Stéphane Héaume : Bien sûr, il y a des auteurs qui m'ont beaucoup marqué. Comme Julie Green qui me plaisait beaucoup, ou aussi Julien Gracq. Mais c'est le cinéma qui m'a d'abord enclenché l'envie d'écrire.

Philippe Chauveau : Alors le cinéma, mais si l'on veut vraiment vous perçer à jour il faut aussi parler musique, il faut aussi parler Opéra, puisque vous travaillez avec des compositeurs, vous écrivez pour l'Opéra, quel est le lien pour vous avec la littérature ? Pour vous c'est la même chose ?

Stéphane Héaume : La musique vient nourrir le roman, ce qui me plait dans le cinéma, dans le roman et dans l'Opéra c'est finalement le merveilleux. C'est à dire, la capacité qu'ont ces trois arts d'émerveiller un public, un lecteur, la puissance et le fait de proposer un univers que l'on ne trouve nul part ailleurs. Chaque lecteur fait son propre opéra, son propre film.

Philippe Chauveau : Tout se nourrit finalement, littérature, cinéma...

Stéphane Héaume : Pour la plupart de mes livres, il y a eu deux éléments déclencheurs. La musique ou la peinture. Un des texte que j'ai écrit, j'étais au Louvre, et je tombe sur une peinture de François Auguste Biard, et je tombe sur cette toile. J'ai été frappé par cette peinture, et j'ai voulu raconter l'histoire des naufragés.

Philippe Chauveau : Vous avez votre vie professionnelle et vous avez votre vie d'auteur, comment peut-on pour conjuguer les deux ?

Séphane Héaume : Je prends toujours le train, jamais la voiture. Et pendant les deux heures de trains, la bascule s'opère et il y a la magie du voyage qui fait qu'on arrive comme lavé des préoccupations de la ville.

Philippe Chauveau : Ca veut dire que l'écriture c'est pour vous une manière de vous mettre en retrait du monde ?

Stéphane Héaume : Bien sûr mais en même temps à l'inverse, avoir une activité parallèle me donne toute liberté d'écrire ce que je veux et à mon rythme.

Philippe Chauveau : Stéphane Héaume votre actualité, « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », chez Serge Safran.

L'insolite évasion de Sebastian Wimer Serge Safran
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Voilà un auteur atypique qui trace discrètement son sillon. Remarqué dès 2002 avec « Le clos Lothar » qui reçoit le prix Giono, Stéphane Héaume compose une œuvre littéraire étonnante dans laquelle les ambiances, les décors, les sensations occupent souvent les premiers rôles. L’écriture de Stéphane Héaume est mélodique, entre sonate et requiem. On ne s’en étonnera pas quand on sait que Stéphane Héaume accompagne chacun de ses romans d’une liste musicale et surtout qu’il écrit aussi pour des compositeurs et...L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ? Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je...L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Dans ce huitième roman, Stéphane Héaume, nous allons faire connaissance de Sebastian Winner, il est le personnage principal puisqu'il est sur le titre. Il y en a beaucoup d'autres.. Il est couturier dans une ville fortifié, on ne sait pas précisément à quelle époque nous sommes... C'est au lecteur finalement de s’approprier les personnages et l'histoire. Racontez nous cette histoire. Stéphane Héaume : Avant de donner quelques éléments sur l'intrigue... L'approche romanesque que j'aime bien c'est de pas...L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Le livre - Suite