Romain Puértolas

Romain Puértolas

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

Le livre 3'40

Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », c'est votre premier titre publié, c'est aux éditions Le Dilettante.
On parle forcément beaucoup de ce livre qui nous raconte l'histoire de ce fakir. Ce fakir qui s'appelle Ajatashatru Lavash Patel. C'est son nom. Je l'ai dit une fois. Maintenant on l'appellera le fakir si vous le voulez bien.
Ou Aja.
Romain, qu'est ce qui vous a donné envie de nous embarquer dans cette histoire de fakir coincé dans une armoire ? Et d'abord pourquoi une armoire Ikéa ?
Tout simplement parce que j'ai une armoire Ikéa et je voulais le contraste avec le fakir, tout ce monde de la magie, de ces malles magiques, la malle indienne, vous avez un truc de magie, cette malle indienne où on met un Indien dedans, un petit garçon généralement.
On referme la malle et ensuite on transperce avec des épées. Il y a du sang qui sort de la malle, il y a des cris, on ouvre, il n'y a plus l'enfant. Et ensuite il réapparait soit dans la malle, soit à côté au bout d'une corde.
C'était pour jouer avec ce classicisme, cette tradition que vous avez dans le fakir et cette armoire Ikéa qui est très contemporaine et qui est très quotidienne de notre culture. C'est ce mélange, ce clash, ce contraste entre les deux.
Notre fakir arrive à Paris un beau matin, il descend de son avion pour aller dans un magasin Ikéa pour acheter un lit à clous. Déjà il faut le trouver sur le catalogue.
Il a existé ! J'ai appris ça après.
Et alors il va faire tout un tas de rencontres, il se serait d'ailleurs bien passé de certaines de ces rencontres puisqu'il va être poursuivi par des gens peu recommandables, il y a une histoire de taxi. Et puis on va pas mal voyager.
On va partir à Barcelone, en Angleterre, en Italie. Lorsque vous avez commencé l'écriture de votre roman, vous saviez déjà où le fakir allait vous emmener ou est-ce qu'il vous a un petit peu traîné lui-même au fil de ses aventures ?
Non, pas du tout. Ma méthode de travail, c'est de ne pas savoir ce qui va se passer dans mon histoire. Je suis en fait un écrivain lecteur. J'ai une partie du cerveau qui créé et une partie du cerveau qui lit.
Si la partie du cerveau qui lit n'est pas surprise par la partie du cerveau qui écrit, il ne lit plus, donc l'autre n'écrit plus, donc il n'y a pas de livre. Pour ce livre là, c'est le titre qui m'est d'abord venu. Je me suis dit qu'est ce que c'est que ce truc ? J'ai écrit la première ligne.
Et je me suis dit maintenant qu'est ce que je fais ? Il arrive à Paris et ensuite ça a coulé comme ça tout simplement jusqu'à la fin.
Donc tous les jours je ne savais pas ce qui allait arriver à mon personnage et j'étais avec lui valdingué comme ça un peu partout. Donc l'histoire se déroule petit à petit sans en connaître l'issue.
Ce fakir vous allez maintenant le garder comme un petit génie sur votre épaule ?
J'ai beaucoup de tendresse pour ce personnage là qui a changé ma vie.
Est-ce qu'il ne va pas être parfois un peu lourd à porter ?
Non. Alors peut-être qu'après on me dira le fakir, le fakir... et on ne pensera plus à ce que j'ai écrit après, ça peut arriver. Il y a desfois des chansons qui marquent et on connait une personne pour une chanson ou un film qu'il a fait et on ne s'intéresse plus à ce qu'il a fait après.
J'espère pas. J'explore toutes sortes de personnages, donc je ne me laisse pas enfermé dans une petite boite. Le fakir c'était un personnage, mais il n'y a pas que des fakirs dans la vie. Il y a de tout.
En tout cas voilà un très joli roman. Un roman qui fait rire, qui fait réfléchir, un roman picaresque aussi puisqu'on se balade un peu dans différents pays à la rencontre de personnages tous plus surprenants les uns que les autres.
Merci Romain Puértolas de nous avoir accordé un petit peu de temps dans ce marathon que vous vivez actuellement avec votre fakir.
« L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa ». Cette fois-ci je l'ai bien dit et c'est aux éditions Le Dilettante. Merci beaucoup.

Philippe Chauveau :
Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », c'est votre premier titre publié, c'est aux éditions Le Dilettante. On parle forcément beaucoup de ce livre qui nous raconte l'histoire de ce fakir. Ce fakir qui s'appelle Ajatashatru Lavash Patel. C'est son nom. Je l'ai dit une fois. Maintenant on l'appellera le fakir si vous le voulez bien.

Romain Puértolas :
Ou Aja.

Philippe Chauveau :
Romain, qu'est ce qui vous a donné envie de nous embarquer dans cette histoire de fakir coincé dans une armoire ? Et d'abord pourquoi une armoire Ikéa ?

Romain Puértolas :
Tout simplement parce que j'ai une armoire Ikéa et je voulais le contraste avec le fakir, tout ce monde de la magie, de ces malles magiques, la malle indienne, vous avez un truc de magie, cette malle indienne où on met un Indien dedans, un petit garçon généralement. On referme la malle et ensuite on transperce avec des épées. Il y a du sang qui sort de la malle, il y a des cris, on ouvre, il n'y a plus l'enfant. Et ensuite il réapparait soit dans la malle, soit à côté au bout d'une corde. C'était pour jouer avec ce classicisme, cette tradition que vous avez dans le fakir et cette armoire Ikéa qui est très contemporaine et qui est très quotidienne de notre culture. C'est ce mélange, ce clash, ce contraste entre les deux.

