Guy Scarpetta

Guy Scarpetta

Guido

Portrait 5'18

Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c’était en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,
Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?
La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai sûrement plusieurs vies, disons que le point d'aimantation c'est quand même un intérêt constant et précoce pour la création contemporaine et puis j'ai écris à partir de là des essais généraux,
Comme « L’impureté » en 1985 ou « L'artifice » qui a été publié trois ans après, qui sont des essais sur les voies de la création artistique dans tous les domaines.
Et puis il y a aussi toute votre production littéraire personnelle.
Et il y a une production romanesque parallèle , peut être un peu plus hétéroclite, c'est à dire que je ne crois pas être quelqu'un qui se sent obligé de pondre tous les deux ans son roman. J'écris un roman que quand il y a une vrai nécessité.
Quand vous avez quelque chose à dire, et j'ai l'impression que vous aimez le partage, outre cette production personnelle, vous nous le dites, vous écrivez sur les autres, vous aimez aller à la rencontre d'autres artistes, vous aimez transmettre puisque vous avez été enseignant
Vous avez ce sentiment d’être un peu passeur ?
Sans doute, la preuve c'est que tous les artistes sur qui j'ai écrit de manière un peu conséquente sont devenus peu à peu des amis, c'est à dire que la relation que j'ai entretenu avec des peintres comme Antonio Saura, des écrivains comme Carlos Fuentes
Ou avec des cinéastes comme Godard, ce sont des relations fortes qui se sont établies. Et j'ai essayé de rompre cette coupure entre le grand public et la création la plus pointue.
Comment Guy Scarpetta, l'auteur, l'écrivain trouve-t-il ses marques dans tous cela, qu'est-ce qui vous donne envie d'écrire, qu'est-ce qui vous influence, qu'est ce qui vous donne envie de transmettre par l'écriture ?
Quand je commence un roman ou une œuvre de fiction, il faut qu'il y ai une nécessite profonde et que je me dise que personne d'autre ne pourrait écrire ça à ma place, c'est le premier point de départ c'est important qu'il y ai des sujets qui me concerne
Sans oublier le lecteur, donc un sujet qui va au delà de mon intérêt personne.
Une question Guy Scarpetta, quel est l'auteur avec qui vous vous sentez le plus d'affinités, que ce soit sur le plan littéraire ou sur le plan de la personnalité.
Plusieurs, mais si je dois en choisir un, je dirais Proust, parce qu’il y a tout chez cet auteur, parce qu'il y a quelqu'un qui invente le genre romanesque en même temps qu'il écrit un roman, il y a quelqu'un qui écrit un roman en même temps qu'il réfléchit sur le roman qu'il écrit.
Il y a un portrait social magnifique, il y a l'enregistrement des petites secousses qui traversent un milieu social très restreint mais que l'on peut étendre à l'infini, il y a une pénétration subjective incroyable, il y a des découvertes
notamment sur la sexualité, aux quelles on aurait pas accès par d'autres voies que celles d'un roman, il y a tout chez Proust mais vous m'avez forcé à me limiter à un nom, j'aurai très bien pu dire Flaubert ou Rabelais.
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est « Guido » aux éditions Gallimard.

Philippe Chauveau :
Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c'étais en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,
Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?

Guy Scarpetta :
La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai surement plusieurs vies, disons que le point d'aimantation c'est quand même un intérêt constant et précoce pour la création contemporaine et puis j'ai écris à partir de là des essais généraux,
Comme « L’impureté » en 1985 ou « L'artifice » qui a été publié trois ans après, qui sont des essais sur les voies de la création artistique dans tous les domaines.

Philippe Chauveau :
Et puis il y a aussi toute votre production littéraire personnelle.

Guy Scarpetta :
Et il y a une production romanesque parallèle , peut être un peu plus hétéroclite, c'est à dire que je ne crois pas être quelqu'un qui se sent obligé de pondre tous les deux ans son roman. J'écris un roman que quand il y a une vrai nécessité.

Phillippe Chauveau :
Quand vous avez quelque chose à dire, et j'ai l'impression que vous aimez le partage, outre cette production personnelle, vous nous le dites, vous écrivez sur les autres, vous aimez aller à la rencontre d'autres artistes, vous aimez transmettre puisque vous avez été enseignant
Vous avez ce sentiment d’être un peu passeur ?

