Gilles Legardinier

Gilles Legardinier

Ça peut pas rater

Le livre 5'12

Dans ce nouveau titre Gilles Legardinier, nous allons faire connaissance avec Marie, on change un petit peu parce que votre précédente héroïne était une adolescente. Ici c'est une jeune femme qui a bien réussi sa vie, elle travaille dans une entreprise de literie de luxe

Dans sa vie sentimentale c'est plus compliqué puisque son copain Hugues la met dehors et c'est le point de départ de votre roman. Marie elle ressemble a toutes les femmes où une en particulier ?

Non j'ai pas de modèle particulier, Marie ressemble a toutes les femmes, et elle vit une phase que quasiment toutes les femmes vivent malheureusement, mais tous mes personnages naissent d'une émotion extrême qu'on a tous ressentit.

Là c'est une femme qui se fait larguer, ça nous ai tous arrivé d'avoir des déconvenues, homme ou femme. On s'est tous pris des râteaux monumentaux, plus ou moins justes. Et c'est ça qui m’intéresse.

C'est à dire, d'une situation qu'on a tous traversé, qu'est-ce qu'on peut donner derrière, mon propos est de trouver c'est de parler de choses qui trouvent résonance en chacun. Et être malheureux en amour c'est malheureusement quelque chose qui parle a beaucoup de monde.

Donc marie se fait larguer par son copain, ça va pas bien du tout, elle a envie d'en finir et puis elle va avoir un sursaut. Elle tape du poing sur la table et veut se venger de tous les hommes. Finalement les hommes en prennent pas mal pour leur grade dans votre roman.

Pas tant que ça, il y a des femmes qui sont ridicules aussi, il y a des femmes qu'on pas le beau rôle non plus, j'aime bien équilibrer, et ne pas courir dans les clichés. Souvent dans la bouche d'une femme malheureuse tous les hommes perdent grâce.

Et nous même on a tendance à enfermer les cas généraux dans des cas particuliers qui nous touche. C'est quelque chose contre lequel j'aime bien aller, parce que d'abord c'est la promesse de bonheur, parce qu'une femme déçue d'un homme ça peut arriver

Nous ne sommes pas tous parfait ! Mais c'est pas parce que y'en a un qui a mal joué que tous les autres sont a condamner.

Ce qui est intéressant dans ce roman et dans les précédents, c'est que sous couvert d'humour et d'émotion, vous traquez notre quotidien avec ses hauts avec ses bas et vous pointez du doigt les difficultés que l'on peut rencontrer

Que ce soit dans la vie de couple, ou dans la vie professionnelle, par exemple l'entreprise dans laquelle évolue Marie ressemble à beaucoup d'entreprises aujourd'hui où l'humain ne compte plus.

C'est une typologie sociale assez généralisée, aujourd'hui ce qui compte c'est le profit pour des gens qu'on identifie mal et sur le terrain le mot d'ordre n'est plus le travail à faire mais comment il sera vendu et quel bénéfice on en tirera.

Et je pense qu'il y a une erreur de valeur qui naturellement va se corriger, parce que quand on voit le malaise que ça engendre chez les gens, tôt ou tard la masse critique va se re-déplacer là-dessus. Mais c'est quelque chose d'assez emblématique de notre époque.

Hormis dans « Complètement cramé » où le héros était un homme, ce sont souvent des femmes que vous mettez en avant, pourquoi vous retrouvez vous dans les personnages féminins ?

Une fois encore je vais être le vilain bonhomme qui se sert des femmes. Quand on veut raconter une histoire d'amour, si on veut la raconter dans toute sa complexité, elle ne peut être raconter que pas une femme.

A l'origine quand je voulais raconter « Demain j’arrête ! », j'avais envie de faire une histoire d'amour qui soit masculine. Le bouquin aurait fait douze pages et à la page 4 ils étaient au lit, on perd moins de temps, quand c'est foutu, c'est foutu.

Il y a quelque chose de plus utilitariste chez l'homme, la femme a une capacité à l'espoir, à porter, à se battre pour quelque chose de sentimentale que nous n'avons pas.

