Eric Paradisi

Eric Paradisi

Blond cendré

Portrait 4'38

Bonjour Eric Paradisi, Blond cendré chez Lattès c'est votre actualité, c'est cotre cinquième titre. Il y a eu un autre Paradisi celui qui rêvait d'image, cinéma, production audiovisuel, qu'est ce qui vous fascinait dans ce monde de l'image ?
J'ai toujours grandi avec la littérature et le cinéma, tout petit je savais déjà que j'aillais écrire mais l'image me fascinait.
Donc il y a eu des expériences en cinéma et en télévision mais l'écriture était déjà là, puisque vous m'avez confié que vous aviez des textes, envoyés à des éditeurs sans réponses positives mais l'envie d'écrire était déjà là.
Ca vient de l’enfance, il y avait des livres dans la bibliothèque ou au contraire c'est venu tout seul la littérature ?
Si je me souviens bien j'ai appris à lire et écrire assez tôt, à l'école primaire je me souviens que la maitresse me demandait de lire tout fort, je mettais le ton et je respectais la ponctuation naturellement, puis j'ai écris des poèmes vers 11 ans
Des nouvelles, puis vers 18,19 ans un premier roman, c'étais pas vraiment un effort, c'étais ancré en moi, en revanche je viens pas d'une famille ou on lisait énormément donc j'ai fait cet apprentissage seul.
Aujourd’hui 'hui quel lecteur êtes vous ? Quelles sont vos influences ? Quelle type de littérature aimez vous retrouver ?
Aujourd'hui j'essai de découvrir de nouveaux auteurs, récemment j'ai découvert un roman de Russel Banks, j'aime bien les gens qui ont du style et qui ont un univers un peu original, pendant longtemps j'ai lu Fante, Bukowsky
En même tant je lisais les classique français, Flaubert, Balzac et un jour j'ai lu un grand roman « Septentrion » qui je crois est des plus grands roman français contemporain, dont on parle pas assez.
Lorsque en 2005 vous publiez votre premier roman, la peau des autres, vous avez l'impression de changer de vie, d’être un autre Eric Paradisi, comment l'avez vous vécu ce moment là ?
C'est un moment assez bizarre, parce que j'ai écris la peau des autres parce que je savais que mon père allait mourir et j'avais toujours dis à mon père que je deviendrai écrivain et donc il y avait une espèce d'urgence quand je l'ai écris.
Beaucoup de doutes puisque les premiers textes avaient été refusés et un soir j'ai reçu un coup de fil de Gallimard, une personne me dis qu'ils sont près à me publier dans la collection blanche, c'étais à la fois un rêve d'enfant
et à la fois je savais pourquoi j'avais écris ce livre, et mon père est mort il a pas lu ce livre mais bon il était content de savoir que j'allais être publié.
Séquelle ordinaire, un baiser sous X, En retard sur la vie et aujourd'hui Blond cendré, quel est le fil rouge dans ces romans ?
Peut être un travail sur le corps, parce que la peau des autres, c'est l'histoire d'un homme qui aime la peau des femmes, un travail sur les corps, corps présents ou absents.
Ecrivez vous pour vous ou pour les autres ?
Alors, j'écris pour moi, j'ai jamais écris pour les gens, en faite j'essais d'écrire avec une grande sincérité sans penser au lecteur et j'espère que cette sincérité va toucher le lecteur et si on est en sincère on va toucher le lecteur a un moment ou un autre.
Je me permet de reprendre votre phrase « une grande sincérité qui touche le lecteur », je trouve que ça défini bien votre nouveau titre, Blond Cendré, Eric Paradisi, c'est votre actualité aux éditions Lattès.

Philippe Chauveau :
Bonjour Eric Paradisi, « Blond cendré » chez Lattès c'est votre actualité, votre cinquième titre. Il y a eu un autre Eric Paradisi, celui qui rêvait d'image, cinéma, production audiovisuel, qu'est-ce qui vous fascinait dans ce monde de l'image ?

Eric Paradisi :
J'ai toujours grandi avec la littérature et le cinéma. Tout petit, je savais déjà que j'aillais écrire mais l'image me fascinait.

Philippe Chauveau :
Donc, il y a eu des expériences en cinéma et en télévision mais l'écriture était déjà là, puisque vous m'avez confié que vous aviez des textes, envoyés à des éditeurs sans réponse positive. Mais l'envie d'écrire était déjà là.
Cela vient de l'enfance ? Il y avait des livres dans la bibliothèque ou au contraire c'est venu tout seul la littérature ?

Eric Paradisi :
Si je me souviens bien j'ai appris à lire et écrire assez tôt. A l'école primaire, je me souviens que la maitresse me demandait de lire tout fort, je mettais le ton et je respectais la ponctuation naturellement, puis j'ai écrit des poèmes vers 11 ans
des nouvelles, puis vers 18 ou19 ans, un premier roman. Ce n'était pas vraiment un effort, c'était ancré en moi. En revanche je ne viens pas d'une famille ou on lisait énormément donc j'ai fait cet apprentissage seul.

