En 2008, Laurent Gounelle publiait L’homme qui voulait être heureux. Discrètement, petit à petit, essentiellement grâce au bouche à oreilles des lecteurs et à l’enthousiasme des libraires, ce livre s’est imposé comme l’un des best-sellers de 2009, avec plus de 600 000 exemplaires vendus.
Laurent Gounelle revient avec un nouveau roman, Dieu voyage toujours incognito, aux éditons Anne Carrière.
Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux Etats-Unis, Laurent Gounelle se passionne pour la philosophie, la...
Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Présentation - Suite
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Bonjour, Laurent Gounelle.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Bonjour, Philippe Chauveau.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr.
Avant l’écriture, il y...
Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Portrait - Suite
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait...
Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Le livre - Suite
Au fil des mots
Elisabeth Wenger
19 avenue du Général de Gaulle
85100 Les Sables-d'Olonne
0251211152
aufildesmots2@wanadoo.fr
« Alors en fait, j’avais déjà lu L’Homme qui voulait être heureux. J’avais beaucoup aimé et je voulais lire celui-là ; j’étais assez impatiente de le lire. Et en fait, c’est un roman mais pas uniquement. Il y a beaucoup plus de choses que ça. Ça peut être lu par des personnes qui aiment le roman mais qui aiment aussi la recherche personnelle, parce que ça va plus loin qu’un roman.
En...
Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - L'avis du libraire - Suite
Laurent Gounelle
Dieu voyage toujours incognito
Présentation 1'04Laurent Gounelle revient avec un nouveau roman, Dieu voyage toujours incognito, aux éditons Anne Carrière. Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux Etats-Unis, Laurent Gounelle se passionne pour la philosophie, la psychologie, le développement personnel. Observateur attentif de notre société, de nos travers, de nos modes de vies, il offre ses romans comme des paraboles, des contes dans lesquels chacun peut puiser des réflexions sur soi-même.
Dieu voyage toujours incognito, c’est l’histoire de cet homme d’une trentaine d’années, un peu paumé, qui décide de mettre fin à ses jours. Mais en haut de la Tour Eiffel, une rencontre inattendue va modifier ses projets funestes. Un roman envoûtant sur nos inhibitions, nos peurs ou comment sortir d’un chemin qui ne nous satisfait pas pleinement. Rencontre avec un auteur attachant, Laurent Gounelle est sur Web TV Culture.
Laurent Gounelle revient avec un nouveau roman, Dieu voyage toujours incognito, aux éditons Anne Carrière. Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux Etats-Unis, Laurent Gounelle se passionne pour la philosophie, la psychologie, le développement personnel. Observateur attentif de notre société, de nos travers, de nos modes de vies, il offre ses romans comme des paraboles, des contes dans lesquels chacun peut puiser des réflexions sur soi-même.
Dieu voyage toujours incognito, c’est l’histoire de cet homme d’une trentaine d’années, un peu paumé, qui décide de mettre fin à ses jours. Mais en haut de la Tour Eiffel, une rencontre inattendue va modifier ses projets funestes. Un roman envoûtant sur nos inhibitions, nos peurs ou comment sortir d’un chemin qui ne nous satisfait pas pleinement. Rencontre avec un auteur attachant, Laurent Gounelle est sur Web TV Culture.
Laurent Gounelle
Dieu voyage toujours incognito
Portrait 4'17Bonjour, Laurent Gounelle.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Bonjour, Philippe Chauveau.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr.
