Voilà le roman surprise de ce début d’année 2016. " En attendant Bojangles » d’Olivier Bourdeaut. Il s’agit d’un premier roman mais surtout le sujet et l’écriture en font un livre inattendu, hors des sentiers battus, un livre qui, pour le petite histoire, est aussi une pépite pour la maison d’éditions Finitude, le titre ayant déjà été acheté par plusieurs pays, dont les Etats-Unis.
Olivier Bourdeaut a grandi sans télévision mais avec une grande bibliothèque, voilà ce qui l’a sauvé ! Et à 35 ans, il...
En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Bonjour Olivier Bourdeaut
Olivier Bourdeaut
Bonjour, merci de me recevoir.
Philippe Chauveau
Je vous en prie, c'est un plaisir. Vous êtes dans l'actualité avec ce livre qui sort chez Finitude, En attendant Bojangles. J'aimerais que l'on fasse d'abord connaissance. C'est un premier roman. C'est le début d'une grande aventure. Pour le moment, vous êtes un personnage assez mystérieux, on ne sait pas grand chose de vous. Vous êtes originaire de l'Ouest de la France. De la région nantaise. Vous avez fait plusieurs...
En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut - Portrait - Suite
Philippe Chauveau
Ce premier roman, En attendant Bojangles, on en parle beaucoup Olivier Bourdeaut. C'est un couple, un couple qui s'aime énormément et puis il y a cet enfant qui est à la fois amusé, interloqué de voir ses parents qui s'aiment si fort. Et puis il y a toujours cette petite musique de Nina Simone, cette chanson qui date de 71, Mister Bojangles qui passe en boucle dans la maison. Et le père et la mère qui s'enlacent pour danser sur cette jolie mélodie. J'ai bien sûr plein de questions qui viennent en même temps....
En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut - Le livre - Suite
J'ai beaucoup aimé le premier roman d'Olivier Bourdeaut « En attendant Bojangles », tout simplement parce que c'est un livre qui fait du bien, et que c'est une chose rare aujourd'hui. Il est plein de poésie, plein de fantaisie, il aborde la folie de telle manière qu'on ai tous envie d'ajouter un peu de folie à nos vies. On se rend compte qu'on peu sortir des marges et embellir sa vie avec des petites choses. J'ai découvert son livre assez tôt grâce aux éditions Finitude, c'est une maison dont je suit le catalogue depuis très...
En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut - L'avis du libraire - Suite
Olivier Bourdeaut
En attendant Bojangles
Présentation 2'01Voilà le roman surprise de ce début d’année 2016. " En attendant Bojangles » d’Olivier Bourdeaut. Il s’agit d’un premier roman mais surtout le sujet et l’écriture en font un livre inattendu, hors des sentiers battus, un livre qui, pour le petite histoire, est aussi une pépite pour la maison d’éditions Finitude, le titre ayant déjà été acheté par plusieurs pays, dont les Etats-Unis.
Olivier Bourdeaut a grandi sans télévision mais avec une grande bibliothèque, voilà ce qui l’a sauvé ! Et à 35 ans, il espère bien que ce roman sera le début d’une grande et belle aventure. Alors que raconte ce livre ? Un homme et une femme qui s’aiment, se le disent et se le montrent chaque jour sous le regard à la fois amusé et interloqué de leur enfant qui nous raconte cette histoire. Cette jolie vie de famille, loin des codes et des interdits, est rythmée par la chanson de Nina Simone, " Mr Bojangles » qui donne son titre au roman. Mais la douce folie qui berce ce trio va bientôt virer au drame.
Une histoire en deux temps dans laquelle le narrateur nous raconte son enfance, protégé par cette mère fantasque qui couve son petit et le considère comme un personnage de roman et un père amoureux fou de sa femme, qui ne sait comment la combler, jusqu’à lui offrir un château en Espagne. Puis, au fil des pages, la longue descente en enfer de ce couple dévoré par la folie. Et un enfant face à un paradis perdu.
