Dominique Fortier

Dominique Fortier

Du bon usage des étoiles

Portrait 3'42
Philippe Chauveau :
Bonjour Dominique Fortier. Vous êtes de passage en France pour venir présenter votre livre qui paraît aux éditions de la Table Ronde « Du bon usage des étoiles ». C'est un premier roman, même si au Québec il y en a un deuxième qui est sorti puisque vous êtes Québécoise. Racontez-nous un petit peu comment est né cet amour de l'écriture et cet amour du livre puisque vous êtes aussi traductrice et éditrice.

Dominique Fortier :
J'ai du mal à dire d'où vient mon amour des livres parce qu'i me semble que ça a toujours été là. J'ai su tout de suite que je voulais vivre dans les livres. J'étais juste pas certaine que j'étais capable d'en écrire. Ca m'a pris un certain temps en fait. Mon premier roman est apparu, j'avais presque 36 ans et je me disais que ça allait peut-être être le dernier aussi. Mais non, finalement j'en ai fait un deuxième et un troisième qui sortira bientôt.

Philippe Chauveau :
La langue française dans cet Amérique du Nord. Est-ce difficile pour un auteur qui veut écrire en français d'être publié. Comment vivez-vous cette place de la langue française ?

Dominique Fortier :
Ecrire en français au Québec, c'est vraiment naturel. Jamais il me serait venu à l'esprit d'écrire en anglais. D'abord, je ne le pourrai pas car mon anglais n'est pas assez bon. Ma langue c'est le français. Ca n'a jamais été un choix. J'ai grandi en lisant la Comtesse de Ségur quand j'avais cinq ans. Quand on me demande quelles sont mes influences littéraires et qu'on va chercher parmi les Victoriens, et qu'on me demande si c'est Jane Austen, moi je dis non, c'est la Comtesse de Ségur.

Philippe Chauveau :
Y-a-t-il d'autres auteurs classiques ou contemporains, francophones ou d'autres pays, d'autres langues qui vous ont inspiré, accompagné et qui vous ont peut-être donné envie d'écrire à votre tour ?

Dominique Fortier :
C'est difficile à dire. C'est difficile de retracer les influences car j'ai l'impression que chaque livre que j'ai lu m'a appris quelque chose. Il me semble qu'on devient beaucoup se qu'on lit et que les livres nous construisent. J'ai du mal à identifier des influences conscientes des gens dont je me dis « Ok, ce que je fais ressemble à cette personne là ». J'essaie de me défendre un peu de ça. Quand j'écris quelque chose et que je retrouve les accents de quelqu'un d'autre, je me dis que ce n'est pas ça et qu'il faut chercher ailleurs. Mais je sais que j'ai appris beaucoup de mon métier, étrangement par la télé, la télé en anglais, mais j'ai l'impression que les séries américaines depuis quelques années sont super bien construites et j'y ai appris notamment sur la façon de construire une scène par exemple ou d'élaborer un personnage. Étrangement, c'est un peu une école pour mon métier.

Philippe Chauveau :
« Du bon usage des étoiles » est le premier roman publié en France, mais il y en a déjà deux publiés au Québec et puis il y en a un troisième qui est en finalisation d'écriture. L'écriture est-t-elle un rempart contre le quotidien en ce qui vous concerne ?

Dominique Fortier :
C'est une protection, un refuge, mais ce n'est pas que ça. Pour moi, c'est aussi la vraie vie, c'est aussi dans les livres. C'est pour moi quelque chose qui est aussi essentiel et naturel que boire et manger. Peut-être pas écrire, mais lire en tout cas. Il n'y a peut-être pas tant que ça de différence entre les deux activités, car j'ai l'impression que lorsqu'on lit un livre, on est un petit peu en train d'écrire parce que chaque personne qui lit un livre, le lit différemment. Il y a un adage qui dit qu'un livre a toujours deux auteurs, celui qui l'a écrit et celui qui le lit. Moi je crois beaucoup que la lecture est une activité de création. Les livres sont une protection, mais aussi une manière de s'ouvrir sur le monde d'une certaine manière je pense.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Dominique Fortier. Votre premier roman publié en France, « Du bon usage des étoiles » et c'est aux éditions de la Table Ronde.
Philippe Chauveau :
Bonjour Dominique Fortier. Vous êtes de passage en France pour venir présenter votre livre qui paraît aux éditions de la Table Ronde « Du bon usage des étoiles ». C'est un premier roman, même si au Québec il y en a un deuxième qui est sorti puisque vous êtes Québécoise. Racontez-nous un petit peu comment est né cet amour de l'écriture et cet amour du livre puisque vous êtes aussi traductrice et éditrice.