Avant l’écriture, il y a eu tout un parcours. Vous êtes spécialiste en sciences humaines, vous avez été formé en France, aux Etats-Unis. Qu’est-ce qui vous a donné envie ? Les sciences humaines, pourquoi ? L’intérêt pour l’autre en général ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
J’ai commencé à travailler dans le monde de l’entreprise à des postes de gestion, de gestion financière même, et en fait j’ai assez tôt pris conscience que ce qui me passionnait le plus dans mes postes, c’était d’observer ce qui se passait dans les entreprises au niveau humain. À un moment donné, j’ai commencé à m’intéresser d’un peu plus près aux sciences humaines et notamment à la psychologie. J’ai découvert des choses qui sont très peu divulguées en France et qui en tout cas ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école et je me suis dit que c’était utile pour tout le monde de savoir des choses sur soi, sur comment on fonctionne, sur notre personnalité, sur nos relations aux autres.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc il y a une idée de partage mais alors derrière tout ce que vous nous expliquez, est-ce qu’il y a un attachement à l’autre en général ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui de façon très claire, sachant que pour être parfaitement franc c’est pas quelque chose qui est en moi depuis l’origine j’ai envie de dire. En fait, quand j’étais adolescent et même enfant, j’étais quelqu’un de très timide, assez asocial ; en fait j’avais très peur des autres, je me renfermais beaucoup dans ma bulle. Il a fallu vraiment que j’attende de devenir adulte et de me prendre en charge concrètement pour me soigner, entre guillemets, sur le plan relationnel et donc apprendre à découvrir l’autre ; mais jusqu’à un âge assez avancé, peut-être vingt ans, vingt-deux ans, je me protégeais de l’autre. À cet âge-là, j’ai appris à découvrir l’autre et j’ai été assez ébloui, même si ça peut sembler « bébête » de dire ça. Je me suis vraiment mis à découvrir les gens, à découvrir des différences et à aimer ce que j’ai découvert.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
De là à prendre la plume, c’était un sacré défi, un sacré challenge ! Pourquoi avoir choisi le côté roman ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Je crois beaucoup au pouvoir métaphorique du roman. Pas de n’importe quel roman, mais c’est vrai que j’écris mes livres en créant un personnage qui s’exprime à la première personne et qui est conçu de manière à ce que le lecteur puisse se projeter dedans. Découvrir avec lui ce qu’il découvre, apprendre avec lui ce qu’il apprend et donc évoluer parallèlement.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc, vous décidez d’écrire un roman, et là, succès phénoménal un peu partout dans le monde, plus de 300 000 exemplaires. Comment vivez-vous ça ? Cela veut dire que ce que vous avez écrit, ce que vous avez eu envie de transmettre vraisemblablement correspond à une attente de nos contemporains ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme j’ai écrit ce livre pour les lecteurs, puisque mon but était d’apporter aux gens des choses qui me semblent intéressantes, voire essentielles, pour eux dans la vie. Quelque part, je trouve ça normal que le livre trouve ses lecteurs même si ça peut paraître bizarre ou prétentieux mais je n’ai pas été surpris par le succès.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Quelles sont vos relations au jour d’aujourd’hui avec vos lecteurs justement ? J’imagine que lorsque vous les rencontrez, lors des signatures, des dédicaces, il doit y avoir énormément de questions, des demandes de conseils… C’est un exercice qui vous intéresse là encore, ou parfois c’est un petit peu difficile ?
Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Il y a des gens qui viennent avec une certaine attente parfois et qui me confient leurs problèmes. Et là c’est extrêmement frustrant parce que je ne suis, entre guillemets, qu’un auteur ; je ne suis pas leur thérapeute, je ne suis pas leur coach et donc je ne suis pas en mesure véritablement de résoudre leurs problèmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et alors demain, les projets, ça reste dans l’univers du livre ? Envie d’autres écrits et d’autres romans ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, je trouve que le livre, l’écriture, est un moyen magnifique pour transmettre, une fois de plus, donc j’ai un certain nombre de choses encore à retransmettre. Oui, je n’ai pas fini d’écrire et je vais prochainement commencer l’écriture d’un troisième ouvrage.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci pour cette bonne nouvelle, Laurent Gounelle. Dieu voyage toujours incognito, c’est votre deuxième roman, publié toujours chez Anne Carrière.
Bonjour, Laurent Gounelle.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Bonjour, Philippe Chauveau.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr.