Guy Scarpetta :
Sans doute, la preuve c'est que tous les artistes sur qui j'ai écrit de manière un peu conséquente sont devenus peu à peu des amis, c'est à dire que la relation que j'ai entretenu avec des peintres comme Antonio Saura, des écrivains comme Carlos Fuentes
Ou avec des cinéastes comme Godard, ce sont des relations fortes qui se sont établies. Et j'ai essayé de rompre cette coupure entre le grand public et la création la plus pointue.

Philippe Chauveau :
Comment Guy Scarpetta, l'auteur, l'écrivain trouve-t-il ses marques dans tous cela, qu'est-ce qui vous donne envie d'écrire, qu'est-ce qui vous influence, qu'est ce qui vous donne envie de transmettre par l'écriture ?

Guy Scarpetta :
Quand je commence un roman ou une œuvre de fiction, il faut qu'il y ai une nécessite profonde et que je me dise que personne d'autre ne pourrait écrire ça à ma place, c'est le premier point de départ c'est important qu'il y ai des sujets qui me concerne
Sans oublier le lecteur, donc un sujet qui va au delà de mon intérêt personne.

Philippe Chauveau :
Une question Guy Scarpetta, quel est l'auteur avec qui vous vous sentez le plus d'affinités, que ce soit sur le plan littéraire ou sur le plan de la personnalité.

Guy Scarpetta :
Plusieurs, mais si je dois en choisir un, je dirais Proust, parce qu’il y a tout chez cet auteur, parce qu'il y a quelqu'un qui invente le genre romanesque en même temps qu'il écrit un roman, il y a quelqu'un qui écrit un roman en même temps qu'il réfléchit sur le roman qu'il écrit.
Il y a un portrait social magnifique, il y a l'enregistrement des petites secousses qui traversent un milieu social très restreint mais que l'on peut étendre à l'infini, il y a une pénétration subjective incroyable, il y a des découvertes
notamment sur la sexualité, aux quelles on aurait pas accès par d'autres voies que celles d'un roman, il y a tout chez Proust mais vous m'avez forcé à me limiter à un nom, j'aurai très bien pu dire Flaubert ou Rabelais.

Philippe Chauveau :
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est « Guido » aux éditions Gallimard.

À la une : Guy Scarpetta - Guido
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  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Guy Scarpetta s'est illustré depuis de nombreuses années dans différents domaines artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques. Il a le goût de l'échange et du partage mais aussi un regard sans concession sur notre époque et sur une culture fast-food qui vampirise selon luiUne culture plus intellectuelle basée sur la réflexion, l'enrichissement personnel et l'ouverture à l'autre. Depuis son premier livre en 1972 on doit à Guy Scarpetta des essais comme Brecht ou le soldat mort, L'impureté ou Variation sur l'érotisme...Guido de Guy Scarpetta - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c'étais en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?Guy Scarpetta :La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai...Guido de Guy Scarpetta - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Guy Scarpetta dans ce nouveau roman publié chez Gallimard et c'est un prénom Guido, Guido c'est votre grand-père Guido Palmino, dont vous allez nous raconter l'histoire, il a été déporté à Dachau mais surtout il a été plusieurs semaines dans un train, qu'on a appelé le train fantôme.C'est une histoire de déportation mais c'est aussi une histoire de famille que vous avez voulu raconter, mais quelque part le livre que vous souhaitiez faire n'est pas le livre que nous avons ici.Guy Scarpetta :Voilà, c'est...Guido de Guy Scarpetta - Le livre - Suite
    Olivier Renault "L'Arbre à lettres" 14 Rue Boulard75014 Paristél : 01 43 22 32 42www.arbrealettres.com J'ai aimé ce livre pour plusieurs raison, avec une absence de naïveté et une façon très subtile dans l'écriture d'éviter les clichés, à un certains moment, à un certains moment on se dit que l'on va avoir l'image d'Epinal qui va arriver par exemple avec les pacifiste.Et bien non Guido il est différent il prend pas ce parti là et donc le grand point fort du livre c'est de jouer avec les niveaux de l'histoire tout en...Guido de Guy Scarpetta - L'avis du libraire - Suite