Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant, on doit à Serge Hayat quelques-uns des plus gros succès du cinéma français de ces dernières années. « Des hommes et des dieux », « L'arnacoeur », « Les garçons et Guillaume, à table », c'est lui.
Homme de l'ombre, Serge Hayat gère plusieurs structures de financement cinématographiques. A force de lire des scénarios, d'imaginer des histoires sur grand écran, Serge Hayat a ressenti à son tour l'envie de l'écriture. Et c'est avec beaucoup d'humilité qu'il fait ses...
Du 23 au 24 Avril 2016 de Serge Hayat - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Bonjour Serge Hayat.
Serge Hayat
Bonjour.
Philippe Chauveau
Merci d'être avec nous. Votre actualité, c'est un premier roaman, c'est aux éditions Allary, L'empire en héritage. Auparavant, j'aimerais que l'on fasse un petit peu plus connaissance. Parce que c'est vrai que vous êtes un homme de l'ombre. Dans les milieux du cinéma, on vous connait bien. Mais le grand public va peut-être vous découvrir aujourd'hui. Je dis que vous êtes connu du milieu du cinéma, car vous travaillez dans le financement du...
Du 23 au 24 Avril 2016 de Serge Hayat - Portrait - Suite
Philippe Chauveau
Avec ce premier livre, Serge Hayat, j'ai envie de dire que vous êtes l'arrière petit cousin d'Alexandre Dumas, vous faites vous aussi des enfants à l'Histoire. Vous avez eu envie de nous parler de ce personnage, romantique à souhait, l'Aiglon, qui meurt à l'âge de 20 ans en 1822 à la cour d'Autriche à Schönbrunn. Mai vous avez eu envie d'imaginer que cet Aiglon n'était pas mort et allait partir à la recherche de son père. Alors, la première question, c'est pourquoi avoir eu envie d'écrire cette grande...
Du 23 au 24 Avril 2016 de Serge Hayat - Le livre - Suite
Serge Hayat a une écriture très très cinématographique. Donc il vous emporte dans son histoire inventée puisque l'Aiglon est mort à 20 ans, mais il vous emmène dans son voyage à travers l'Autriche, la France, Paris, Sainte-Hélène. C'est un roman plein de rebondissements, une histoire très proche quand même parce qu'il a fait beaucoup de recherches historiques. Ca n'est pas complètement inventé. On sait vraiment que la vie de l'Aiglon aurait pu être ça jusqu'à sa rencontre avec son père. Donc voilà, beau roman...
Du 23 au 24 Avril 2016 de Serge Hayat - L'avis du libraire - Suite
Serge Hayat
L'empire en héritage
Présentation 1'38Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant, on doit à Serge Hayat quelques-uns des plus gros succès du cinéma français de ces dernières années. « Des hommes et des dieux », « L'arnacoeur », « Les garçons et Guillaume, à table », c'est lui.
Homme de l'ombre, Serge Hayat gère plusieurs structures de financement cinématographiques. A force de lire des scénarios, d'imaginer des histoires sur grand écran, Serge Hayat a ressenti à son tour l'envie de l'écriture. Et c'est avec beaucoup d'humilité qu'il fait ses premiers pas dans l'univers littéraire. Il n'a pourtant pas choisi la facilité avec ce premier roman « L'empire en héritage » aux éditions Allary.
Tel Alexandre Dumas, Serge Hayat s'amuse à jouer avec l'Histoire. Nous sommes à Vienne, l'Aiglon, le fils de Napoléon vient de mourir. Mais si finalement, tout cela n'était qu'un leurre pour cacher à l'Europe entière que le fils du despote s'était enfui de sa prison dorée….Voilà le point de départ de ce palpitant roman d'aventures au cours duquel l'Aiglon va mener un voyage initiatique pour comprendre qui il est et surtout tenter d'approcher celui qui, exilé sur son île, continue à fasciner ou effrayer le monde.