Voilà un livre magnifique et qui plus est, bien écrit. Olivier Bourdeaut nous offre un roman sensible, drôle, violent, tendre, émouvant, qui vous mènera du rire aux larmes. Et n’hésitez pas à accompagner votre lecture de la mélodie de " Mr Bojangles » et de la voix envoûtante de Nina Simone, tant cette chanson semble avoir été composée pour cette histoire.
Gros coup de cœur pour ce premier roman d’Olivier Bourdeaut, " En attendant Bojangles » est publié aux éditions Finitude.
Olivier Bourdeaut
En attendant Bojangles
Portrait 6'29Philippe Chauveau
Bonjour Olivier Bourdeaut
Olivier Bourdeaut
Bonjour, merci de me recevoir.
Philippe Chauveau
Je vous en prie, c'est un plaisir. Vous êtes dans l'actualité avec ce livre qui sort chez Finitude, En attendant Bojangles. J'aimerais que l'on fasse d'abord connaissance. C'est un premier roman. C'est le début d'une grande aventure. Pour le moment, vous êtes un personnage assez mystérieux, on ne sait pas grand chose de vous. Vous êtes originaire de l'Ouest de la France. De la région nantaise. Vous avez fait plusieurs jobs, chasseur de termites, vous avez ouvert des robinets dans les hôpitaux entre autres, vous avez été saunier dans les marais salants de Guérande. Qui êtes-vous Olivier Bourdeaut ?
Olivier Bourdeaut
L'auteur de ce livre déjà, ça c'est certain. Philippe Chauveau Vous aimez brouiller les pistes ? Olivier Bourdeaut Non, pas du tout. J'avais la naïveté, et il faut bien le connaître la bêtise de croire que je pouvais rester derrière mon roman et je crois que je suis obligé de lui tenir la main. Par conséquent, je suis obligé de parler autant de moi que de mon roman donc je répondrai à vos questions.
Philippe Chauveau
Est-il vrai qu'à la maison, lorsque vous étiez enfant, il n'y avait pas de télévision et que du coup la bibliothèque était un lieu que vous fréquentiez beaucoup ?
Olivier Bourdeaut
Ca c'est vrai, parfaitement vrai. C'est une grande chance. Je dois rendre hommage à mes parents de s'être débarrassé de la télé dans les années 80. Je suis né dans les années 80, je crois avoir eu une télé moins de quinze jours à la maison et c'est je crois la plus grande chance que j'ai eue car, comme j'étais un cancre, s'il y avait eu une télé, j'aurais peut-être passé tout le temps que j'ai consacré à la lecture aux jeux vidéos par exemple. Et je ne serais pas ici aujourd'hui.
Philippe Chauveau
Comment avez-vous découvert cette fameuse bibliothèque ? Quels sont les livres qui vous ont marqué lorsque vous étiez jeune enfant, adolescent, adulte ?
Olivier Bourdeaut
C'est une très bonne question... La bibliothèque je m'y suis rendu très vite, même avant de savoir lire parce qu'il il avait des bd. Jusqu'à 10 ans, je ne lisais que des bd de manière boulimique et puis, un jour, on m'a donné mon premier livre sans images, c'était un Sherlock Holmes, et c'est à ce moment là, je devais avoir 10-11ans-9ans, je n'en sais rien C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que des livres sans images pouvaient être aussi, voir plus intéressants que des livres avec des images. C'est à ce moment là que j'ai réalisé que je pouvais lutter pour finir une page ou un paragraphe, ou un livre. c'est à ce moment là que j'ai commencé à avoir mes premières insomnies pour justement finir ces livres. Et depuis le plaisir de lire ne m'a jamais quitté.
Philippe Chauveau
C'est vrai lorsque vous dites que vous étiez un cancre ? Ca c'est une vérité ?