Avant l’écriture, il y a eu tout un parcours. Vous êtes spécialiste en sciences humaines, vous avez été formé en France, aux Etats-Unis. Qu’est-ce qui vous a donné envie ? Les sciences humaines, pourquoi ? L’intérêt pour l’autre en général ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
J’ai commencé à travailler dans le monde de l’entreprise à des postes de gestion, de gestion financière même, et en fait j’ai assez tôt pris conscience que ce qui me passionnait le plus dans mes postes, c’était d’observer ce qui se passait dans les entreprises au niveau humain. À un moment donné, j’ai commencé à m’intéresser d’un peu plus près aux sciences humaines et notamment à la psychologie. J’ai découvert des choses qui sont très peu divulguées en France et qui en tout cas ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école et je me suis dit que c’était utile pour tout le monde de savoir des choses sur soi, sur comment on fonctionne, sur notre personnalité, sur nos relations aux autres.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc il y a une idée de partage mais alors derrière tout ce que vous nous expliquez, est-ce qu’il y a un attachement à l’autre en général ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui de façon très claire, sachant que pour être parfaitement franc c’est pas quelque chose qui est en moi depuis l’origine j’ai envie de dire. En fait, quand j’étais adolescent et même enfant, j’étais quelqu’un de très timide, assez asocial ; en fait j’avais très peur des autres, je me renfermais beaucoup dans ma bulle. Il a fallu vraiment que j’attende de devenir adulte et de me prendre en charge concrètement pour me soigner, entre guillemets, sur le plan relationnel et donc apprendre à découvrir l’autre ; mais jusqu’à un âge assez avancé, peut-être vingt ans, vingt-deux ans, je me protégeais de l’autre. À cet âge-là, j’ai appris à découvrir l’autre et j’ai été assez ébloui, même si ça peut sembler « bébête » de dire ça. Je me suis vraiment mis à découvrir les gens, à découvrir des différences et à aimer ce que j’ai découvert.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
De là à prendre la plume, c’était un sacré défi, un sacré challenge ! Pourquoi avoir choisi le côté roman ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Je crois beaucoup au pouvoir métaphorique du roman. Pas de n’importe quel roman, mais c’est vrai que j’écris mes livres en créant un personnage qui s’exprime à la première personne et qui est conçu de manière à ce que le lecteur puisse se projeter dedans. Découvrir avec lui ce qu’il découvre, apprendre avec lui ce qu’il apprend et donc évoluer parallèlement.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc, vous décidez d’écrire un roman, et là, succès phénoménal un peu partout dans le monde, plus de 300 000 exemplaires. Comment vivez-vous ça ? Cela veut dire que ce que vous avez écrit, ce que vous avez eu envie de transmettre vraisemblablement correspond à une attente de nos contemporains ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme j’ai écrit ce livre pour les lecteurs, puisque mon but était d’apporter aux gens des choses qui me semblent intéressantes, voire essentielles, pour eux dans la vie. Quelque part, je trouve ça normal que le livre trouve ses lecteurs même si ça peut paraître bizarre ou prétentieux mais je n’ai pas été surpris par le succès.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Quelles sont vos relations au jour d’aujourd’hui avec vos lecteurs justement ? J’imagine que lorsque vous les rencontrez, lors des signatures, des dédicaces, il doit y avoir énormément de questions, des demandes de conseils… C’est un exercice qui vous intéresse là encore, ou parfois c’est un petit peu difficile ?
Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Il y a des gens qui viennent avec une certaine attente parfois et qui me confient leurs problèmes. Et là c’est extrêmement frustrant parce que je ne suis, entre guillemets, qu’un auteur ; je ne suis pas leur thérapeute, je ne suis pas leur coach et donc je ne suis pas en mesure véritablement de résoudre leurs problèmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et alors demain, les projets, ça reste dans l’univers du livre ? Envie d’autres écrits et d’autres romans ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, je trouve que le livre, l’écriture, est un moyen magnifique pour transmettre, une fois de plus, donc j’ai un certain nombre de choses encore à retransmettre. Oui, je n’ai pas fini d’écrire et je vais prochainement commencer l’écriture d’un troisième ouvrage.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci pour cette bonne nouvelle, Laurent Gounelle. Dieu voyage toujours incognito, c’est votre deuxième roman, publié toujours chez Anne Carrière.
