Cécilia Dutter

Cécilia Dutter

Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté

Portrait 5'38

Bonjour Cécilia Dutter. Votre actualité aux éditions du Rocher « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté ». Tout un programme ! Avant de parler de cet ouvrage, revenons sur votre parcours.
Vous le dites vous-même, vous êtes arrivée assez tard en écriture. Avant, vous avez fait des études de droit, vous avez même travaillé dans le droit des auteurs, comme par hasard. Mais j'imagine que le livre était déjà très présent dans votre vie.
Oui, en tant que lectrice. J'étais une énorme lectrice. J'ai toujours énormément lu. Effectivement, j'ai fait des études de droit, spécialisée en droit des auteurs et j'ai travaillé dix ans dans ce domaine, au CNRS d'abord puis à la BNF,
sur le programme de numérisation des œuvres. Puis, à la faveur de la vie, suite à un accident de la vie mais aussi une chance, j'ai pu m'arrêter de travailler et me lancer dans l'écriture, ce qui était mon souhait.
Avant l'écriture, la lecture. Vous le dites vous-même, vous êtes boulimique de lecture, lisant aussi bien des essais que des romans, de la philosophie ou de la spiritualité. Vous avez besoin de vous nourrir de l'écriture des autres
Énormément mais cela me semble normal. On ne peut pas avoir, me semble-t-il, l'envie d'écrire sans aimer lire profondément. Je pense que tout vient de là.
Cela comble un vide ?
Sûrement, comme chacun, mais c'est surtout le besoin et la passion d'aller chercher chez l'autre ce qu'il a à dire Ce qu'écrivent les autres m'intéresse !
Même question, l'écriture a-t-elle comblé un vide ?
Je ne sais pas si cela a comblé un vide mais ça a été une très grande libération, une nécessité, à l'époque où j'étais juriste. J'aimais mon travail qui m'intéressait mais sans doute manquait-il l'aspect créatif dont j'avais besoin.
J'ai beaucoup d'imaginaire et il fallait que ça sorte !
En librairie, on vous connaît pour des romans comme « Lame de fond » ou « Savannah dream » mais il y a eu aussi des recueils de nouvelles ou des essais. Pourquoi toucher plusieurs univers en littérature ?
Pourquoi pas ! C'est la question que je me pose. Je crois qu'il y a une ligne directrice dans tout ce que j'écris, que ce soit en essai, roman ou spiritualité. On est comme devant un piano et pourquoi ne pas utiliser toute la gamme…
Vous ne cachez pas votre engagement spirituel et votre foi. Vous participez à des associations et des salons comme celui des écrivains croyants. Pourquoi cette implication et cet engagement ?
Je pense qu'écrire, c'est être sincère et authentique. J'essaie de l'être dans ce que je fais et ma vérité à moi est de croire à une transcendance que je pense universelle. Je suis chrétienne mais je suis aussi juive pas ma mère.
Je crois en Dieu et en filigrane dans mes romans et de façon plus claire dans mes essais, je le montre. Pourquoi le cacher ?
On ne peut pas vous recevoir sans évoquer ce personnage qui vous accompagne, Etty Hillesum, à laquelle vous avez consacré deux ouvrages.
Vous collaborez à l'association qui porte son nom. Rappelons l'histoire de cette jeune femme juive déportée à Auschwitz qui a tenu un journal dans lequel plus la souffrance était grande, plus elle clamait son amour pour la vie et pour Dieu.
Je résume mais c'est l'idée.
Effectivement, elle a laissé un journal magnifique, avant même d'être dans les camps. Écrit en grande partie pendant l'Occupation, cette jeune hollandaise a écrit ce journal à la fois très introspectif,
dans une démarche psychanalytique puisqu'elle était en analyse, suite à chaos personnel assez compliqué, pour aller vers la lumière de Dieu.
Lorsque vous écrivez des essais, des romans ou un livre comme celui-ci où l'humour est présent dès les premières pages, êtes-vous la même ou dévoilez-vous au lecteur différentes facettes de votre personnalité au fil des livres ?
Je pense être la même. J'ai mon propre regard sur la vie. Dans ce livre, je ne parle pas de spiritualité mais c'est un regard de biais, en recul.
Et ça fait du bien ! « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté » aux éditions du Rocher.

Philippe Chauveau :
Bonjour Cécilia Dutter. Votre actualité aux éditions du Rocher « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté ». Tout un programme ! Avant de parler de cet ouvrage, revenons sur votre parcours. Vous le dites vous-même, vous êtes arrivée assez tard en écriture. Avant, vous avez fait des études de droit, vous avez même travaillé dans le droit des auteurs, comme par hasard. Mais j'imagine que le livre était déjà très présent dans votre vie.

Cécilia Dutter :
Oui, en tant que lectrice. J'étais une énorme lectrice. J'ai toujours énormément lu. Effectivement, j'ai fait des études de droit, spécialisée en droit des auteurs et j'ai travaillé dix ans dans ce domaine, au CNRS d'abord puis à la BNF, sur le programme de numérisation des œuvres. Puis, à la faveur de la vie, suite à un accident de la vie mais aussi une chance, j'ai pu m'arrêter de travailler et me lancer dans l'écriture, ce qui était mon souhait.

Philippe Chauveau :
Avant l'écriture, la lecture. Vous le dites vous-même, vous êtes boulimique de lecture, lisant aussi bien des essais que des romans, de la philosophie ou de la spiritualité. Vous avez besoin de vous nourrir de l'écriture des autres

Cécilia Dutter :
Énormément mais cela me semble normal. On ne peut pas avoir, me semble-t-il, l'envie d'écrire sans aimer lire profondément. Je pense que tout vient de là.

