En 2011, Michel Rostain recevait le Goncourt du premier roman avec « Le fils ». Récit bouleversant dans lequel il racontait son enfant, mort à 21 ans d'une méningite foudroyante. Au-delà du sujet douloureux, le livre marqua les esprits par son style et par l'humanité qui s'en dégageait. Avec ce premier titre, grand succès en France comme à l'étranger, Michel Rostain faisait à 69 ans son entrée dans le monde littéraire. Mais auparavant le parcours de Michel Rostain avait été riche et varié, le menant de l'enseignement de...
L'étoile et la vieille de Michel Rostain - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Michel Rostain. Merci de nous consacrer quelques instants, à l'occasion de la sortie chez Kero de votre nouveau titre « L'étoile et la vieille ». Il y avait eu précédemment « Le fils », Goncourt du premier roman. Mais votre parcours a commencé bien avant notamment par le théâtre, mais aussi par la philosophie. Lorsque vous vous penchez en arrière sur tout ce que vous avez fait, quelles sont les images qui reviennent ?Michel Rostain :Je ne suis pas un nostalgique. Peut-être à tord. J'ai sans...
L'étoile et la vieille de Michel Rostain - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Michel Rostain, dans ce nouveau titre « L'étoile et la vieille » aux éditions Kero, vous nous racontez une rencontre improbable, entre une artiste de variété populaire vieillissante et un metteur en scène d'avant-garde. Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer et finalement la rencontre se fait et l'étincelle est là. Comment est-elle née cette histoire qui quelque part vous ressemble un peu, qui ressemble à un événement de votre vie.Michel Rostain :C'est l'histoire de la rencontre tout-à-fait...
L'étoile et la vieille de Michel Rostain - Le livre - Suite
Suzana Guinart
En finissant ce livre, je me suis dis « la vie, au bout d'un moment, c'est la fin » et je pense que ça donne à réfléchir en tant que lecteur à la vie généralement, parce qu'elle a déjà 80 ans, elle a atteint un certain degré de maturité, mais aussi au bout d'un moment le corps ne peut plus résister à certaines intempéries de la vie. C'est une question de bien vivre sa vie, vive le moment.C'est une écriture qui apaise. On trouve les mêmes mots doux. Il y a beaucoup de calme. Il y a beaucoup de calme en...
L'étoile et la vieille de Michel Rostain - L'avis du libraire - Suite
Michel Rostain
L'étoile et la vieille
Présentation 1'37En 2011, Michel Rostain recevait le Goncourt du premier roman avec « Le fils ». Récit bouleversant dans lequel il racontait son enfant, mort à 21 ans d'une méningite foudroyante. Au-delà du sujet douloureux, le livre marqua les esprits par son style et par l'humanité qui s'en dégageait.
Avec ce premier titre, grand succès en France comme à l'étranger, Michel Rostain faisait à 69 ans son entrée dans le monde littéraire.
Mais auparavant le parcours de Michel Rostain avait été riche et varié, le menant de l'enseignement de la philosophie à la recherche en psychiatrie en passant par la musique et le théâtre.
A partir des années 80, c'est d'ailleurs dans cet univers artistique qu'il s'exprimera et il sera directeur de plusieurs scènes nationales, mettant en scène aussi bien des opéras que des créations lyriques contemporaines.
Au cours de ses activités professionnelles dans les années 2000, Michel Rostain croise la route d'Yvette Horner, la célèbre accordéoniste, pour un projet de spectacle.
Cette rencontre, surprenante, est en quelque sorte le point de départ du nouveau roman de Michel Rostain « La vieille et l'étoile », où une star vieillissante de la variété populaire remonte sur les planches sous la direction d'un metteur en scène d'avant-garde iconoclaste.
Qu'adviendra-t-il de ces deux êtres que tout oppose ? Un roman tendre, émouvant, violent, drôle aussi parfois, sur la gloire, la vieillesse, les barrières culturelles et artistiques, la peur de mourir et surtout de ne plus exister.
Un vrai coup de coeur pour ce nouveau roman, ce livre de Michel Rostain, « La vieille et l'étoile », publié aux éditions Kero. Michel Rostain est avec nous sur Web TV Culture.
