Édouard Moradpour

Édouard Moradpour

La compagne de Russie

Le livre 3'49

Philippe Chauveau :
Édouard Moradpour, vous publiez aux éditions Michalon votre premier titre « La compagne de Russie », sous-titré « roman », mais c'est un roman très autobiographique. Le narrateur s'appelle Alexandre, il est publicitaire, comme vous et il fait le voyage entre Paris et Moscou, comme vous au début des années 90 et il collectionne les femmes, les femmes russes... Comme vous ?

Édouard Moradpour :
Comme par hasard, le hasard fait bien les choses... C'est vrai que ce livre est basé sur la réalité de ma vie pendant ces vingt ans en Russie, mais en même temps romancé. Donc j'ai voulu laisser à la fois le mystère sur la partie vraie et la partie inventée. C'est ça l'idée d'un roman, on écrit un roman pour en même temps se donner une liberté d'écriture, mais en même temps pour essayer de cacher sa propre vie. Je n'ai pas envie d'étaler ma propre vie sur la place publique. Et en plus je dirais qu'une autobiographie n'intéresse pas forcément quelqu'un à moins qu'on soit très connu. Donc voilà pourquoi c'est un roman, mais il est vrai qu'il est très autobiographique.

Philippe Chauveau :
Alexandre va donc rencontrer Aliona. Et là, ils vont vivre une belle histoire qui va durer plusieurs années jusqu'à ce qu'Aliona décide de mettre fin à ses jours.

Édouard Moradpour :
Il passe sept ans avec Aliona, une vraie histoire d'amour, de couple, avec des hauts et des bas. Un couple ce n'est pas toujours rose, mais c'est quand même une relation forte puisqu'ils n'arrivent pas à se séparer. Mais Aliona pour des raisons mystérieuses, comme d'habitude, se suicide un jour, de façon totalement imprévue pour Alexandre parce qu'elle n'avait jamais donné de signe de désespoir, c'est ça qui est étonnant. Il est complètement surpris. Il n'avait pas en face de lui quelqu'un de déprimé, c'est au contraire quelqu'un qui avait la pêche, dynamique, très enthousiaste et un jour elle se suicide dans leur appartement.

Philippe Chauveau :
C'est en quelque sorte le point de départ du roman puisqu'après nous allons revenir dans le passé, et le narrateur, Alexandre, va essayer de comprendre pourquoi il a pu en arriver là, pourquoi Aliona a pris cette décision. Et la vie du narrateur va être complètement bouleversée. Lui qui était très matérialiste, va essayer de voir s'il y a une vie après la mort. Notre narrateur, Alexandre, devient un personnage différent.

Édouard Moradpour :
C'est ça l'idée que je voulais montrer dans ce livre, c'est comment on peut évoluer, malheureusement à la suite d'un événement tragique qui est un suicide, quelque chose d'exceptionnel. Alexandre se pose des questions tout à fait basiques sur l'existence de l'âme. Il se dit « est-ce que nous avons une âme ? » Question qui peut paraître vraiment étonnante parce qu'il n'a jamais pensé à ça. Il a toujours pensé que l'homme est un corps et qu'au moment de la mort, tout s'arrête. Après cette mort, il se pose la question à savoir si on a une âme, si oui, c'est que la vie continue après la vie et il commence à aimer Aliona après sa mort. Cette compagne de Russie commence à être le centre de son affection après sa mort et il cherche à la retrouver par des medium. Et il va jusqu'à faire des séances de transcommunication instrumentale, ce qui est décrit dans le livre, où il essaie, en groupe, de retrouver la voix et d'enregistrer sur une bande magnétique la voix de l'être disparu. Et ce que j'espère, c'est que ce livre peut, peut-être, amener certaines personnes à se poser la question et arriver à faire un chemin vers la spiritualité sans avoir besoin de vivre une tragédie, sans passer par la case « tragédie ».

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Édouard Moradpour. Merci pour ce livre « La compagne de Russie », c'est donc votre premier livre, un roman autobiographique, aux éditions Michalon.

Philippe Chauveau :
Édouard Moradpour, vous publiez aux éditions Michalon votre premier titre « La compagne de Russie », sous-titré « roman », mais c'est un roman très autobiographique. Le narrateur s'appelle Alexandre, il est publicitaire, comme vous et il fait le voyage entre Paris et Moscou, comme vous au début des années 90 et il collectionne les femmes, les femmes russes... Comme vous ?

