Véronique Ovaldé

Véronique Ovaldé

Des vies d'oiseaux

Portrait 4'09
Philippe Chauveau : Bonjour Véronique Ovaldé, merci de nous accorder un moment ici, chez votre éditeur, les éditions de l'Olivier. Vous publiez votre septième roman, « Des vies d'oiseaux ». D'où vous vient cet amour pour la littérature, est-ce qu'il y a eu des auteurs qui vous ont influencé ?

Véronique Ovaldé : Des influences, oui beaucoup ! Moi je fais partie de ces auteurs « qui adorent lire en même temps qu'ils écrivent par exemple. Il y a des romanciers qui n'aiment pas ça, moi j'adore être sous influences. Je me nourris beaucoup des romans que je peux lire, j'attends toujours l'éblouissement. J'écris depuis que je suis petite et donc c'est présent depuis toujours.

Philippe Chauveau : Vous avez un souvenir de lecture d'enfant ?

Véronique Ovaldé : Quand j'étais gamine je lisais beaucoup de littérature américaine, je lisais Raymond Chandler, je lisais Marlot, Agatha Christie et des San Antonio. C'est ça les souvenirs de premières lectures.

Philippe Chauveau : Est-ce que ça voulait dire que la lecture était, ou est encore aujourd'hui, un refuge ?

Véronique Ovaldé : La lecture c'est crucial, j'ai l'impression d'être une lectrice avant d'être un écrivain alors qu'à partir du moment où j'ai commencé à savoir écrire, l'écriture a toujours été présente. J'ai toujours voulu être écrivain, dans la cour de récréation lorsqu'on me demandait ce que je voulais être, je répondais « écrivain », alors que chez moi personne n'écrivait et personne ne lisait. Ce bonheur, ce plaisir que j'avais à lire, qui n'était pas un divertissement, ça ne me divertissait pas, ça me proposait quelque chose d'autre, quelque chose de plus que ce que ma petite vie d'enfant me donnait.

Philippe Chauveau : Vous écrivez, vous êtes une grande lectrice et vous travaillez dans le milieu de l'édition, finalement vous avez l'impression de vous être complètement accomplie grâce à la littérature ?

Véronique Ovaldé : Grâce aux livres, oui. C'est amusant de se dire que toute ma vie tourne autour du livre, puisque je suis éditrice chez Albin Michel, je publie donc al fiction et j'en écris.

Philippe Chauveau : C'est votre septième roman et on parle déjà d'une écriture Ovaldienne. Comment vous le vivez ?

Véronique Ovaldé : C'est très amusant, c'est très joli, ça me plait beaucoup. Je crois que je commence à comprendre ce qu'on veut dire par là. Quand j'ai commencé à publier des romans, c'était très particulier ce que j'écrivais, le premier roman que j'ai publié c'était un conte, un conte féroce pour adulte avec un lexique très imaginaire. On m'avait dit « Il faut t'attacher plus au réel » et puis peur à peu finalement mes textes se sont rapprochés de la réalité. Ce n'est ni réaliste ni naturaliste mais ça se rapproche tout de même d'un certain type de réel. J'ai gardé malgré tout cette part d'étrangeté qui m'intéresse beaucoup et c'est ça je pense qui fait que c'est un peu particulier. Je me rends compte que c'est différent de ce qui est publié en fiction française en ce moment même.

Philippe Chauveau : Véronique Ovaldé, votre actualité, c'est ce nouveau roman « Des vies d'oiseaux ».
Philippe Chauveau : Bonjour Véronique Ovaldé, merci de nous accorder un moment ici, chez votre éditeur, les éditions de l'Olivier. Vous publiez votre septième roman, « Des vies d'oiseaux ». D'où vous vient cet amour pour la littérature, est-ce qu'il y a eu des auteurs qui vous ont influencé ?

Véronique Ovaldé : Des influences, oui beaucoup ! Moi je fais partie de ces auteurs « qui adorent lire en même temps qu'ils écrivent par exemple. Il y a des romanciers qui n'aiment pas ça, moi j'adore être sous influences. Je me nourris beaucoup des romans que je peux lire, j'attends toujours l'éblouissement. J'écris depuis que je suis petite et donc c'est présent depuis toujours.

Philippe Chauveau : Vous avez un souvenir de lecture d'enfant ?

Véronique Ovaldé : Quand j'étais gamine je lisais beaucoup de littérature américaine, je lisais Raymond Chandler, je lisais Marlot, Agatha Christie et des San Antonio. C'est ça les souvenirs de premières lectures.

Philippe Chauveau : Est-ce que ça voulait dire que la lecture était, ou est encore aujourd'hui, un refuge ?

Véronique Ovaldé : La lecture c'est crucial, j'ai l'impression d'être une lectrice avant d'être un écrivain alors qu'à partir du moment où j'ai commencé à savoir écrire, l'écriture a toujours été présente. J'ai toujours voulu être écrivain, dans la cour de récréation lorsqu'on me demandait ce que je voulais être, je répondais « écrivain », alors que chez moi personne n'écrivait et personne ne lisait. Ce bonheur, ce plaisir que j'avais à lire, qui n'était pas un divertissement, ça ne me divertissait pas, ça me proposait quelque chose d'autre, quelque chose de plus que ce que ma petite vie d'enfant me donnait.

Philippe Chauveau : Vous écrivez, vous êtes une grande lectrice et vous travaillez dans le milieu de l'édition, finalement vous avez l'impression de vous être complètement accomplie grâce à la littérature ?

Véronique Ovaldé : Grâce aux livres, oui. C'est amusant de se dire que toute ma vie tourne autour du livre, puisque je suis éditrice chez Albin Michel, je publie donc al fiction et j'en écris.

Philippe Chauveau : C'est votre septième roman et on parle déjà d'une écriture Ovaldienne. Comment vous le vivez ?

Véronique Ovaldé : C'est très amusant, c'est très joli, ça me plait beaucoup. Je crois que je commence à comprendre ce qu'on veut dire par là. Quand j'ai commencé à publier des romans, c'était très particulier ce que j'écrivais, le premier roman que j'ai publié c'était un conte, un conte féroce pour adulte avec un lexique très imaginaire. On m'avait dit « Il faut t'attacher plus au réel » et puis peur à peu finalement mes textes se sont rapprochés de la réalité. Ce n'est ni réaliste ni naturaliste mais ça se rapproche tout de même d'un certain type de réel. J'ai gardé malgré tout cette part d'étrangeté qui m'intéresse beaucoup et c'est ça je pense qui fait que c'est un peu particulier. Je me rends compte que c'est différent de ce qui est publié en fiction française en ce moment même.

Philippe Chauveau : Véronique Ovaldé, votre actualité, c'est ce nouveau roman « Des vies d'oiseaux ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • L'écriture a toujours été une évidence pour Véronique Ovaldé et dès l'adolescence, écrire et publier ses textes étaient une volonté. On peut dire qu'elle a brillamment concrétisé son rêve puisque depuis son 1er titre, en 2000, « Le sommeil des poissons », elle a su créer un style qui lui est propre avec une cériture empreinte de douceur et de poésie, de lumières et de couleurs. Le public ne s'y trompe pas et les libraires sont des prescripteurs qui n'hésitent pas à mettre largement ses livres en avant. En 2009, avec...Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé - Présentation - Suite
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