Fragile et forte à la fois, ainsi apparait Nathalie Rheims.Chanteuse, comédienne, productrice de cinéma, auteur… Nathalie Rheims semble avoir vécu plusieurs vies en une.Apparentée à une riche famille de l'aristocratie française, fille de l'académicien Maurice Rheims, elle a tracé son propre chemin.Depuis son 1er roman « L'un pour l'autre » en 1999, son public s'est élargi, touché par l'élégance et la discrétion de cette femme qui semble avoir trouvé dans les mots une sorte d'apaisement.Sous le couvert d'une écriture...
Laisser les cendres s'envoler de Nathalie Rheims - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Nathalie Rheims. Merci de nous accueillir. Votre actualité aux éditions Léo Scheer « Laisser les cendres s'envoler ». Nathalie Rheims écrivain, productrice. On vous a connu aussi journaliste, comédienne. J'ai l'impression que vous avez plusieurs cordes à votre arc. Si vous deviez vous définir, qui êtes vous ?Nathalie Rheims :Nathalie Rheims l'écrivain. J'ai eu un parcours assez riche avant d'admettre que mon rêve c'était d'écrire. Ca venait du fait que mon père était lui-même romancier,...
Laisser les cendres s'envoler de Nathalie Rheims - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre Nathalie Rheims « Laisser les cendre s'envoler » aux éditions Léo Scheer, vous nous faites entrer encore un peu plus dans votre intimité. Vous nous parlé d'une femme, mais on sait bien qu'il s'agit de vous, pourtant c'est un roman. Vous racontez l'histoire de cette jeune femme dont la mère est décédée et qui essaie de comprendre pourquoi cette mère ne lui a pas donné l'amour qu'elle attendait. Pourquoi avoir eu envie aujourd'hui d'offrir à vos lecteur ce passage de votre existence...
Laisser les cendres s'envoler de Nathalie Rheims - Le livre - Suite
Catherine Martinez (Librairie La Hune à Paris) Je me suis dit que c'était un bon livre, certainement celui que j'ai préféré de Nathalie Rheims. Même si cette rentrée a été assez riche en romans qui mettent en scène le lien filial, le rapport fille/mère, fils/père, celui avait son ton propre, quelque chose à la fois de distant, mais pas dépourvu d'émotion avec une écriture très retenue. On sent très nettement la part autobiographique, elle est évidente, néanmoins, c'est une narratrice qui raconte, ce qui permet...
Laisser les cendres s'envoler de Nathalie Rheims - L'avis du libraire - Suite
Nathalie Rheims
Laisser les cendres s'envoler
Présentation 1'06Fragile et forte à la fois, ainsi apparait Nathalie Rheims. Chanteuse, comédienne, productrice de cinéma, auteur… Nathalie Rheims semble avoir vécu plusieurs vies en une.
Apparentée à une riche famille de l'aristocratie française, fille de l'académicien Maurice Rheims, elle a tracé son propre chemin.
Depuis son 1er roman « L'un pour l'autre » en 1999, son public s'est élargi, touché par l'élégance et la discrétion de cette femme qui semble avoir trouvé dans les mots une sorte d'apaisement.
Sous le couvert d'une écriture romanesque, c'est sa propre vie qu'elle raconte. Après avoir évoqué son frère dans « L'un pour l'autre », son père dans « Les fleurs du silence », c'est sa mère que l'on découvre dans ce nouveau titre « Laisser les cendres s'envoler ».
Une mère lointaine, insaisissable qui quittera le domicile familial et n'offrira plus son amour maternel que par intermittence.
Une écriture à la fois pudique et violente pour un livre dont on ne sort pas indemne. « Laisser les cendres s'envoler » de Nathalie Rheims publié aux éditions Leo Scheer. Nathalie Rheims nous reçoit pour WTC.
Fragile et forte à la fois, ainsi apparait Nathalie Rheims.
Chanteuse, comédienne, productrice de cinéma, auteur… Nathalie Rheims semble avoir vécu plusieurs vies en une.
