Barbara Constantine

Barbara Constantine

Et puis Paulette...

Le livre 3'13

Vous venez, de publier, Barbara Constantine chez Calmann-Lévy, votre nouveau titre, c'est votre cinquième roman déjà, « Et puis, Paulette... » avec cette jolie couverture.
C'est l'histoire de Ferdinand. Ferdinand est un sénior, on va l'appeler comme ça, il vit à la campagne. Qui est-il cet homme ?
C'est un agriculteur qui vécut dans sa grande ferme avec sa famille. Sa femme est morte quelques années avant. Il a vécu avec son fils, sa belle-fille et ses deux petits enfants jusque là.
Au moment où le roman commence, ils ont déménagé quelques mois auparavant et il est tout seul. Et il commence à ne pas très bien le vivre.
Vous faites le choix de ne pas trop dépeindre la campagne où se situe l'action, de ne pas donner trop de détails sur les personnages, c'est pour que chaque lecteur puisse s'approprier l'histoire ?
Oui, oui absolument. C'est vraiment un travail que je fais au moment de l'écriture, d'essayer de gommer le plus possible tout ce qui pourrait typer l'endroit ou les personnages pour laisser la place au lecteur.
Finalement Ferdinand qui est un peu bourru, va se découvrir un cœur d'or qu'il ne soupçonnait peut-être pas ?
Oui, oui, comme chez tout le monde. C'est à dire que sous des airs bourrus, en grattant un peu, on peut découvrir des gens au grand cœur.
Mais finalement sa maison, qui était une grande maison vide à la campagne, va se remplir petit à petit de personnes toutes plus ou moins cabossées par la vie, toutes vont trouver un ami avec Ferdinand.
Oui, enfin tout ça c'est assez accidentel, ça ne veut pas dire qu'il ouvre sa porte comme ça du premier coup. Il a cette voisine dont il ne s'est jamais occupé de savoir qui elle était, comment elle vivait etc, qui vit vraiment à côté de chez lui.
Et c'est avec ses petits enfants qu'il va découvrir que le toit de sa maison s'effondre mais ça ne lui vient pas à l'esprit de l'inviter chez lui à ce moment là, ce sont les petits enfants qui vont suggérer cette possibilité et il va réfléchir et il va le faire.
A partir de là, ça va ouvrir des portes.
Et là toutes les générations se retrouvent, on parle des petits-enfants, il y a ces jeunes filles étudiantes qui ont aussi besoin d'un toit et toutes ces générations vont réussir à trouver des points communs.
En tout cas, des choses qui vont les relier.
Avez-vous l'impression qu'il est plus facile d'être solidaire à la campagne en province, plutôt qu'en métropole ?
Oui, oui clairement, enfin ça me paraît évident. On est devenu tellement habitué de voir de la misère dans les rues, enfin habitué, c'est horrible déjà même de dire ce mot là.
On voit des gens allongés dans la rue, on est capable de passer sans s'arrêter, ça n'arriverait pas à la campagne en fait. Enfin en tout cas pas encore.
C'est une vision assez noire de notre société que vous essayez d'embellir.
Oui mais c'est noir. C'est vraiment noir. Il y a moyen de faire changer les choses, je pense.
Après c'est juste un roman donc on fait ce qu'on veut mais quelque fois des choses dramatiques, si on les regarde par l'autre bout de la lorgnette, on peut les appréhender d'une autre façon.
Merci Barbara Constantine, merci pour ce très joli roman plein de lumières et pleins de vies. « Et puis, Paulette... » c'est chez Calmann-Lévy.

