Bernard Minier

Bernard Minier

N'éteins pas la lumière

Le livre 4'50

Bernard Minier, après « Glacé » et « Le Cercle » dont on a beaucoup parlé, qui ont été des phénomènes, des événements en librairie,
voici votre nouveau titre très attendu « N'éteins pas la lumière » et les amateurs de frisson vont se régaler.
Alors nous sommes une fois encore dans votre Midi-Pyrénées, cette région que vous aimez, nous sommes à Toulouse.
Nous allons rencontrer une jeune femme, elle s'appelle Christine Syeinmeyer, elle est animatrice radio.
Un jour, elle va recevoir au moment de noël, une lettre anonyme. Parallèlement, on va retrouver Servaz qui est ce flic que vous nous aviez déjà présenté dans vos précédents romans.
Lui ne vas pas très fort, il est dans un centre pour flic dépressif, on va dire ça comme ça.
Et lui va recevoir la clef d'une chambre d’hôtel sans trop savoir pourquoi.
Quelle drôle d'histoire dans laquelle vous nous embarquez, et comment est né ce personnage de Christine que l'on va suivre du début jusqu'à la fin du roman ?
Elle est née du désir que j'avais depuis un certain temps de faire un personnage principal qui soit une femme.
J'avais déjà apporté un certain soin à mes personnages féminins, en tous cas j'ai essayé dans « Glacé » et dans le « Cercle », et je voulais aller plus loin.
Parce que Christine, elle a une vie bien rangée, elle est animatrice radio, elle est presque fiancée.
Mais on va découvrir qu'il y a des failles dans sa vie. Forcement elle s’inquiète lorsqu'elle reçoit cette lettre.
C'est une personne ambitieuse, qui a une vie intéressante, elle fait un métier passionnant.
Il y a une période de changement au début du livre ou elle envisage de se marier.
Donc elle est à une période charnière et cette lettre qui va tout déclencher arrive à ce moment-là.
Le thème du livre finalement c'est la manipulation. Comment peut-on jouer avec les peurs des uns et des autres.
Oui, la manipulation, la persécution.
Ce que l'on appelle aujourd'hui le phénomène de « Stalking » qu'en français on pourrait traduire par traque furtive et qui désigne une forme de harcèlement,
d'attention obsessionnelle portée sur quelqu'un par un ou plusieurs individus.
Ca consiste à suivre la personne, à l’observer, à la surveiller, la traquer, à la harceler, à l'intimider, à l'agresser voir à la tuer, donc oui c'est ça l'idée de départ.
Pourquoi faire le choix de situer l'action de « N'éteins pas la lumière » entre noël et le jour de l'an ?
Un hiver très froid où il neige beaucoup sur Toulouse. C'est une pression supplémentaire pour le lecteur ?
Il y a de ça mais il y a aussi une sorte d’émerveillement qu'on ressent tous quand cette période approche.
Il a y quelque chose d'enfantin là-dedans. La neige, les illuminations, et justement ce qui est intéressant dans l'intrigue, c'est qu'on a cette opposition entre le fait d'être obligatoirement joyeux et puis éclate toute cette noirceur.
Christine est prise dans cet engrenage, dans cet abime. Donc il y a ce contraste entre toute l'ombre et les ténèbres qui la guettent, et dieu sait qu'elle a peur du noir.
La place de la musique, ce qui est amusant, c'est que vous êtes venu avec une partition de Mahler.
C'est le musicien fétiche de votre flic Servaz, et dans « N'éteins pas la lumière », il est beaucoup de questions de musique et notamment d'opéra. Pourquoi ?
Alors pour Mahler, c'est le plus grand des hasards, c'est en venant vous voir que je suis tombé sur cette partition qui me guettait au coin d'un trottoir, une boutique qui se trouve tout prêt d'ici.
Donc quand je l'ai vue, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai découvert en parcourant des livrets d'opéra et puis aussi à la lecture d'un livre qui s'appelle « L'opéra ou la défaite des femmes » de Catherine Clément.
Le destin qui est presque toujours tragique des femmes à l'opéra.
C'est incroyable le nombre de femmes qui se suicident dans l'opéra, j'en ai compté plus de 70, c'est dire...et je n'ai pas fait le tour de tous les opéras.
Et en plus, elles sont toujours bafouées, trahies, trompées, assassinées, suicidées, poussées à la folie ou à la mort.
Les malheurs des femmes, ça a toujours fait le délice et la joie des amateurs d'opéra paradoxalement
Donc ça me paraissait être un fil rouge parfait par rapport à ce qu'il se passe et par rapport à ce que vit Christine dans le livre.
Merci Bernard Minier, continuez à nous faire peur. « N'éteins pas la lumière », c'est un vrai coup de cœur, et c'est aux éditions XO.

Philippe Chauveau :
Bernard Minier, après « Glacé » et « Le Cercle » dont on a beaucoup parlé, qui ont été des phénomènes, des événements en librairie, voici votre nouveau titre très attendu « N'éteins pas la lumière » et les amateurs de frisson vont se régaler.
Alors nous sommes une fois encore dans votre Midi-Pyrénées, cette région que vous aimez, nous sommes à Toulouse. Nous allons rencontrer une jeune femme, elle s'appelle Christine Syeinmeyer, elle est animatrice radio. Un jour, elle va recevoir au moment de noël, une lettre anonyme. Parallèlement, on va retrouver Servaz qui est ce flic que vous nous aviez déjà présenté dans vos précédents romans. Lui ne vas pas très fort, il est dans un centre pour flic dépressif, on va dire ça comme ça. Et lui va recevoir la clef d'une chambre d’hôtel sans trop savoir pourquoi.
Quelle drôle d'histoire dans laquelle vous nous embarquez, et comment est né ce personnage de Christine que l'on va suivre du début jusqu'à la fin du roman ?