Dominique Fortier :
J'ai du mal à dire d'où vient mon amour des livres parce qu'i me semble que ça a toujours été là. J'ai su tout de suite que je voulais vivre dans les livres. J'étais juste pas certaine que j'étais capable d'en écrire. Ca m'a pris un certain temps en fait. Mon premier roman est apparu, j'avais presque 36 ans et je me disais que ça allait peut-être être le dernier aussi. Mais non, finalement j'en ai fait un deuxième et un troisième qui sortira bientôt.

Philippe Chauveau :
La langue française dans cet Amérique du Nord. Est-ce difficile pour un auteur qui veut écrire en français d'être publié. Comment vivez-vous cette place de la langue française ?

Dominique Fortier :
Ecrire en français au Québec, c'est vraiment naturel. Jamais il me serait venu à l'esprit d'écrire en anglais. D'abord, je ne le pourrai pas car mon anglais n'est pas assez bon. Ma langue c'est le français. Ca n'a jamais été un choix. J'ai grandi en lisant la Comtesse de Ségur quand j'avais cinq ans. Quand on me demande quelles sont mes influences littéraires et qu'on va chercher parmi les Victoriens, et qu'on me demande si c'est Jane Austen, moi je dis non, c'est la Comtesse de Ségur.

Philippe Chauveau :
Y-a-t-il d'autres auteurs classiques ou contemporains, francophones ou d'autres pays, d'autres langues qui vous ont inspiré, accompagné et qui vous ont peut-être donné envie d'écrire à votre tour ?

Dominique Fortier :
C'est difficile à dire. C'est difficile de retracer les influences car j'ai l'impression que chaque livre que j'ai lu m'a appris quelque chose. Il me semble qu'on devient beaucoup se qu'on lit et que les livres nous construisent. J'ai du mal à identifier des influences conscientes des gens dont je me dis « Ok, ce que je fais ressemble à cette personne là ». J'essaie de me défendre un peu de ça. Quand j'écris quelque chose et que je retrouve les accents de quelqu'un d'autre, je me dis que ce n'est pas ça et qu'il faut chercher ailleurs. Mais je sais que j'ai appris beaucoup de mon métier, étrangement par la télé, la télé en anglais, mais j'ai l'impression que les séries américaines depuis quelques années sont super bien construites et j'y ai appris notamment sur la façon de construire une scène par exemple ou d'élaborer un personnage. Étrangement, c'est un peu une école pour mon métier.

Philippe Chauveau :
« Du bon usage des étoiles » est le premier roman publié en France, mais il y en a déjà deux publiés au Québec et puis il y en a un troisième qui est en finalisation d'écriture. L'écriture est-t-elle un rempart contre le quotidien en ce qui vous concerne ?

Dominique Fortier :
C'est une protection, un refuge, mais ce n'est pas que ça. Pour moi, c'est aussi la vraie vie, c'est aussi dans les livres. C'est pour moi quelque chose qui est aussi essentiel et naturel que boire et manger. Peut-être pas écrire, mais lire en tout cas. Il n'y a peut-être pas tant que ça de différence entre les deux activités, car j'ai l'impression que lorsqu'on lit un livre, on est un petit peu en train d'écrire parce que chaque personne qui lit un livre, le lit différemment. Il y a un adage qui dit qu'un livre a toujours deux auteurs, celui qui l'a écrit et celui qui le lit. Moi je crois beaucoup que la lecture est une activité de création. Les livres sont une protection, mais aussi une manière de s'ouvrir sur le monde d'une certaine manière je pense.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Dominique Fortier. Votre premier roman publié en France, « Du bon usage des étoiles » et c'est aux éditions de la Table Ronde.

Du bon usage des étoiles Aux éditions La Table Ronde
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Dominique Fortier est Québécoise. Les livres ont toujours fait partie de sa vie et elle a toujours cherché à en faire son métier, travaillant en librairie, en bibliothèque ou en tant qu'éditrice et traductrice. Son premier roman est sorti en 2009 au Québec et est aujourd'hui sorti en France aux éditions de la Table Ronde. « Du bon usage des étoiles » nous amène en Arctique en 1845 sur les traces de sir John Franklin lors de cette fameuse expédition censée permettre de découvrir le mythique passage du nord-ouest reliant...Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier - Présentation - Suite
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    Librairie Comme un roman 39 Rue Bretagne 75003 Paris 01 42 77 56 20 www.comme-un-roman.com Maude Mihami Il s'agit d'un très beau roman d'aventure, de voyage qui est basé sur une histoire vraie. Dans le cas de ce roman, j'ai apprécié, car j'ai senti le gros travail de documentation qui a été réalisé par l'auteur. Elle a réussi à rendre la chose très réaliste et puis le deuxième point fort, ce sont ce s personnages qu'elle a réussi à rendre très vivants, très crédibles. Ils ont tous des caractères bien marqués et on...Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier - L'avis du libraire - Suite