Voilà un auteur atypique qui trace discrètement son sillon. Remarqué dès 2002 avec « Le clos Lothar » qui reçoit le prix Giono, Stéphane Héaume compose une œuvre littéraire étonnante dans laquelle les ambiances, les décors, les sensations occupent souvent les premiers rôles. L’écriture de Stéphane Héaume est mélodique, entre sonate et requiem. On ne s’en étonnera pas quand on sait que Stéphane Héaume accompagne chacun de ses romans d’une liste musicale et surtout qu’il écrit aussi pour des compositeurs et...
L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ? Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je...
L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Dans ce huitième roman, Stéphane Héaume, nous allons faire connaissance de Sebastian Winner, il est le personnage principal puisqu'il est sur le titre. Il y en a beaucoup d'autres.. Il est couturier dans une ville fortifié, on ne sait pas précisément à quelle époque nous sommes... C'est au lecteur finalement de s’approprier les personnages et l'histoire. Racontez nous cette histoire. Stéphane Héaume : Avant de donner quelques éléments sur l'intrigue... L'approche romanesque que j'aime bien c'est de pas...
L'insolite évasion de Sebastian Wimer de Stéphane Héaume - Le livre - Suite
Stéphane Héaume
L'insolite évasion de Sebastian Wimer
Présentation 2'09"Voilà un auteur atypique qui trace discrètement son sillon. Remarqué dès 2002 avec « Le clos Lothar » qui reçoit le prix Giono, Stéphane Héaume compose une œuvre littéraire étonnante dans laquelle les ambiances, les décors, les sensations occupent souvent les premiers rôles. L’écriture de Stéphane Héaume est mélodique, entre sonate et requiem. On ne s’en étonnera pas quand on sait que Stéphane Héaume accompagne chacun de ses romans d’une liste musicale et surtout qu’il écrit aussi pour des compositeurs et évolue également dans le milieu de l’opéra.
« L’insolite évasion de Sebastien Wimer » est un roman à découvrir à la fois pour son intrigue et son style unique. Une ville fortifiée en bord de mer, aujourd’hui ou dans des temps plus anciens, l’hiver approche, le froid est déjà là. Face à la montée d’un nationalisme radical, la ville va se cloitrer, fermer ses portes aux étrangers et empêcher ses habitants de quitter les murs, soi-disant pour les protéger. Sebastien Wimer sent la menace. Il doit partir. Mais une femme surgit du passé va bouleverser ses plans. Sur cette trame, librement inspirée du Vertigo d’Alfred Hitchcock connu en France sous le titre « Sueurs froides », un film lui-même tiré d’un roman de Boileau Narcejac, Stéphane Héaume écrit avec finesse, poésie et violence l’histoire d’un amour qui pourrait renaitre, l’histoire d’un monde qui pourrait mourir, l’histoire d’une amitié trahie, une histoire dans laquelle apparaissent aussi de nombreux points liés à notre actualité, à notre époque contemporaine.Tel un spectateur face à une scène d’opéra, le lecteur est entrainé, happé, dans cette tragédie aux personnages pleutres ou héroïques, aux destins sacrifiés, dans un décor étouffant qui ajoute à l’enfermement des êtres. L’intrigue comme l’écriture va crescendo jusqu’à un dénouement final inattendu, bouleversant et grandiose.
« L’insolite évasion de Sebastien Wimer » de Stéphane Héaume est publié chez Serge Safran.
Voilà un auteur atypique qui trace discrètement son sillon. Remarqué dès 2002 avec « Le clos Lothar » qui reçoit le prix Giono, Stéphane Héaume compose une œuvre littéraire étonnante dans laquelle les ambiances, les décors, les sensations occupent souvent les premiers rôles. L’écriture de Stéphane Héaume est mélodique, entre sonate et requiem. On ne s’en étonnera pas quand on sait que Stéphane Héaume accompagne chacun de ses romans d’une liste musicale et surtout qu’il écrit aussi pour des compositeurs et évolue également dans le milieu de l’opéra.