En 2011, Michel Rostain recevait le Goncourt du premier roman avec « Le fils ». Récit bouleversant dans lequel il racontait son enfant, mort à 21 ans d'une méningite foudroyante. Au-delà du sujet douloureux, le livre marqua les esprits par son style et par l'humanité qui s'en dégageait. Avec ce premier titre, grand succès en France comme à l'étranger, Michel Rostain faisait à 69 ans son entrée dans le monde littéraire. Mais auparavant le parcours de Michel Rostain avait été riche et varié, le menant de l'enseignement de la philosophie à la recherche en psychiatrie en passant par la musique et le théâtre. A partir des années 80, c'est d'ailleurs dans cet univers artistique qu'il s'exprimera et il sera directeur de plusieurs scènes nationales, mettant en scène aussi bien des opéras que des créations lyriques contemporaines. Au cours de ses activités professionnelles dans les années 2000, Michel Rostain croise la route d'Yvette Horner, la célèbre accordéoniste, pour un projet de spectacle. Cette rencontre, surprenante, est en quelque sorte le point de départ du nouveau roman de Michel Rostain « La vieille et l'étoile », où une star vieillissante de la variété populaire remonte sur les planches sous la direction d'un metteur en scène d'avant-garde iconoclaste. Qu'adviendra-t-il de ces deux êtres que tout oppose ? Un roman tendre, émouvant, violent, drôle aussi parfois, sur la gloire, la vieillesse, les barrières culturelles et artistiques, la peur de mourir et surtout de ne plus exister. Un vrai coup de coeur pour ce nouveau roman, ce livre de Michel Rostain, « La vieille et l'étoile », publié aux éditions Kero. Michel Rostain est avec nous sur Web TV Culture.
Michel Rostain
L'étoile et la vieille
Portrait 3'24Bonjour Michel Rostain. Merci de nous consacrer quelques instants, à l'occasion de la sortie chez Kero de votre nouveau titre « L'étoile et la vieille ». Il y avait eu précédemment « Le fils », Goncourt du premier roman.
Mais votre parcours a commencé bien avant notamment par le théâtre, mais aussi par la philosophie. Lorsque vous vous penchez en arrière sur tout ce que vous avez fait, quelles sont les images qui reviennent ?
Je ne suis pas un nostalgique. Peut-être à tord. J'ai sans doute fait des conneries dans ma vie. Je suis un jeune romancier qui est bien vieux, qui a un grand parcours derrière lui. J'ai la chance de croire que j'ai fait la vie que je souhaitais.
Il y a eu des douleurs affreuses, mais il y a eu des choses si magnifiques. J'ai fait de la philo parce que j'avais envie d'en faire. Au moment où j'en ai fait, j'ai enseigné la philo.
J'avais envie, tout jeune, d'être musicien. J'étais un pas très bon musicien, alors j'ai fait de la mise en scène de musique. Et puis jeune ado je me disais « tu seras écrivain » et voilà je suis écrivain. En tout cas j'ai eu un prix littéraire, donc c'est que je dois être écrivain.
Est-ce qu'il y a un lien, un fil conducteur qui vous guide ?
Je ne sais pas. En tout cas, je raconte des histoires et je me raconte des histoires. Voilà, peut-être que c'est ça.
Et en racontant des histoires, que ce soit par la musique, le théâtre, l'écriture ou la philosophie, est-ce une façon de se protéger du monde ou au contraire de rendre compte de ce qu'est le monde ?
Ni l'un ni l'autre, de l'inventer. C'est-à-dire le créer.
Pourquoi l'écriture est-elle arrivée aussi tardivement dans votre parcours ?
Quand j'étais ado, j'ai fait des concours littéraires. J'avais envie d'écrire. A 13-14 ans j'écrivais des romans et c'était une catastrophe épouvantable.
J'écrivais aussi des opéras. Alors là, c'était calamiteux. Pourquoi écrire ? Et bien j'ai attendu d'en être capable. C'est très difficile d'écrire, il faut être très humble.
« Le fils » avait été un formidable succès en librairie, reconnaissance de la profession, des libraires, des lecteurs. « Le fils » est aussi associé à un moment douloureux de votre vie.
Comment revivez-vous tous ces instants entre la satisfaction de la récompense littéraire et puis le fait d'avoir été « contraint » de raconter ce passage de votre vie. Etait-ce un passage obligé pour vous lancer en écriture ?
Pas du tout.
Aujourd'hui vous vous sentez plus libre maintenant que ce passage est fait ?
