Stéphanie Coste

Stéphanie Coste

Le passeur

Présentation 00'02'33"

Stéphanie Coste le reconnait elle-même, elle a eu deux vies, celle d’avant et celle d’après l’écriture de ce premier roman. Elle aurait bien aimé être journaliste mais le sort en a décidé autrement, c’est dans la finance internationale qu’elle a évolué professionnellement.

De sa jeunesse, elle a gardé le goût du voyage. Avec un père militaire, la famille s’installe à Djibouti et au Sénégal. Puis, plus tard, devenue adulte, ce sera la Grande-Bretagne et le Portugal.

Mais la vraie passion de Stéphanie Coste, ce sont les livres, la lecture, notamment celles des écrivains voyageurs. Et petit à petit, l’envire de l’écriture s’impose. Stéphanie Coste participe à des ateliers d’écriture, quelques concours sur le Net et une nouvelle qui devient un roman. Un manuscrit qui séduit une éditrice et voilà comment elle arrive en librairie. Avec succès d’ailleurs, le livre ayant été très favorablement reçu par la critique. « Le passeur » a d’ailleurs reçu le prix de la Closerie des Lilas.

Le passeur, c’est Seyoum. Sans foi ni loi, il règne sur cette plage de Lybie où se pressent tous ceux qui veulent fuir ces pays en guerre où aucun avenir ne semble possible.

Depuis longtemps, Seyoum ne se pose plus de questions sur son propre avenir. Il a fait un trait dessus comme sur son passé d’ailleurs. Seul lui importe le présent et l’argent qu’il peut se faire à envoyer sur des canots de fortune voguant sur les flots inhospitaliers, ces migrants en route vers une île italienne que peu d’entre eux atteindront.

Mais ce jour d’octobre 2015, sur cette plage de Zouara, tout bascule, les fantômes du passé refont surface et les certitudes de Seyoum vacillent.

Sur ce thème d’actualité de l’émigration et du réseau des passeurs, Stéphanie Coste compose un roman d’une incroyable violence mais aussi d’une force inouïe. Elle raconte un continent meurtri, des destins broyés mais aussi un passé enfui, un amour disparu.

Maitrisant son intrigue sur quatre jours, avec une écriture à la serpe, Stéphanie Coste nous interpelle sur le rôle du bourreau. En se mettant elle-même à la place ce Seyoum, écrivant à la première personne, elle nous entraine sur ce fil ténu de la destinée. A quel moment et pourquoi bascule-t-on du mauvais côté ?

Un roman implacable, d’une grande puissance, que vous garderez longtemps en mémoire.

« La passeur » de Stéphanie Coste est publié chez Gallimard.

  • PRÉSENTATION
  • Stéphanie Coste le reconnait elle-même, elle a eu deux vies, celle d’avant et celle d’après l’écriture de ce premier roman. Elle aurait bien aimé être journaliste mais le sort en a décidé autrement, c’est dans la finance internationale qu’elle a évolué professionnellement. De sa jeunesse, elle a gardé le goût du voyage. Avec un père militaire, la famille s’installe à Djibouti et au Sénégal. Puis, plus tard, devenue adulte, ce sera la Grande-Bretagne et le Portugal. Mais la vraie passion de Stéphanie Coste, ce...Le passeur de Stéphanie Coste - Présentation - Suite