Gonzague Saint-Bris

Gonzague Saint-Bris

Balzac, une vie de roman

Portrait 3'42
Philippe Chauveau : Gonzague Saint-Bris, nous nous retrouvons ici à la maison Balzac puisque Balzac est le héros de votre nouveau livre, « Une vie de roman » aux éditions Télémaque. Balzac aujourd'hui mais il y avait eu La Fayette, François 1er, Henri IV, entre autres, pour ne citer que quelques exemples de votre bibliographie. Pourquoi vous intéressez autant aux personnages historiques ? Est-ce que se référer au passé est une façon, pour vous, de se protéger du présent ? Gonzague Saint Bris : Au contraire, c'est une façon de se préparer à l'avenir, et je peux dire que moi, je suis un pionnier puisque j'ai été le pionnier des radios libres à Paris. J'ai été le pionnier des clips culturels où j'ai présenté les grandes valeurs de la culture en « computer graphic », images de synthèse. Et j'ai été le premier à ouvrir un site qui s'appelle libreedition.com, gratuit, où j'ai publié tous les français qui écrivent. Au fond, ce que les grands hommes, qui m'intéressent, nous apportent, c'est qu'ils nous donnent de très bons conseils dans la vie. Philippe Chauveau : Aujourd'hui dans votre livre vous évoquez Balzac, mais les auteurs contemporains ont aussi votre affection. C'est d'ailleurs un petit peu pour ça que vous avez créé il y a plusieurs années « La Forêt des livres », en Touraine. Quel regard portez-vous sur la Littérature française d'aujourd'hui ? Gonzague Saint Bris : Je suis l'ami des écrivains, de mes contemporains, je suis curieux de leur oeuvres. Je les questionne sans cesse sur la façon dont ils travaillent. Je suis un des rares écrivains qui aime ses pairs. Car, vous savez qu'entre les écrivains c'est la bagarre continuelle. Comme à dit Gustave Flaubert: " Réunissez vos amis, quelle belle bagarre !". Philippe Chauveau : Et lorsque l'on s'appelle Gonzague Saint Bris, qu'on s'intéresse aux auteurs du passé, est-ce qu'on pense aussi à la postérité, aux livres que l'on va laisser ? Se dit-on : "On parlera de moi comme ça"? Est-ce que vous avez aussi envie que votre vie reste secrète, ou est-ce que vous vous dites: " Si un jour on fait un livre que moi, qu'est-ce qu'on écrira " ? Gonzague Saint Bris : J'ai pris le parti de faire moi-même des livres sur moi, pour être plus sûr de l'exactitude. J'ai écrit deux livres personnels, l'un qui s'appelle « Les vieillard de Brighton », où je racontais comment j'ai été placé dans un asile de vieux à l'âge de cinq ans, en Angleterre, par mon père alors diplomate à Londres, Prix Interallié. Et j'en ai fait un second, plutôt un deuxième, parce que j'en ferai un troisième, qui s'appelle « L'enfant de Vinc »i, où j'ai raconté la période très heureuse de ma vie, où j'ai été élevé dans la maison du maître toscan, Léonard de Vinci, qui est mort là, à Ambroise. Et comment mon père m'a dit, à treize ans: " Va dormir dans le lit de Léonard, ça te donnera des idées ". Et je continuerai peut-être à raconter ma vie. Mais je ne pense pas du tout, atteindre la postérité... J'assiste et je participe à quelque chose d'immense dans la culture. Je pense qu'Internet à aujourd'hui un rôle favorable à la culture, qui est égal à celui de l'imprimerie sur la Renaissance. D'ailleurs le Romantisme ressemble à la Renaissance. Ce sont des périodes qui font semblants de s'intéresser au passé, mais qui, en fait, devance l'avenir. Et c'est pourquoi, certaines personnes me voient dans le passé, alors que je suis pas du tout dans le présent, mais déjà un petit peu dans l'avenir. Et la chance que j'ai eu, c'est d'apparaître dans une époque qui était la rencontre de la culture et de la communication. Parce que, la culture sans communication, malheureusement, on peut l'oublier. Et la communication, sans culture, attention, c'est la sauvagerie ! Philippe Chauveau : Merci beaucoup Gonzague Saint Bris, votre nouveau titre, cette biographie de Balzac, « Balzac, Une vie de roman », c'est aux éditions Télémaque.
Philippe Chauveau :
Gonzague Saint-Bris, nous nous retrouvons ici à la maison Balzac puisque Balzac est le héros de votre nouveau livre, « Une vie de roman » aux éditions Télémaque. Balzac aujourd'hui mais il y avait eu La Fayette, François 1er, Henri IV, entre autres, pour ne citer que quelques exemples de votre bibliographie. Pourquoi vous intéressez autant aux personnages historiques ? Est-ce que se référer au passé est une façon, pour vous, de se protéger du présent ?

Gonzague Saint Bris :
Au contraire, c'est une façon de se préparer à l'avenir, et je peux dire que moi, je suis un pionnier puisque j'ai été le pionnier des radios libres à Paris. J'ai été le pionnier des clips culturels où j'ai présenté les grandes valeurs de la culture en « computer graphic », images de synthèse. Et j'ai été le premier à ouvrir un site qui s'appelle libreedition.com, gratuit, où j'ai publié tous les français qui écrivent. Au fond, ce que les grands hommes, qui m'intéressent, nous apportent, c'est qu'ils nous donnent de très bons conseils dans la vie.