Non. Les deux livres, l'actuel et le dernier, enfin le premier, c'est un peu pareil. C'est un mélange de souvenir et de fiction.
Est-ce que avec l'écriture vous avez l'impression d'avoir découvert une autre facette de vous que vous ne soupçonniez pas ?
D'inventer. Je m'invente.
Plus que par la musique ou le théâtre ou différemment en tout cas ?
Différemment oui. Ce que je peux dire, c'est que je ne regarde pas dans le rétroviseur, donc je ne découvre pas des choses de moi que je ne savais pas.
Je me dis « tiens voilà, ça c'est intéressant, il y a ces muscles là que je fait travailler en moi ». Je ne sais pas si je les avais avant, maintenant je les ais.
Michel Rostain. Votre actualité c'est « L'étoile et la vieille », votre nouveau roman aux éditions Kero.
Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Rostain. Merci de nous consacrer quelques instants, à l'occasion de la sortie chez Kero de votre nouveau titre « L'étoile et la vieille ». Il y avait eu précédemment « Le fils », Goncourt du premier roman. Mais votre parcours a commencé bien avant notamment par le théâtre, mais aussi par la philosophie. Lorsque vous vous penchez en arrière sur tout ce que vous avez fait, quelles sont les images qui reviennent ?
Michel Rostain :
Je ne suis pas un nostalgique. Peut-être à tord. J'ai sans doute fait des conneries dans ma vie. Je suis un jeune romancier qui est bien vieux, qui a un grand parcours derrière lui. J'ai la chance de croire que j'ai fait la vie que je souhaitais. Il y a eu des douleurs affreuses, mais il y a eu des choses si magnifiques. J'ai fait de la philo parce que j'avais envie d'en faire. Au moment où j'en ai fait, j'ai enseigné la philo. J'avais envie, tout jeune, d'être musicien. J'étais un pas très bon musicien, alors j'ai fait de la mise en scène de musique. Et puis jeune ado je me disais « tu seras écrivain » et voilà je suis écrivain. En tout cas j'ai eu un prix littéraire, donc c'est que je dois être écrivain.
Philippe Chauveau :
Est-ce qu'il y a un lien, un fil conducteur qui vous guide ?
Michel Rostain :
Je ne sais pas. En tout cas, je raconte des histoires et je me raconte des histoires. Voilà, peut-être que c'est ça.
Philippe Chauveau :
Et en racontant des histoires, que ce soit par la musique, le théâtre, l'écriture ou la philosophie, est-ce une façon de se protéger du monde ou au contraire de rendre compte de ce qu'est le monde ?
Michel Rostain :
Ni l'un ni l'autre, de l'inventer. C'est-à-dire le créer.
Philippe Chauveau :
Pourquoi l'écriture est-elle arrivée aussi tardivement dans votre parcours ?
Michel Rostain :
Quand j'étais ado, j'ai fait des concours littéraires. J'avais envie d'écrire. A 13-14 ans j'écrivais des romans et c'était une catastrophe épouvantable. J'écrivais aussi des opéras. Alors là, c'était calamiteux. Pourquoi écrire ? Et bien j'ai attendu d'en être capable. C'est très difficile d'écrire, il faut être très humble.
Philippe Chauveau :
« Le fils » avait été un formidable succès en librairie, reconnaissance de la profession, des libraires, des lecteurs. « Le fils » est aussi associé à un moment douloureux de votre vie. Comment revivez-vous tous ces instants entre la satisfaction de la récompense littéraire et puis le fait d'avoir été « contraint » de raconter ce passage de votre vie. Etait-ce un passage obligé pour vous lancer en écriture ?
Michel Rostain :
Pas du tout.
Philippe Chauveau :
Aujourd'hui vous vous sentez plus libre maintenant que ce passage est fait ?
Michel Rostain :
Non. Les deux livres, l'actuel et le dernier, enfin le premier, c'est un peu pareil. C'est un mélange de souvenir et de fiction.
Philippe Chauveau :
Est-ce que avec l'écriture vous avez l'impression d'avoir découvert une autre facette de vous que vous ne soupçonniez pas ?
Michel Rostain :
D'inventer. Je m'invente.
Philippe Chauveau :
Plus que par la musique ou le théâtre ou différemment en tout cas ?
