Yves Duteil

Yves Duteil

Profondeur de chants

Le livre 3'59

Yves Duteil, nous sommes ensemble pour parler de votre actualité. Il y a un nouvel album « Flagrant délice » et puis cet ouvrage que vous avez co-écrit avec Alain Wodrascka « Profondeur de chant » aux éditions de l'Archipel.
Pourquoi une biographie maintenant, à ce moment de votre parcours professionnel et à ce moment de votre vie personnelle ? Etait-ce une nécessité ce livre ?
Ce n'est pas une nécessité. Je ne me l'impose pas comme étant la nécessité du moment. C'est Alain qui a provoqué l'événement. On s'est rencontré et on a sympathisé.
Et il nous a proposé d'écrire ce livre et puis un peu plus tard, on s'est rendu compte que j'étais dans ma quarantième année de carrière. On s'est dit que c'était peut-être effectivement le moment...
Dans le livre évidemment il y a beaucoup de photos et certains de vos textes, de vos chansons. Les plus récentes et certaines plus anciennes...
extrait en live : « Prendre Un Enfant» (Tarentelle)
En écrivant cet ouvrage, y-a-t-il eu une petite pincée de nostalgie ? De mélancolie ?
Non, pas trop de nostalgie et de mélancolie, mais plutôt un regard attendri sur un passé incontournable. On fait des essais, des erreurs, on se regarde un peu « jeunot » sur les photos...
extrait en live : « Prendre Un Enfant» (Tarentelle)
Et puis, tout-à-coup, on se trouve heureux d'avoir traversé tout ça et d'être encore là. Et puis aussi rendre hommage à tout ceux qu'on a rencontré. Ce n'est pas de la nostalgie, c'est de l'admiration. Retrouver les témoignages de Renaud, de Véronique Sanson.
Il y a des vraies rencontres. Il y a des rencontres qui sont marquées d'une pierre blanche dans une vie, comme celle avec Félix Leclerc ou celle avec Brassens. Mais aussi des rencontres moins visibles qui ont été des inspirations pour la suite.
Quand vous revivez ces quarante années que vous retracez dans cet ouvrage, quel est le plus beau souvenir qui vous a le plus marqué sur ces quarante années ?
Je crois que l'un des plus grands souvenirs, c'est le jour où j'ai été chanter « La langue de chez nous » à Félix Leclerc à l'Ile d'Orléans, chez lui, et où il a pleuré en écoutant la chanson.
Et la suite le soir au concert où j'ai étrenné pour la première fois cette chanson auprès du public et où il y a eu un vrai frisson dans la salle. Le silence après la chanson était incroyable.
Et alors à la fin du concert, on était dans les coulisses avec Noëlle, et là, on entend dans la salle toute la foule, tout le public qui chante : « Mon chéri c'est à ton tour de te laisser parler d'amour,. Mon chéri c'est à ton tour de te laisser parler d'amour... »
On était là dans les coulisses... on était au bord des larmes et je suis retourné sur scène. C'était un moment incroyable. Ca, c'est un des plus grands moments de ma carrière et je crois que j'oublierai jamais ces instants là.
Donc, ce livre c'est une sorte de cadeau que vous offrez à votre public ? C'est une façon de dire « vous allez mieux me connaître » ?
Je crois que c'était une façon d'offrir un vrai partage d'une réalité à la place d'une image.
Merci beaucoup Yves Duteil de ce moment de partage que vous nous offrez. Double actualité avec votre album qui vient de sortir « Flagrant délice »
et puis cet ouvrage que nous venons d'évoquer ensemble co-écrit avec Alain Wodrascka, aux éditions de l'Archipel « Profondeur de chant ». Merci.

Philippe Chauveau :
Yves Duteil, nous sommes ensemble pour parler de votre actualité. Il y a un nouvel album « Flagrant délice » et puis cet ouvrage que vous avez co-écrit avec Alain Wodrascka « Profondeur de chant » aux éditions de l'Archipel. Pourquoi une biographie maintenant, à ce moment de votre parcours professionnel et à ce moment de votre vie personnelle ? Était-ce une nécessité ce livre ?