Avec une écriture rythmée, une belle reconstitution historique avec un soin à la véracité des éléments entourant l'intrigue, des personnages hauts en couleurs aux personnalités complexes, Serge Hayat invente un destin trépidant au plus célèbre des héritiers et transforme la quête du père en épopée. « L'empire en héritage » de Serge Hayat est publié aux éditions Allary
Serge Hayat
L'empire en héritage
Portrait 6'26Philippe Chauveau
Bonjour Serge Hayat.
Serge Hayat
Bonjour.
Philippe Chauveau
Merci d'être avec nous. Votre actualité, c'est un premier roaman, c'est aux éditions Allary, L'empire en héritage. Auparavant, j'aimerais que l'on fasse un petit peu plus connaissance. Parce que c'est vrai que vous êtes un homme de l'ombre. Dans les milieux du cinéma, on vous connait bien. Mais le grand public va peut-être vous découvrir aujourd'hui. Je dis que vous êtes connu du milieu du cinéma, car vous travaillez dans le financement du septième art français. Précisément, que faites-vous ?
Serge Hayat
Je lève des fonds. Alors il y en a certains qui sont défiscalisés, puisqu'en France, les pouvoirs publics aident le cinéma, et notamment une certaine forme de cinéma indépendant. Donc je lève des fonds, et avec ces fonds, je réunis un comité d'investissement et j'analyse des projets de scénarios qu'on m'envoie, dont j'évalue le potentiel financier, et le cas échéant, on investit dans les films, en échange de remontées de recettes futures, le plus souvent dans de la production indépendante française que le monde entier nous envie.
Philippe Chauveau
Qu'est-ce qui vous a amené à ce métier ? C'est plus le goût de la création artistique, l'amour du cinéma, ou est-ce que finalement, vous aimez le business, vous aimez effectivement travailler dans ce milieu du financement, ou peut-être sont-ce deux passions que vous avez réussi à lier ?
Serge Hayat
Ca nous fera peut-être un lien plus tard avec le sujet de mon livre. En fait, moi, j'ai toujours voulu travailler dans le cinéma, par passion pour le cinéma depuis que je suis au lycée. En fait, j'étais bon en classe, donc mes parents, de façon classique m'on dit « tu es bon en classe, tu vas faire de grandes études. » Donc, j'ai suivi un parcours qui ne m'intéressait pas particulièrement. J'ai été à Centrale, ensuite à l'ESSEC, une école de commerce, à partir de là, de fil en aiguille, j'ai monté des sociétés que j'ai revendues, donc l'aspect business m'intéressait beaucoup. Et puis, il y a une dizaine d'années, après avoir vendu ma dernière société, je me suis dit : qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Et là je me suis dit qu'il était peut-être temps de retourner vers mes amours lycéennes, et donc j'ai commencé à vouloir me lancer dans le secteur du cinéma.
Philippe Chauveau
Moi, je suis ravi de vous accueillir parce qu'on le sait, le cinéma et la littérature font souvent bon ménage. Et il y a de nombreux films qui sont des succès en salle, qui sont adaptés de romans, que ce soient de grands classiques ou des romans contemporains. Alors forcément, on a envie de savoir pourquoi aujourd'hui, à ce moment précis de votre vie, pourquoi ce premier roman, pourquoi vous lancez-vous dans l'écriture, sans parler du sujet que l'on va aborder, mais pourquoi cette envie d'écrire ? C'est à force de lire des scénarios, des projets cinématographiques ?