Mais vous invitez tous les hommes à lire vos histoires, parce que finalement on s'y retrouve aussi.

C'est gentil ! Alors au début c'était très féminin le lectorat, et les femmes rigolait bien, et les maris ont voulu voir pourquoi leur femme rigolait bêtement, ils mettent le nez dedans et après ils viennent me voir et aujourd'hui la proportion d'homme remonte et c'est vraiment touchant.

Vous le savez on vous le dit souvent dans les librairie et les salons, on a du mal à fermer vos livres parce qu'on s'attache à vos personnages. Vous ressentez la même chose lorsque vous écrivez, Marie par exemple vous avez eu du mal à la laisser ?

Ah je déteste ça, je déteste quitter mes personnages, ils vivent toujours quelque part en moi, pendant 3, 4 mois d'écritures, je vis jour et nuit avec eux. C'est vraiment une immersion dans leur monde et dans leur façon de voir.

Je m'attache aux gens, dans la réalité et même sur le papier.

Votre actualité Gilles Legardinier « Ca peut pas rater » c'est chez Fleuve Editions et vous allez vous régaler. Merci beaucoup !

Merci Philippe !

Philippe Chauveau :
Dans ce nouveau titre Gilles Legardinier, nous allons faire connaissance avec Marie, on change un petit peu parce que votre précédente héroïne était une adolescente. Ici c'est une jeune femme qui a bien réussi sa vie, elle travaille dans une entreprise de literie de luxe
Dans sa vie sentimentale c'est plus compliqué puisque son copain Hugues la met dehors et c'est le point de départ de votre roman. Marie elle ressemble a toutes les femmes où une en particulier ?

Gilles Legardinier :
Non j'ai pas de modèle particulier, Marie ressemble a toutes les femmes, et elle vit une phase que quasiment toutes les femmes vivent malheureusement, mais tous mes personnages naissent d'une émotion extrême qu'on a tous ressentit.
Là c'est une femme qui se fait larguer, ça nous ai tous arrivé d'avoir des déconvenues, homme ou femme. On s'est tous pris des râteaux monumentaux, plus ou moins justes. Et c'est ça qui m'intéresse.
C'est à dire, d'une situation qu'on a tous traversé, qu'est-ce qu'on peut donner derrière, mon propos est de trouver c'est de parler de choses qui trouvent résonance en chacun. Et être malheureux en amour c'est malheureusement quelque chose qui parle a beaucoup de monde.

Philippe Chauveau :
Donc marie se fait larguer par son copain, ça va pas bien du tout, elle a envie d'en finir et puis elle va avoir un sursaut. Elle tape du poing sur la table et veut se venger de tous les hommes. Finalement les hommes en prennent pas mal pour leur grade dans votre roman.

Gilles Legardinier :
Pas tant que ça, il y a des femmes qui sont ridicules aussi, il y a des femmes qu'on pas le beau rôle non plus, j'aime bien équilibrer, et ne pas courir dans les clichés. Souvent dans la bouche d'une femme malheureuse tous les hommes perdent grâce.
Et nous même on a tendance à enfermer les cas généraux dans des cas particuliers qui nous touche. C'est quelque chose contre lequel j'aime bien aller, parce que d'abord c'est la promesse de bonheur, parce qu'une femme déçue d'un homme ça peut arriver
Nous ne sommes pas tous parfait ! Mais c'est pas parce que y'en a un qui a mal joué que tous les autres sont a condamner.

Philippe Chauveau :
Ce qui est intéressant dans ce roman et dans les précédents, c'est que sous couvert d'humour et d'émotion, vous traquez notre quotidien avec ses hauts avec ses bas et vous pointez du doigt les difficultés que l'on peut rencontrer
Que ce soit dans la vie de couple, ou dans la vie professionnelle, par exemple l'entreprise dans laquelle évolue Marie ressemble à beaucoup d'entreprises aujourd'hui où l'humain ne compte plus.

