Arnaud Guillon

Arnaud Guillon

Tableau de chasse

Portrait 5'12

Bonjour Arnaud Guillon, vous publiez aux éditions Héloïse d'Ormesson, ce nouveau titre « Tableau de chasse », c'est votre cinquième roman, puisqu'il y avait eu précédemment un recueil de nouvelle qui s'appelait « Hit-parade », qui êtes vous ?
J'ai l'impression que vous êtes un garçon assez mystérieux on sait peut de choses vous concernant, comment s'est faite votre entrée en littérature et votre découverte de l'écriture ?
En fait j'ai commencé à écrire, quand j'ai eu l'opportunité de faire des livres d'entretien et donc j'ai commencé avec ça tout en écrivant pour moi à coté.
Donc ça se sont les ouvrages avec François Nourissier ?
Alors d'abord le livre avec Pierre Moinot au Quai Voltaire paru en 1993 qui s'appelait « Tout compte fait » puis l'année suivante « Mauvais genre » avec François Nourissier en 1994. Et quatre ans plus tard j'ai publié mon premier roman.
C'était un processus qui avait commencé depuis longtemps, vous saviez dans votre jeunesse que vous aviez envie d'écrire ?
Oui, c'est à dire que je ressentais toujours un décalage par rapport à la réalité, en fait je voyais des choses que les gens ne remarquais pas forcément et j'avais besoin de régler ça, la réalité ne se suffisait pas à elle même, j'avais besoin d'aller au-delà.
Y a t-il des auteurs qui vous ont peut-être donné envie d'écrire, qui vous ont accompagné ?
Oui, il y a des auteurs américains, comme Hemingway ou Fitzgerald ou plus contemporain comme Philip Roth et en France des auteurs comme Modiano, oui en effet ils m'ont donné envie d'écrire.
Vous nous expliquez que vous avez eu besoin d'écrire parce que vous n'étiez pas en phase avec votre monde contemporain, est-ce que le fait d'être aujourd'hui un auteur reconnu, ça vous a fait du bien ou vous regardez toujours le monde avec un point d'interrogation ?
Non, je crois que le point d'interrogation est toujours là, heureusement d'ailleurs, parce que ça pousse à poursuivre le travail mais je pense et j'espère qu'il sera toujours là, oui.
Lorsque vous donnez votre manuscrit à votre éditeur, lorsque le livre est dans les mains du lecteur, vous sentez-vous dépossédé ou au contraire est-ce le processus normal ? Vous écrivez d'abord pour les autres ou pour vous ?
J'écris d'abord pour moi, quand je dis ça c'est pas du tout égoïste mais j'essaie d'aller au plus près de ce que j'avais en tête au départ, ce qui est toujours une illusion, parce qu'on y arrive jamais mais quand je dis que je pense à moi, c'est pou faire la chose la plus aboutie possible.
Et ensuite si ça plaît à des lecteurs c'est encore mieux, mais dans un premier temps c'est un problème entre moi et moi.
Que vous apporte l'écriture ?
L'écriture m'aide sans doute à me comprendre et un petit peu à comprendre ce qu'il y a autour et puis j'essaie comme ça d'attraper des choses. Vous savez, je dis toujours que j'écris pour essayer de retrouver le bruit d'une portière de voiture claquée en 1973.
Ce sont des détails comme ça qui m'intéressent, ce sont des petites choses, un bruit, une femme sur un balcon, c'est un parfum, des trucs fugaces qu'on essaie de retenir et de fixer.
J'ai cité quelques un de vos précédent titres, avez vous conscience d'écrire, de construire une œuvre,
où au contraire avez vous l'impression que chaque titre est très différent ?
J'ai pas du tout l'idée de construire une œuvre, j'essaie de poursuivre mon travail mais si il y a des points communs, si on me retrouve de livre en livre, je trouve que c'est plutôt bon signe, mais non sinon on ne pense pas à l'œuvre, on avance au coup par coup.
Un auteur à découvrir, Arnaud Guillon, votre actualité aux éditions Héloïse d'Ormesson, ça s'appelle « Tableau de chasse »

Philippe Chauveau :
Bonjour Arnaud Guillon, vous publiez aux éditions Héloïse d'Ormesson, ce nouveau titre « Tableau de chasse », c'est votre cinquième roman, puisqu'il y avait eu précédemment un recueil de nouvelle qui s'appelait « Hit-parade », qui êtes vous ?
J'ai l'impression que vous êtes un garçon assez mystérieux on sait peut de choses vous concernant, comment s'est faite votre entrée en littérature et votre découverte de l'écriture ?

Arnaud Guillon :
En fait j'ai commencé à écrire, quand j'ai eu l'opportunité de faire des livres d'entretien et donc j'ai commencé avec ça tout en écrivant pour moi à coté.

Philippe Chauveau :
Donc ça se sont les ouvrages avec François Nourissier ?

Arnaud Guillon :
Alors d'abord le livre avec Pierre Moinot au Quai Voltaire paru en 1993 qui s'appelait « Tout compte fait » puis l'année suivante « Mauvais genre » avec François Nourissier en 1994. Et quatre ans plus tard j'ai publié mon premier roman.

