Laurent Gounelle

Laurent Gounelle

Le philosophe qui n'était pas sage

Le livre 3'45

Laurent Gounelle, vous publiez aux éditions Plon et Kero votre troisième roman « Le philosophe qui n'était pas sage ». Ce philosophe, c'est Sandro que l'on va découvrir au fil des pages. Il est bien établi, il vit à Manhattan. Il a connu un drame dans sa vie personnelle
et il va s'embarquer dans une drôle d'aventure dans la jungle amazonienne pour aller à la découverte d'une tribu où tout le monde est heureux. Quelle drôle d'histoire. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?
Ah c'est une bonne question. En fait, je souhaitais écrire un roman, une histoire, dont le thème serait Nous, dans le sens, notre société, notre modèle actuel de civilisation. Et la meilleure façon pour prendre conscience de notre modèle de société est de le confronter
à un modèle radicalement différent, donc le modèle d'une société primitive en l'occurrence. C'est pour ça que j'ai positionné l'essentiel de l'histoire au fin fond de la jungle amazonienne
où se trouve encore l'une des dernières tribus de personnes qui n'ont aucun contact avec la civilisation occidentale.
En extrapolant, on peut dire que vos deux précédents titres, « L'homme qui voulait être heureux » et « Les dieux voyagent toujours incognito », nous parlait de personnages avec leurs difficultés personnelles
alors que là, avec « Le philosophe qui n'était pas sage » c'est une critique de notre société que vous voulez faire.
C'est une sorte de parodie. J'ai voulu que ça soit assez drôle. Je pensais que c'était en riant de nous-mêmes que l'on prenait le plus conscience de notre façon de penser, de vivre.
Pourquoi avoir fait de Sandro un philosophe ?
C'est un philosophe qui est censé incarner une certaine sagesse et en fait, ce n'est pas le cas. Il est un peu à l'image de nous autres occidentaux et même quand on se dit philosophe, on n'est pas du tout dans une démarche de sagesse.
Ce philosophe a quand même connu un drame personnel dans sa vie. C'est ce qui explique qu'il parte pour cette mission avec cette envie d'anéantir cette tribu heureuse. Et puis il y a un personnage féminin, un personnage central Elianta.
C'était important pour vous qu'il y ait aussi le rôle d'une femme qui soit le personnage le plus doux, comparé à l'homme qui a le mauvais rôle?
Oui, et je pense que les femmes portent en elles de manière intuitive une forme de sagesse qu'on moins souvent les hommes.
Ca veut dire que là, c'est l'homme qui amène le mal et pas la femme. C'est ce qui nous différencie de la Genèse peut-être ?
Oui, tout à fait. Finalement ce philosophe qui est censé être sur un travail de recherche de la vérité et donc du bien et bien il a ce projet qui est d'inculquer le mal à cette peuplade qui vit dans le bonheur et dans l'équilibre.
Donc, ce faisant, il va leur inculquer un modèle, une pense de vie qui ressemble étrangement aux nôtres.
Tous les défauts de nos sociétés contemporaines sont ici abordés. Que ce soit la vanité, l'envie, la jalousie, aussi tout ce qui concerne la communication avec les réseaux sociaux qui sont éreintés. Vous vous êtes fait plaisir à pointer du doigt tout nos défauts...
Oui, je me suis amusé.
Merci beaucoup Laurent Gounelle et merci pour ce nouveau roman, le troisième dans votre parcours d'auteur. « le philosophe qui n'était pas sage », c'est aux éditions Plon / Kero.

Philippe Chauveau :
Laurent Gounelle, vous publiez aux éditions Plon et Kero votre troisième roman « Le philosophe qui n'était pas sage ». Ce philosophe, c'est Sandro que l'on va découvrir au fil des pages. Il est bien établi, il vit à Manhattan. Il a connu un drame dans sa vie personnelle et il va s'embarquer dans une drôle d'aventure dans la jungle amazonienne pour aller à la découverte d'une tribu où tout le monde est heureux. Quelle drôle d'histoire. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?

Laurent Gounelle :
Ah c'est une bonne question. En fait, je souhaitais écrire un roman, une histoire, dont le thème serait Nous, dans le sens, notre société, notre modèle actuel de civilisation. Et la meilleure façon pour prendre conscience de notre modèle de société est de le confronter à un modèle radicalement différent, donc le modèle d'une société primitive en l'occurrence. C'est pour ça que j'ai positionné l'essentiel de l'histoire au fin fond de la jungle amazonienne où se trouve encore l'une des dernières tribus de personnes qui n'ont aucun contact avec la civilisation occidentale.

Philippe Chauveau :
En extrapolant, on peut dire que vos deux précédents titres, « L'homme qui voulait être heureux » et « Les dieux voyagent toujours incognito », nous parlait de personnages avec leurs difficultés personnelles alors que là, avec « Le philosophe qui n'était pas sage » c'est une critique de notre société que vous voulez faire.