Apparentée à une riche famille de l'aristocratie française, fille de l'académicien Maurice Rheims, elle a tracé son propre chemin.
Depuis son 1er roman « L'un pour l'autre » en 1999, son public s'est élargi, touché par l'élégance et la discrétion de cette femme qui semble avoir trouvé dans les mots une sorte d'apaisement.
Sous le couvert d'une écriture romanesque, c'est sa propre vie qu'elle raconte. Après avoir évoqué son frère dans « L'un pour l'autre », son père dans « Les fleurs du silence », c'est sa mère que l'on découvre dans ce nouveau titre « Laisser les cendres s'envoler ». Une mère lointaine, insaisissable qui quittera le domicile familial et n'offrira plus son amour maternel que par intermittence.
Une écriture à la fois pudique et violente pour un livre dont on ne sort pas indemne.
« Laisser les cendres s'envoler » de Nathalie Rheims publié aux éditions Leo Scheer. Nathalie Rheims nous reçoit pour WTC.
Nathalie Rheims
Laisser les cendres s'envoler
Portrait 3'46Bonjour Nathalie Rheims. Merci de nous accueillir. Votre actualité aux éditions Léo Scheer « Laisser les cendres s'envoler ». Nathalie Rheims écrivain, productrice. On vous a connu aussi journaliste, comédienne.
J'ai l'impression que vous avez plusieurs cordes à votre arc. Si vous deviez vous définir, qui êtes vous ?
Nathalie Rheims l'écrivain. J'ai eu un parcours assez riche avant d'admettre que mon rêve c'était d'écrire. Ca venait du fait que mon père était lui-même romancier, essayiste sur l'art, qu'il était académicien français et que le courage d'écrire m'est venu à 39 ans sur un désir vital.
J'étais passée par le journalisme en effet, par le théâtre qui m'avait beaucoup apporté sur le plan de la langue française. Mais une fois que je me suis mise à écrire, j'ai compris que c'était mon destin et que je ne pourrai plus faire autre chose.
Le cinéma est arrivé grâce à ma rencontre avec Claude Berry. Ce furent des années riches sur le plan relationnel et émotionnel.
A la disparition de Claude, comme il m'avait vraiment donné quelques clés pour produire des films, j'ai continué à le faire. Je ne sais pas si je produirai encore des années, mais j'écrirai je pense jusqu'à la fin. Donc Nathalie Rheims écrivain.
Les livres étaient-ils très présent à la maison ? Déjà à l'enfance, à l'adolescence il y avait des livres, des auteurs, des titres qui vous ont marqué, qui vous ont fait avancer dans votre travail ?
Oui. Dans la petite enfance, la lecture de la Comtesse de Ségur a été quelque chose de très important pour moi. Ensuite à l'adolescence, Edgar Poe a été très fondateur pour l'une des branches de l'écriture qu'est la mienne sur les romans plus fictionnels
et les contes de fées qui sont aussi très présent comme « Le chemin des sortilèges » ou « Laisser les cendres s'envoler » que j'ai construit un peu comme une sorte d' « Alice aux pays des merveilles ».
Dans quel état d'esprit êtes-vous quand vous êtes à votre table de travail, lorsque vous écrivez...
… A ma table de travail ? Mais j'écris dans mon lit...
… Est-ce que l'écriture vous apaise ou au contraire y-a-t'il de la violence quand vous écrivez ? Comment le vivez-vous ?
Je passe par toutes les phases. D'abord, quand j'écris, j'ai la chance de pouvoir scinder ma vie en deux. Quand je fais un film, je fais un film, mais j'en n'ai pas fait tant que ça. Et quand j'écris, tout est bouclé. Je me donne les semaines ou les mois dont j'ai besoin,
où je ne sors pas, où je ne vois personne, j'ai les gens au téléphone, mais je m'enferme dans une sorte de bulle là où je vis et je peux écrire aussi bien le matin, faire la sieste, écrire dans la nuit.
