Valérie Bonnier

Valérie Bonnier

Toutes les rousses ne sont pas des sorcières

Portrait 2'29

En fait, j’ai commencé par la radio…j’ai écrit, à peu près, une trentaine de pièces pour France Culture et France Inter...puis tout naturellement je suis passée à la télévision et au cinéma. On passe d’un scénario à un roman pour avoir la liberté de penser, de lire, de dire, d’avoir un style personnel. Le mot liberté revient souvent dans ma bouche, mais c’est ça en fait, sans contrainte d’aucune sorte surtout sur le ton et la manière de raconter une histoire…et c’est beaucoup plus personnel qu’un scénario…J’ai un parcours très classique …ça a commencé avec Racine, Molière , la littérature du 19ième siècle, et puis Balzac, Flaubert, et Arthur Schlizer…j’ai beaucoup d’intérêt et de passion pour Schlitzer parce que c’est une écriture ...un peu au scalpel, il était clinicien, neurologue, écrivain après …donc ça encore à trait à la psychanalyse. Je trouve que l’âme humaine, ça démarre un peu vers la psychanalyse, cette recherche constante et perpétuelle passe aussi par le romanesque donc c’est un auteur très intéressant. J’aime les romans qui m’embarquent dans un univers qui est pas le mien, ne pas me retrouver, au contraire me perdre dans les méandres d’un univers qui m’est totalement étranger, ça me plait beaucoup…et puis le style surtout…je suis très sensible au style, comme dans un film je suis très sensible à la mise en scène.. C’est à dire que moins elle se voit, meilleure elle est … Et j’aime que le style me donne aussi un plaisir comme une belle broderie, mais sans qu’elle soit pesante. Je vais vous décevoir, je n’ai jamais d’angoisse de la page blanche Donc au contraire, y’a une surabondance, mon problème, ce serait plutôt de me restreindre. Il y a une alchimie qui est très particulière, et sans doute commune à tout le monde.. Aussi bien scénariste que romancier. Ça part de soi-même, d’une émotion, d’une sensation, voire même d’un traumatisme, d’une sensibilité, avec une grande part d’imaginaire. J’aime bien lier les deux, j’ai horreur des romans qui sont des sortes d’autobiographie déguisées pour se psychanalyser soi-même… En revanche, ça part toujours de quelque chose de très profond, de très intérieur, de très vrai et de très sincère je ne pense pas qu’on puisse réussir un roman s’il n’y a pas une sincérité…

En fait, j’ai commencé par la radio…j’ai écrit, à peu près, une trentaine de pièces pour France Culture et France Inter...puis tout naturellement je suis passée à la télévision et au cinéma. On passe d’un scénario à un roman pour avoir la liberté de penser, de lire, de dire, d’avoir un style personnel. Le mot liberté revient souvent dans ma bouche, mais c’est ça en fait, sans contrainte d’aucune sorte surtout sur le ton et la manière de raconter une histoire…et c’est beaucoup plus personnel qu’un scénario…J’ai un parcours très classique …ça a commencé avec Racine, Molière , la littérature du 19ième siècle, et puis Balzac, Flaubert, et Arthur Schlizer…j’ai beaucoup d’intérêt et de passion pour Schlitzer parce que c’est une écriture ...un peu au scalpel, il était clinicien, neurologue, écrivain après …donc ça encore à trait à la psychanalyse. Je trouve que l’âme humaine, ça démarre un peu vers la psychanalyse, cette recherche constante et perpétuelle passe aussi par le romanesque donc c’est un auteur très intéressant. J’aime les romans qui m’embarquent dans un univers qui est pas le mien, ne pas me retrouver, au contraire me perdre dans les méandres d’un univers qui m’est totalement étranger, ça me plait beaucoup…et puis le style surtout…je suis très sensible au style, comme dans un film je suis très sensible à la mise en scène.. C’est à dire que moins elle se voit, meilleure elle est … Et j’aime que le style me donne aussi un plaisir comme une belle broderie, mais sans qu’elle soit pesante. Je vais vous décevoir, je n’ai jamais d’angoisse de la page blanche Donc au contraire, y’a une surabondance, mon problème, ce serait plutôt de me restreindre. Il y a une alchimie qui est très particulière, et sans doute commune à tout le monde.. Aussi bien scénariste que romancier. Ça part de soi-même, d’une émotion, d’une sensation, voire même d’un traumatisme, d’une sensibilité, avec une grande part d’imaginaire. J’aime bien lier les deux, j’ai horreur des romans qui sont des sortes d’autobiographie déguisées pour se psychanalyser soi-même… En revanche, ça part toujours de quelque chose de très profond, de très intérieur, de très vrai et de très sincère je ne pense pas qu’on puisse réussir un roman s’il n’y a pas une sincérité…

Toutes les rousses ne sont pas des sorcières Aux Editions du Rocher
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  • Nous sommes au coeur de Paris à Montmartre, quartier chargé d'histoire et quartier ô combien typique. C'est ici à Montmartre que Valérie Bonnier a élue domicile, scénariste pour la radio pour le cinéma pour la télévision. Valérie Bonnier se lance en littérature avec un livre au titre mystérieux toutes les rousses ne sont pas des sorcières. Rencontre avec Valérie Bonnier sur webtvcultureToutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau : Valérie Bonnier bonjour, pourquoi ce titre toutes les rousses ne sont pas des sorcières ? Valérie Bonnier : Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, c’est parce que je suis rousse déjà…et ensuite parce que les rousses ont une réputation d’être assez volcanique, Donc je voulais montrer une femme qui me ressemblait un peu, libre, insolente, libre dans son corps, dans ses pensées, dans ses propos. et audacieuse. Philippe Chauveau : Parlez nous de votre héroïne, Clarisse … Valérie Bonnier :...Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Le livre - Suite
    Librairie Labbé Sylvie Loriquer 9 rue porte chartraine 41000 Blois Tél : 02 54 78 01 55 C'est une actrice, un bateleur, un mannequin, je pense qu'elle était ancien mannequin. C'est quelqu'un qui sait jouer la comédie mais qui le fait spontanément, C'est-à-dire qu'elle a peut-être été actrice, pris des cours. Je crois que c'est un peu le cas dans sa carrière. Mais c'est surtout quelqu'un qui vous réveille qui à un peps évident. C'est quelqu'un de bien français au sens latin il ne faut pas oublier que les français sont des...Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - L'avis du libraire - Suite