Bernadette Pécassou-Camebrac

Bernadette Pécassou-Camebrac

La Passagère du France

Le livre 4'03
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Bernadette Pécassou-Camebrac La Passagère du France, c’est votre cinquième roman et c’est aux Editions Flammarion. Nous sommes en février 1962 et nous embarquons sur ce paquebot de légende avec Sophie qui est une jeune journaliste. Qu’est ce qui vous a donné envie de nous emmener à bord du France ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Le France, Le France… quel bateau…Mais rien que quand je dis ce mot je mettrais presque la main sur le cœur comme Michel Sardou, bien longtemps après sauf que lui, il était sur le terrain dramatique, de la dramaturgie du France, moi je me suis située sur le territoire du rêve. On avait voulu en faire le bateau de la modernité et du luxe français. Vous savez l’artisanat de luxe n’allait pas très bien dans ces années 60, on l’a oublié ça aussi ; et De Gaulle voulait relancer l’artisanat de luxe, et Malraux voulait porter la grande idée de la France sur les océans. J’aime bien ces grandes idées ; on s’en est moquées mais elles ont toujours une dimension puissante chez les individus.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Il y a Sophie, Béatrice, l’officier Vercor, le capitaine, l’académicien, tous les autres personnages, qui côtoient pendant ce voyage inaugural les personnalités de l’époque : Juliette Greco, Kessel, Tino Rossi, Jackie Kennedy. Cette croisière inaugurale, ce voyage inaugural, quel souvenir a-t-il laissé à l’époque ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : En fait tout ce que vous dites là quand vous me rappelez, moi je pars toujours sur de grandes idées, mais la réalité c’était ça, c’était des peoples qui montaient, mais c’étaient pas des peoples à l’époque, c’est pas La croisière s’amuse…Il y avait encore cette touche très classe d’une certaine idée d’un art de vivre à la Française.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et ce personnage de Sophie qui découvre donc émerveillée ce paquebot, comment l’avez-vous construit ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Vous imaginez, vous, monter sur le France, quand on n’appartient pas à des catégories sociales qui montent sur ce genre de paquebot exceptionnel. On est ébloui. Donc elle se la joue un peu. Elle s’est amené les habits d’Anouk Aimée dans La Dolce Vita, vous savez cette féminité très élégante. Tout le monde se la joue un peu. Donc elle est arrivée sur le bateau, elle a ses twin-sets, elle a sa copine Béatrice qui est une journaliste, alors elle, beaucoup plus… Comment dire ? Béatrice, c’est la journaliste qui veut aller en haut de l’échelle. Quand il y quelqu’un plus haut qu’elle sur l’échelle des valeurs, ça ne va pas ! Les préoccupations des individus sont très différentes. Sophie elle est éblouie, et ça y est, elle se voit déjà avec une grande histoire d’amour bien sur, alors que Béatrice non. Elle n’a qu’une envie…est-ce qu’on va la mettre en haut, en cabine ou est-ce qu’elle va arriver à grenouiller pour qu’on la mette en cabine de luxe.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et le rapport du France pendant ce voyage inaugural. Béatrice, Sophie, l’officier Vercor, l’académicien, Chantal, il va s’en passer des choses…

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Parmi les péripéties importantes et véritables, la crise cardiaque. Il y a vraiment eu un passager qui a eu une crise cardiaque et qui a été sauvé par la technologie qui était présente sur le France, par bélinographie qui est un système un peu complexe, mais ils ont communiqué avec l’hôpital Boucicault à Paris. Et grâce à ça, ils ont sauvé l’homme qui avait eu la crise cardiaque. Et surtout la tempête. La tempête dans la 1ère traversée du France a été exceptionnellement forte.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : A lire votre livre, on peut considérer que le paquebot Le France est un personnage à part entière.

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : C’est voulu puis c’est pour Le France que je l’ai écrit. C’est très rare d’entrer dans la légende. C’est pas un mot quand on met sur le bandeau rouge Et Le France entra dans la légende, c’est pas pour faire joli. C’est pas non plus une vue de l’esprit. C’est parce que c’est une réalité. Le France a été éblouissant et il a connu une tragédie. Il a été trahi, et du coup, forcément, il ne sera jamais mort. Tout le monde, moi je le vois, quand j’ai été étonné par des jeunes, Le France ? « ah oui Le France », ils savent et ils aiment. C’est très curieux, il ne l’ont jamais connu et ne l’ont même pas vu. Mais ils savent.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Bernadette Pécassou-Camebrac merci de nous avoir entraîné dans ce voyage avec le France, La Passagère du France, c’est votre nouveau livre et votre cinquième roman et c’est aux Editions Flammarion.
Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Bernadette Pécassou-Camebrac La Passagère du France, c’est votre cinquième roman et c’est aux Editions Flammarion. Nous sommes en février 1962 et nous embarquons sur ce paquebot de légende avec Sophie qui est une jeune journaliste. Qu’est ce qui vous a donné envie de nous emmener à bord du France ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Le France, Le France… quel bateau…Mais rien que quand je dis ce mot je mettrais presque la main sur le cœur comme Michel Sardou, bien longtemps après sauf que lui, il était sur le terrain dramatique, de la dramaturgie du France, moi je me suis située sur le territoire du rêve. On avait voulu en faire le bateau de la modernité et du luxe français. Vous savez l’artisanat de luxe n’allait pas très bien dans ces années 60, on l’a oublié ça aussi ; et De Gaulle voulait relancer l’artisanat de luxe, et Malraux voulait porter la grande idée de la France sur les océans. J’aime bien ces grandes idées ; on s’en est moquées mais elles ont toujours une dimension puissante chez les individus.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Il y a Sophie, Béatrice, l’officier Vercor, le capitaine, l’académicien, tous les autres personnages, qui côtoient pendant ce voyage inaugural les personnalités de l’époque : Juliette Greco, Kessel, Tino Rossi, Jackie Kennedy. Cette croisière inaugurale, ce voyage inaugural, quel souvenir a-t-il laissé à l’époque ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : En fait tout ce que vous dites là quand vous me rappelez, moi je pars toujours sur de grandes idées, mais la réalité c’était ça, c’était des peoples qui montaient, mais c’étaient pas des peoples à l’époque, c’est pas La croisière s’amuse…Il y avait encore cette touche très classe d’une certaine idée d’un art de vivre à la Française.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Et ce personnage de Sophie qui découvre donc émerveillée ce paquebot, comment l’avez-vous construit ?