J'écris comme les choses viennent et après, c'est toutes sortes d'état, je peux passer du chagrin à l'exaltation, à la froideur, à la déprime par moment parce que je trouve que ça ne vient pas comme je le voudrais, au doute, à la peur aussi.
La rencontre avec le lecteur une fois le livre sorti, c'est un apaisement ou une appréhension ?
C'est toujours un apaisement. Avec la presse ça peut être une appréhension, avec le lecteur, c'est toujours un apaisement.
Merci Nathalie Rheims. Votre livre aux éditions Léo Scheer « Laisser les cendres s'envoler ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Nathalie Rheims. Merci de nous accueillir. Votre actualité aux éditions Léo Scheer « Laisser les cendres s'envoler ». Nathalie Rheims écrivain, productrice. On vous a connu aussi journaliste, comédienne. J'ai l'impression que vous avez plusieurs cordes à votre arc. Si vous deviez vous définir, qui êtes vous ?
Nathalie Rheims :
Nathalie Rheims l'écrivain. J'ai eu un parcours assez riche avant d'admettre que mon rêve c'était d'écrire. Ca venait du fait que mon père était lui-même romancier, essayiste sur l'art, qu'il était académicien français et que le courage d'écrire m'est venu à 39 ans sur un désir vital. J'étais passée par le journalisme en effet, par le théâtre qui m'avait beaucoup apporté sur le plan de la langue française. Mais une fois que je me suis mise à écrire, j'ai compris que c'était mon destin et que je ne pourrai plus faire autre chose. Le cinéma est arrivé grâce à ma rencontre avec Claude Berry. Ce furent des années riches sur le plan relationnel et émotionnel. A la disparition de Claude, comme il m'avait vraiment donné quelques clés pour produire des films, j'ai continué à le faire. Je ne sais pas si je produirai encore des années, mais j'écrirai je pense jusqu'à la fin. Donc Nathalie Rheims écrivain.
Philippe Chauveau :
Les livres étaient-ils très présent à la maison ? Déjà à l'enfance, à l'adolescence il y avait des livres, des auteurs, des titres qui vous ont marqué, qui vous ont fait avancer dans votre travail.
Nathalie Rheims :
Oui. Dans la petite enfance, la lecture de la Comtesse de Ségur a été quelque chose de très important pour moi. Ensuite à l'adolescence, Edgar Poe a été très fondateur pour l'une des branches de l'écriture qu'est la mienne sur les romans plus fictionnels et les contes de fées qui sont aussi très présent comme « Le chemin des sortilèges » ou « Laisser les cendres s'envoler » que j'ai construit un peu comme une sorte d' « Alice aux pays des merveilles ».
Philippe Chauveau :
Dans quel état d'esprit êtes-vous quand vous êtes à votre table de travail, lorsque vous écrivez...
Nathalie Rheims :
… A ma table de travail ? Mais j'écris dans mon lit...
Philippe Chauveau :
… Est-ce que l'écriture vous apaise ou au contraire y-a-t'il de la violence quand vous écrivez ? Comment le vivez-vous ?
Nathalie Rheims :
Je passe par toutes les phases. D'abord, quand j'écris, j'ai la chance de pouvoir scinder ma vie en deux. Quand je fais un film, je fais un film, mais j'en n'ai pas fait tant que ça. Et quand j'écris, tout est bouclé. Je me donne les semaines ou les mois dont j'ai besoin, où je ne sors pas, où je ne vois personne, j'ai les gens au téléphone, mais je m'enferme dans une sorte de bulle là où je vis et je peux écrire aussi bien le matin, faire la sieste, écrire dans la nuit. J'écris comme les choses viennent et après, c'est toutes sortes d'état, je peux passer du chagrin à l'exaltation, à la froideur, à la déprime par moment parce que je trouve que ça ne vient pas comme je le voudrais, au doute, à la peur aussi.
Philippe Chauveau :
La rencontre avec le lecteur une fois le livre sorti, c'est un apaisement ou une appréhension ?