Gilles Legardinier :
C'est une typologie sociale assez généralisée, aujourd'hui ce qui compte c'est le profit pour des gens qu'on identifie mal et sur le terrain le mot d'ordre n'est plus le travail à faire mais comment il sera vendu et quel bénéfice on en tirera.
Et je pense qu'il y a une erreur de valeur qui naturellement va se corriger, parce que quand on voit le malaise que ça engendre chez les gens, tôt ou tard la masse critique va se re-déplacer là-dessus. Mais c'est quelque chose d'assez emblématique de notre époque.

Philippe Chauveau :
Hormis dans « Complètement cramé » où le héros était un homme, ce sont souvent des femmes que vous mettez en avant, pourquoi vous retrouvez vous dans les personnages féminins ?

Gilles Legardinier :
Une fois encore je vais être le vilain bonhomme qui se sert des femmes. Quand on veut raconter une histoire d'amour, si on veut la raconter dans toute sa complexité, elle ne peut être raconter que pas une femme.
A l'origine quand je voulais raconter « Demain j'arrête ! », j'avais envie de faire une histoire d'amour qui soit masculine. Le bouquin aurait fait douze pages et à la page 4 ils étaient au lit, on perd moins de temps, quand c'est foutu, c'est foutu.
Il y a quelque chose de plus utilitariste chez l'homme, la femme a une capacité à l'espoir, à porter, à se battre pour quelque chose de sentimentale que nous n'avons pas.

Philippe Chauveau :
Mais vous invitez tous les hommes à lire vos histoires, parce que finalement on s'y retrouve aussi.

Gilles Legardinier :
C'est gentil ! Alors au début c'était très féminin le lectorat, et les femmes rigolait bien, et les maris ont voulu voir pourquoi leur femme rigolait bêtement, ils mettent le nez dedans et après ils viennent me voir et aujourd'hui la proportion d'homme remonte et c'est vraiment touchant.

Philippe Chauveau :
Vous le savez on vous le dit souvent dans les librairie et les salons, on a du mal à fermer vos livres parce qu'on s'attache à vos personnages. Vous ressentez la même chose lorsque vous écrivez, Marie par exemple vous avez eu du mal à la laisser ?

Gilles Legardinier :
Ah je déteste ça, je déteste quitter mes personnages, ils vivent toujours quelque part en moi, pendant 3, 4 mois d'écritures, je vis jour et nuit avec eux. C'est vraiment une immersion dans leur monde et dans leur façon de voir.
Je m'attache aux gens, dans la réalité et même sur le papier.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Gilles Legardinier « Ça peut pas rater » c'est chez Fleuve Éditions et vous allez vous régaler. Merci beaucoup !

Gilles legardinier :
Merci Philippe !

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • En quelques années Gilles Legardinier s'est imposé dans les librairies, et ses livres facilement identifiables puisque tous illustrés par un chat, passent dans toutes les mains, tout public, et toutes générations confondues.Non content d'offrir à ses lecteurs de vrais moments de plaisirs Gilles Legardinier cherche constamment a être proche de son public multipliant les rencontres en librairie ou en salon.C'est un vrai gentil, et il n'y a dernière ce terme rien de péjoratif, bien au contraire. Gilles Legardinier est très...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Gilles Legardinier, j'ai grand plaisir à vous recevoir pour la sortie chez Fleuve Éditions de « Ça peut pas rater », c'est votre nouveau titre. Alors on sait que vos premiers pas professionnels ont été dans le cinéma, l'écriture de roman est venu après,Mais avant ces ouvrages il y avait eu d'autres styles de roman, le polar et des romans d'anticipation plus à destination d'un public jeunesse, ça veut dire que pendant un moment vous vous êtes cherché en terme d'écriture ? Gilles...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Portrait - Suite
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    Le divan Valérie Caffier Ce que j'ai aimé dans le livre de Gilles Legardinier, c'est qu'à nouveau il se met à la place des gens comme vous et moi, il parle de leurs problèmes mais il dédramatise un peu la situation et il fait que les choses deviennent ou comique ou au moins sans grandes importances.Il y a une patte Gilles Legardinier, ses héros sont des hommes et des femmes de tous les jours et il s’intéresse vraiment aux gens, ses livres sont centré sur ses personnages, leurs problèmes d’amitié, d'amour.C'est ce qui fait...Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - L'avis du libraire - Suite