Olivier Bourdeaut
Il n'y a rien de plus vrai. J'étais un cancre dès le moment où j'ai posé mes fesses sur les chaises de l'école, oui. Dès le début, l'éducation nationale ne m'a pas plu. J'ai été aidé par le fait d'être gaucher, et les gauchers sont toujours un peu à la ramasse quand il s'agit de commencer à écrire déjà. On apprend un peu moins vite et puis, le sens des pages ne nous aide pas. Par conséquent mes cahiers étaient tout le temps très sales. c'était des vrais torchons, et puis j'étais dyslexique, et puis... (rires) C'est une confession.
Philippe Chauveau
C'est bien !
Olivier Bourdeaut
Et puis j'étais aussi un peu sourd, alors pour résumer, je n'entendais pas ce qu'on me demandait, je ne comprenais pas ce que l'on me demandait, et lorsque je le comprenais, je n'arrivais pas à le faire.
Philippe Chauveau
Alors si je résume, donc on est d'accord, vous êtes un cancre, ça veut dire que très tôt vous n'avez pas forcément d'envie professionnelle qui s'impose à vous, ce qui explique que vous allez faire pas mal de petits boulots.
Olivier Bourdeaut
C'est assez vrai.
Philippe Chauveau Mais l'envie d'écriture est là.
Olivier Bourdeaut
Oui, oui, mais à la différence qu'il y avait énormément de choses qui me plaisaient. Comme tout le monde, je crois, j'ai eu une quinzaine de métiers rêvés avant mes dix-huit ans. Archéologue, historien, commissaire priseur aussi pendant une période... Ce n'était pas l'absence de projets, c'était le trop plein de projets et en revanche, l'absence de moyens pour y parvenir puisque tous ces métiers demandent beaucoup de travail et un certain nombre de diplômes. Je ne me suis jamais mis en position de les obtenir, voilà.
Philippe Chauveau
Mais est-ce que ça veut dire que l'écriture était déjà une finalité qui trainait quelque part dans votre esprit ?
Olivier Bourdeaut
Non, parce que justement, j'étais impressionné par les livres que je lisais. Et je mettais ces auteurs à mille coudées au-dessus de moi, et ça me semblait parfaitement inaccessible. Donc l'idée d'écrire n'est pas venue tout de suite, et l'idée de l'écriture m'est venue parce que j'aimais beaucoup ça. Le peu de fois où j'étais obligé d'écrire pour lire en public, ça n'est pas arrivé beaucoup de fois, mais enfin, on m'avait toujours dit que j'avais une belle plume déjà. Quand vous l'entendez pendant une dizaine d'années, il y a un moment où vous vous dites : ça n'est pas totalement absurde. Ca n'est plus aussi absurde que je l'imaginais.
Philippe Chauveau
Ca se passe comment quand on publie son premier roman à 35 ans et que le succès vous tombe comme ça sur le coin de l'épaule. Le livre est vendu dans une dizaine de pays, il y a beaucoup de projets autour de cet ouvrage. La presse est unanime, les plus grands critiques de littérature française ont encensé l'ouvrage. C'est vertigineux ?
Olivier Bourdeaut
J'ai l'impression que vous parlez de quelqu'un d'autre déjà.
Philippe Chauveau
Non, je parle d'Olivier Bourdeaut.
Olivier Bourdeaut
C'est sympathique. Je suis parfaitement heureux. Le fait d'être édité, c'était déjà un énorme succès. Pour des raisons que les lecteurs comprendront, j'avais un fantasme, c'était d'être édité en Espagne, en plus de la France et à l'époque, on m'a expliqué que compte tenu de la crise que traversait ce beau pays, c'était impossible, mais finalement il est édité dans plus de dix pays. Il sera diffusé dans plus de quinze pays, pour le moment. Donc je suis parfaitement heureux.
Philippe Chauveau
Votre actualité donc Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles aux éditions Finitude.
