Jean-Marie Rouart de l'Académie française

Jean-Marie Rouart de l'Académie française

La vérité sur la comtesse Berdaiev

Présentation 2'35"

Entrer chez Jean-Marie Rouart, c’est entrer dans un autre monde. Celui de la peinture avec des tableaux accrochés sur tous les murs et qui rappellent la place de l’art dans sa famille. Le père de Jean-Marie Rouart était peintre lui-même mais aussi collectionneur. Rappelons également que Jean-Marie Rouart compte parmi ses aïeux Julie Manet, la fille de Berthe Morisot et nièce d’Edouard Manet. L’univers de Jean-Marie Rouart, ce sont aussi les livres, omniprésents, ceux des auteurs d’aujourd’hui comme ceux des classiques qui l’ont fait grandir et lui ont ouvert les portes du destin qu’il s’est construit. Et s’il reconnait qu’il a choisi l’écriture comme une sorte de refuge et une façon de fuir la peinture et peut-être par là-même sa famille, force est de constater que la plume et le pinceau gardent chez lui de nombreux points communs. Journaliste pendant des années, Jean-Marie Rouart est aujourd’hui un académicien assidu, heureux et fier de côtoyer la fine fleur de la littérature française contemporaine mais aussi d’avoir sa place sous cette coupole qui vit défiler tant de grands noms. Avec son nouveau roman, « La vérité sur la comtesse Berdeïev », l’auteur nous entraine dans la France des années 50, celle qui se reconstruit après la guerre, celle qui s’enlise en Algérie, celle qui se morfond dans une IVème République finissante. Et au cœur de cette France, il y a Paris où les politiques jouent des coudes, où tous les coups sont permis. Alors qui est-elle cette mystérieuse comtesse Berdaïev ? De sa Russie d’origine, que la famille a fuie en 1917, elle a gardé une beauté fascinante et une nostalgie toute slave. Surtout, par sa grâce, son charme et son élégance, elle a construit les remparts qui la protègent et l’emprisonnent. Femme fatale, les hommes sont fous d’elle, elle se retrouve au cœur d’un scandale national qui la dépasse et va faire vaciller le pouvoir en place. S’inspirant librement de l’affaire des ballets roses qui défraya la chronique en 1959, le roman de Jean-Marie Rouart est avant tout un formidable portrait de femme mélancolique, sur qui l’étau se referme. C’est aussi une belle peinture du Paris des années 50 où l’auteur nous entraine, des ors de la République aux nuits interlopes. Enfin, c’est également une vision acerbe de la politique d’alors même si les coups bas, les trahisons et les petites phrases assassines ne sont pas sans nous rappeler quelques histoires plus récentes. « La vérité sur la comtesse Berdaïev » de Jean-Marie Rouart est publié chez Gallimard.

  • PRÉSENTATION
  • Entrer chez Jean-Marie Rouart, c’est entrer dans un autre monde. Celui de la peinture avec des tableaux accrochés sur tous les murs et qui rappellent la place de l’art dans sa famille. Le père de Jean-Marie Rouart était peintre lui-même mais aussi collectionneur. Rappelons également que Jean-Marie Rouart compte parmi ses aïeux Julie Manet, la fille de Berthe Morisot et nièce d’Edouard Manet. L’univers de Jean-Marie Rouart, ce sont aussi les livres, omniprésents, ceux des auteurs d’aujourd’hui comme ceux des classiques...La vérité sur la comtesse Berdaiev de Jean-Marie Rouart - Présentation - Suite