Philippe Chauveau :
Cela comble un vide ?

Cécilia Dutter :
Sûrement, comme chacun, mais c'est surtout le besoin et la passion d'aller chercher chez l'autre ce qu'il a à dire Ce qu'écrivent les autres m'intéresse !

Philippe Chauveau :
Même question, l'écriture a-t-elle comblé un vide ?

Cécilia Dutter :
Je ne sais pas si cela a comblé un vide mais ça a été une très grande libération, une nécessité, à l'époque où j'étais juriste. J'aimais mon travail qui m'intéressait mais sans doute manquait-il l'aspect créatif dont j'avais besoin. J'ai beaucoup d'imaginaire et il fallait que ça sorte !

Philippe Chauveau :
En librairie, on vous connaît pour des romans comme « Lame de fond » ou « Savannah dream » mais il y a eu aussi des recueils de nouvelles ou des essais. Pourquoi toucher plusieurs univers en littérature ?

Cécilia Dutter :
Pourquoi pas ! C'est la question que je me pose. Je crois qu'il y a une ligne directrice dans tout ce que j'écris, que ce soit en essai, roman ou spiritualité. On est comme devant un piano et pourquoi ne pas utiliser toute la gamme…

Philippe Chauveau :
Vous ne cachez pas votre engagement spirituel et votre foi. Vous participez à des associations et des salons comme celui des écrivains croyants. Pourquoi cette implication et cet engagement ?

Cécilia Dutter :
Je pense qu'écrire, c'est être sincère et authentique. J'essaie de l'être dans ce que je fais et ma vérité à moi est de croire à une transcendance que je pense universelle. Je suis chrétienne mais je suis aussi juive pas ma mère. Je crois en Dieu et en filigrane dans mes romans et de façon plus claire dans mes essais, je le montre. Pourquoi le cacher ?

Philippe Chauveau :
On ne peut pas vous recevoir sans évoquer ce personnage qui vous accompagne, Etty Hillesum, à laquelle vous avez consacré deux ouvrages. Vous collaborez à l'association qui porte son nom. Rappelons l'histoire de cette jeune femme juive déportée à Auschwitz qui a tenu un journal dans lequel plus la souffrance était grande, plus elle clamait son amour pour la vie et pour Dieu. Je résume mais c'est l'idée.

Cécilia Dutter :
Effectivement, elle a laissé un journal magnifique, avant même d'être dans les camps. Écrit en grande partie pendant l'Occupation, cette jeune hollandaise a écrit ce journal à la fois très introspectif, dans une démarche psychanalytique puisqu'elle était en analyse, suite à chaos personnel assez compliqué, pour aller vers la lumière de Dieu.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous écrivez des essais, des romans ou un livre comme celui-ci où l'humour est présent dès les premières pages, êtes-vous la même ou dévoilez-vous au lecteur différentes facettes de votre personnalité au fil des livres ?

Cécilia Dutter :
Je pense être la même. J'ai mon propre regard sur la vie. Dans ce livre, je ne parle pas de spiritualité mais c'est un regard de biais, en recul.

Philippe Chauveau :
Et ça fait du bien ! « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté » aux éditions du Rocher.

Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté du Rocher
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • L'écriture arrive tardivement dans la vie de Cécilia Dutter. Et pourtant, c'était une évidence. Lectrice boulimique, sachant s'enrichir de l'émotion d'un roman, de l'aridité d'un essai ou de l'enseignement d'un ouvrage philosophique, Cecilia Dutter a auparavant travaillé dans le droit, et plus spécifiquement le droit des auteurs. C'est ainsi que ses pas la mènent à la BNF, la Bibliothèque Nationale de France où elle s'occupe notamment des droits concernant la numérisation des œuvres littéraires.Vers l'âge de 30ans,...La loi du père de Cécilia Dutter - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Cécilia Dutter. Votre actualité aux éditions du Rocher « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté ». Tout un programme ! Avant de parler de cet ouvrage, revenons sur votre parcours. Vous le dites vous-même, vous êtes arrivée assez tard en écriture. Avant, vous avez fait des études de droit, vous avez même travaillé dans le droit des auteurs, comme par hasard. Mais j'imagine que le livre était déjà très présent dans votre vie.Cécilia Dutter :Oui, en tant que...La loi du père de Cécilia Dutter - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans votre 9ème livre, « Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté », livre assez court mais mordant, vous vous adressez à ces messieurs qui vous entourent. Qu'avez-vous en envie de nous dire, à nous les hommes puisque je me sens un peu concerné?     Cécilia Dutter :Vous ne l'êtes pas puisque vous êtes un homme de bonne volonté ! Ce sont caricatures dont j'ai forcé le trait, des portraits d'affreux jojos que nous avons toutes rencontrés et je leur donne des conseils, non pas...La loi du père de Cécilia Dutter - Le livre - Suite
    Librairie Fontaine HaussmannPhilippe Aubier50, rue Laborde75008 ParisTél : 01 45 22 21 73www.librairiesfontaine.com   Avec ce livre, Cécilia Dutter change quelque peu son registre. Elle est romancière et essayiste. Il y a quelques années, elle avait fait un très beau livre sur Etty Hillesum. Là, elle s'est amusée à produire une petite fantaisie, sans prétention mais tout à fait savoureuse sur le registre de la séduction masculine dans tous ses états. Elle recense avec beaucoup d'humour et de facéties les différentes...La loi du père de Cécilia Dutter - L'avis du libraire - Suite