Nathalie Rheims :
C'est toujours un apaisement. Avec la presse ça peut être une appréhension, avec le lecteur, c'est toujours un apaisement.
Philippe Chauveau :
Merci Nathalie Rheims. Votre livre aux éditions Léo Scheer « Laisser les cendres s'envoler ».
Nathalie Rheims
Laisser les cendres s'envoler
Le livre 3'29Dans ce nouveau titre Nathalie Rheims « Laisser les cendre s'envoler » aux éditions Léo Scheer, vous nous faites entrer encore un peu plus dans votre intimité. Vous nous parlez d'une femme, mais on sait bien qu'il s'agit de vous, pourtant c'est un roman.
Vous racontez l'histoire de cette jeune femme dont la mère est décédée et qui essaie de comprendre pourquoi cette mère ne lui a pas donné l'amour qu'elle attendait. Pourquoi avoir eu envie aujourd'hui d'offrir à vos lecteur ce passage de votre existence ?
Pour une raison assez simple, c'est que j'ai deux branches dans mon travail d'écriture et il y a une partie qui est très auto-fictionnelle, mais je préfère roman-vrai à auto-fiction. Ca a commencé avec le premier roman « L'un pour l'autre » qui était un roman
où j'évoquai la mémoire de mon frère qui était mort dix ans auparavant, « Les fleurs du silence » sur mon père, « Journal intime » sur un amour douloureux que j'avais vécu, « Claude » sur Claude Berry qui était un portrait.
Ca venait s'inscrire un peu dans cette ethnologie familiale. Pourquoi maintenant ? Parce que j'étais prête à écrire cette histoire, j'y étais prête psychologiquement parce que le deuil de ma mère était fait même avant sa mort.
J'étais prête avec les outils dont j'avais besoin pour raconter cette histoire qui n'était pas simple.
Que je voulais rendre a al fois claire, limpide, direct, éviter le pathos, pouvoir en rire aussi par moment parce que j'ai ri aussi bizarre que cela puisse paraître. Le livre n'est pas toujours drôle, il est souvent cruel. J'avais besoin de l'expérience de l'écriture.
Ce qui est paradoxal, c'est que votre écriture est à votre image, très douce, élégante, mais il y a énormément de violence. Comme si vous vouliez à travers les mots joliment choisis nous donner une gifle.
Oui, c'est une gifle. J'aimais l'idée de l'assassinat de papier. C'est assez violent au fond de régler ses comptes à quelqu'un physiquement, donc le meurtre littéraire, c'était mon projet de départ.
Avez-vous l'impression que le fait d'écrire sur votre mère et votre relation avec elle, ça sera une date importante dans votre parcours d'auteur, d'écrivain ?
Ce que je sais, c'est que ça c'est fait. Depuis des années, les lecteurs qui me suivent me disaient « vous avez parlé de votre frère, de votre père ». La mère, je disais oui je le ferai quand je serai prête, bon, et bien je l'ai fait.
Est-ce une sorte d'apaisement par rapport à ce conflit avec votre mère.
Le conflit, pour moi, était réglé depuis longtemps avec elle, si conflit il y a eu. Je dirai plutôt le désespoir, c'était vraiment plus une histoire de désespoir que de conflit. Il y a une forme de joie à l'avoir fait.
Merci Nathalie Rheims. Votre actualité « Laisser les cendres s'envoler » aux éditions Léo Scheer.
Philippe Chauveau :
Dans ce nouveau titre Nathalie Rheims « Laisser les cendre s'envoler » aux éditions Léo Scheer, vous nous faites entrer encore un peu plus dans votre intimité. Vous nous parlé d'une femme, mais on sait bien qu'il s'agit de vous, pourtant c'est un roman. Vous racontez l'histoire de cette jeune femme dont la mère est décédée et qui essaie de comprendre pourquoi cette mère ne lui a pas donné l'amour qu'elle attendait. Pourquoi avoir eu envie aujourd'hui d'offrir à vos lecteur ce passage de votre existence ?