Laurent Gounelle
Dieu voyage toujours incognito
Le livre 4'48Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait une drôle de rencontre avec un homme qui va lui demander de relever un défi.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme vous le dites, il est stoppé dans son acte par un homme qui lui passe ce pacte assez particulier et en l’occurrence il lui dit : « Ecoute, tu renonces à sauter et je vais m’occuper de toi. Tu fais tous ce que je te demanderai et tu t’engages à le faire, quoi que ce soit, sachant que c’est pour ton bien. »
Et c’est un engagement en l’occurrence sur la vie, à savoir qu’il s’engage à le faire sinon il ne restera pas en vie.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
On a un petit l’impression de retrouver l’esprit de Faust, de La Beauté du Diable avec ce défi qui est lancé comme ça. C’était une envie de votre part de faire ce petit clin d’œil ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, oui…
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Même si ce n’est pas du tout Michel Simon, le personnage…
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Et puis en plus, l’homme qui lui propose ce pacte n’est pas le diable, même s’il y a un point d’interrogation. Il y a beaucoup de mystère autour de lui. On ne sait pas si véritablement il est bien intentionné ou pas. On va se demander de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire s’il est véritablement bien intentionné à l’égard du jeune Allan.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avez-vous situé l’action à Paris et en plein été ?
Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Eh bien en fait, comme vous l’évoquiez tout à l’heure, L’Homme qui voulait être heureux, mon premier livre se passait à Bali. Je l’avais positionné volontairement loin de chez nous pour inviter le lecteur à prendre du recul sur sa situation. Et dans Dieu voyage toujours incognito, ce nouveau livre, j’ai voulu ramener mon lecteur chez lui, entre guillemets. Tout le monde n’habite pas Paris, mais Paris est un peu le symbole de ce que peut être la vie au quotidien y compris au travail. Cette fois-ci, je vais inviter ce lecteur à évoluer et à trouver des solutions dans sa vie de tous les jours.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi le titre Dieu voyage toujours incognito ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
C’est un clin d’œil à Einstein qui disait : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » et à plusieurs reprises dans le livre, on se pose la question du hasard puisque Allan vit un certain nombre de choses qui sont fortes, parfois décevantes donc il a tendance à se voir victime du destin.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lors de cette rencontre que fait Allan, ce défi qui lui est lancé, il va y avoir des épreuves. Il y a un certain sadisme de votre part avec les épreuves que vous lui faites vivre. Là j’imagine que vous vous êtes un peu amusé.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui ! D’abord, je me suis beaucoup amusé à écrire ce livre, c’est vrai, j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. Alors sadisme, non, le personnage Allan est quelqu’un d’assez phobique, donc qui se protège par rapport à tout ce qui lui fait peur et qui se renferme sur lui-même. A un moment donné, c’était sans doute utile pour lui que quelqu’un l’oblige à aller affronter la réalité, se frotter à la réalité et aller voir ce qui lui fait peur pour réaliser que la plupart de ces peurs sont une création de son esprit.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ce personnage Allan, est-ce qu’il y a de votre part une réelle affection pour lui ? Comment vous l’avez construit ce personnage ? Est-ce qu’il vous ressemble finalement ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Il me ressemble, il me ressemble un peu, sachant qu’il est plus phobique que moi. Moi j’ai des peurs, j’en avais beaucoup dans le passé en tout cas, mais en même temps, j’ai un petit peu de contre-phobie qui fait que je suis attiré par ce qui me fait peur, ce qui n’est pas le cas d’Allan. Allan est très phobique, il a vraiment peur, il fait tout pour s’éloigner de ce qui lui fait peur. C’est ce qui l’amène aussi à rester bloquer dans une situation et à ne pas évoluer.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a beaucoup de phrases dans le livre, que ce soient les vôtres ou que ce soient des citations, que l’on a envie de noter dans un carnet, de garder pour soi et de méditer de temps en temps. Alors moi, il y en a une qui m’a beaucoup plu, c’est « Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde ». Finalement, c’est toute la philosophie du livre ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Ah oui, oui, c’est vrai, c’est un bon résumé ! C’est une phrase de Gandhi. C’est intéressant comme idée, surtout à l’époque actuelle où l’on a, je pense, tendance à chercher des causes externes à nos difficultés, y compris aux difficultés du pays et en fait personne d’autre que nous ne peut nous rendre heureux.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Laurent Gounelle, votre nouveau roman, c’est le deuxième, toujours chez Anne Carrière, Dieu voyage toujours incognito.
Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait une drôle de rencontre avec un homme qui va lui demander de relever un défi.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme vous le dites, il est stoppé dans son acte par un homme qui lui passe ce pacte assez particulier et en l’occurrence il lui dit : « Ecoute, tu renonces à sauter et je vais m’occuper de toi. Tu fais tous ce que je te demanderai et tu t’engages à le faire, quoi que ce soit, sachant que c’est pour ton bien. »
Et c’est un engagement en l’occurrence sur la vie, à savoir qu’il s’engage à le faire sinon il ne restera pas en vie.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
On a un petit l’impression de retrouver l’esprit de Faust, de La Beauté du Diable avec ce défi qui est lancé comme ça. C’était une envie de votre part de faire ce petit clin d’œil ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, oui…
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Même si ce n’est pas du tout Michel Simon, le personnage…
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Et puis en plus, l’homme qui lui propose ce pacte n’est pas le diable, même s’il y a un point d’interrogation. Il y a beaucoup de mystère autour de lui. On ne sait pas si véritablement il est bien intentionné ou pas. On va se demander de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire s’il est véritablement bien intentionné à l’égard du jeune Allan.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avez-vous situé l’action à Paris et en plein été ?
Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Eh bien en fait, comme vous l’évoquiez tout à l’heure, L’Homme qui voulait être heureux, mon premier livre se passait à Bali. Je l’avais positionné volontairement loin de chez nous pour inviter le lecteur à prendre du recul sur sa situation. Et dans Dieu voyage toujours incognito, ce nouveau livre, j’ai voulu ramener mon lecteur chez lui, entre guillemets. Tout le monde n’habite pas Paris, mais Paris est un peu le symbole de ce que peut être la vie au quotidien y compris au travail. Cette fois-ci, je vais inviter ce lecteur à évoluer et à trouver des solutions dans sa vie de tous les jours.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi le titre Dieu voyage toujours incognito ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
C’est un clin d’œil à Einstein qui disait : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » et à plusieurs reprises dans le livre, on se pose la question du hasard puisque Allan vit un certain nombre de choses qui sont fortes, parfois décevantes donc il a tendance à se voir victime du destin.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lors de cette rencontre que fait Allan, ce défi qui lui est lancé, il va y avoir des épreuves. Il y a un certain sadisme de votre part avec les épreuves que vous lui faites vivre. Là j’imagine que vous vous êtes un peu amusé.