Philippe Chauveau :
C'était un processus qui avait commencé depuis longtemps, vous saviez dans votre jeunesse que vous aviez envie d'écrire ?

Arnaud Guillon :
Oui, c'est à dire que je ressentais toujours un décalage par rapport à la réalité, en fait je voyais des choses que les gens ne remarquais pas forcément et j'avais besoin de régler ça, la réalité ne se suffisait pas à elle même, j'avais besoin d'aller au-delà.

Philippe Chauveau :
Y a t-il des auteurs qui vous ont peut-être donné envie d'écrire, qui vous ont accompagné ?

Arnaud Guillon :
Oui, il y a des auteurs américains, comme Hemingway ou Fitzgerald ou plus contemporain comme Philip Roth et en France des auteurs comme Modiano, oui en effet ils m'ont donné envie d'écrire.

Philippe Chauveau :
Vous nous expliquez que vous avez eu besoin d'écrire parce que vous n'étiez pas en phase avec votre monde contemporain, est-ce que le fait d'être aujourd'hui un auteur reconnu, ça vous a fait du bien ou vous regardez toujours le monde avec un point d'interrogation ?

Arnaud Guillon :
Non, je crois que le point d'interrogation est toujours là, heureusement d'ailleurs, parce que ça pousse à poursuivre le travail mais je pense et j'espère qu'il sera toujours là, oui.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous donnez votre manuscrit à votre éditeur, lorsque le livre est dans les mains du lecteur, vous sentez-vous dépossédé ou au contraire est-ce le processus normal ? Vous écrivez d'abord pour les autres ou pour vous ?

Arnaud Guillon :
J'écris d'abord pour moi, quand je dis ça c'est pas du tout égoïste mais j'essaie d'aller au plus près de ce que j'avais en tête au départ, ce qui est toujours une illusion, parce qu'on y arrive jamais mais quand je dis que je pense à moi, c'est pou faire la chose la plus aboutie possible.
Et ensuite si ça plait à des lecteurs c'est encore mieux, mais dans un premier temps c'est un problème entre moi et moi.

Philippe Chauveau :
Que vous apporte l'écriture ?

Arnaud Guillon :
L'écriture m'aide sans doute à me comprendre et un petit peu à comprendre ce qu'il y a autour et puis j'essaie comme ça d'attraper des choses. Vous savez, je dis toujours que j'écris pour essayer de retrouver le bruit d'une portière de voiture claquée en 1973.
Ce sont des détails comme ça qui m'intéressent, ce sont des petites choses, un bruit, une femme sur un balcon, c'est un parfum, des trucs fugaces qu'on essaie de retenir et de fixer.

Philippe Chauveau :
J'ai cité quelques un de vos précédent titres, avez vous conscience d'écrire, de construire une œuvre,
où au contraire avez vous l'impression que chaque titre est très différent ?

Arnaud Guillon :
J'ai pas du tout l'idée de construire une œuvre, j'essaie de poursuivre mon travail mais si il y a des points communs, si on me retrouve de livre en livre, je trouve que c'est plutôt bon signe, mais non sinon on ne pense pas à l'oeuvre, on avance au coup par coup.

Philippe Chauveau :
Un auteur à découvrir, Arnaud Guillon, votre actualité aux éditions Héloïse d'Ormesson, ça s'appelle « Tableau de chasse ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Il est discret Arnaud Guillon, très discret et à vrai dire il n'aime pas trop parler de lui. Il jette un regard aiguisé, sans complaisance sur ses contemporains, comme si il avait du mal à comprendre notre monde où peut-être à se comprendre lui même.Après des livres d'entretien avec le romancier François Nourissier ou l'académicien Pierre Moinot, Arnaud Guillon a publié en 1998 son premier roman « Daisy, printemps 69 ». En 2000 suis « Écume Palace » qui reçois le prix Roger Nimier.« Près du corps »,...Tableau de chasse d'Arnaud Guillon - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Arnaud Guillon, vous publiez aux éditions Héloïse d'Ormesson, ce nouveau titre « Tableau de chasse », c'est votre cinquième roman, puisqu'il y avait eu précédemment un recueil de nouvelle qui s'appelait « Hit-parade », qui êtes vous ?J'ai l'impression que vous êtes un garçon assez mystérieux on sait peut de choses vous concernant, comment s'est faite votre entrée en littérature et votre découverte de l'écriture ? Arnaud Guillon :En fait j'ai commencé à écrire, quand j'ai eu...Tableau de chasse d'Arnaud Guillon - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre Arnaud Guillon, nous allons faire connaissance avec cinq personnages que nous allons suivre durant tous le roman, nous avons d'abord un couple Claire et Jean qui vont recevoir leur fils Vincent et sa compagne Manon Dans leur maison en Normandie, tout se passe bien c'est un week-end d'été en bord de mer mais très vite les murs vont se lézarder, puis il y a ce cinquième personnage Eric qui va arrivé et tout faire exploser.Arnaud Guillon :Il va mettre de l'ambiance !Philippe...Tableau de chasse d'Arnaud Guillon - Le livre - Suite