Serge Hayat
Exactement. C'est à dire que ça fait dix ans maintenant que je lis, j'évalue, je finance des histoires. J'en lis, parce que moi j'investis toujours sur la base d'un script, pas sur la base du film fini, et donc je lis peut-être 200 scripts par an. Ca fait beaucoup. Et à force de lire et d'évaluer des histoires, j'ai eu envie d'écrire une histoire qui me tient à cœur depuis longtemps. Alors j'ai voulu le faire, non pas sous forme de scénario mais sous forme de roman, parce que j'ai estimé que pour une première expérience, c'était probablement plus simple. Néanmoins, pour écrire ce roman, j'ai fonctionné exactement comme on fonctionne dans le cinéma et même plus particulièrement dans la série télé. Puisque, au lieu d'écrire un manuscrit que j'ai été présenter à des éditeurs, j'ai commencé à écrire une bible, vous les décrivez de fond en comble, d'où ils viennent, quels sont leurs besoins, quels sont leurs problématiques, leurs faiblesses, leurs opposants, comment est-ce qu'ils vont essayer de s'en sortir, est-ce qu'ils s'en sortent ou pas ? Et donc j'ai écrit comme ça une Bible de l'ordre de 200 pages sur tous les personnages qui peuplent mon histoire. Ensuite, j'ai écrit ce que l'on appelle dans notre jargon toujours un traitement, c'est-à-dire que j'ai écrit un squelette d'histoire de 60 pages, où je décris sans aucune chair, tout ce qui se passe dans mon histoire, tous les rebondissements, le rythme, parce que c'est un roman d'aventure, le rythme de tout ce qui va se produire, et c'est avec ce matériel que je suis allé voir des éditeurs pour me faire publier en leur disant, voilà, dès que l'on a un accord ensemble, on se met au travail.
Philippe Chauveau
Quel est votre regard justement, puisque maintenant, le livre est sorti il y a quelques mois, quel regard portez-vous sur ce milieu du livre que vous allez apprendre à découvrir. Est-ce très différent du cinéma ? Y-a-t'il des passerelles, y-a-t-il des points communs ? Puisque vous êtes un petit nouveau dans le milieu de la littérature.
Serge Hayat
Très nouveau. Il y a dix ans, j'étais aussi un petit nouveau dans le milieu du cinéma. C'est l'avantage d'avoir l'opportunité de changer de vie une fois de temps en temps. Le cinéma fonctionne très différemment de la littérature en fait. Et ça, ça a été ma grosse surprise. Au cinéma, quand vous sortez un film, le mercredi à 22h30, je peux vous dire quel va être le succès du film au total, c'est à dire combien il va faire d'entrées en tout. En littérature, ça ne marche pas du tout comme ça. C'est-à-dire que le livre a le temps de s'installer, il a le temps de commencer à faire des ventes, à faire marcher le bouche-à-oreille. Au cinéma, le bouche-à-oreille, s'il n'a pas fonctionné dans les 10 premiers jours, c'est mort.
Philippe Chauveau
Cette première expérience, ce premier roman, c'est une grande aventure historique. Est-ce à dire que c'est quelque chose que vous allez poursuivre, est-ce que vous aimez vous plonger dans des périodes passées, ou est-ce qu'on peut imaginer que vos prochains livres seront dans l'époque contemporaine, est-ce qu'il y a des pistes, est-ce que le travail d'écriture a déjà commencé pour un autre ouvrage ?
Serge Hayat
Alors, je n'ai pas encore commencé le travail d'écriture. J'ai plusieurs idées pour faire de nouveaux romans. J'ai définitivement envie de recommencer. Ce qui me plait le plus, là-dedans, au-delà même du plaisir d'écrire, c'est le plaisir de raconter des histoires et de les construire. Je suis un très grand fan de la dramaturgie. Je suis un très grand fan des méthodes de dramaturgie. Vous savez qu'un petit peu en France, mais beaucoup à Hollywood, tout ça est extrêmement codé. Il y a des techniques sur la manière de raconter des histoires, et la manière de faire en sorte qu'elles aient un maximum d'impacts. Donc moi je suis passionné de tout ça et, c'est un petit peu comme ça que j'ai construit cette histoire, et j'en ai plein d'autres qui ne sont pas forcément des histoires qui ont lieu dans le passé.
Philippe Chauveau
Alors on va suivre ça de très près. C'est votre premier roman Serge Hayat, ça s'appelle l'Empire en héritage, c'est aux éditions Allary.
Serge Hayat
L'empire en héritage
Le livre 6'30Philippe Chauveau
Avec ce premier livre, Serge Hayat, j'ai envie de dire que vous êtes l'arrière petit cousin d'Alexandre Dumas, vous faites vous aussi des enfants à l'Histoire. Vous avez eu envie de nous parler de ce personnage, romantique à souhait, l'Aiglon, qui meurt à l'âge de 20 ans en 1822 à la cour d'Autriche à Schönbrunn. Mai vous avez eu envie d'imaginer que cet Aiglon n'était pas mort et allait partir à la recherche de son père. Alors, la première question, c'est pourquoi avoir eu envie d'écrire cette grande épopée historique et pourquoi ce personnage de l'Aiglon vous fascine-t-il autant ?