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui ! D’abord, je me suis beaucoup amusé à écrire ce livre, c’est vrai, j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. Alors sadisme, non, le personnage Allan est quelqu’un d’assez phobique, donc qui se protège par rapport à tout ce qui lui fait peur et qui se renferme sur lui-même. A un moment donné, c’était sans doute utile pour lui que quelqu’un l’oblige à aller affronter la réalité, se frotter à la réalité et aller voir ce qui lui fait peur pour réaliser que la plupart de ces peurs sont une création de son esprit.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ce personnage Allan, est-ce qu’il y a de votre part une réelle affection pour lui ? Comment vous l’avez construit ce personnage ? Est-ce qu’il vous ressemble finalement ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Il me ressemble, il me ressemble un peu, sachant qu’il est plus phobique que moi. Moi j’ai des peurs, j’en avais beaucoup dans le passé en tout cas, mais en même temps, j’ai un petit peu de contre-phobie qui fait que je suis attiré par ce qui me fait peur, ce qui n’est pas le cas d’Allan. Allan est très phobique, il a vraiment peur, il fait tout pour s’éloigner de ce qui lui fait peur. C’est ce qui l’amène aussi à rester bloquer dans une situation et à ne pas évoluer.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a beaucoup de phrases dans le livre, que ce soient les vôtres ou que ce soient des citations, que l’on a envie de noter dans un carnet, de garder pour soi et de méditer de temps en temps. Alors moi, il y en a une qui m’a beaucoup plu, c’est « Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde ». Finalement, c’est toute la philosophie du livre ?
Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Ah oui, oui, c’est vrai, c’est un bon résumé ! C’est une phrase de Gandhi. C’est intéressant comme idée, surtout à l’époque actuelle où l’on a, je pense, tendance à chercher des causes externes à nos difficultés, y compris aux difficultés du pays et en fait personne d’autre que nous ne peut nous rendre heureux.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Laurent Gounelle, votre nouveau roman, c’est le deuxième, toujours chez Anne Carrière, Dieu voyage toujours incognito.
Laurent Gounelle
Dieu voyage toujours incognito
L'avis du libraire 0'59Elisabeth Wenger
19 avenue du Général de Gaulle
85100 Les Sables-d'Olonne
0251211152
aufildesmots2@wanadoo.fr
« Alors en fait, j’avais déjà lu L’Homme qui voulait être heureux. J’avais beaucoup aimé et je voulais lire celui-là ; j’étais assez impatiente de le lire. Et en fait, c’est un roman mais pas uniquement. Il y a beaucoup plus de choses que ça. Ça peut être lu par des personnes qui aiment le roman mais qui aiment aussi la recherche personnelle, parce que ça va plus loin qu’un roman.
En fait vous vous posez plein de questions justement, sur vos capacités, jusqu’où pouvez-vous aller, pourquoi vous avez peur de certaines choses. Ça vous aide à dépasser vos peurs. C’est un style très fluide, très agréable et ce n’est pas du tout ennuyeux, à aucun moment. Les amateurs de romans seront contents de le lire mais aussi les gens qui aiment les livres de développement personnel, qui proposent une réflexion. Il y aura plusieurs types de lecteurs pour ce livre. C’est un petit peu ça, Laurent Gounelle, il vous aide à vous remettre un peu sur les rails. Ce sont des livres qui font du bien ».
Elisabeth Wenger
19 avenue du Général de Gaulle
85100 Les Sables-d'Olonne
0251211152
aufildesmots2@wanadoo.fr
« Alors en fait, j’avais déjà lu L’Homme qui voulait être heureux. J’avais beaucoup aimé et je voulais lire celui-là ; j’étais assez impatiente de le lire. Et en fait, c’est un roman mais pas uniquement. Il y a beaucoup plus de choses que ça. Ça peut être lu par des personnes qui aiment le roman mais qui aiment aussi la recherche personnelle, parce que ça va plus loin qu’un roman.
En fait vous vous posez plein de questions justement, sur vos capacités, jusqu’où pouvez-vous aller, pourquoi vous avez peur de certaines choses. Ça vous aide à dépasser vos peurs. C’est un style très fluide, très agréable et ce n’est pas du tout ennuyeux, à aucun moment. Les amateurs de romans seront contents de le lire mais aussi les gens qui aiment les livres de développement personnel, qui proposent une réflexion. Il y aura plusieurs types de lecteurs pour ce livre. C’est un petit peu ça, Laurent Gounelle, il vous aide à vous remettre un peu sur les rails. Ce sont des livres qui font du bien ».