Michel Rostain :
Différemment oui. Ce que je peux dire, c'est que je ne regarde pas dans le rétroviseur, donc je ne découvre pas des choses de moi que je ne savais pas. Je me dis « tiens voilà, ça c'est intéressant, il y a ces muscles là que je fait travailler en moi ». Je ne sais pas si je les avais avant, maintenant je les ais.
Philippe Chauveau :
Michel Rostain. Votre actualité c'est « L'étoile et la vieille », votre nouveau roman aux éditions Kero.
Michel Rostain
L'étoile et la vieille
Le livre 3'25Michel Rostain, dans ce nouveau titre « L'étoile et la vieille » aux éditions Kero, vous nous racontez une rencontre improbable, entre une artiste de variété populaire vieillissante et un metteur en scène d'avant-garde.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer et finalement la rencontre se fait et l'étincelle est là. Comment est-elle née cette histoire qui quelque part vous ressemble un peu, qui ressemble à un événement de votre vie.
C'est l'histoire de la rencontre tout-à-fait improbable entre une femme qui est immensément connue, une étoile, une star, et quelqu'un qui est beaucoup moins connu. C'est la rencontre de la force, du charisme.
C'est extrêmement troublant de mettre face-à-face deux mondes très éloignés l'un de l'autre et il y a un astre qui attire l'autre. Voilà, au départ de mon roman il y a ça.
Deux atomes ou deux planètes qui n'ont aucunes raisons de se rencontrer et ça se met à graviter ensemble ou l'un se met à tourner autour de l'autre.
J'en ai rencontré beaucoup, mais une magnifique, c'est Yvette Horner. Quelle force ! Quelle force ! Elle a un rayonnement extraordinaire cette femme.
Et justement, cette artiste de variété populaire que vous nous présentez dans cet ouvrage, est accordéoniste. Elle fait de galas un peu partout en France et dans le monde, elle a une chevelure flamboyante,
alors forcément on a l'image d'Yvette Horner qui revient et ce metteur en scène d'avant-garde qui se demande comment il va pouvoir travailler avec elle, il vous ressemble aussi quelque part.
De temps en temps je me dis que ce metteur en scène je ne lui ressemble pas trop parce qu'il n'a pas que des qualités. On espère toujours qu'on a que des qualités...
Pareil pour Odette, le personnage de ce roman, qui évidemment reçoit beaucoup d'Yvette, mais qui après s'en affranchi. Pour vous dire vrai, les deux personnages, en écrivant, m'ont échappé. Ils répètent un spectacle et le spectacle va-t-il arriver à se faire ?
Ils se découvrent mutuellement, mais surtout il découvre la vieillesse de cette femme. Lui même va découvrir sa propre vieillesse. Le roman nous mène à ça, c'est-à-dire, comment fait-on avec quelqu'un qui ne veut pas de sa vieillesse ?
Et soi-même... Il y a des jours où j'hésite à dire bienvenue à la vieillesse. Ca me guète, même j'y suis dedans. Maintenant je suis un vieux.
Et puis il y a aussi une vision que vous voulez nous donner du monde du théâtre, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Oui, c'est un monde fascinant le monde du théâtre, un monde merveilleux. Un monde bouleversant. Tous les spectacles sont des alchimies extraordinaires, des petits mondes, des petits univers et c'est terrible un spectacle qui n'aboutit pas.
Le roman est aussi l'histoire d'une mort. Un spectacle qui ne se fait pas ! C'est affreux. Affreux pour tout le monde. Et évidemment, pour l'étoile, pour Odette, pour la star, qui ne peut pas imaginer de ne pas continuer à briller.
Merci beaucoup Michel Rostain. Votre actualité, c'est « L'étoile et la vieille », à la fois tendre, drôle aussi parfois, violent, mais en tout cas un livre très poétique. « L'étoile et la vieille » par Michel Rostain, c'est aux éditions Kero.
Philippe Chauveau :
Michel Rostain, dans ce nouveau titre « L'étoile et la vieille » aux éditions Kero, vous nous racontez une rencontre improbable, entre une artiste de variété populaire vieillissante et un metteur en scène d'avant-garde. Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer et finalement la rencontre se fait et l'étincelle est là. Comment est-elle née cette histoire qui quelque part vous ressemble un peu, qui ressemble à un événement de votre vie.