Vous venez, de publier, Barbara Constantine chez Calmann-Lévy, votre nouveau titre, c'est votre cinquième roman déjà, « Et puis, Paulette... » avec cette jolie couverture.
C'est l'histoire de Ferdinand. Ferdinand est un sénior, on va l'appeler comme ça, il vit à la campagne. Qui est-il cet homme ?
C'est un agriculteur qui vécut dans sa grande ferme avec sa famille. Sa femme est morte quelques années avant. Il a vécu avec son fils, sa belle-fille et ses deux petits enfants jusque là.
Au moment où le roman commence, ils ont déménagé quelques mois auparavant et il est tout seul. Et il commence à ne pas très bien le vivre.
Vous faites le choix de ne pas trop dépeindre la campagne où se situe l'action, de ne pas donner trop de détails sur les personnages, c'est pour que chaque lecteur puisse s'approprier l'histoire ?
Oui, oui absolument. C'est vraiment un travail que je fais au moment de l'écriture, d'essayer de gommer le plus possible tout ce qui pourrait typer l'endroit ou les personnages pour laisser la place au lecteur.
Finalement Ferdinand qui est un peu bourru, va se découvrir un cœur d'or qu'il ne soupçonnait peut-être pas ?
Oui, oui, comme chez tout le monde. C'est à dire que sous des airs bourrus, en grattant un peu, on peut découvrir des gens au grand cœur.
Mais finalement sa maison, qui était une grande maison vide à la campagne, va se remplir petit à petit de personnes toutes plus ou moins cabossées par la vie, toutes vont trouver un ami avec Ferdinand.
Oui, enfin tout ça c'est assez accidentel, ça ne veut pas dire qu'il ouvre sa porte comme ça du premier coup. Il a cette voisine dont il ne s'est jamais occupé de savoir qui elle était, comment elle vivait etc, qui vit vraiment à côté de chez lui.
Et c'est avec ses petits enfants qu'il va découvrir que le toit de sa maison s'effondre mais ça ne lui vient pas à l'esprit de l'inviter chez lui à ce moment là, ce sont les petits enfants qui vont suggérer cette possibilité et il va réfléchir et il va le faire.
A partir de là, ça va ouvrir des portes.
Et là toutes les générations se retrouvent, on parle des petits-enfants, il y a ces jeunes filles étudiantes qui ont aussi besoin d'un toit et toutes ces générations vont réussir à trouver des points communs.
En tout cas, des choses qui vont les relier.
Avez-vous l'impression qu'il est plus facile d'être solidaire à la campagne en province, plutôt qu'en métropole ?
Oui, oui clairement, enfin ça me paraît évident. On est devenu tellement habitué de voir de la misère dans les rues, enfin habitué, c'est horrible déjà même de dire ce mot là.
On voit des gens allongés dans la rue, on est capable de passer sans s'arrêter, ça n'arriverait pas à la campagne en fait. Enfin en tout cas pas encore.
C'est une vision assez noire de notre société que vous essayez d'embellir.
Oui mais c'est noir. C'est vraiment noir. Il y a moyen de faire changer les choses, je pense.
Après c'est juste un roman donc on fait ce qu'on veut mais quelque fois des choses dramatiques, si on les regarde par l'autre bout de la lorgnette, on peut les appréhender d'une autre façon.
Merci Barbara Constantine, merci pour ce très joli roman plein de lumières et pleins de vies. « Et puis, Paulette... » c'est chez Calmann-Lévy.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Une mère danseuse classique aux ballets de Monte Carlo, un père vedette de cinéma, le grand Eddie Constantine, voilà un univers familial riche de surprises.Barbara Constantine vivra d'ailleurs de belles aventures avec le 7ème art en était elle-même script pour de grands réalisateurs, tels Robert Altman, Cédric Klapisch ou Andrej Zulawski.C'est pourtant avec la littérature que Barbara Constantine se fera connaître du grand public avec un 1er roman en 2007 « Allumer le chat » suivi notamment de « A Mélie, sans mélo »ou...Et puis Paulette... de Barbara Constantine - Présentation - Suite
    Bonjour Barbara ConstantineBonjourMerci de nous accorder un moment pour parler de votre actualité « Et puis, Paulette… » chez Calmann-Lévy. Avant de parler de ce titre, nous allons parler de vos autres ouvrages, mais vous avez plusieurs cordes à votre arcpuisque vous êtes romancière, vous travaillez ou vous avez travaillé aussi pour le cinéma, vous avez également des dons en tant que potière, mais ça, c'est peut-être plus pour le plaisir ?Oui, c'est pour le plaisir.Le cinéma, dans votre vie, a fait son apparition comment,...Et puis Paulette... de Barbara Constantine - Portrait - Suite
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    « Dialogues » Marie Cornec Square Monseigneur Roull 29200 Brest Tél : 02 98 44 88 68 www.librairiedialogue.fr Avec ce roman, on va découvrir un voisinage un peu atypique.À la suite d'un dégât des eaux, une vieille dame, un peu esseulée, va se retrouver complètement perdue et Ferdinand, le personnage principal, va lui proposer par le biais de ses petits lulus, ses deux petits fils, de l'héberger, au départ pour un temps et plus ou pas.Ensuite on va découvrir une colocation étonnante et détonante parce que va...Et puis Paulette... de Barbara Constantine - L'avis du libraire - Suite