Amélie Nothomb

Amélie Nothomb

Psychopompe

Présentation 00'02'40"

Que de chemin parcouru depuis « Hygiène de l’assassin » en 1992. Au rythme d’une publication annuelle, Amélie Nothomb fait partie de cette poignée d’auteurs connus bien au-delà du cercle des afficionados des librairies. Elle est devenue un vrai personnage public. Sa statue de cire est au musée Grévin, un timbre à son effigie est distribué pat la Poste belge et une rose porte même son nom.

Mais si le nom d’Amélie Nothomb est aujourd’hui si connu en France comme à l’étranger, c’est que son écriture est à part et que sa place dans l’histoire de la littérature française est déjà acquise.

« Barbe bleue », « Tuer le père », « Métaphysique des tubes », « Antechrista », « Pétronille »… la liste est longue. Rappelons qu’Amélie Nothomb a reçu le Gd Prix de l’Académie française pour « Stupeurs et tremblements » en 1999 ou encore le prix Renaudot en 2021 pour « Premier sang ».

Si elle n’a jamais caché être présente dans nombre de ses romans, si elle a, à maintes reprises, évoqué des passages de sa vie ou des membres de sa famille dans ses écrits, peut-être Amélie Nothomb n’avait-elle jamais autant levé le voile sur sa personnalité que dans ce nouveau titre « Psychopompe ». Dans la mythologie, le dieu psychopompe est celui qui conduit les âmes des morts. Et la mort, il en est question dans ce livre en évoquant ceux qui ne sont plus ou plutôt comment par quels subterfuges on peut essayer de les garder vivants, à sa façon. Car oui finalement, c’est plutôt de vie dont il est question dans ce livre. La vie telle qu’on l’imagine et celle qu’on subit. Au fil des pages, à la première personne, Amélie Nothomb évoque plusieurs moments clés de son existence, comment la mort et la vie s’y sont répondu et surtout, dans cette lutte permanente pour être soi, elle raconte la place qu’ont les oiseaux dans son quotidien depuis qu’enfant elle s’est identifiée à eux. Au fil de ses voyages à travers le monde, dans le cadre de la carrière diplomatique de son père ou à titre personnel, elle a appris à les observer, les comprendre, les écouter et parfois ne faire qu’un avec eux. Les oiseaux qui, comme l’écriture, ont permis à Amélie Nothomb de se comprendre, de s’accepter, de se construire et de sans doute mieux appréhender la mort.

Et si finalement, la finalité de l’écriture d’Amélie Nothomb était là, écrire pour être au plus près des oiseaux et par là-même se rapprocher du ciel.

« Ecrire c’est voler » écrit-elle.

« Psychopompe » d’Amélie Nothomb est publié chez Albin Michel.

  • PRÉSENTATION
  • Que de chemin parcouru depuis « Hygiène de l’assassin » en 1992. Au rythme d’une publication annuelle, Amélie Nothomb fait partie de cette poignée d’auteurs connus bien au-delà du cercle des afficionados des librairies. Elle est devenue un vrai personnage public. Sa statue de cire est au musée Grévin, un timbre à son effigie est distribué pat la Poste belge et une rose porte même son nom. Mais si le nom d’Amélie Nothomb est aujourd’hui si connu en France comme à l’étranger, c’est que son écriture est à part...Psychopompe d'Amélie Nothomb - Présentation - Suite