Michel Rostain :
C'est l'histoire de la rencontre tout-à-fait improbable entre une femme qui est immensément connue, une étoile, une star, et quelqu'un qui est beaucoup moins connu. C'est la rencontre de la force, du charisme. C'est extrêmement troublant de mettre face-a-face deux mondes très éloignés l'un de l'autre et il y a un astre qui attire l'autre. Voilà, au départ de mon roman il y a ça. Deux atomes ou deux planètes qui n'ont aucunes raisons de se rencontrer et ça se met à graviter ensemble ou l'un se met à tourner autour de l'autre. J'en ai rencontré beaucoup, mais une magnifique, c'est Yvette Horner. Quelle force ! Quelle force ! Elle a un rayonnement extraordinaire cette femme.
Philippe Chauveau :
Et justement, cette artiste de variété populaire que vous nous présentez dans cet ouvrage, est accordéoniste. Elle fait de galas un peu partout en France et dans le monde, elle a une chevelure flamboyante, alors forcément on a l'image d'Yvette Horner qui revient et ce metteur en scène d'avant-garde qui se demande comment il va pouvoir travailler avec elle, il vous ressemble aussi quelque part.
Michel Rostain :
De temps en temps je me dis que ce metteur en scène je ne lui ressemble pas trop parce qu'il n'a pas que des qualités. On espère toujours qu'on a que des qualités... Pareil pour Odette, le personnage de ce roman, qui évidemment reçoit beaucoup d'Yvette, mais qui après s'en affranchi. Pour vous dire vrai, les deux personnages, en écrivant, m'ont échappé. Ils répètent un spectacle et le spectacle va-t-il arriver à se faire ? Ils se découvrent mutuellement, mais surtout il découvre la vieillesse de cette femme. Lui même va découvrir sa propre vieillesse. Le roman nous mène à ça, c'est-à-dire, comment fait-on avec quelqu'un qui ne veut pas de sa vieillesse ? Et soi-même... Il y a des jours où j'hésite à dire bienvenue à la vieillesse. Ca me guète, même j'y suis dedans. Maintenant je suis un vieux.
Philippe Chauveau :
Et puis il y a aussi une vision que vous voulez nous donner du monde du théâtre, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Michel Rostain :
Oui, c'est un monde fascinant le monde du théâtre, un monde merveilleux. Un monde bouleversant. Tous les spectacles sont des alchimies extraordinaires, des petits mondes, des petits univers et c'est terrible un spectacle qui n'aboutit pas. Le roman est aussi l'histoire d'une mort. Un spectacle qui ne se fait pas ! C'est affreux. Affreux pour tout le monde. Et évidemment, pour l'étoile, pour Odette, pour la star, qui ne peut pas imaginer de ne pas continuer à briller.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Rostain. Votre actualité, c'est « L'étoile et la vieille », à la fois tendre, drôle aussi parfois, violent, mais en tout cas un livre très poétique. « L'étoile et la vieille » par Michel Rostain, c'est aux éditions Kero.
Michel Rostain
L'étoile et la vieille
L'avis du libraire 1'24En finissant ce livre, je me suis dis « la vie, au bout d'un moment, c'est la fin » et je pense que ça donne à réfléchir en tant que lecteur à la vie généralement, parce qu'elle a déjà 80 ans,
elle a atteint un certain degré de maturité, mais aussi au bout d'un moment le corps ne peut plus résister à certaines intempéries de la vie. C'est une question de bien vivre sa vie, vive le moment.
C'est une écriture qui apaise. On trouve les mêmes mots doux. Il y a beaucoup de calme. Il y a beaucoup de calme en lisant.
Heureusement, il commence à faire bien chaud, donc ça serait un bon livre à lire l'après-midi sur un transat dans son jardin ou sur leur balcon. C'est un ouvrage agréable et qui repose.
Suzana Guinart
En finissant ce livre, je me suis dis « la vie, au bout d'un moment, c'est la fin » et je pense que ça donne à réfléchir en tant que lecteur à la vie généralement, parce qu'elle a déjà 80 ans, elle a atteint un certain degré de maturité, mais aussi au bout d'un moment le corps ne peut plus résister à certaines intempéries de la vie. C'est une question de bien vivre sa vie, vive le moment.
C'est une écriture qui apaise. On trouve les mêmes mots doux. Il y a beaucoup de calme. Il y a beaucoup de calme en lisant.
Heureusement, il commence à faire bien chaud, donc ça serait un bon livre à lire l'après-midi sur un transat dans son jardin ou sur leur balcon. C'est un ouvrage agréable et qui repose.