Romain Puértolas

Romain Puértolas

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

Portrait 3'35

Bonjour Romain Puértolas. Je suis ravi de vous accueillir. A double titre. D'abord parce qu'avec « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », je me suis beaucoup amusé. Et un livre qui fait rire, ce n'est pas si fréquent.
Et puis surtout parce que vous êtes l'événement inattendu de cette rentrée littéraire 2013. Il y a une bonne fée qui s'est penchée sur votre berceau. Plutôt la fée Clochette que la fée Carabosse.
Un livre qui a initialement été publié à 2000 exemplaires et qui maintenant est rendu à combien ? 50 000 ?
Plus ! On est à 90 000 en vente.
Ca vous énerve quand on vous dit que vous êtes un phénomène littéraire ?
Je l'ai accepté. On appelle cela comme ça. Mais desfois je me demande si on parle de moi. Je me retourne et oui, c'est de moi qu'on parle.
C'est aussi rassurant parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent être publiés et qui se disent « je n'y arriverai jamais ». Et puis voilà, pour vous, c'est un premier roman et ça marche. Ca prouve que c'est possible. Même s'il y a eu d'autres envois chez des éditeurs avant.
Voilà c'est ça. Je n'arrive pas comme ça de nulle part. J'écris un livre en trois semaines, je l'envoi et hop ça marche d'un coup, c'est le conte de fée. Non. Vous disiez une fée s'est perchée sur votre berceau, c'est très gentil pour moi, mais je ne suis pas si jeune quand même.
J'ai écrit beaucoup de choses dans ma vie. Ca c'est le 8e roman que j'ai achevé. J'ai écrit d'autres choses à côté et à chaque fois j'ai envoyé le manuscrit aux maisons d'édition et à chaque fois j'ai eu des lettres de refus.
Parlons des mille et une vies de Romain Puértolas. Aujourd'hui vous êtes auteur puisque vous avez décidé d'arrêter votre parcours professionnel initial pour vous consacrer à l'écriture et à l'adaptation cinématographique qui va suivre.
Mais vous avez fait beaucoup de choses. Vous avez été traducteur, puisque vous êtes bilingue français/espagnol. Vous avez été professeur de français, vous avez travaillé dans la police des frontières. Pourquoi toutes ces activités différentes ?
Quand j'étais petit je voulais être inspecteur de police. C'était ma grande ambition dans la vie, être inspecteur de police. Et puis ensuite à l'adolescence, j'ai commencé à changer d'ambition et j'ai voulu me porter vers quelque chose qui était les langues.
L'espagnol, puisque je parlais déjà espagnol. Et je voulais être prof d'espagnol. Ensuite ça a changé, puisque j'ai connu le monde de la musique. J'ai été DJ, j'ai été compositeur pour plusieurs groupes de rap etc... Ma vie était dans la musique. Ca m'arrive toujours comme ça.
Vous êtes dans la rue et il y a un piano qui vous tombe dessus et c'est exactement ce qui m'arrive dans la vie. Il y a quelque chose qui fait que d'un coup je change de voie, je change aussi généralement de pays. J'ai changé trois fois de pays ou d'endroit.
J'ai déménagé 40 fois. J'ai fait plein de métiers comme ça. Mais à chaque fois je fais quelque chose de nouveau. Sans le vouloir.
Et je suis très content parce qu'on n'a qu'une vie et mettre plein de vies dans sa vie, à la fin on se dit j'ai eu une vie où j'ai pu rencontrer beaucoup de personnes, voir plusieurs cultures, être dans plusieurs pays...
Est-ce vrai que vous avez écrit ce roman sur des morceaux de chemises, sur votre téléphone lorsque vous étiez dans le RER ? C'est vrai ou c'est déjà la légende Puértolas qui se met en marche ?
Le temps d'écrire, c'est sur mes transports. J'avais une heure pour aller à mon service et une heure pour en revenir. Donc c'est là que je lisais et que j'écrivais en même temps.
Et donc j'ai écrit sur mon téléphone portable, debout, pendant les heures de pointe ou écrit sur des mouchoirs en papier, sur des post-it, beaucoup de post-it, il y a plus de 200 post-it...
Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa ». Le titre n'est pas facile. C'est un piège pour les journalistes, mais on va faire avec. C'est aux éditions Le Dilettante.

Philippe Chauveau :
Bonjour Romain Puértolas. Je suis ravi de vous accueillir. A double titre. D'abord parce qu'avec « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », je me suis beaucoup amusé. Et un livre qui fait rire, ce n'est pas si fréquent. Et puis surtout parce que vous êtes l'événement inattendu de cette rentrée littéraire 2013. Il y a une bonne fée qui s'est penchée sur votre berceau. Plutôt la fée Clochette que la fée Carabosse. Un livre qui a initialement été publié à 2000 exemplaires et qui maintenant est rendu à combien ? 50 000 ?

Romain Puértolas :
Plus ! On est à 90 000 en vente.

Philippe Chauveau :
Ca vous énerve quand on vous dit que vous êtes un phénomène littéraire ?

Romain Puértolas :
Je l'ai accepté. On appelle cela comme ça. Mais desfois je me demande si on parle de moi. Je me retourne et oui, c'est de moi qu'on parle.

Philippe Chauveau :
C'est aussi rassurant parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent être publiés et qui se disent « je n'y arriverai jamais ». Et puis voilà, pour vous, c'est un premier roman et ça marche. Ca prouve que c'est possible. Même s'il y a eu d'autres envois chez des éditeurs avant.