« L’insolite évasion de Sebastien Wimer » est un roman à découvrir à la fois pour son intrigue et son style unique. Une ville fortifiée en bord de mer, aujourd’hui ou dans des temps plus anciens, l’hiver approche, le froid est déjà là. Face à la montée d’un nationalisme radical, la ville va se cloitrer, fermer ses portes aux étrangers et empêcher ses habitants de quitter les murs, soi-disant pour les protéger. Sebastien Wimer sent la menace. Il doit partir. Mais une femme surgit du passé va bouleverser ses plans. Sur cette trame, librement inspirée du Vertigo d’Alfred Hitchcock connu en France sous le titre « Sueurs froides », un film lui-même tiré d’un roman de Boileau Narcejac, Stéphane Héaume écrit avec finesse, poésie et violence l’histoire d’un amour qui pourrait renaitre, l’histoire d’un monde qui pourrait mourir, l’histoire d’une amitié trahie, une histoire dans laquelle apparaissent aussi de nombreux points liés à notre actualité, à notre époque contemporaine.Tel un spectateur face à une scène d’opéra, le lecteur est entrainé, happé, dans cette tragédie aux personnages pleutres ou héroïques, aux destins sacrifiés, dans un décor étouffant qui ajoute à l’enfermement des êtres. L’intrigue comme l’écriture va crescendo jusqu’à un dénouement final inattendu, bouleversant et grandiose.
« L’insolite évasion de Sebastien Wimer » de Stéphane Héaume est publié chez Serge Safran.
Stéphane Héaume
L'insolite évasion de Sebastian Wimer
Portrait 4'36"Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ?
Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je voulais vraiment réaliser ce que j'avais en tête. Mais je n'ai pas pu faire cette école. Et donc je me suis dit que j'allais raconter mes histoires différemment. Donc écrire sous la forme d'un roman.
Philippe Chauveau : Vous nous parlez de l'influence du cinéma, mais j'imagine qu'il y a aussi des auteurs qui peut être vous ont donné envie d'écrire ?
Stéphane Héaume : Bien sûr, il y a des auteurs qui m'ont beaucoup marqué. Comme Julie Green qui me plaisait beaucoup, ou aussi Julien Gracq. Mais c'est le cinéma qui m'a d'abord enclenché l'envie d'écrire.
Philippe Chauveau : Alors le cinéma, mais si l'on veut vraiment vous perçer à jour il faut aussi parler musique, il faut aussi parler Opéra, puisque vous travaillez avec des compositeurs, vous écrivez pour l'Opéra, quel est le lien pour vous avec la littérature ? Pour vous c'est la même chose ?
Stéphane Héaume : La musique vient nourrir le roman, ce qui me plait dans le cinéma, dans le roman et dans l'Opéra c'est finalement le merveilleux. C'est à dire, la capacité qu'ont ces trois arts d'émerveiller un public, un lecteur, la puissance et le fait de proposer un univers que l'on ne trouve nul part ailleurs. Chaque lecteur fait son propre opéra, son propre film.
Philippe Chauveau : Tout se nourrit finalement, littérature, cinéma...
Stéphane Héaume : Pour la plupart de mes livres, il y a eu deux éléments déclencheurs. La musique ou la peinture. Un des texte que j'ai écrit, j'étais au Louvre, et je tombe sur une peinture de François Auguste Biard, et je tombe sur cette toile. J'ai été frappé par cette peinture, et j'ai voulu raconter l'histoire des naufragés.
Philippe Chauveau : Vous avez votre vie professionnelle et vous avez votre vie d'auteur, comment peut-on pour conjuguer les deux ?
Séphane Héaume : Je prends toujours le train, jamais la voiture. Et pendant les deux heures de trains, la bascule s'opère et il y a la magie du voyage qui fait qu'on arrive comme lavé des préoccupations de la ville.
