Avocat, Mathieu Simonet a toujours a toujours rêvé d'écriture. Face à des parents aimants mais aux personnalités fortes et déroutantes,le jeune Mathieu chercha sans doute dans les mots un apaisement.Et aujourd'hui encore, alors qu'il a concrétisé son rêve de publication, Mathieu Simonet cache derrière les mots une fragilité certaine.L'écriture est devenue pour lui une sorte de laboratoire, d'expérience et même si son éditeur qualifie ses ouvrages de « romans »,il s'agit bien de créations dans lequel l'auteur est un...
La maternité de Mathieu Simonet - Présentation - Suite
Bonjour Mathieu Simonet, merci de nous accueillir. Vous sortez chez les éditions du Seuil un nouveau livre « La maternité ».Vous êtes romancier, écrivain et avocat. Comment fait on pour concilier l'écriture et son métier d'avocat?En fait j'ai toujours écris en parallèle de mes études et de mon métier d'avocat, et j'ai l'impression que dans mon métier d'avocat, je suis dans la maitrise et en tant qu'écrivain j'ai besoin d'abandon.Donc j'ai besoin d'avoir les deux et après de trouver cet équilibreMais entre l'écriture et...
La maternité de Mathieu Simonet - Portrait - Suite
La maternité, Mathieu Simonet c'est donc votre nouveau livre aux éditions du Seuil.Il y avait eu précédemment « Les carnets blancs ». Il est précisé sur la couverture Roman, mais finalement on est très loin du roman puisque c'est une histoire qui vous touche de très prêt avec la maladie et la disparition de votre maman.Qu'est ce qui vous donnez envie de travailler sur ce projet?Le jour de la mort de ma mère j'ai marché dans le parc du soin palliatif et je suis tombé sur une porte ou il était écrit La maternité.Et donc...
La maternité de Mathieu Simonet - Le livre - Suite
Mathieu Simonet
La maternité
Présentation 1'24Avocat, Mathieu Simonet a toujours a toujours rêvé d'écriture. Face à des parents aimants mais aux personnalités fortes et déroutantes,le jeune Mathieu chercha sans doute dans les mots un apaisement.
Et aujourd'hui encore, alors qu'il a concrétisé son rêve de publication, Mathieu Simonet cache derrière les mots une fragilité certaine.
L'écriture est devenue pour lui une sorte de laboratoire, d'expérience et même si son éditeur qualifie ses ouvrages de « romans »,il s'agit bien de créations dans lequel l'auteur est un personnage à part entière.
Et à l'instar de l'art contemporain, on pourrait qualifier le travail de Mathieu Simonet de véritable performance.
L'originalité du travail de Mathieu Simonet est, à partir d'un thème précis, d'interroger des témoins en lien avec le sujet choisi et de retranscrire des extraits de leurs réponses.
Mais ce qui pourrait rester au stade de l'essai devient œuvre littéraire à part entière par les commentaires de l'auteur/narrateur dont les sentiments apparaissent à travers les mots.
Avec « La maternité », c'est la propre mère de Mathieu Simonet qui est au centre du récit.Une femme que la maladie va condamner.
Alors qu'elle vit ses dernières semaines, son fils raconte et interroge les témoins de cette vie qui finit, témoins d'hier et d'aujourd'hui.
Entre mots dits et mots écrits, l'auteur raconte la relation mère/fils et interpelle le lecteur en le mettant lui-même face à sa propre histoire familiale.
Livre déroutant, exigeant, mais profond et sincère, « La maternité » vous surprendra, certes, mais ne vous laissera pas indifférent. Voilà un auteur à suivre.
Mathieu Simonet « La maternité » aux éditions du Seuil.
Mathieu Simonet est sur WTC.
Avocat, Mathieu Simonet a toujours a toujours rêvé d'écriture. Face à des parents aimants mais aux personnalités fortes et déroutantes,le jeune Mathieu chercha sans doute dans les mots un apaisement.
Et aujourd'hui encore, alors qu'il a concrétisé son rêve de publication, Mathieu Simonet cache derrière les mots une fragilité certaine.
L'écriture est devenue pour lui une sorte de laboratoire, d'expérience et même si son éditeur qualifie ses ouvrages de « romans »,il s'agit bien de créations dans lequel l'auteur est un personnage à part entière.
Et à l'instar de l'art contemporain, on pourrait qualifier le travail de Mathieu Simonet de véritable performance.
