Laurent Gounelle

Laurent Gounelle

Dieu voyage toujours incognito

Le livre 4'48
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait une drôle de rencontre avec un homme qui va lui demander de relever un défi.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme vous le dites, il est stoppé dans son acte par un homme qui lui passe ce pacte assez particulier et en l’occurrence il lui dit : « Ecoute, tu renonces à sauter et je vais m’occuper de toi. Tu fais tous ce que je te demanderai et tu t’engages à le faire, quoi que ce soit, sachant que c’est pour ton bien. »
Et c’est un engagement en l’occurrence sur la vie, à savoir qu’il s’engage à le faire sinon il ne restera pas en vie.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
On a un petit l’impression de retrouver l’esprit de Faust, de La Beauté du Diable avec ce défi qui est lancé comme ça. C’était une envie de votre part de faire ce petit clin d’œil ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, oui…

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Même si ce n’est pas du tout Michel Simon, le personnage…

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Et puis en plus, l’homme qui lui propose ce pacte n’est pas le diable, même s’il y a un point d’interrogation. Il y a beaucoup de mystère autour de lui. On ne sait pas si véritablement il est bien intentionné ou pas. On va se demander de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire s’il est véritablement bien intentionné à l’égard du jeune Allan.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avez-vous situé l’action à Paris et en plein été ?

Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Eh bien en fait, comme vous l’évoquiez tout à l’heure, L’Homme qui voulait être heureux, mon premier livre se passait à Bali. Je l’avais positionné volontairement loin de chez nous pour inviter le lecteur à prendre du recul sur sa situation. Et dans Dieu voyage toujours incognito, ce nouveau livre, j’ai voulu ramener mon lecteur chez lui, entre guillemets. Tout le monde n’habite pas Paris, mais Paris est un peu le symbole de ce que peut être la vie au quotidien y compris au travail. Cette fois-ci, je vais inviter ce lecteur à évoluer et à trouver des solutions dans sa vie de tous les jours.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi le titre Dieu voyage toujours incognito ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
C’est un clin d’œil à Einstein qui disait : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » et à plusieurs reprises dans le livre, on se pose la question du hasard puisque Allan vit un certain nombre de choses qui sont fortes, parfois décevantes donc il a tendance à se voir victime du destin.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lors de cette rencontre que fait Allan, ce défi qui lui est lancé, il va y avoir des épreuves. Il y a un certain sadisme de votre part avec les épreuves que vous lui faites vivre. Là j’imagine que vous vous êtes un peu amusé.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui ! D’abord, je me suis beaucoup amusé à écrire ce livre, c’est vrai, j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. Alors sadisme, non, le personnage Allan est quelqu’un d’assez phobique, donc qui se protège par rapport à tout ce qui lui fait peur et qui se renferme sur lui-même. A un moment donné, c’était sans doute utile pour lui que quelqu’un l’oblige à aller affronter la réalité, se frotter à la réalité et aller voir ce qui lui fait peur pour réaliser que la plupart de ces peurs sont une création de son esprit.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ce personnage Allan, est-ce qu’il y a de votre part une réelle affection pour lui ? Comment vous l’avez construit ce personnage ? Est-ce qu’il vous ressemble finalement ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Il me ressemble, il me ressemble un peu, sachant qu’il est plus phobique que moi. Moi j’ai des peurs, j’en avais beaucoup dans le passé en tout cas, mais en même temps, j’ai un petit peu de contre-phobie qui fait que je suis attiré par ce qui me fait peur, ce qui n’est pas le cas d’Allan. Allan est très phobique, il a vraiment peur, il fait tout pour s’éloigner de ce qui lui fait peur. C’est ce qui l’amène aussi à rester bloquer dans une situation et à ne pas évoluer.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a beaucoup de phrases dans le livre, que ce soient les vôtres ou que ce soient des citations, que l’on a envie de noter dans un carnet, de garder pour soi et de méditer de temps en temps. Alors moi, il y en a une qui m’a beaucoup plu, c’est «  Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde ». Finalement, c’est toute la philosophie du livre ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Ah oui, oui, c’est vrai, c’est un bon résumé ! C’est une phrase de Gandhi. C’est intéressant comme idée, surtout à l’époque actuelle où l’on a, je pense, tendance à chercher des causes externes à nos difficultés, y compris aux difficultés du pays et en fait personne d’autre que nous ne peut nous rendre heureux.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Laurent Gounelle, votre nouveau roman, c’est le deuxième, toujours chez Anne Carrière, Dieu voyage toujours incognito.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait une drôle de rencontre avec un homme qui va lui demander de relever un défi.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Comme vous le dites, il est stoppé dans son acte par un homme qui lui passe ce pacte assez particulier et en l’occurrence il lui dit : « Ecoute, tu renonces à sauter et je vais m’occuper de toi. Tu fais tous ce que je te demanderai et tu t’engages à le faire, quoi que ce soit, sachant que c’est pour ton bien. »
Et c’est un engagement en l’occurrence sur la vie, à savoir qu’il s’engage à le faire sinon il ne restera pas en vie.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
On a un petit l’impression de retrouver l’esprit de Faust, de La Beauté du Diable avec ce défi qui est lancé comme ça. C’était une envie de votre part de faire ce petit clin d’œil ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui, oui…

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Même si ce n’est pas du tout Michel Simon, le personnage…

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Et puis en plus, l’homme qui lui propose ce pacte n’est pas le diable, même s’il y a un point d’interrogation. Il y a beaucoup de mystère autour de lui. On ne sait pas si véritablement il est bien intentionné ou pas. On va se demander de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire s’il est véritablement bien intentionné à l’égard du jeune Allan.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avez-vous situé l’action à Paris et en plein été ?