Olivier Bourdeaut
En attendant Bojangles
Le livre 6'48Philippe Chauveau
Ce premier roman, En attendant Bojangles, on en parle beaucoup Olivier Bourdeaut. C'est un couple, un couple qui s'aime énormément et puis il y a cet enfant qui est à la fois amusé, interloqué de voir ses parents qui s'aiment si fort. Et puis il y a toujours cette petite musique de Nina Simone, cette chanson qui date de 71, Mister Bojangles qui passe en boucle dans la maison. Et le père et la mère qui s'enlacent pour danser sur cette jolie mélodie. J'ai bien sûr plein de questions qui viennent en même temps. Est-ce que le livre a commencé avant le titre, ou le titre était-il trouvé avant de commencer l'histoire ?
Olivier Bourdeaut
J'ai découvert cette chanson 15 jours avant l'écriture du roman.
Philippe Chauveau L'histoire était déjà dans votre tête ?
Olivier Bourdeaut
Absolument pas. Non. Je n'avais absolument rien déterminé de l'histoire avant de me mettre à table. J'avais deux mois pour écrire un roman puisque je devais retourner à Paris pour des rendez-vous administratifs sinistres. Et donc, l'objectif, c'était d'écrire un roman pendant deux mois. Et je vais être honnête, je n'y croyais pas du tout. J'ai essayé de creuser dans l'avion en me disant, il faut absolument que je trouve un sujet, et je n'en avais pas. Et j'avais cette chanson depuis quinze jours dans les oreilles. C'est grâce à un ami que je l'ai découverte. Et elle est passée au moment où j'ai commencé à écrire le roman. Je trouvais que c'était une bonne idée de mettre cette belle musique qui m'enchantait depuis quinze jours.
Philippe Chauveau
Il y a une sorte d'alchimie finalement.
Olivier Bourdeaut
Oui, exactement.
Philippe Chauveau
Le roman se construit finalement en deux parties. C'est l'enfant qui raconte. C'est l'enfant qui est le narrateur. De temps en temps, il y a aussi les carnets du père qui font avancer l'intrigue. Dans la première partie, on découvre cette famille un peu dingue. Le couple s'aime très fort, le gamin assiste à tout ça. Il n'est pas scolarisé parce qu'il est beaucoup trop intelligent pour ça. La mère voit son enfant comme un vrai personnage de roman. Et puis d'un seul coup, la folie va virer un peu au tragique. Cette amour fou va devenir vraiment de la folie au sens propre. C'est un livre qui oscille entre le côté drôle, le côté sombre. C'est parfois très violent, parfois très tendre, très émouvant. Qu'aviez-vous envie de nous raconter dans cette histoire ?
Olivier Bourdeaut
Je n'avais pas l'histoire comme je viens de vous le dire. Et j'avais plusieurs mots et je voulais un état d'esprit pour ce roman. Je suis flatté d'être comparé à Boris Vian depuis le début et dans 99% des articles, et c'est effectivement une grande chance et un honneur pour moi d'être comparé à une éminence littéraire comme Boris Vian. Mais ça n'est pas du tout sous son patronage que j'ai commencé l'écriture du roman. Déjà, j'ai essayé de faire quelque chose d'original, mais on n'y arrive jamais puisque, après 2000 ans d'histoire, on est toujours comparé à quelqu'un. Je voulais faire quelque chose de poétique déjà. Au niveau de l'enfant, utiliser le langage de l'enfant et sa candeur pour mettre de la poésie dans ses propos. Le père est l'autre narrateur. Et il s'exprime par le biais de carnets que son fils retrouve. Et le troisième personnage qui est devenu central sans que j'ai décidé de faire ça comme ça, c'est la mère, et la mère n'intervient pas en tant que narrateur. C'est son comportement dans lequel j'ai voulu mettre de la poésie.
Philippe Chauveau
Alors expliquons-le, c'est vrai que la mère est un personnage central. C'est un personnage solaire. Elle est complètement loufoque, elle est hors-norme, et elle essaye d'entrainer son mari et son fils dans une vie qui est très loin des sentiers battus.