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Vous imaginez, vous, monter sur le France, quand on n’appartient pas à des catégories sociales qui montent sur ce genre de paquebot exceptionnel. On est ébloui. Donc elle se la joue un peu. Elle s’est amené les habits d’Anouk Aimée dans La Dolce Vita, vous savez cette féminité très élégante. Tout le monde se la joue un peu. Donc elle est arrivée sur le bateau, elle a ses twin-sets, elle a sa copine Béatrice qui est une journaliste, alors elle, beaucoup plus… Comment dire ? Béatrice, c’est la journaliste qui veut aller en haut de l’échelle. Quand il y quelqu’un plus haut qu’elle sur l’échelle des valeurs, ça ne va pas ! Les préoccupations des individus sont très différentes. Sophie elle est éblouie, et ça y est, elle se voit déjà avec une grande histoire d’amour bien sur, alors que Béatrice non. Elle n’a qu’une envie…est-ce qu’on va la mettre en haut, en cabine ou est-ce qu’elle va arriver à grenouiller pour qu’on la mette en cabine de luxe.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Et le rapport du France pendant ce voyage inaugural. Béatrice, Sophie, l’officier Vercor, l’académicien, Chantal, il va s’en passer des choses…

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Parmi les péripéties importantes et véritables, la crise cardiaque. Il y a vraiment eu un passager qui a eu une crise cardiaque et qui a été sauvé par la technologie qui était présente sur le France, par bélinographie qui est un système un peu complexe, mais ils ont communiqué avec l’hôpital Boucicault à Paris. Et grâce à ça, ils ont sauvé l’homme qui avait eu la crise cardiaque. Et surtout la tempête. La tempête dans la 1ère traversée du France a été exceptionnellement forte.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : A lire votre livre, on peut considérer que le paquebot Le France est un personnage à part entière.

Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : C’est voulu puis c’est pour Le France que je l’ai écrit. C’est très rare d’entrer dans la légende. C’est pas un mot quand on met sur le bandeau rouge Et Le France entra dans la légende, c’est pas pour faire joli. C’est pas non plus une vue de l’esprit. C’est parce que c’est une réalité. Le France a été éblouissant et il a connu une tragédie. Il a été trahi, et du coup, forcément, il ne sera jamais mort. Tout le monde, moi je le vois, quand j’ai été étonné par des jeunes, Le France ? « ah oui Le France », ils savent et ils aiment. C’est très curieux, il ne l’ont jamais connu et ne l’ont même pas vu. Mais ils savent.

Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Bernadette Pécassou-Camebrac merci de nous avoir entraîné dans ce voyage avec le France, La Passagère du France, c’est votre nouveau livre et votre cinquième roman et c’est aux Editions Flammarion.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Des romans dans lesquels, l'intrigue se mêle aux sentiments amoureux, une écriture prêtant à l'évasion, l'univers littéraire de Bernadette Pécassou-Camebrac est celui du rêve. Le genre de livre qu'on ne peut pas refermer avant la dernière page. Journaliste et reporter pour la télévision, Bernadette Pécassou-Camebrac, a connu l'urgence de l'actualité, la dureté d'un monde en perpétuel mouvement. Dans l'écriture, elle a trouvé une sorte d'échappatoire, un moyen de faire une pause dans...Rediffusion - Samedi 20 avril de Bernadette Pécassou-Camebrac - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture): Bonjour Bernadette Pécassou-Camebrac. Vous n’êtes pas un auteur très médiatisé, mais en revanche vous suivez votre petit bonhomme de chemin et vos lecteurs attendent avidement vos livres, le cinquième vient de sortir aux Editions Flammarion La Passagère du France on y reviendra. Mais avant la littérature il y a eu le journalisme qui a beaucoup compté dans votre vie. Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France): Oui puisque en fait ça a été toute ma vie professionnelle. En fait...Rediffusion - Samedi 20 avril de Bernadette Pécassou-Camebrac - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (Web Tv Culture) : Bernadette Pécassou-Camebrac La Passagère du France, c’est votre cinquième roman et c’est aux Editions Flammarion. Nous sommes en février 1962 et nous embarquons sur ce paquebot de légende avec Sophie qui est une jeune journaliste. Qu’est ce qui vous a donné envie de nous emmener à bord du France ? Bernadette Pécassou-Camebrac (La Passagère du France) : Le France, Le France… quel bateau…Mais rien que quand je dis ce mot je mettrais presque la main sur le cœur comme Michel Sardou,...Rediffusion - Samedi 20 avril de Bernadette Pécassou-Camebrac - Le livre - Suite