Serge Hayat
Moi, je suis un grand fan de Napoléon. Pas du tout comme beaucoup de gens pour son génie militaire que je ne conteste pas. Mais ce qui m'intéresse beaucoup chez Napoléon, c'est que je pense que c'est l'un des plus grands entrepreneurs que l'on n'ait jamais eu. D'abord, c'est un super DRH. Il était toujours sur le champs de bataille, en train de galvaniser et motiver ses troupes. C'est un super directeur de la com. Il a inventé la propagande moderne. C'est quelqu'un qui a à la fois, comme tout bon chef d'entreprise, une vision sur l'objectif, il avait une vision européenne incroyable, mais en même temps une capacité d'exécution de détails quotidienne incroyable. Et c'est à cela que l'on reconnaît vraiment les très bons. Et donc je trouve que c'est un entrepreneur formidable. Et donc, j'admire Napoléon depuis longtemps, et comme tout un chacun, je suis allé aux Invalides. Donc vous avez cet espèce d'énorme tombeau au milieu de la rotonde, et puis autour, vous avez des petites chambres. Vous avez un maréchal, un général etc... Et vous avez là aussi la tombe de Napoléon II, du roi de Rome, qui a été rapatriée 100 ans plus tard, en 1940 par Hitler. Et là vous rentrez, dans cette petite pièce, minuscule. Et vous avez par terre une simple dalle, qui est une pierre tombale sur laquelle il est écrit, Napoléon II, roi de Rome. Et puis au-dessus, vous avez une statue, sauf que ce n'est pas le roi de Rome. C'est Napoléon I, en empereur romain. Ce qui veut dire que même mort, Napoleon I, majestueux, continue à écraser son fils. Et je me suis dit, qu'est-ce que c'est que le destin de ce fils.
Philippe Chauveau
Moi, ce qui m'a plu aussi, c'est toutes les personnalités complexes que vous mettez autour de l'Aiglon, que ce soit Giulietta, cette belle Catherine qu'il va rencontrer dans les bas-fonds de Paris. Il y a aussi l'amitié, l'affection qu'il y a entre le grand-père, l'empereur d'Autriche, et le petit fils, l'Aiglon, parce que ça c'est important, Metternich a pris le pouvoir mais l'empereur d'Autriche est quand même là. Mais curieusement, l'Aiglon, vous en faites un personnage parfois un peu falot. Pourquoi ? Alors que justement, on l'a toujours présenté sous ce côté de héros romantique qui meurt à l'âge de 20 ans, et puis là on sent que c'est un gamin un peu paumé.
Serge Hayat
Je pense que, dans son jeune âge, il était forcément très paumé. Il était enfermé à Schönbrunn, on l'a élevé avec des principes théoriques sans jamais lui donner aucune pratique. Et donc, c'était important pour moi au départ qu'il soit très handicapé de la vie, de la vraie vie. En revanche, ce qui m'intéressait beaucoup là dedans, comme tout ado, en réalité, il cherche à découvrir qui il est et à accepter ce qu'il est. Et donc, entre le début et la fin de mon roman, c'est la même personne qui a les mêmes capacités. Ses capacités ne se sont pas forcément grandement améliorées, en revanche, il sait qui il est et ce qu'il a vraiment envie de faire et il s'accepte tel qu'il est. Et ça pour moi, c'est extrêmement important, parce que autour de moi, j'ai des tas de gens qui auraient bien aimé vivre une certaine vie et qui au lieu de ça, on suivit le chemin ou le destin qu'on leur a dicté.