Édouard Moradpour :
Comme par hasard, le hasard fait bien les choses... C'est vrai que ce livre est basé sur la réalité de ma vie pendant ces vingt ans en Russie, mais en même temps romancé. Donc j'ai voulu laisser à la fois le mystère sur la partie vraie et la partie inventée. C'est ça l'idée d'un roman, on écrit un roman pour en même temps se donner une liberté d'écriture, mais en même temps pour essayer de cacher sa propre vie. Je n'ai pas envie d'étaler ma propre vie sur la place publique. Et en plus je dirais qu'une autobiographie n'intéresse pas forcément quelqu'un à moins qu'on soit très connu. Donc voilà pourquoi c'est un roman, mais il est vrai qu'il est très autobiographique.

Philippe Chauveau :
Alexandre va donc rencontrer Aliona. Et là, ils vont vivre une belle histoire qui va durer plusieurs années jusqu'à ce qu'Aliona décide de mettre fin à ses jours.

Édouard Moradpour :
Il passe sept ans avec Aliona, une vraie histoire d'amour, de couple, avec des hauts et des bas. Un couple ce n'est pas toujours rose, mais c'est quand même une relation forte puisqu'ils n'arrivent pas à se séparer. Mais Aliona pour des raisons mystérieuses, comme d'habitude, se suicide un jour, de façon totalement imprévue pour Alexandre parce qu'elle n'avait jamais donné de signe de désespoir, c'est ça qui est étonnant. Il est complètement surpris. Il n'avait pas en face de lui quelqu'un de déprimé, c'est au contraire quelqu'un qui avait la pêche, dynamique, très enthousiaste et un jour elle se suicide dans leur appartement.

Philippe Chauveau :
C'est en quelque sorte le point de départ du roman puisqu'après nous allons revenir dans le passé, et le narrateur, Alexandre, va essayer de comprendre pourquoi il a pu en arriver là, pourquoi Aliona a pris cette décision. Et la vie du narrateur va être complètement bouleversée. Lui qui était très matérialiste, va essayer de voir s'il y a une vie après la mort. Notre narrateur, Alexandre, devient un personnage différent.

Édouard Moradpour :
C'est ça l'idée que je voulais montrer dans ce livre, c'est comment on peut évoluer, malheureusement à la suite d'un événement tragique qui est un suicide, quelque chose d'exceptionnel. Alexandre se pose des questions tout à fait basiques sur l'existence de l'âme. Il se dit « est-ce que nous avons une âme ? » Question qui peut paraître vraiment étonnante parce qu'il n'a jamais pensé à ça. Il a toujours pensé que l'homme est un corps et qu'au moment de la mort, tout s'arrête. Après cette mort, il se pose la question à savoir si on a une âme, si oui, c'est que la vie continue après la vie et il commence à aimer Aliona après sa mort. Cette compagne de Russie commence à être le centre de son affection après sa mort et il cherche à la retrouver par des medium. Et il va jusqu'à faire des séances de transcommunication instrumentale, ce qui est décrit dans le livre, où il essaie, en groupe, de retrouver la voix et d'enregistrer sur une bande magnétique la voix de l'être disparu. Et ce que j'espère, c'est que ce livre peut, peut-être, amener certaines personnes à se poser la question et arriver à faire un chemin vers la spiritualité sans avoir besoin de vivre une tragédie, sans passer par la case « tragédie ».

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Édouard Moradpour. Merci pour ce livre « La compagne de Russie », c'est donc votre premier livre, un roman autobiographique, aux éditions Michalon.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Né d'une femme russe en exil, Édouard Moradpour a toujours été fasciné par la Russie au point de s'y rendre de façon très régulière pour ses activités professionnelles, à partir de 1989, suite à la chute du Mur de Berlin. Publicitaire réputé, Édouard Moradpour est donc allé là-bas en Russie pour développer ses méthodes de communication et il est depuis considéré comme le « Père de la publicité russe ». Édouard Moradpour publie aujourd'hui son 1er livre. C'est un roman très autobiographie « La compagne de Russie...La compagne de Russie de Édouard Moradpour - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Édouard Moradpour. Merci de nous accueillir. Vous publiez aux éditions Michalon « la compagne de Russie ». Votre nom est bien connu dans l'univers de la publicité. Vous êtes même surnommé le « Séguéla russe », le père de la publicité en Russie. Vous allez nous expliquer pourquoi. Vos origines sont russes, votre maman était russe, mais vous êtes né à Téhéran puisque votre maman avait exilé en Iran.Édouard Moradpour :C'était une émigrée russe qui est partie avec ses parents après la...La compagne de Russie de Édouard Moradpour - Portrait - Suite
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