Philippe Chauveau : Ca veut dire que l'écriture c'est pour vous une manière de vous mettre en retrait du monde ?
Stéphane Héaume : Bien sûr mais en même temps à l'inverse, avoir une activité parallèle me donne toute liberté d'écrire ce que je veux et à mon rythme.
Philippe Chauveau : Stéphane Héaume votre actualité, « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », chez Serge Safran.
Philippe Chauveau : bonjour Stéphane Héaume, vous êtes dans l'actualité, avec ce nouveau titre « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », vous êtes publiés chez Serge Safran. Vous êtes un auteur discret même si c'est votre huitième ouvrage, comment la littérature fait-elle son entrée dans votre vie ?
Stéphane Héaume : Elle fait son entrée par le cinéma. En réalité je souhaitais être réalisateur de film, entre dans une école qu'est la Fémis. J'étais un passionné de Hitchcock, de Truffaut, de Fritz Lang, et je voulais vraiment réaliser ce que j'avais en tête. Mais je n'ai pas pu faire cette école. Et donc je me suis dit que j'allais raconter mes histoires différemment. Donc écrire sous la forme d'un roman.
Philippe Chauveau : Vous nous parlez de l'influence du cinéma, mais j'imagine qu'il y a aussi des auteurs qui peut être vous ont donné envie d'écrire ?
Stéphane Héaume : Bien sûr, il y a des auteurs qui m'ont beaucoup marqué. Comme Julie Green qui me plaisait beaucoup, ou aussi Julien Gracq. Mais c'est le cinéma qui m'a d'abord enclenché l'envie d'écrire.
Philippe Chauveau : Alors le cinéma, mais si l'on veut vraiment vous perçer à jour il faut aussi parler musique, il faut aussi parler Opéra, puisque vous travaillez avec des compositeurs, vous écrivez pour l'Opéra, quel est le lien pour vous avec la littérature ? Pour vous c'est la même chose ?
Stéphane Héaume : La musique vient nourrir le roman, ce qui me plait dans le cinéma, dans le roman et dans l'Opéra c'est finalement le merveilleux. C'est à dire, la capacité qu'ont ces trois arts d'émerveiller un public, un lecteur, la puissance et le fait de proposer un univers que l'on ne trouve nul part ailleurs. Chaque lecteur fait son propre opéra, son propre film.
Philippe Chauveau : Tout se nourrit finalement, littérature, cinéma...
Stéphane Héaume : Pour la plupart de mes livres, il y a eu deux éléments déclencheurs. La musique ou la peinture. Un des texte que j'ai écrit, j'étais au Louvre, et je tombe sur une peinture de François Auguste Biard, et je tombe sur cette toile. J'ai été frappé par cette peinture, et j'ai voulu raconter l'histoire des naufragés.
Philippe Chauveau : Vous avez votre vie professionnelle et vous avez votre vie d'auteur, comment peut-on pour conjuguer les deux ?
Séphane Héaume : Je prends toujours le train, jamais la voiture. Et pendant les deux heures de trains, la bascule s'opère et il y a la magie du voyage qui fait qu'on arrive comme lavé des préoccupations de la ville.
Philippe Chauveau : Ca veut dire que l'écriture c'est pour vous une manière de vous mettre en retrait du monde ?
Stéphane Héaume : Bien sûr mais en même temps à l'inverse, avoir une activité parallèle me donne toute liberté d'écrire ce que je veux et à mon rythme.
Philippe Chauveau : Stéphane Héaume votre actualité, « L'insolite évasion de Sebastian Wimer », chez Serge Safran.
Stéphane Héaume
L'insolite évasion de Sebastian Wimer
Le livre 6'30"Philippe Chauveau : Dans ce huitième roman, Stéphane Héaume, nous allons faire connaissance de Sebastian Winner, il est le personnage principal puisqu'il est sur le titre. Il y en a beaucoup d'autres.. Il est couturier dans une ville fortifié, on ne sait pas précisément à quelle époque nous sommes... C'est au lecteur finalement de s’approprier les personnages et l'histoire. Racontez nous cette histoire.