Olivier Bourdeaut
Elle y arrive.
Philippe Chauveau
Et elle y arrive d'ailleurs.
Olivier Bourdeaut
C'est un succès son histoire.
Philippe Chauveau
Et au fil des pages, on comprend que cette folie, malheureusement, n'est pas feinte et que ce bonheur va finir par se craqueler. C'est pour cela que le roman est à la fois drôle et violent, drôle et triste, et aussi très émouvant parce que l'enfant va aussi assister impuissant à la déchéance de sa propre mère.
Olivier Bourdeaut
Au début, tout a l'air de très très bien fonctionner comme ça. Or, l'intérêt je crois des deux narrateurs différents, c'est qu'à un certain moment, en observant les folies de sa mère, l'enfant est émerveillé, ça le fait beaucoup rire. Or, pour les mêmes anecdotes, les mêmes faits, son père lui voit les choses d'une manière beaucoup plus accablante. Il est effaré de constater certaines choses qui font beaucoup rire son fils mais le père voit le potentiel de la fêlure. Et il voit déjà la fêlure se transformer en brèche, en gouffre.
Philippe Chauveau
Au fil des pages, je pense que chaque lecteur peut s'approprier l'histoire un peu à sa façon avec son propre ressenti, mais on évoque l'amour, le couple, la maladie, l'enfance, et puis surtout le paradis perdu de l'enfance. Vous êtes resté un grand enfant Olivier Bourdeaut ?
Olivier Bourdeaut
Parfois oui. Souvent, joyeux. Je ne sais pas si c'est le propre de l'enfant d'être joyeux. Mais je suis très insouciant aussi.
Philippe Chauveau
Mais est-ce que l'enfant qui est le narrateur pourrait parfois vous ressembler un petit peu ?
Olivier Bourdeaut
Non absolument pas.
Philippe Chauveau
Vous me permettez de lire un extrait ?
Olivier Bourdeaut
Mais bien sûr.
Philippe Chauveau
Il s'agit non pas du narrateur mais d'un des carnets du père qui évoque sa relation avec son épouse. "Son comportement extravagant avait rempli toute ma vie. Il était venu se nicher dans chaque recoin. Il occupait tout le cadran de l'horloge, y dévorant chaque instant. Cette folie je l'avais accueilli les bras ouverts, puis je l'avais refermée pour la serrer fort et m'en imprégner. Mais je craignais qu'une telle folie douce ne soit pas éternel. Pour elle, le réel n'existait pas".
Olivier Bourdeaut
Parfait.
Philippe Chauveau
Merci Olivier Bourdeaut. En attendant Bojangles, c'est donc votre premier roman, et on vous souhaite le meilleur. C'est aux éditions Finitude.
Olivier Bourdeaut
En attendant Bojangles
L'avis du libraire 2'21J'ai beaucoup aimé le premier roman d'Olivier Bourdeaut « En attendant Bojangles », tout simplement parce que c'est un livre qui fait du bien, et que c'est une chose rare aujourd'hui. Il est plein de poésie, plein de fantaisie, il aborde la folie de telle manière qu'on ai tous envie d'ajouter un peu de folie à nos vies. On se rend compte qu'on peu sortir des marges et embellir sa vie avec des petites choses. J'ai découvert son livre assez tôt grâce aux éditions Finitude, c'est une maison dont je suit le catalogue depuis très longtemps et qui fait un travail formidable.
Ce que j'ai aimé aussi c'est que le roman est construit avec la vision de deux personnages, avec le récit de l'enfant qui est naïf et Olivier Bourdeaut joue avec une écriture légère et une autre partie du livre qui est le récit du père construit sous la forme d'un journal et l'on accède à une deuxième langue plus travaillée. C'est un livre que je recommande beaucoup et à tous le monde, aux plus jeunes comme aux plus âgés, aux homme et aux femmes, c'est un livre universel qu'on peut mettre entre les mains de tout le monde.