Philippe Chauveau :
Notre fakir arrive à Paris un beau matin, il descend de son avion pour aller dans un magasin Ikéa pour acheter un lit à clous. Déjà il faut le trouver sur le catalogue.

Romain Puértolas :
Il a existé ! J'ai appris ça après.

Philippe Chauveau :
Et alors il va faire tout un tas de rencontres, il se serait d'ailleurs bien passé de certaines de ces rencontres puisqu'il va être poursuivi par des gens peu recommandables, il y a une histoire de taxi. Et puis on va pas mal voyager. On va partir à Barcelone, en Angleterre, en Italie. Lorsque vous avez commencé l'écriture de votre roman, vous saviez déjà où le fakir allait vous emmener ou est-ce qu'il vous a un petit peu traîné lui-même au fil de ses aventures ?

Romain Puértolas :
Non, pas du tout. Ma méthode de travail, c'est de ne pas savoir ce qui va se passer dans mon histoire. Je suis en fait un écrivain lecteur. J'ai une partie du cerveau qui créé et une partie du cerveau qui lit. Si la partie du cerveau qui lit n'est pas surprise par la partie du cerveau qui écrit, il ne lit plus, donc l'autre n'écrit plus, donc il n'y a pas de livre. Pour ce livre là, c'est le titre qui m'est d'abord venu. Je me suis dit qu'est ce que c'est que ce truc ? J'ai écrit la première ligne. Et je me suis dit maintenant qu'est ce que je fais ? Il arrive à Paris et ensuite ça a coulé comme ça tout simplement jusqu'à la fin. Donc tous les jours je ne savais pas ce qui allait arriver à mon personnage et j'étais avec lui valdingué comme ça un peu partout. Donc l'histoire se déroule petit à petit sans en connaître l'issue.

Philippe Chauveau :
Ce fakir vous allez maintenant le garder comme un petit génie sur votre épaule ?

Romain Puértolas :
J'ai beaucoup de tendresse pour ce personnage là qui a changé ma vie.

Philippe Chauveau :
Est-ce qu'il ne va pas être parfois un peu lourd à porter ?

Romain Puértolas :
Non. Alors peut-être qu'après on me dira le fakir, le fakir... et on ne pensera plus à ce que j'ai écrit après, ça peut arriver. Il y a desfois des chansons qui marquent et on connait une personne pour une chanson ou un film qu'il a fait et on ne s'intéresse plus à ce qu'il a fait après. J'espère pas. J'explore toutes sortes de personnages, donc je ne me laisse pas enfermé dans une petite boite. Le fakir c'était un personnage, mais il n'y a pas que des fakirs dans la vie. Il y a de tout.

Philippe Chauveau :
En tout cas voilà un très joli roman. Un roman qui fait rire, qui fait réfléchir, un roman picaresque aussi puisqu'on se balade un peu dans différents pays à la rencontre de personnages tous plus surprenants les uns que les autres. Merci Romain Puértolas de nous avoir accordé un petit peu de temps dans ce marathon que vous vivez actuellement avec votre fakir. « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa ». Cette fois-ci je l'ai bien dit et c'est aux éditions Le Dilettante. Merci beaucoup.

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea Le Dilettante
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Voilà un sacré phénomène. Il s'appelle Romain Puértolas, et depuis le mois de septembre, il est dans toutes les librairies et caracole en tête des ventes. Après avoir essuyé de nombreux refus d'éditeur, l'incroyable histoire de son fakir coincé dans une armoire Ikéa a séduit les éditions Le Dilletante. Et ils ont eu du flair… En quelques semaines, ce jeune auteur inconnu est devenu incontournable. Il faut reconnaître que son livre est un petit bijou de drôlerie. Nous voici donc en présence de ce fakir qui vient en France...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Romain Puértolas. Je suis ravi de vous accueillir. A double titre. D'abord parce qu'avec « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », je me suis beaucoup amusé. Et un livre qui fait rire, ce n'est pas si fréquent. Et puis surtout parce que vous êtes l'événement inattendu de cette rentrée littéraire 2013. Il y a une bonne fée qui s'est penchée sur votre berceau. Plutôt la fée Clochette que la fée Carabosse. Un livre qui a initialement été publié à...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Romain Puértolas, « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa », c'est votre premier titre publié, c'est aux éditions Le Dilettante. On parle forcément beaucoup de ce livre qui nous raconte l'histoire de ce fakir. Ce fakir qui s'appelle Ajatashatru Lavash Patel. C'est son nom. Je l'ai dit une fois. Maintenant on l'appellera le fakir si vous le voulez bien.Romain Puértolas :Ou Aja.Philippe Chauveau :Romain, qu'est ce qui vous a donné envie de nous embarquer dans cette...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Le livre - Suite
    «Chapitre»Pascale Perrot7, rue du Port 56 100 Lorienttel. : 02 97 84 16 50 C'est un des titres que j'ai sélectionné dans ma rentrée littéraire. Un coup de coeur, une sorte d'ovni, l'ovni littéraire de la rentrée.Moi je l'ai aimé parce que je me suis bien amusée. Ce fakir complètement audieux, qui roule tout le monde, qui débarque en France, qui a réussi à se faire payer son voyage. Vraiment sympa. On s'offre un voyage low-cost, sans débourser un centime et on s'amuse énormément.Si franchement on a envie de passer un...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - L'avis du libraire - Suite