Yves Duteil :
Ce n'est pas une nécessité. Je ne me l'impose pas comme étant la nécessité du moment. C'est Alain qui a provoqué l'événement. On s'est rencontré et on a sympathisé. Et il nous a proposé d'écrire ce livre et puis un peu plus tard, on s'est rendu compte que j'étais dans ma quarantième année de carrière. On s'est dit que c'était peut-être effectivement le moment...

Philippe Chauveau :
Dans le livre évidemment il y a beaucoup de photos et certains de vos textes, de vos chansons. Les plus récentes et certaines plus anciennes...

En écrivant cet ouvrage, y-a-t-il eu une petite pincée de nostalgie ? De mélancolie ?

Yves Duteil :
Non, pas trop de nostalgie et de mélancolie, mais plutôt un regard attendri sur un passé incontournable. On fait des essais, des erreurs, on se regarde un peu « jeunot » sur les photos...

Et puis, tout-à-coup, on se trouve heureux d'avoir traversé tout ça et d'être encore là. Et puis aussi rendre hommage à tout ceux qu'on a rencontré. Ce n'est pas de la nostalgie, c'est de l'admiration. Retrouver les témoignages de Renaud, de Véronique Sanson. Il y a des vraies rencontres. Il y a des rencontres qui sont marquées d'une pierre blanche dans une vie, comme celle avec Félix Leclerc ou celle avec Brassens. Mais aussi des rencontres moins visibles qui ont été des inspirations pour la suite.

Philippe Chauveau :
Quand vous revivez ces quarante années que vous retracez dans cet ouvrage, quel est le plus beau souvenir qui vous a le plus marqué sur ces quarante années ?

Yves Duteil :
Je crois que l'un des plus grands souvenirs, c'est le jour où j'ai été chanter « La langue de chez nous » à Félix Leclerc à l'Ile d'Orléans, chez lui, et où il a pleuré en écoutant la chanson. Et la suite le soir au concert où j'ai étrenné pour la première fois cette chanson auprès du public et où il y a eu un vrai frisson dans la salle. Le silence après la chanson était incroyable. Et alors à la fin du concert, on était dans les coulisses avec Noëlle, et là, on entend dans la salle toute la foule, tout le public qui chante : « Mon chéri c'est à ton tour de te laisser parler d'amour, Mon chéri c'est à ton tour de te laisser parler d'amour... » On était là dans les coulisses... on était au bord des larmes et je suis retourné sur scène. C'était un moment incroyable. Ca, c'est un des plus grands moments de ma carrière et je crois que j'oublierai jamais ces instants là.

Philippe Chauveau :
Donc, ce livre c'est une sorte de cadeau que vous offrez à votre public ? C'est une façon de dire « vous allez mieux me connaître » ?

Yves Duteil :
Je crois que c'était une façon d'offrir un vrai partage d'une réalité à la place d'une image.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Yves Duteil de ce moment de partage que vous nous offrez. Double actualité avec votre album qui vient de sortir « Flagrant délice » et puis cet ouvrage que nous venons d'évoquer ensemble co-écrit avec Alain Wodrascka, aux éditions de l'Archipel « Profondeur de chant ». Merci.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • C'est un poète chanteur qui nous accueille pour WTC.Si je vous dis « Prendre un enfant par la main » ou « La langue de chez nous », vous penserez évidemment à Yves Duteil et certains d'entre vous, goguenards, en viendront peut-être à fredonner « La tarentelle » ou « Le petit pont de bois ». C'est vrai que l'étiquette du gentil baladin avec sa guitare colle à la peau d'Yves Duteil depuis les années 70. Et pourtant, pour ceux qui veulent bien aller au-delà des clichés, Yves Duteil est un véritable poète, amoureux...Chemins de liberté d'Yves Duteil - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Yves Duteil. Merci de nous recevoir chez vous, à Precy-sur-Marne, commune dont vous êtes maire, en Seine-et-Marne. Il y a une double activité vous concernant. Un nouvel album qui vient de sortir « Flagrant délice » et puis un livre, aux éditions de l'Archipel « Profondeur de chant ». C'est un livre que vous avez écrit avec la complicité d'Alain Wodrascka. Lorsque vous étiez enfant, y-avait-il dans votre famille une bibliothèque ? Y-avait-il des livres ? Avez-vous été nourri de lecture ou...Chemins de liberté d'Yves Duteil - Portrait - Suite
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