Laurent Gounelle :
C'est une sorte de parodie. J'ai voulu que ça soit assez drôle. Je pensais que c'était en riant de nous-mêmes que l'on prenait le plus conscience de notre façon de penser, de vivre.

Philippe Chauveau :
Pourquoi avoir fait de Sandro un philosophe ?

Laurent Gounelle :
C'est un philosophe qui est censé incarner une certaine sagesse et en fait, ce n'est pas le cas. Il est un peu à l'image de nous autres occidentaux et même quand on se dit philosophe, on n'est pas du tout dans une démarche de sagesse.

Philippe Chauveau :
Ce philosophe a quand même connu un drame personnel dans sa vie. C'est ce qui explique qu'il parte pour cette mission avec cette envie d'anéantir cette tribu heureuse. Et puis il y a un personnage féminin, un personnage central Elianta. C'était important pour vous qu'il y ait aussi le rôle d'une femme qui soit le personnage le plus doux, comparé à l'homme qui a le mauvais rôle?

Laurent Gounelle :
Oui, et je pesne que les femmes portent en elles de manière intuitive une forme de sagesse qu'on moins souvent les hommes.

Philippe Chauveau :
Ca veut dire que là, c'est l'homme qui amène le mal et pas la femme. C'est ce qui nous différencie de la Genèse peut-être ?

Laurent Gounelle :
Oui, tout à fait. Finalement ce philosophe qui est censé être sur un travail de recherche de la vérité et donc du bien et bine il a ce projet qui est d'inculquer le mal à cette peuplade qui vit dans le bonheur et dans l'équilibre. Donc, ce faisant, il va leur inculquer un modèle, une pense de vie qui ressemble étrangement aux notres.

Philippe Chauveau :
Tous les défauts de nos sociétés contemporaines sont ici abordés. Que ce soit la vanité, l'envie, la jalousie, aussi tout ce qui concerne la communication avec les réseaux sociaux qui sont éreintés. Vous vous êtes fait plaisir à pointer du doigt tout nos défauts...

Laurent Gounelle :
Oui, je me suis amusé.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Laurent Gounelle et merci pour ce nouveau roman, le troisième dans votre parcours d'auteur. « le philosophe qui n'était pas sage », c'est aux éditions Plon / Kero.

Le philosophe qui n'était pas sage Aux éditions Plon/Kero
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Avec « L'homme qui voulait être heureux », publié en 2008, Laurent Gounelle a connu un succès phénoménal. Traduit en 25 langues, son roman est resté en tête des ventes de nombreuses semaines. Succès conforté avec son deuxième titre « Les dieux voyagent toujours incognito ».Passionné par la psychologie, les sciences humaines et la philosophie, Laurent Gounelle cherche depuis toujours, dans son travail, son écriture, sa vie personnelle à apporter des réponses à cette question qui nous touche tous : comment...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Laurent Gounelle. Merci d'avoir accepté notre invitation. Vous publiez aux éditions Kero et Plon votre troisième roman « Le philosophe qui n'était pas sage ». L'écriture finalement est arrivée un peu par hasard dans votre parcours professionnel, parce qu'au début ce n'était pas ça du tout votre envie. Vous réalisez un rêve de gamin ?Laurent Gounelle :  Pas un rêve de gamin parce que je n'ai pas le souvenir d'avoir projeté écrire des romans quand j'étais gamin. Je ne tenais pas non plus de...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Laurent Gounelle, vous publiez aux éditions Plon et Kero votre troisième roman « Le philosophe qui n'était pas sage ». Ce philosophe, c'est Sandro que l'on va découvrir au fil des pages. Il est bien établi, il vit à Manhattan. Il a connu un drame dans sa vie personnelle et il va s'embarquer dans une drôle d'aventure dans la jungle amazonienne pour aller à la découverte d'une tribu où tout le monde est heureux. Quelle drôle d'histoire. Comment a-t-elle germé dans votre esprit ?Laurent Gounelle :Ah c'est...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - Le livre - Suite
    Librairie Eyrolles61 Boulevard Saint-Germain 75005 Paristél : 01 44 41 11 74www.eyrolles.com Suzana Guinart C'est un livre que j'ai trouvé facile à lire. Il s'adresse vraiment à tout le monde. Il n'y a pas de public averti avec des choses du genre très pointu. Les phrases coulent. C'est vraiment quelqu'un qui veut prendre son temps pour expliquer les choses à son lecteur.Pour vraiment apprendre des choses et que ça nous fasse du bien, il faut vraiment lire ce livre. Je trouve que c'est une belle leçon sur le bonheur, la...Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle - L'avis du libraire - Suite