Stéphane Héaume : Avant de donner quelques éléments sur l'intrigue... L'approche romanesque que j'aime bien c'est de pas situer une histoire temporellement, ce qui permet au lecteur de se projeter dans des villes connues ou à des époques identifiés. Chacun fait son roman autour de son propre imaginaire, et de se propres expériences.
Philippe Chauveau : Sebastian est le personnage central, il y a beaucoup de personnage dans l'histoire, mais finalement le personnage essentiel c'est cette ville. Vous nous racontez l'ambiance, ces rues... C'est l'ambiance qui est au cœur de ce roman.
Stéphane Héaume : Vous avez raison, je pense souvent à ce qu'écrivait Julien Green. Il disait, qu'un phénomène naturel ou un décor, pouvaient constituer des personnes en soi. C'est à ça que j'ai pensé quand j'ai voulu faire en sorte que cette ville soit un des centre de l'histoire, avec ses ruelles, ses ponts ses monuments. J'ai voulu effectivement creuser l'identité du livre par l'identité de cette ville.
Philippe Chauveau : Je vais me permettre de lire quelques lignes : « Seul dans les ruelles, ce soir-là, il me semblait que la ville immobile me faisait ses adieux. Tout était calme, murmurant sans éclat – réglé depuis des siècles. Les habitants vaquaient aux courses habituelles avant la fermeture, qui sortant de la boulangerie perutz, qui les bras chargés de vêtements propres emballés avec soin dans le papier couleur lune du teinturier Asaël. On se croisait. On se saluait. La courtoisie nocturne était de mise. Étrangement, l'inquiétude s'était retirée des visages comme une mer indésirée. Était-ce bien réel ? Le sentiment de ne plus appartenir aux ombres de la ville tant aimée ? Je me déprenais sans douleur des ponts et des façades, des fontaines, des parcs, des rues et des rigoles. J'abdiquais mon passé sous les voûtes de pierre. Il faut savoir prendre congé ses plus belles douleurs. » J'ai choisit ce passage, je trouve qu'il y a tout, votre style, votre écriture, votre ambiance de la ville que nous évoquions, les personnages qui se croisent... Cette histoire caractérise bien l'histoire de Sebastian Wimer.
Stéphane Héaume : Oui tout est feutré dans cette ville, tout le monde est au courant. On est en pleine hypocrisie, tout le monde est au courant de ce qui se passe, tout le monde a peur. Tout le monde va essayer d'imaginer des plans d'évasions comme Sebastian.
Philippe Chauveau : Dans l'ambiance que vous décrivez la ville est un vrai décor d'opéra, de tragédie, où le lecteur est comme un spectateur qui serait face à ce drame qui se joue devant ses yeux.
Stéphane Héaume : Oui j'ai essayé de faire une histoire à huit clos, mais vous avez raison, cette scène resserré pourrait être représenté une scène à l'opéra.
Philippe Chauveau : Forcément j'ai envie de poser cette question.. Ce roman pourrait il faire une adaptation au cinéma ?
Stéphane Héaume : C'est pour ça que j'écrit beaucoup de roman, c'est parce que ça coute moins cher que de faire un film, on est pas embêté par des cachets cher des acteurs, on est très libre avec simplement un papier et un crayon de raconter le film hors de prix qui aurait pu être réalisé.
Philippe Chauveau : Cette liberté vous y tenez. « L'insolite évasionde Sebastian Wimer », l'un des coups de cœur de cette rentrée, Stéphane Héaume vous êtes publié chez l'éditeur Serge Safran.
