Laurent Gounelle

Laurent Gounelle

Dieu voyage toujours incognito

Portrait 4'17
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Bonjour, Laurent Gounelle.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Bonjour, Philippe Chauveau.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr.
Avant l’écriture, il y a eu tout un parcours. Vous êtes spécialiste en sciences humaines, vous avez été formé en France, aux Etats-Unis. Qu’est-ce qui vous a donné envie ? Les sciences humaines, pourquoi ? L’intérêt pour l’autre en général ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
J’ai commencé à travailler dans le monde de l’entreprise à des postes de gestion, de gestion financière même, et en fait j’ai assez tôt pris conscience que ce qui me passionnait le plus dans mes postes, c’était d’observer ce qui se passait dans les entreprises au niveau humain. À un moment donné, j’ai commencé à m’intéresser d’un peu plus près aux sciences humaines et notamment à la psychologie. J’ai découvert des choses qui sont très peu divulguées en France et qui en tout cas ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école et je me suis dit que c’était utile pour tout le monde de savoir des choses sur soi, sur comment on fonctionne, sur notre personnalité, sur nos relations aux autres.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc il y a une idée de partage mais alors derrière tout ce que vous nous expliquez, est-ce qu’il y a un attachement à l’autre en général ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui de façon très claire, sachant que pour être parfaitement franc c’est pas quelque chose qui est en moi depuis l’origine j’ai envie de dire. En fait, quand j’étais adolescent et même enfant, j’étais quelqu’un de très timide, assez asocial ; en fait j’avais très peur des autres, je me renfermais beaucoup dans ma bulle. Il a fallu vraiment que j’attende de devenir adulte et de me prendre en charge concrètement pour me soigner, entre guillemets, sur le plan relationnel et donc apprendre à découvrir l’autre ; mais jusqu’à un âge assez avancé, peut-être vingt ans, vingt-deux ans, je me protégeais de l’autre. À cet âge-là, j’ai appris à découvrir l’autre et j’ai été assez ébloui, même si ça peut sembler « bébête » de dire ça. Je me suis vraiment mis à découvrir les gens, à découvrir des différences et à aimer ce que j’ai découvert.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
De là à prendre la plume, c’était un sacré défi, un sacré challenge ! Pourquoi avoir choisi le côté roman ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Je crois beaucoup au pouvoir métaphorique du roman. Pas de n’importe quel roman, mais c’est vrai que j’écris mes livres en créant un personnage qui s’exprime à la première personne et qui est conçu de manière à ce que le lecteur puisse se projeter dedans. Découvrir avec lui ce qu’il découvre, apprendre avec lui ce qu’il apprend et donc évoluer parallèlement.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc, vous décidez d’écrire un roman, et là, succès phénoménal un peu partout dans le monde, plus de 300 000 exemplaires. Comment vivez-vous ça ? Cela veut dire que ce que vous avez écrit, ce que vous avez eu envie de transmettre vraisemblablement correspond à une attente de nos contemporains ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme j’ai écrit ce livre pour les lecteurs, puisque mon but était d’apporter aux gens des choses qui me semblent intéressantes, voire essentielles, pour eux dans la vie. Quelque part, je trouve ça normal que le livre trouve ses lecteurs même si ça peut paraître bizarre ou prétentieux mais je n’ai pas été surpris par le succès.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Quelles sont vos relations au jour d’aujourd’hui avec vos lecteurs justement ? J’imagine que lorsque vous les rencontrez, lors des signatures, des dédicaces, il doit y avoir énormément de questions, des demandes de conseils… C’est un exercice qui vous intéresse là encore, ou parfois c’est un petit peu difficile ?

Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Il y a des gens qui viennent avec une certaine attente parfois et qui me confient leurs problèmes. Et là c’est extrêmement frustrant parce que je ne suis, entre guillemets, qu’un auteur ; je ne suis pas leur thérapeute, je ne suis pas leur coach et donc je ne suis pas en mesure véritablement de résoudre leurs problèmes.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et alors demain, les projets, ça reste dans l’univers du livre ? Envie d’autres écrits et d’autres romans ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, je trouve que le livre, l’écriture, est un moyen magnifique pour transmettre, une fois de plus, donc j’ai un certain nombre de choses encore à retransmettre. Oui, je n’ai pas fini d’écrire et je vais prochainement commencer l’écriture d’un troisième ouvrage.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci pour cette bonne nouvelle, Laurent Gounelle. Dieu voyage toujours incognito, c’est votre deuxième roman, publié toujours chez Anne Carrière.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Bonjour, Laurent Gounelle.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Bonjour, Philippe Chauveau.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr.
Avant l’écriture, il y a eu tout un parcours. Vous êtes spécialiste en sciences humaines, vous avez été formé en France, aux Etats-Unis. Qu’est-ce qui vous a donné envie ? Les sciences humaines, pourquoi ? L’intérêt pour l’autre en général ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
J’ai commencé à travailler dans le monde de l’entreprise à des postes de gestion, de gestion financière même, et en fait j’ai assez tôt pris conscience que ce qui me passionnait le plus dans mes postes, c’était d’observer ce qui se passait dans les entreprises au niveau humain. À un moment donné, j’ai commencé à m’intéresser d’un peu plus près aux sciences humaines et notamment à la psychologie. J’ai découvert des choses qui sont très peu divulguées en France et qui en tout cas ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école et je me suis dit que c’était utile pour tout le monde de savoir des choses sur soi, sur comment on fonctionne, sur notre personnalité, sur nos relations aux autres.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc il y a une idée de partage mais alors derrière tout ce que vous nous expliquez, est-ce qu’il y a un attachement à l’autre en général ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui de façon très claire, sachant que pour être parfaitement franc c’est pas quelque chose qui est en moi depuis l’origine j’ai envie de dire. En fait, quand j’étais adolescent et même enfant, j’étais quelqu’un de très timide, assez asocial ; en fait j’avais très peur des autres, je me renfermais beaucoup dans ma bulle. Il a fallu vraiment que j’attende de devenir adulte et de me prendre en charge concrètement pour me soigner, entre guillemets, sur le plan relationnel et donc apprendre à découvrir l’autre ; mais jusqu’à un âge assez avancé, peut-être vingt ans, vingt-deux ans, je me protégeais de l’autre. À cet âge-là, j’ai appris à découvrir l’autre et j’ai été assez ébloui, même si ça peut sembler « bébête » de dire ça. Je me suis vraiment mis à découvrir les gens, à découvrir des différences et à aimer ce que j’ai découvert.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
De là à prendre la plume, c’était un sacré défi, un sacré challenge ! Pourquoi avoir choisi le côté roman ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Je crois beaucoup au pouvoir métaphorique du roman. Pas de n’importe quel roman, mais c’est vrai que j’écris mes livres en créant un personnage qui s’exprime à la première personne et qui est conçu de manière à ce que le lecteur puisse se projeter dedans. Découvrir avec lui ce qu’il découvre, apprendre avec lui ce qu’il apprend et donc évoluer parallèlement.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Donc, vous décidez d’écrire un roman, et là, succès phénoménal un peu partout dans le monde, plus de 300 000 exemplaires. Comment vivez-vous ça ? Cela veut dire que ce que vous avez écrit, ce que vous avez eu envie de transmettre vraisemblablement correspond à une attente de nos contemporains ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme j’ai écrit ce livre pour les lecteurs, puisque mon but était d’apporter aux gens des choses qui me semblent intéressantes, voire essentielles, pour eux dans la vie. Quelque part, je trouve ça normal que le livre trouve ses lecteurs même si ça peut paraître bizarre ou prétentieux mais je n’ai pas été surpris par le succès.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Quelles sont vos relations au jour d’aujourd’hui avec vos lecteurs justement ? J’imagine que lorsque vous les rencontrez, lors des signatures, des dédicaces, il doit y avoir énormément de questions, des demandes de conseils… C’est un exercice qui vous intéresse là encore, ou parfois c’est un petit peu difficile ?

Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Il y a des gens qui viennent avec une certaine attente parfois et qui me confient leurs problèmes. Et là c’est extrêmement frustrant parce que je ne suis, entre guillemets, qu’un auteur ; je ne suis pas leur thérapeute, je ne suis pas leur coach et donc je ne suis pas en mesure véritablement de résoudre leurs problèmes.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et alors demain, les projets, ça reste dans l’univers du livre ? Envie d’autres écrits et d’autres romans ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, je trouve que le livre, l’écriture, est un moyen magnifique pour transmettre, une fois de plus, donc j’ai un certain nombre de choses encore à retransmettre. Oui, je n’ai pas fini d’écrire et je vais prochainement commencer l’écriture d’un troisième ouvrage.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci pour cette bonne nouvelle, Laurent Gounelle. Dieu voyage toujours incognito, c’est votre deuxième roman, publié toujours chez Anne Carrière.

Dieu voyage toujours incognito Aux Editions Anne Carrière
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • En 2008, Laurent Gounelle publiait L’homme qui voulait être heureux. Discrètement, petit à petit, essentiellement grâce au bouche à oreilles des lecteurs et à l’enthousiasme des libraires, ce livre s’est imposé comme l’un des best-sellers de 2009, avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Laurent Gounelle revient avec un nouveau roman, Dieu voyage toujours incognito, aux éditons Anne Carrière. Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux Etats-Unis, Laurent Gounelle se passionne pour la philosophie, la...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Bonjour, Laurent Gounelle. Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) : Bonjour, Philippe Chauveau. Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr. Avant l’écriture, il y...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Le livre - Suite
    Au fil des mots Elisabeth Wenger 19 avenue du Général de Gaulle 85100 Les Sables-d'Olonne 0251211152 aufildesmots2@wanadoo.fr « Alors en fait, j’avais déjà lu L’Homme qui voulait être heureux. J’avais beaucoup aimé et je voulais lire celui-là ; j’étais assez impatiente de le lire. Et en fait, c’est un roman mais pas uniquement. Il y a beaucoup plus de choses que ça. Ça peut être lu par des personnes qui aiment le roman mais qui aiment aussi la recherche personnelle, parce que ça va plus loin qu’un roman. En...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - L'avis du libraire - Suite