Jean Raspail et Jacques Terpant

Jean Raspail et Jacques Terpant

Sept cavaliers

Le livre 4'01
Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Jean Raspail et Jacques Terpant, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie du 3eme tome de cette trilogie, Sept cavaliers, c’est Le pont de Sépharée qui vient de sortir.Les trois albums sont désormais disponibles chez Delcourt.C’est donc une adaptation de votre roman, jean Raspail, publié en 1993 chez Robert Laffont. Qu’est-ce qui vous a fasciné dans ce roman de Jean Raspail, et comment l’avez-vous découvert ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Je pense que j’ai lu le roman quand il est sorti, dans les années 90.  Et puis c’est une réminiscence de ce livre,qui est revenu au moment ou je cherchais une histoire. Je l’ai relu, et effectivement, l’univers me correspondait graphiquement . Moi je dessine mieux la nature et des pierres un peu moussues, et décaties, qu’une cuisine high-tech. Donc j’étais plus à l’aise chez un Raspail, que …l’univers était plus le mien.

Jean Raspail (Sept cavaliers)
On m’a montré les 10 premières planches du premier tome des Sept cavaliers.Dès la première planche , j’étais dedans.Il n’y a pas une fausse note, rien du tout.Avouez que c’est quand même miraculeux.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
C’est l’histoire de ce pays qui pendant plus de 250 ans vit dans la paix, dans la quiétude. Et puis un jour, les populations disparaissent, il se passe des choses tout à fait étranges. Et le Margrave qui dirige ce pays, demande à ses sept cavaliers d’aller voir jusqu’aux frontières ce qui a bien pu se produire.

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Ce monde-là, c’est un monde fictif, ce n’est pas un royaume qui existe.C’est une èspèce d’Europe concentrée, comme ça, quelque part.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Une Europe au cœur du 19eme siècle ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Il y avait des éléments dans le roman qui me situait graphiquement : le train, le télégraphe. J’étais situé.C en’était pas très dur à imaginer.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
J’aimerais vous demander, chacun votre tour : si vous deviez résumer, dire l’essence-même de ce livre , des ces Sept cavaliers ? Que diriez-vous de ce livre ? Vous d’abord, Jean Raspail ?

Jean Raspail (Sept cavaliers)
Je dirais simplement, 7 cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée ; face au soleil couchant, tête haute , sans se cacher, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espèraient moins encore et se gardaient d’imaginer.J en’ai rien à ajouter à ça.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Alors vous, Jacques Terpant ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
L’atout de Jean Raspail, ce qui m’a fait choisir le livre, vraisemblablement, c’est qu’en fait , il n’impose rien ce livre. Dans ce texte final que vient de lire Jean Raspail, qui est aussi le texte qui commence l’album, et qui le termine ; tout le monde peut y projeter quelque chose.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Y avait-t-il une appréhension alors finalement à s’approprier le texte, notamment ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Le dialogue en bande dessinée, même si c’est moins vrai aujourd’hui, a été beaucoup minorée en bande dessinée pendant les années 70/80. Et je dis souvent , par dérision, que le dialogue de bande dessinée, c’est un dialogue de feuilleton américain traduit. Tout le monde parle pareil.Donc l’ambition en adaptant Jean Raspail, c’était de redonner sa primeur au dialogue et au texte . Et ça impliquait, quand même, un choix de texte pour tout l’album, un ton, et j’ai essayé de m’attacher à ce ton.

Jean Raspail (Sept cavaliers)
On ne peut pas lire cette bande dessinée si on ne lit pas les dialogues.Et en plus, comme j’essaie d’écrire bien, et qu’il a choisi de bons passages, c’est dit et c’est bien dit.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Est-ce que ça peut inciter des amateurs de littérature à aller découvrir l’univers de la bande dessinée ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Les lecteurs de Raspail, qui ne fréquentaient jamais la bande dessinée, se sont précipités dessus . Et les réactions sont toutes excellentes, des gens qui n’ont jamais lu de bandes dessinées.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Jean Raspail, Jacques Terpant ; alors on peut bien évidemment découvrir , ou redécouvrir les Sept cavaliers chez Robert laffont, votre roman .Et puis on se précipitera aussi sur cette trilogie, des Sept cavaliers , dessinée par Jacques Terpant, aux Editions Delcourt.
Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Jean Raspail et Jacques Terpant, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie du 3eme tome de cette trilogie, Sept cavaliers, c’est Le pont de Sépharée qui vient de sortir.Les trois albums sont désormais disponibles chez Delcourt.C’est donc une adaptation de votre roman, jean Raspail, publié en 1993 chez Robert Laffont. Qu’est-ce qui vous a fasciné dans ce roman de Jean Raspail, et comment l’avez-vous découvert ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Je pense que j’ai lu le roman quand il est sorti, dans les années 90.  Et puis c’est une réminiscence de ce livre,qui est revenu au moment ou je cherchais une histoire. Je l’ai relu, et effectivement, l’univers me correspondait graphiquement . Moi je dessine mieux la nature et des pierres un peu moussues, et décaties, qu’une cuisine high-tech. Donc j’étais plus à l’aise chez un Raspail, que …l’univers était plus le mien.

