Stéphanie des Horts

Stéphanie des Horts

Pamela

Portrait 6'47

Philippe Chauveau :
Bonjour Stéphanie des Horts. Ensemble nous allons parler de la scandaleuse « Pamela », votre actualité chez Albin Michel. Au préalable, faisons connaissance. J'ai l'impression que le monde du livre a toujours fait partie de votre vie et que le goût pour l'écrit remonte à loin ?

Stéphanie des Horts :
C'est d'abord un goût pour la lecture. J'ai toujours adoré lire et les grands auteurs ont bercé ma vie. Je me souviens avoir découvert « Quo vadis », ça a tété un espèce de choc quand j'étais toute jeune et à partir de là, j'ai dévoré Faulkner, Fiztgerald…

Philippe Chauveau :
Vous avez un goût prononcé pour la littérature anglo-saxonne, vous avez travaillé sur Jane Austen et Shakespeare notamment.

Stéphanie des Horts :
Absolument, c'est quelque chose qui me berce, c'est ma culture et à partir de là, je pense qu'il y a un moment où l'on ose écrire. Avant d'écrire, j'étais journaliste dans le domaine de la littérature et un jour j'ai franchi le pas grâce à Patrick Besson. En le rencontrant je lui ai parlé de mon manuscrit et il m'a fait rencontrer un éditeur, Jean-Marc Roberts.

Philippe Chauveau :
Vous aviez besoin de ce parrainage pour vous sentir légitime ?

Stéphanie des Horts :
Oui, je n'étais pas sûre de moi, je ne le suis toujours pas d'ailleurs. Quand mon éditrice refuse un de mes textes je me dis qu'elle a raison. J'avais besoin d'un parrainage, qu'on me pousse et j'ai toujours besoin de ça.

Philippe Chauveau :
C'est le septième ouvrage, il y a toujours une toile de fond historique dans vos romans notamment les années 50, que ce soit « Le secret deRita H. » ou « Le diable de Radcliffe Hall ». Pourquoi ce goût pour cette période ?

Stéphanie des Horts :
C'est surtout le fait de ne pas être attirée par notre période actuelle ! Je suis incapable d'écrire un livre avec des gens qui ont un téléphone portable, cette période-là pour moi manque d'élégance. Les années 30 puis 50 sont des périodes dans lesquelles il s'est passé des choses. Il y avait une façon de vivre, une désinvolture.

Philippe Chauveau :
Vous employez le terme d'élégance et c'est vrai que vos personnages vivent avec élégance, entre sexe et champagne, mais sans voir le monde qui chancelle autour d'eux.

Stéphanie des Horts :
Oui parce que j'aime la bascule du monde. Ce livre commence pendant la guerre, c'est difficile, mais les gens se raccrochent à un monde, celui de leur parents. C'est une façon d'être ! Il y avait tous ces bals, il y avait cette « café society » de gens désinvoltes, c'était des aristocrates, leur monde était vain, ils ne s'accrochaient qu'à ces bals.

Philippe Chauveau :
Stéphanie des Horts, votre actualité « Pamela » chez Albin Michel.

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