L'originalité du travail de Mathieu Simonet est, à partir d'un thème précis, d'interroger des témoins en lien avec le sujet choisi et de retranscrire des extraits de leurs réponses.
Mais ce qui pourrait rester au stade de l'essai devient œuvre littéraire à part entière par les commentaires de l'auteur/narrateur dont les sentiments apparaissent à travers les mots.
Avec « La maternité », c'est la propre mère de Mathieu Simonet qui est au centre du récit.Une femme que la maladie va condamner.
Alors qu'elle vit ses dernières semaines, son fils raconte et interroge les témoins de cette vie qui finit, témoins d'hier et d'aujourd'hui.
Entre mots dits et mots écrits, l'auteur raconte la relation mère/fils et interpelle le lecteur en le mettant lui-même face à sa propre histoire familiale.
Livre déroutant, exigeant, mais profond et sincère, « La maternité » vous surprendra, certes, mais ne vous laissera pas indifférent. Voilà un auteur à suivre.
Mathieu Simonet « La maternité » aux éditions du Seuil.
Mathieu Simonet est sur WTC.
Mathieu Simonet
La maternité
Portrait 3'13Bonjour Mathieu Simonet, merci de nous accueillir. Vous sortez chez les éditions du Seuil un nouveau livre « La maternité ».
Vous êtes romancier, écrivain et avocat. Comment fait on pour concilier l'écriture et son métier d'avocat?
En fait j'ai toujours écris en parallèle de mes études et de mon métier d'avocat, et j'ai l'impression que dans mon métier d'avocat, je suis dans la maitrise et en tant qu'écrivain j'ai besoin d'abandon.
Donc j'ai besoin d'avoir les deux et après de trouver cet équilibre
Mais entre l'écriture et la publication il y a parfois un large fossé qu'il n'est pas toujours évident de traverser. Quels étaient vos premiers écrits?
J'ai écris cinq livres qui ont été refusés les uns après les autres. J'ai longtemps essayé d'écrire des romans
mais le problème c'est que lorsqu'une histoire m'intéressais, au bout de deux mois, l'histoire m'intéressais moins car il se passait autre chose dans ma vie, donc j'ai découvert que l'écriture allait moins vite que la vie;
Et donc la première fois que j'ai réussi à finir un livre, c'est quand je me suis fixé une contrainte temporelle. Je mesui dis je me donne une dead line et je ne réfléchi pas à l'histoire, j'écris n'importe quoi.
Pendant trois mois je n'ai fais que çà, j'ai séché les cours, et ça a été mon premier livre qui s'appelait « Les corps fermés » qui n'a pas été publié,
mais qui a été le premier livre que j'ai envoyé à des éditeurs. Ca m'a permis de rencontrer un éditeur qui m'a encouragé.
Comment l'avez-vous vécu, ça a été un encouragement?
Ca à été comme un compte de fée car d'habitude j'attendais trois mois pour qu'on me dise non et la j'ai envoyé un manuscrit au seuil un vendredi sans nom de destinataire,
et lundi René de Ceccaty m'a appelé en me disant qu'il venait de lire le livre et il m'a reçu tout de suite, ça a été très simple en fait.
Etes vous d'accords si on dit parfois que la lecture de vos ouvrages peut être déroutante parce que lecteur ne peut pas être passif.
Ce qui me touche le plus, ce n'est pas quand on me dit qu'on aimé le livre, c'est plutôt quand on me dis que le livre m'a donné envie d'écrire.
Ce qui m'excite le plus c'est que le lecteur ne soit pas passif et qu'il est envie de faire quelque chose.
Et c'est pour ça que vous avez votre propre site internet sur lequel vous invité les personnes à poursuivre l'écriture de vos ouvrages. Ça veut dire que vous êtes un auteur nouvelle génération?
Je ne sais pas, en tous cas j'aime être en connexion avec d'autres gens. Il y a beaucoup de gens qui écrive, et qui ne vont pas au bout de leur écriture car ils ne se sentent pas légitimes.
Moi j'essaye de dire que tous le monde peut être légitime à écrire. Il faut casser l'idée que des gens ont du talent et d'autre n'en ont pas parce que ça empêche les gens d'écrire.
Merci Mathieu Simonet, après « Les carnets blancs » qui était votre premier titre, votre nouveau livre aux éditions du Seuil « La maternité ».
Bonjour Mathieu Simonet, merci de nous accueillir. Vous sortez chez les éditions du Seuil un nouveau livre « La maternité ».
Vous êtes romancier, écrivain et avocat. Comment fait on pour concilier l'écriture et son métier d'avocat?