Philippe Chauveau : Dans ce huitième roman, Stéphane Héaume, nous allons faire connaissance de Sebastian Winner, il est le personnage principal puisqu'il est sur le titre. Il y en a beaucoup d'autres.. Il est couturier dans une ville fortifié, on ne sait pas précisément à quelle époque nous sommes... C'est au lecteur finalement de s’approprier les personnages et l'histoire. Racontez nous cette histoire.
Stéphane Héaume : Avant de donner quelques éléments sur l'intrigue... L'approche romanesque que j'aime bien c'est de pas situer une histoire temporellement, ce qui permet au lecteur de se projeter dans des villes connues ou à des époques identifiés. Chacun fait son roman autour de son propre imaginaire, et de se propres expériences.
Philippe Chauveau : Sebastian est le personnage central, il y a beaucoup de personnage dans l'histoire, mais finalement le personnage essentiel c'est cette ville. Vous nous racontez l'ambiance, ces rues... C'est l'ambiance qui est au cœur de ce roman.
Stéphane Héaume : Vous avez raison, je pense souvent à ce qu'écrivait Julien Green. Il disait, qu'un phénomène naturel ou un décor, pouvaient constituer des personnes en soi. C'est à ça que j'ai pensé quand j'ai voulu faire en sorte que cette ville soit un des centre de l'histoire, avec ses ruelles, ses ponts ses monuments. J'ai voulu effectivement creuser l'identité du livre par l'identité de cette ville.
Philippe Chauveau : Je vais me permettre de lire quelques lignes : « Seul dans les ruelles, ce soir-là, il me semblait que la ville immobile me faisait ses adieux. Tout était calme, murmurant sans éclat – réglé depuis des siècles. Les habitants vaquaient aux courses habituelles avant la fermeture, qui sortant de la boulangerie perutz, qui les bras chargés de vêtements propres emballés avec soin dans le papier couleur lune du teinturier Asaël. On se croisait. On se saluait. La courtoisie nocturne était de mise. Étrangement, l'inquiétude s'était retirée des visages comme une mer indésirée. Était-ce bien réel ? Le sentiment de ne plus appartenir aux ombres de la ville tant aimée ? Je me déprenais sans douleur des ponts et des façades, des fontaines, des parcs, des rues et des rigoles. J'abdiquais mon passé sous les voûtes de pierre. Il faut savoir prendre congé ses plus belles douleurs. » J'ai choisit ce passage, je trouve qu'il y a tout, votre style, votre écriture, votre ambiance de la ville que nous évoquions, les personnages qui se croisent... Cette histoire caractérise bien l'histoire de Sebastian Wimer.
Stéphane Héaume : Oui tout est feutré dans cette ville, tout le monde est au courant. On est en pleine hypocrisie, tout le monde est au courant de ce qui se passe, tout le monde a peur. Tout le monde va essayer d'imaginer des plans d'évasions comme Sebastian.
Philippe Chauveau : Dans l'ambiance que vous décrivez la ville est un vrai décor d'opéra, de tragédie, où le lecteur est comme un spectateur qui serait face à ce drame qui se joue devant ses yeux.
Stéphane Héaume : Oui j'ai essayé de faire une histoire à huit clos, mais vous avez raison, cette scène resserré pourrait être représenté une scène à l'opéra.
Philippe Chauveau : Forcément j'ai envie de poser cette question.. Ce roman pourrait il faire une adaptation au cinéma ?
Stéphane Héaume : C'est pour ça que j'écrit beaucoup de roman, c'est parce que ça coute moins cher que de faire un film, on est pas embêté par des cachets cher des acteurs, on est très libre avec simplement un papier et un crayon de raconter le film hors de prix qui aurait pu être réalisé.
Philippe Chauveau : Cette liberté vous y tenez. « L'insolite évasionde Sebastian Wimer », l'un des coups de cœur de cette rentrée, Stéphane Héaume vous êtes publié chez l'éditeur Serge Safran.
Stéphane Héaume
L'insolite évasion de Sebastian Wimer
L'avis du libraire 1'57