Jean Raspail (Sept cavaliers)
On m’a montré les 10 premières planches du premier tome des Sept cavaliers.Dès la première planche , j’étais dedans.Il n’y a pas une fausse note, rien du tout.Avouez que c’est quand même miraculeux.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
C’est l’histoire de ce pays qui pendant plus de 250 ans vit dans la paix, dans la quiétude. Et puis un jour, les populations disparaissent, il se passe des choses tout à fait étranges. Et le Margrave qui dirige ce pays, demande à ses sept cavaliers d’aller voir jusqu’aux frontières ce qui a bien pu se produire.

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Ce monde-là, c’est un monde fictif, ce n’est pas un royaume qui existe.C’est une èspèce d’Europe concentrée, comme ça, quelque part.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Une Europe au cœur du 19eme siècle ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Il y avait des éléments dans le roman qui me situait graphiquement : le train, le télégraphe. J’étais situé.C en’était pas très dur à imaginer.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
J’aimerais vous demander, chacun votre tour : si vous deviez résumer, dire l’essence-même de ce livre , des ces Sept cavaliers ? Que diriez-vous de ce livre ? Vous d’abord, Jean Raspail ?

Jean Raspail (Sept cavaliers)
Je dirais simplement, 7 cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée ; face au soleil couchant, tête haute , sans se cacher, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espèraient moins encore et se gardaient d’imaginer.J en’ai rien à ajouter à ça.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Alors vous, Jacques Terpant ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
L’atout de Jean Raspail, ce qui m’a fait choisir le livre, vraisemblablement, c’est qu’en fait , il n’impose rien ce livre. Dans ce texte final que vient de lire Jean Raspail, qui est aussi le texte qui commence l’album, et qui le termine ; tout le monde peut y projeter quelque chose.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Y avait-t-il une appréhension alors finalement à s’approprier le texte, notamment ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Le dialogue en bande dessinée, même si c’est moins vrai aujourd’hui, a été beaucoup minorée en bande dessinée pendant les années 70/80. Et je dis souvent , par dérision, que le dialogue de bande dessinée, c’est un dialogue de feuilleton américain traduit. Tout le monde parle pareil.Donc l’ambition en adaptant Jean Raspail, c’était de redonner sa primeur au dialogue et au texte . Et ça impliquait, quand même, un choix de texte pour tout l’album, un ton, et j’ai essayé de m’attacher à ce ton.

Jean Raspail (Sept cavaliers)
On ne peut pas lire cette bande dessinée si on ne lit pas les dialogues.Et en plus, comme j’essaie d’écrire bien, et qu’il a choisi de bons passages, c’est dit et c’est bien dit.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Est-ce que ça peut inciter des amateurs de littérature à aller découvrir l’univers de la bande dessinée ?

Jacques Terpant (Sept cavaliers)
Les lecteurs de Raspail, qui ne fréquentaient jamais la bande dessinée, se sont précipités dessus . Et les réactions sont toutes excellentes, des gens qui n’ont jamais lu de bandes dessinées.

Philippe Chauveau (WebTvCulture)
Jean Raspail, Jacques Terpant ; alors on peut bien évidemment découvrir , ou redécouvrir les Sept cavaliers chez Robert laffont, votre roman .Et puis on se précipitera aussi sur cette trilogie, des Sept cavaliers , dessinée par Jacques Terpant, aux Editions Delcourt.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Jean Raspail tient une place à part dans l’univers littéraire français. Infatigable voyageur, il parcourt le monde dans sa jeunesse, les Etats-Unis, le Canada d’abord, puis le Japon, le Liban , la Jordanie, Israël, sans oublier bien évidemment l’Amérique du Sud, et la Patagonie dont il rapportera de nombreux souvenirs qui serviront ensuite de base à certains de ses livres, essais ou romans. En 1973, Jean Raspail publie Le camp des saints. Avec cette histoire d’invasion du monde occidental par des populations affamées du...Sept cavaliers de Jean Raspail - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (WebTvCulture) C’est une belle rencontre que nous vous proposons aujourd’hui, puisque nous avons la chance d’accueillir Jacques Terpant , et Jean Raspail.Jacques Terpant, dessinateur, bédéiste.Jean Raspail, avant de parler de cette trilogie, en bande dessinée, Les 7 cavaliers, aux Editions Delcourt, j’aimerais que l’on revienne sur votre parcours d’écrivain, et de voyageur.Qu’est ce qui vous a passionné dans ces voyages, dans cette découverte du monde ? Jean Raspail (Sept cavaliers) Vous avez dit...Sept cavaliers de Jean Raspail - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (WebTvCulture) Jean Raspail et Jacques Terpant, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie du 3eme tome de cette trilogie, Sept cavaliers, c’est Le pont de Sépharée qui vient de sortir.Les trois albums sont désormais disponibles chez Delcourt.C’est donc une adaptation de votre roman, jean Raspail, publié en 1993 chez Robert Laffont. Qu’est-ce qui vous a fasciné dans ce roman de Jean Raspail, et comment l’avez-vous découvert ? Jacques Terpant (Sept cavaliers) Je pense que j’ai lu le roman quand il...Sept cavaliers de Jean Raspail - Le livre - Suite