Philippe Chauveau :
Aujourd'hui quel lecteur êtes-vous ? Quelles sont vos influences ? Quel type de littérature aimez-vous retrouver ?

Eric Paradisi :
Aujourd'hui, j'essaie de découvrir de nouveaux auteurs. Récemment, j'ai découvert un roman de Russel Banks, j'aime bien les gens qui ont du style et qui ont un univers un peu original. Pendant longtemps, j'ai lu Fante, Bukowsky
En même temps, je lisais les classique français, Flaubert, Balzac et un jour j'ai lu un grand roman « Septentrion » qui je crois est des plus grands roman français contemporain, dont on ne parle pas assez.

Philippe Chauveau :
Lorsque en 2005 vous publiez votre premier roman, « La peau des autres », vous avez l'impression de changer de vie, d'être un autre Eric Paradisi ? Comment l'avez-vous vécu ce moment-là ?

Eric Paradisi :
C'est un moment assez bizarre. J'ai écrit la peau des autres parce que je savais que mon père allait mourir et j'avais toujours dis à mon père que je deviendrai écrivain. Donc il y avait une espèce d'urgence quand je l'ai écrit.
Beaucoup de doutes puisque les premiers textes avaient été refusés et un soir j'ai reçu un coup de fil de Gallimard, une personne me dit qu'ils sont près à me publier dans la collection blanche ! C'était à la fois un rêve d'enfant
et à la fois je savais pourquoi j'avais écrit ce livre. Mon père est mort il n'a pas lu ce livre mais bon, il était content de savoir que j'allais être publié.

Philippe Chauveau :
« Séquelle ordinaire », « Un baiser sous X », « En retard sur la vie » et aujourd'hui « Blond cendré », quel est le fil rouge dans ces romans ?

Eric Paradisi :
Peut-être un travail sur le corps, parce que « La peau des autres », c'est l'histoire d'un homme qui aime la peau des femmes, un travail sur les corps, corps présents ou absents.

Philippe Chauveau :
Ecrivez-vous pour vous ou pour les autres ?

Eric Paradisi :
Alors, j'écris pour moi, je n'ai jamais écrit pour les gens. En fait, j'essaie d'écrire avec une grande sincérité sans penser au lecteur et j'espère que cette sincérité va toucher le lecteur. Si on est en sincère, on va toucher le lecteur a un moment ou un autre.

Philippe Chauveau :
Je me permet de reprendre votre phrase « une grande sincérité qui touche le lecteur », je trouve que cela défini bien votre nouveau titre, « Blond Cendré ». Eric Paradisi, c'est votre actualité aux éditions Lattès.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Eric Paradisi a longtemps travaillé dans la production audiovisuelle et l'écriture de scénario.En 2005 parait son premier roman « La peau des autres » suivi bientôt «de « Séquelles ordinaires », « Un baiser sous X » et « En retard sur la vie ».Avec une écriture rythmée mais sachant aussi jouer la carte de l'émotion, Eric Paradisi évoque la difficulté d'être, d'exister, d'aimer et même s'il s'agit de romans, sa propre expérience n'est jamais très loin.Avec « Blond cendré », Eric Paradisi reste fidèle à son...Blond cendré d'Eric Paradisi - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Eric Paradisi, « Blond cendré » chez Lattès c'est votre actualité, votre cinquième titre. Il y a eu un autre Eric Paradisi, celui qui rêvait d'image, cinéma, production audiovisuel, qu'est-ce qui vous fascinait dans ce monde de l'image ? Eric Paradisi :J'ai toujours grandi avec la littérature et le cinéma. Tout petit, je savais déjà que j'aillais écrire mais l'image me fascinait.Philippe Chauveau :Donc, il y a eu des expériences en cinéma et en télévision mais l'écriture était déjà là,...Blond cendré d'Eric Paradisi - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans votre nouveau titre Eric Paradisi, « Blond cendré », nous allons découvrir plusieurs personnages mais tout d'abord Maurizio qui va rencontrer Alba. Nous sommes en 1944 à Rome, Maurizio est coiffeur. Il rencontre cette jeune femme qui est une militante communiste, le hasard va les conduire jusqu'à Auschwitz. Et puis nous allons découvrir un autre personnage, à une autre époque, Flore, qui est la petite fille de Maurizio.D'où vient-elle cette histoire ?Eric Paradisi :J'avais beaucoup d'images puis je crois...Blond cendré d'Eric Paradisi - Le livre - Suite
    J'ai énormément appréciée le livre d'Eric Paradisi, Blond Cendré. Ce qui m'a plu c'est ce mélange de cruauté à travers cette période si dure qu'ils ont vécu, et en même temps l'amour ressort, l'amour de la vie, de l'espoir, de la transmission.L'histoire débute entre Alba qui est étudiante et résistante pendant la guerre et Maurizio, coiffeur dans le Ghetto juif de Rome. Il nait un amour incommensurable et au printemps 1944 Alba est incarcéré et Maurizio déporté au camps d’Auschwitz.Il survivra grâce au souvenir d'Alba...Blond cendré d'Eric Paradisi - L'avis du libraire - Suite