Bernard Minier :
Elle est née du désir que j'avais depuis un certain temps de faire un personnage principal qui soit une femme. J'avais déjà apporté un certain soin à mes personnages féminins, en tous cas j'ai essayé dans « Glacé » et dans le « Cercle », et je voulais aller plus loin.

Philippe Chauveau :
Parce que Christine, elle a une vie bien rangée, elle est animatrice radio, elle est presque fiancée. Mais on va découvrir qu'il y a des failles dans sa vie. Forcement elle s’inquiète lorsqu'elle reçoit cette lettre.

Bernard Minier :
C'est une personne ambitieuse, qui a une vie intéressante, elle fait un métier passionnant. Il y a une période de changement au début du livre ou elle envisage de se marier. Donc elle est à une période charnière et cette lettre qui va tout déclencher arrive à ce moment-là.

Philippe Chauveau :
Le thème du livre finalement c'est la manipulation. Comment peut-on jouer avec les peurs des uns et des autres.

Bernard Minier :
Oui, la manipulation, la persécution. Ce que l'on appelle aujourd'hui le phénomène de « Stalking » qu'en français on pourrait traduire par traque furtive et qui désigne une forme de harcèlement, d'attention obsessionnelle portée sur quelqu'un par un ou plusieurs individus. Ça consiste à suivre la personne, à l’observer, à la surveiller, la traquer, à la harceler, à l'intimider, à l'agresser voir à la tuer, donc oui c'est ça l'idée de départ.

Philippe Chauveau :
Pourquoi faire le choix de situer l'action de « N'éteins pas la lumière » entre noël et le jour de l'an ?
Un hiver très froid où il neige beaucoup sur Toulouse. C'est une pression supplémentaire pour le lecteur ?

Bernard Minier :
Il y a de ça mais il y a aussi une sorte d’émerveillement qu'on ressent tous quand cette période approche. Il a y quelque chose d'enfantin là-dedans. La neige, les illuminations, et justement ce qui est intéressant dans l'intrigue, c'est qu'on a cette opposition entre le fait d'être obligatoirement joyeux et puis éclate toute cette noirceur. Christine est prise dans cet engrenage, dans cet abime. Donc il y a ce contraste entre toute l'ombre et les ténèbres qui la guettent, et dieu sait qu'elle a peur du noir.

Philippe Chauveau :
La place de la musique, ce qui est amusant, c'est que vous êtes venu avec une partition de Mahler. C'est le musicien fétiche de votre flic Servaz, et dans « N'éteins pas la lumière », il est beaucoup de questions de musique et notamment d'opéra. Pourquoi ?

Bernard Minier :
Alors pour Mahler, c'est le plus grand des hasards, c'est en venant vous voir que je suis tombé sur cette partition qui me guettait au coin d'un trottoir, une boutique qui se trouve tout prêt d'ici. Donc quand je l'ai vue, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai découvert en parcourant des livrets d'opéra et puis aussi à la lecture d'un livre qui s'appelle « L'opéra ou la défaite des femmes » de Catherine Clément. Le destin qui est presque toujours tragique des femmes à l'opéra. C'est incroyable le nombre de femmes qui se suicident dans l'opéra, j'en ai compté plus de 70, c'est dire...et je n'ai pas fait le tour de tous les opéras. Et en plus, elles sont toujours bafouées, trahies, trompées, assassinées, suicidées, poussées à la folie ou à la mort. Les malheurs des femmes, ça a toujours fait le délice et la joie des amateurs d'opéra paradoxalement. Donc ça me paraissait être un fil rouge parfait par rapport à ce qu'il se passe et par rapport à ce que vit Christine dans le livre.

Philippe Chauveau :
Merci Bernard Minier, continuez à nous faire peur. « N'éteins pas la lumière », c'est un vrai coup de cœur, et c'est aux éditions XO.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Bernard Minier fait partie de ces auteurs qui discrètement ont sut se faire un nom. Outre la confiance de son éditeur XO, c'est aussi grâce à l'enthousiasme des libraires et au bouche à oreille des lecteurs qu'il est devenue un incontournable dans l'univers du Thriller. Avec son troisième roman « N'éteins pas la lumière », Bernard Minier confirme tous le bien que l'on pensait de lui. En 2011, parallèlement à son activité professionnelle au service des douanes, Bernard Minier publie « Glacé », un Thriller dont les décors,...Lucia de Bernard Minier - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Bernard MinierBernard Minier :BonjourPhilippe Chauveau : J'ai grand plaisir à vous accueillir, vous publiez chez XO  votre nouveau titre, c'est le troisième, « N'éteins pas la lumière». Il y avait eu « Glacé » et « Le cercle ». Vous êtes devenu en quelques années, en quelques mois un incontournable dans les librairies françaises, et tous les amateurs de Thriller connaissent maintenant votre nom. Pourquoi avoir choisi ce type d'écriture, pourquoi avoir choisi de vous embarquer dans le Thriller...Lucia de Bernard Minier - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Bernard Minier, après « Glacé » et « Le Cercle » dont on a beaucoup parlé, qui ont été des phénomènes, des événements en librairie, voici votre nouveau titre très attendu « N'éteins pas la lumière » et les amateurs de frisson vont se régaler.Alors nous sommes une fois encore dans votre Midi-Pyrénées, cette région que vous aimez, nous sommes à Toulouse. Nous allons rencontrer une jeune femme, elle s'appelle Christine Syeinmeyer, elle est animatrice radio. Un jour, elle va recevoir au moment de...Lucia de Bernard Minier - Le livre - Suite