Nathalie Rheims :
Pour une raison assez simple, c'est que j'ai deux branches dans mon travail d'écriture et il y a une partie qui est très auto-fictionnelle, mais je préfère roman-vrai à auto-fiction. Ca a commencé avec le premier roman « L'un pour l'autre » qui était un roman où j'évoquai la mémoire de mon frère qui était mort dix ans auparavant, « Les fleurs du silence » sur mon père, « Journal intime » sur un amour douloureux que j'avais vécu, « Claude » sur Claude Berry qui était un portrait. Ca venait s'inscrire un peu dans cette ethnologie familiale. Pourquoi maintenant ? Parce que j'étais prête à écrire cette histoire, j'y étais prête psychologiquement parce que le deuil de ma mère était fait même avant sa mort. J'étais prête avec les outils dont j'avais besoin pour raconter cette histoire qui n'était pas simple. Que je voulais rendre a al fois claire, limpide, direct, éviter le pathos, pouvoir en rire aussi par moment parce que j'ai ri aussi bizarre que cela puisse paraître. Le livre n'est pas toujours drôle, il est souvent cruel. J'avais besoin de l'expérience de l'écriture.
Philippe Chauveau :
Ce qui est paradoxal, c'est que votre écriture est à votre image, très douce, élégante, mais il y a énormément de violence. Comme si vous vouliez à travers les mots joliment choisis nous donner une gifle.
Nathalie Rheims :
Oui, c'est une gifle. J'aimais l'idée de l'assassinat de papier. C'est assez violent au fond de régler ses comptes à quelqu'un physiquement, donc le meurtre littéraire, c'était mon projet de départ.
Philippe Chauveau :
Avez-vous l'impression que le fait d'écrire sur votre mère et votre relation avec elle, ça sera une date importante dans votre parcours d'auteur, d'écrivain ?
Nathalie Rheims :
Ce que je sais, c'est que ça c'est fait. Depuis des années, les lecteurs qui me suivent me disaient « vous avez parlé de votre frère, de votre père ». La mère, je disais oui je le ferai quand je serai prête, bon, et bien je l'ai fait.
Philippe Chauveau :
Est-ce une sorte d'apaisement par rapport à ce conflit avec votre mère.
Nathalie Rheims :
Le conflit, pour moi, était réglé depuis longtemps avec elle, si conflit il y a eu. Je dirai plutôt le désespoir, c'était vraiment plus une histoire de désespoir que de conflit. Il y a une forme de joie à l'avoir fait.
Philippe Chauveau :
Merci Nathalie Rheims. Votre actualité « Laisser les cendres s'envoler » aux éditions Léo Scheer.
Nathalie Rheims
Laisser les cendres s'envoler
L'avis du libraire 1'12Je me suis dit que c'était un bon livre, certainement celui que j'ai préféré de Nathalie Rheims. Même si cette rentrée a été assez riche en romans qui mettent en scène le lien filial,
le rapport fille/mère, fils/père, celui avait son ton propre, quelque chose à la fois de distant, mais pas dépourvu d'émotion avec une écriture très retenue. On sent très nettement la part autobiographique, elle est évidente,
néanmoins, c'est une narratrice qui raconte, ce qui permet justement un peu de distance, parce que les faits sont réels, mais elle se perd,et la liberté d'écrivain, c'est-à-dire de fiction. Il y a une part de fiction dans ce livre.
Catherine Martinez (Librairie La Hune à Paris) Je me suis dit que c'était un bon livre, certainement celui que j'ai préféré de Nathalie Rheims. Même si cette rentrée a été assez riche en romans qui mettent en scène le lien filial, le rapport fille/mère, fils/père, celui avait son ton propre, quelque chose à la fois de distant, mais pas dépourvu d'émotion avec une écriture très retenue. On sent très nettement la part autobiographique, elle est évidente, néanmoins, c'est une narratrice qui raconte, ce qui permet justement un peu de distance, parce que les faits sont réels, mais elle se per,et la liberté d'écrivain, c'est-à-dire de fiction. Il y a une part de fiction dans ce livre.