Philippe Chauveau :
Aujourd'hui dans votre livre vous évoquez Balzac, mais les auteurs contemporains ont aussi votre affection. C'est d'ailleurs un petit peu pour ça que vous avez créé il y a plusieurs années « La Forêt des livres », en Touraine.
Quel regard portez-vous sur la Littérature française d'aujourd'hui ?

Gonzague Saint Bris :
Je suis l'ami des écrivains, de mes contemporains, je suis curieux de leur oeuvres. Je les questionne sans cesse sur la façon dont ils travaillent. Je suis un des rares écrivains qui aime ses pairs. Car, vous savez qu'entre les écrivains c'est la bagarre continuelle. Comme à dit Gustave Flaubert: " Réunissez vos amis, quelle belle bagarre !".

Philippe Chauveau :
Et lorsque l'on s'appelle Gonzague Saint Bris, qu'on s'intéresse aux auteurs du passé, est-ce qu'on pense aussi à la postérité, aux livres que l'on va laisser ?
Se dit-on : "On parlera de moi comme ça"? Est-ce que vous avez aussi envie que votre vie reste secrète, ou est-ce que vous vous dites: " Si un jour on fait un livre que moi, qu'est-ce qu'on écrira " ?

Gonzague Saint Bris :
J'ai pris le parti de faire moi-même des livres sur moi, pour être plus sûr de l'exactitude. J'ai écrit deux livres personnels, l'un qui s'appelle « Les vieillard de Brighton », où je racontais comment j'ai été placé dans un asile de vieux à l'âge de cinq ans, en Angleterre, par mon père alors diplomate à Londres, Prix Interallié. Et j'en ai fait un second, plutôt un deuxième, parce que j'en ferai un troisième, qui s'appelle « L'enfant de Vinc »i, où j'ai raconté la période très heureuse de ma vie, où j'ai été élevé dans la maison du maître toscan, Léonard de Vinci, qui est mort là, à Ambroise. Et comment mon père m'a dit, à treize ans: " Va dormir dans le lit de Léonard, ça te donnera des idées ". Et je continuerai peut-être à raconter ma vie.
Mais je ne pense pas du tout, atteindre la postérité...
J'assiste et je participe à quelque chose d'immense dans la culture. Je pense qu'Internet à aujourd'hui un rôle favorable à la culture, qui est égal à celui de l'imprimerie sur la Renaissance. D'ailleurs le Romantisme ressemble à la Renaissance. Ce sont des périodes qui font semblants de s'intéresser au passé, mais qui, en fait, devance l'avenir. Et c'est pourquoi, certaines personnes me voient dans le passé, alors que je suis pas du tout dans le présent, mais déjà un petit peu dans l'avenir. Et la chance que j'ai eu, c'est d'apparaître dans une époque qui était la rencontre de la culture et de la communication. Parce que, la culture sans communication, malheureusement, on peut l'oublier. Et la communication, sans culture, attention, c'est la sauvagerie !

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gonzague Saint Bris, votre nouveau titre, cette biographie de Balzac, « Balzac, Une vie de roman », c'est aux éditions Télémaque.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Amoureux des lettres, Gonzague Saint Bris l'est aussi de sa région natale, la Touraine. Si de son enfance passée au château du Clos-Lucé à Amboise, il a gardé un souvenir très présent, consacrant d'ailleurs deux biographies à des personnages ayant vécu au Clos-Lucé, François Ier et Léonard de Vinci, Gonzague St Bris n'oublie pas non plus que la Touraine est une terre d'écrivains. Ce fut l'une de ses motivations lorsqu'il créa « La forêt des livres » rendez-vous littéraire estival qui attire chaque année près de...L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Gonzague Saint-Bris, nous nous retrouvons ici à la maison Balzac puisque Balzac est le héros de votre nouveau livre, « Une vie de roman » aux éditions Télémaque. Balzac aujourd'hui mais il y avait eu La Fayette, François 1er, Henri IV, entre autres, pour ne citer que quelques exemples de votre bibliographie. Pourquoi vous intéressez autant aux personnages historiques ? Est-ce que se référer au passé est une façon, pour vous, de se protéger du présent ? Gonzague Saint Bris : Au contraire, c'est une...L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris, nous sommes ensemble à l'occasion de la sortie chez Télémaque de votre livre, une biographie. « Balzac, une vie de roman », aux éditions Télémaque. Nous avons grand plaisir à être ici dans la maison Balzac, à Paris, qui nous accueille. Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de vous plonger dans cette vie passionnante qu'est celle de Balzac ? Gonzague Saint –Bris : J'ai toujours aimé Balzac depuis l'enfance. Je suis tombé dans Balzac depuis tout petit puisque je descends, par ma...L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Le livre - Suite
    Gérard Collard 2, rue de la Varenne 94100 St Maur des Fossés Tél : 01-48-83-67-47 www.la-griffe-noire.com « Pourquoi j’ai apprécié ? J’apprécie de plus en plus Gonzague Saint-Bris. Je pense qu’il pêche par une image où l’on voit le côté facile, à paillettes, ce qu’il n’est pas du tout. Il se rapproche de la grande école américaine, c'est-à-dire faire des choses très précises et permettre de découvrir ou redécouvrir des auteurs à travers une façon d’écrire qui ressemble au roman. Donc, j’adore ce...L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - L'avis du libraire - Suite