Romain Puértolas :
Voilà c'est ça. Je n'arrive pas comme ça de nulle part. J'écris un livre en trois semaines, je l'envoi et hop ça marche d'un coup, c'est le conte de fée. Non. Vous disiez une fée s'est perchée sur votre berceau, c'est très gentil pour moi, mais je ne suis pas si jeune quand même. J'ai écrit beaucoup de choses dans ma vie. Ca c'est le 8e roman que j'ai achevé. J'ai écrit d'autres choses à côté et à chaque fois j'ai envoyé le manuscrit aux maisons d'édition et à chaque fois j'ai eu des lettres de refus.

Philippe Chauveau :
Parlons des mille et une vies de Romain Puértolas. Aujourd'hui vous êtes auteur puisque vous avez décidé d'arrêter votre parcours professionnel initial pour vous consacrer à l'écriture et à l'adaptation cinématographique qui va suivre. Mais vous avez fait beaucoup de choses. Vous avez été traducteur, puisque vous êtes bilingue français/espagnol. Vous avez été professeur de français, vous avez travaillé dans la police des frontières. Pourquoi toutes ces activités différentes ?

Romain Puértolas :
Quand j'étais petit je voulais être inspecteur de police. C'était ma grande ambition dans la vie, être inspecteur de police. Et puis ensuite à l'adolescence, j'ai commencé à changer d'ambition et j'ai voulu me porter vers quelque chose qui était les langues. L'espagnol, puisque je parlais déjà espagnol. Et je voulais être prof d'espagnol. Ensuite ça a changé, puisque j'ai connu le monde de la musique. J'ai été DJ, j'ai été compositeur pour plusieurs groupes de rap etc... Ma vie était dans la musique. Ca m'arrive toujours comme ça. Vous êtes dans la rue et il y a un piano qui vous tombe dessus et c'est exactement ce qui m'arrive dans la vie. Il y a quelque chose qui fait que d'un coup je change de voie, je change aussi généralement de pays. J'ai changé trois fois de pays ou d'endroit. J'ai déménagé 40 fois. J'ai fait plein de métiers comme ça. Mais à chaque fois je fais quelque chose de nouveau. Sans le vouloir. Et je suis très content parce qu'on n'a qu'une vie et mettre plein de vies dans sa vie, à la fin on se dit j'ai eu une vie où j'ai pu rencontrer beaucoup de personnes, voir plusieurs cultures, être dans plusieurs pays...

Philippe Chauveau :
Est-ce vrai que vous avez écrit ce roman sur des morceaux de chemises, sur votre téléphone lorsque vous étiez dans le RER ? C'est vrai ou c'est déjà la légende Puértolas qui se met en marche ?

Romain Puértolas :
Le temps d'écrire, c'est sur mes transports. J'avais une heure pour aller à mon service et une heure pour en revenir. Donc c'est là que je lisais et que j'écrivais en même temps. Et donc j'ai écrit sur mon téléphone portable, debout, pendant les heures de pointe ou écrit sur des mouchoirs en papier, sur des post-it, beaucoup de post-it, il y a plus de 200 post-it...

Philippe Chauveau :
Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa ». Le titre n'est pas facile. C'est un piège pour les journalistes, mais on va faire avec. C'est aux éditions Le Dilettante.

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea Le Dilettante
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Voilà un sacré phénomène. Il s'appelle Romain Puértolas, et depuis le mois de septembre, il est dans toutes les librairies et caracole en tête des ventes. Après avoir essuyé de nombreux refus d'éditeur, l'incroyable histoire de son fakir coincé dans une armoire Ikéa a séduit les éditions Le Dilletante. Et ils ont eu du flair… En quelques semaines, ce jeune auteur inconnu est devenu incontournable. Il faut reconnaître que son livre est un petit bijou de drôlerie. Nous voici donc en présence de ce fakir qui vient en France...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Romain Puértolas. Je suis ravi de vous accueillir. A double titre. D'abord parce qu'avec « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », je me suis beaucoup amusé. Et un livre qui fait rire, ce n'est pas si fréquent. Et puis surtout parce que vous êtes l'événement inattendu de cette rentrée littéraire 2013. Il y a une bonne fée qui s'est penchée sur votre berceau. Plutôt la fée Clochette que la fée Carabosse. Un livre qui a initialement été publié à...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », c'est votre premier titre publié, c'est aux éditions Le Dilettante. On parle forcément beaucoup de ce livre qui nous raconte l'histoire de ce fakir. Ce fakir qui s'appelle Ajatashatru Lavash Patel. C'est son nom. Je l'ai dit une fois. Maintenant on l'appellera le fakir si vous le voulez bien.Romain Puértolas :Ou Aja.Philippe Chauveau :Romain, qu'est ce qui vous a donné envie de nous embarquer dans cette...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Le livre - Suite
    «Chapitre»Pascale Perrot7, rue du Port 56 100 Lorienttel. : 02 97 84 16 50 C'est un des titres que j'ai sélectionné dans ma rentrée littéraire. Un coup de coeur, une sorte d'ovni, l'ovni littéraire de la rentrée.Moi je l'ai aimé parce que je me suis bien amusée. Ce fakir complètement audieux, qui roule tout le monde, qui débarque en France, qui a réussi à se faire payer son voyage. Vraiment sympa. On s'offre un voyage low-cost, sans débourser un centime et on s'amuse énormément.Si franchement on a envie de passer un...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - L'avis du libraire - Suite