En fait j'ai toujours écris en parallèle de mes études et de mon métier d'avocat, et j'ai l'impression que dans mon métier d'avocat, je suis dans la maitrise et en tant qu'écrivain j'ai besoin d'abandon.
Donc j'ai besoin d'avoir les deux et après de trouver cet équilibre
Mais entre l'écriture et la publication il y a parfois un large fossé qu'il n'est pas toujours évident de traverser. Quels étaient vos premiers écrits?
J'ai écris cinq livres qui ont été refusés les uns après les autres. J'ai longtemps essayé d'écrire des romans
mais le problème c'est que lorsqu'une histoire m'intéressais, au bout de deux mois, l'histoire m'intéressais moins car il se passait autre chose dans ma vie, donc j'ai découvert que l'écriture allait moins vite que la vie;
Et donc la première fois que j'ai réussi à finir un livre, c'est quand je me suis fixé une contrainte temporelle. Je mesui dis je me donne une dead line et je ne réfléchi pas à l'histoire, j'écris n'importe quoi.
Pendant trois mois je n'ai fais que çà, j'ai séché les cours, et ça a été mon premier livre qui s'appelait « Les corps fermés » qui n'a pas été publié,
mais qui a été le premier livre que j'ai envoyé à des éditeurs. Ca m'a permis de rencontrer un éditeur qui m'a encouragé.
Comment l'avez-vous vécu, ça a été un encouragement?
Ca à été comme un compte de fée car d'habitude j'attendais trois mois pour qu'on me dise non et la j'ai envoyé un manuscrit au seuil un vendredi sans nom de destinataire,
et lundi René de Ceccaty m'a appelé en me disant qu'il venait de lire le livre et il m'a reçu tout de suite, ça a été très simple en fait.
Etes vous d'accords si on dit parfois que la lecture de vos ouvrages peut être déroutante parce que lecteur ne peut pas être passif.
Ce qui me touche le plus, ce n'est pas quand on me dit qu'on aimé le livre, c'est plutôt quand on me dis que le livre m'a donné envie d'écrire.
Ce qui m'excite le plus c'est que le lecteur ne soit pas passif et qu'il est envie de faire quelque chose.
Et c'est pour ça que vous avez votre propre site internet sur lequel vous invité les personnes à poursuivre l'écriture de vos ouvrages. Ça veut dire que vous êtes un auteur nouvelle génération?
Je ne sais pas, en tous cas j'aime être en connexion avec d'autres gens. Il y a beaucoup de gens qui écrive, et qui ne vont pas au bout de leur écriture car ils ne se sentent pas légitimes.
Moi j'essaye de dire que tous le monde peut être légitime à écrire. Il faut casser l'idée que des gens ont du talent et d'autre n'en ont pas parce que ça empêche les gens d'écrire.
Merci Mathieu Simonet, après « Les carnets blancs » qui était votre premier titre, votre nouveau livre aux éditions du Seuil « La maternité ».
Mathieu Simonet
La maternité
Le livre 3'50La maternité, Mathieu Simonet c'est donc votre nouveau livre aux éditions du Seuil.
Il y avait eu précédemment « Les carnets blancs ». Il est précisé sur la couverture Roman,
mais finalement on est très loin du roman puisque c'est une histoire qui vous touche de très prêt avec la maladie et la disparition de votre maman.
Qu'est ce qui vous donnez envie de travailler sur ce projet?
Le jour de la mort de ma mère j'ai marché dans le parc du soin palliatif et je suis tombé sur une porte ou il était écrit La maternité.
Et donc le jour de sa mort le 4 juillet 2009, je me suis dit que j'allais écrire un livre qui s'appellerait « La maternité ».
Alors pourquoi y a t-il marqué Roman sur la pochette?
C'est l'éditeur qui décide d'appeler le livre Roman ou pas Roman.
Pendant très longtemps j'avais envie qu'on appel mes livre Roman, parce que je déteste qu'on me demande si ce que je j'ai écris est vrai ou pas,
dans le sens ou en gent qu'avocat je sais très bien où est la vérité et comment maitre en perspective tel ou tel élément.
Et maintenant je me rend compte que que ce ne serait pas le bon mots donc peut-être que ce serait mieux qu'il n'y ai rien.
C'est donc l'histoire de la maladie et du décès de votre mère, et tel un photographe vous sortez des images de sa vie, des moments partagés avec elle.