Philippe Chauveau
Effectivement, il y a le plaisir de lecture, c'est une grande épopée historique, vous jouez avec l'histoire et puis on suit ce jeune Aiglon derrière les traces de son père. Mais justement, derrière cette épopée historique, il y a la quête du père. C'est un sujet intemporel. Là, c'est à l'époque napoléonienne, mais en préparant cette émission, c'est ce que vous disiez, il y a aussi un peu la Guerre des Etoiles derrière tout ça. C'est Dark Vador revu et corrigé.
Serge Hayat
Pour moi, la saga des Star Wars, ça a carrément changé ma vision de beaucoup de choses. Donc je fais vraiment partie des gens qui sont très accrocs, des inconditionnels. Et là pour le coup, le mythe du voyage initiatique, parce que c'est exactement ce que fait Luke SkyWalker, il fait un voyage initiatique, au début il ne sait pas qui il est. Il est un peu stupide d'ailleurs, dans la ferme de son oncle. Et puis petit à petit, on va découvrir que c'est un héros. Et puis à la fin, il n'est pas davantage héros que ce qu'il était au départ, c'est à dire que toutes les qualités qu'on lui trouve à la fin, il les avais déjà au départ, sauf qu'il ne les connaissait pas et à la fin il les connait. Et c'est exactement ce qui arrive à mon Aiglon.
Philippe Chauveau
Ce qui veut dire que Napoléon et Dark Vador finalement c'est la même chose. Ce que j'apprécie aussi dans votre roman, Serge Hayat, c'est que, au-delà de cette liberté que vous avez prise en donnant une autre vie à l'Aiglon, on sent qu'il y a aussi un travail de recherche, parce que vous avez voulu qu'historiquement, on s'y retrouve, que les grands connaisseurs de l'épopée napoléonienne ne puissent pas trop vous reprocher d'inexactitudes. Comment avez-vous travaillé justement pour reconstituer les décors de Paris, de Schönbrunn, pour redonner leur véracité à tous ces personnages historiques ?
Serge Hayat
Sur les personnages, il y a énormément de documents, et de recherches. Sur Schönbrunn, j'y suis allé plusieurs fois, et notamment dans la chambre de l'Aiglon à Schönbrunn. Vous savez que l'Aiglon, ça ne s'invente pas, on l'a fait dormir dans la chambre dans laquelle Napoléon a dormi 2 fois victorieux. Ce n'est pas les chambres qui manquent à Schönbrunn, mais on a choisi celle là, pour le fils de Napoléon. Donc il est oppressé de partout ce gosse. Pour Paris, il y avait énormément de documentations sur ce que c'était Paris à l'époque.
Philippe Chauveau
C'était important pour vous j'imagine que l'on ne puisse pas vous reprocher d'inexactitudes historiques. Vous vouliez vraiment que votre roman, même si c'était un roman d'aventure, soit le plus proche possible de la réalité ?
Serge Hayat
Oui, absolument. Il y avait deux choses qui étaient importantes pour moi. Premièrement, que en dehors de l'histoire que j'imagine, tout le reste soit parfaitement réel, et que par ailleurs, quand on referme le livre, on peut reboucler avec la réalité.
Philippe Chauveau
Un grand roman d'aventure, dans lequel on embarque avec beaucoup de plaisir, et puis c'est la quête du père, c'est ce que vous nous expliquiez. L'Aiglon, l'empire en héritage c'est votre premier roman Serge Hayat et vous êtes publié aux éditions Allary. Merci Serge Hayat.
Serge Hayat
Merci à vous.
Serge Hayat
L'empire en héritage
L'avis du libraire 1'13Serge Hayat a une écriture très très cinématographique. Donc il vous emporte dans son histoire inventée puisque l'Aiglon est mort à 20 ans, mais il vous emmène dans son voyage à travers l'Autriche, la France, Paris, Sainte-Hélène. C'est un roman plein de rebondissements, une histoire très proche quand même parce qu'il a fait beaucoup de recherches historiques. Ca n'est pas complètement inventé. On sait vraiment que la vie de l'Aiglon aurait pu être ça jusqu'à sa rencontre avec son père. Donc voilà, beau roman historique, un peu grandiloquent, et en même temps très facile d'accès et qu'on ne quitte plus quand on l'a ouvert. On a envie de savoir où il va nous emmener.