Laurent Gounelle (Dieu voyage toujours incognito) :
Eh bien en fait, comme vous l’évoquiez tout à l’heure, L’Homme qui voulait être heureux, mon premier livre se passait à Bali. Je l’avais positionné volontairement loin de chez nous pour inviter le lecteur à prendre du recul sur sa situation. Et dans Dieu voyage toujours incognito, ce nouveau livre, j’ai voulu ramener mon lecteur chez lui, entre guillemets. Tout le monde n’habite pas Paris, mais Paris est un peu le symbole de ce que peut être la vie au quotidien y compris au travail. Cette fois-ci, je vais inviter ce lecteur à évoluer et à trouver des solutions dans sa vie de tous les jours.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi le titre Dieu voyage toujours incognito ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
C’est un clin d’œil à Einstein qui disait : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » et à plusieurs reprises dans le livre, on se pose la question du hasard puisque Allan vit un certain nombre de choses qui sont fortes, parfois décevantes donc il a tendance à se voir victime du destin.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lors de cette rencontre que fait Allan, ce défi qui lui est lancé, il va y avoir des épreuves. Il y a un certain sadisme de votre part avec les épreuves que vous lui faites vivre. Là j’imagine que vous vous êtes un peu amusé.

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Oui ! D’abord, je me suis beaucoup amusé à écrire ce livre, c’est vrai, j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. Alors sadisme, non, le personnage Allan est quelqu’un d’assez phobique, donc qui se protège par rapport à tout ce qui lui fait peur et qui se renferme sur lui-même. A un moment donné, c’était sans doute utile pour lui que quelqu’un l’oblige à aller affronter la réalité, se frotter à la réalité et aller voir ce qui lui fait peur pour réaliser que la plupart de ces peurs sont une création de son esprit.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ce personnage Allan, est-ce qu’il y a de votre part une réelle affection pour lui ? Comment vous l’avez construit ce personnage ? Est-ce qu’il vous ressemble finalement ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Il me ressemble, il me ressemble un peu, sachant qu’il est plus phobique que moi. Moi j’ai des peurs, j’en avais beaucoup dans le passé en tout cas, mais en même temps, j’ai un petit peu de contre-phobie qui fait que je suis attiré par ce qui me fait peur, ce qui n’est pas le cas d’Allan. Allan est très phobique, il a vraiment peur, il fait tout pour s’éloigner de ce qui lui fait peur. C’est ce qui l’amène aussi à rester bloquer dans une situation et à ne pas évoluer.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a beaucoup de phrases dans le livre, que ce soient les vôtres ou que ce soient des citations, que l’on a envie de noter dans un carnet, de garder pour soi et de méditer de temps en temps. Alors moi, il y en a une qui m’a beaucoup plu, c’est «  Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde ». Finalement, c’est toute la philosophie du livre ?

Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) :
Ah oui, oui, c’est vrai, c’est un bon résumé ! C’est une phrase de Gandhi. C’est intéressant comme idée, surtout à l’époque actuelle où l’on a, je pense, tendance à chercher des causes externes à nos difficultés, y compris aux difficultés du pays et en fait personne d’autre que nous ne peut nous rendre heureux.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Laurent Gounelle, votre nouveau roman, c’est le deuxième, toujours chez Anne Carrière, Dieu voyage toujours incognito.

Dieu voyage toujours incognito Aux Editions Anne Carrière
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • En 2008, Laurent Gounelle publiait L’homme qui voulait être heureux. Discrètement, petit à petit, essentiellement grâce au bouche à oreilles des lecteurs et à l’enthousiasme des libraires, ce livre s’est imposé comme l’un des best-sellers de 2009, avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Laurent Gounelle revient avec un nouveau roman, Dieu voyage toujours incognito, aux éditons Anne Carrière. Spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux Etats-Unis, Laurent Gounelle se passionne pour la philosophie, la...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Bonjour, Laurent Gounelle. Laurent Gounelle ( Dieu voyage toujours incognito) : Bonjour, Philippe Chauveau. Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Merci d’être avec nous. On vous connaît notamment pour votre premier livre chez Anne Carrière c’était il y a deux ans, L’Homme qui voulait être heureux, plus de 300 000 exemplaires vendus en France et un peu partout dans le monde. Un deuxième titre aujourd’hui, Dieu voyage toujours incognito, on y reviendra bien sûr. Avant l’écriture, il y...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Laurent Gounelle, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Anne Carrière de votre nouveau livre. Il y avait eu, il y a deux ans maintenant, L’Homme qui voulait être heureux, aujourd’hui Dieu voyage toujours incognito, avec cette belle couverture. C’est Allan. Allan est un jeune homme, Allan Greenmore. Nous sommes le 27 juin en plein été à Paris et Allan a un gros coup de blues à tel point qu’il décide de mettre fin à ses jours en montant sur la Tour Eiffel. Et là, il fait...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Le livre - Suite
    Au fil des mots Elisabeth Wenger 19 avenue du Général de Gaulle 85100 Les Sables-d'Olonne 0251211152 aufildesmots2@wanadoo.fr « Alors en fait, j’avais déjà lu L’Homme qui voulait être heureux. J’avais beaucoup aimé et je voulais lire celui-là ; j’étais assez impatiente de le lire. Et en fait, c’est un roman mais pas uniquement. Il y a beaucoup plus de choses que ça. Ça peut être lu par des personnes qui aiment le roman mais qui aiment aussi la recherche personnelle, parce que ça va plus loin qu’un roman. En...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - L'avis du libraire - Suite