On revient contament en arrière sur son histoire, sur votre histoire,
Qu'est qui vous pousse à dévoiler votre intimité aux lecteurs?
Ma mère avait très envie d'être un personnage de mes livres. elle me disait tu écrire que je suis une pute une alcoolique, une salope, tous ce que tu veux,
parce qu'elle avait le sentiment que dés que l'on dit la vérité, on a pas à avoir honte d'écrire ce qu'il se passe.
Après je me suis rendu compte que dire des choses intimes poussaient les autres à se confier, ça fait du bien et de plus se retrouver dans un rapport voyeur et exhibitionniste
On est tous dans le même bain parce que perdre sa mère c'est quelque chose de très banal et très fort à la fois.
L'écriture de ce livre était elle douloureuse ou est ce qu'au contraire cela vous à apaisé?
Le livre ne m'a pas aidé à faire le deuil de ma mère, c'est grâce aux quatre saisons.
En fait on se rend compte qu'une fois qu'on a passé une année, il y a beaucoup de choses qui disparaisse au niveau de la douleur. Dés que 'j écris je suis dans quelque chose de très ludique
C'est une sorte d'hommage à votre mère ce livre?
Ce n'est pas un hommage parce que ma relation avec ma mère est totalement en dehors du livre. Les choses les plus importantes que j'ai vécu avec ma mère ne sont pas dans ce livre.
Vous les gardez pour vous?
Oui, ou je n'est pas réussi à les exprimer
Merci beaucoup Mathieu Simonet, c'est votre actualité, « La maternité » aux éditions du Seuil.
La maternité, Mathieu Simonet c'est donc votre nouveau livre aux éditions du Seuil.
Il y avait eu précédemment « Les carnets blancs ». Il est précisé sur la couverture Roman,
mais finalement on est très loin du roman puisque c'est une histoire qui vous touche de très prêt avec la maladie et la disparition de votre maman.
Qu'est ce qui vous donnez envie de travailler sur ce projet?
Le jour de la mort de ma mère j'ai marché dans le parc du soin palliatif et je suis tombé sur une porte ou il était écrit La maternité.
Et donc le jour de sa mort le 4 juillet 2009, je me suis dit que j'allais écrire un livre qui s'appellerait « La maternité ».
Alors pourquoi y a t-il marqué Roman sur la pochette?
C'est l'éditeur qui décide d'appeler le livre Roman ou pas Roman.
Pendant très longtemps j'avais envie qu'on appel mes livre Roman, parce que je déteste qu'on me demande si ce que je j'ai écris est vrai ou pas,
dans le sens ou en gent qu'avocat je sais très bien où est la vérité et comment maitre en perspective tel ou tel élément.
Et maintenant je me rend compte que que ce ne serait pas le bon mots donc peut-être que ce serait mieux qu'il n'y ai rien.
C'est donc l'histoire de la maladie et du décès de votre mère, et tel un photographe vous sortez des images de sa vie, des moments partagés avec elle.
On revient contament en arrière sur son histoire, sur votre histoire,
Qu'est qui vous pousse à dévoiler votre intimité aux lecteurs?
Ma mère avait très envie d'être un personnage de mes livres. elle me disait tu écrire que je suis une pute une alcoolique, une salope, tous ce que tu veux,
parce qu'elle avait le sentiment que dés que l'on dit la vérité, on a pas à avoir honte d'écrire ce qu'il se passe.
Après je me suis rendu compte que dire des choses intimes poussaient les autres à se confier, ça fait du bien et de plus se retrouver dans un rapport voyeur et exhibitionniste
On est tous dans le même bain parce que perdre sa mère c'est quelque chose de très banal et très fort à la fois.
L'écriture de ce livre était elle douloureuse ou est ce qu'au contraire cela vous à apaisé?
Le livre ne m'a pas aidé à faire le deuil de ma mère, c'est grâce aux quatre saisons.
En fait on se rend compte qu'une fois qu'on a passé une année, il y a beaucoup de choses qui disparaisse au niveau de la douleur. Dés que 'j écris je suis dans quelque chose de très ludique
C'est une sorte d'hommage à votre mère ce livre?
Ce n'est pas un hommage parce que ma relation avec ma mère est totalement en dehors du livre. Les choses les plus importantes que j'ai vécu avec ma mère ne sont pas dans ce livre.
Vous les gardez pour vous?
Oui, ou je n'est pas réussi à les exprimer
Merci beaucoup Mathieu Simonet, c'est votre actualité, « La maternité » aux éditions du Seuil.