Michel de Decker

Michel de Decker

Napoleon III ou l'empire des sens

Portrait 3'50
-Michel de Decker, merci de nous recevoir pour WebTvCulture. Nous sommes avec vous pour parler d’un ouvrage consacré à Napoléon III. Comment est née cette passion de l’histoire et pourquoi en avoir fait votre métier ?
-Je suis moins gros qu’Obélix, mais je suis tombé dans la marmite .Mon père était un passionné d’histoire, centralien, mais passionné d’histoire. Nous avions une bibliothèque merveilleuse,nous n’avions pas de télévision, tous les soirs il nous disait qu’est ce que je vous raconte aujourd’hui. Est-ce que je vous parle de du Guesclin, de Jeanne d’Arc, on était bercé dans l’histoire et naturellement, j’ai fait des études d’histoire, j’ai été professeur d’histoire. Et je trouvais que dans les années 70, la chronologie était malmenée dans l’enseignement de l’histoire alors j’ai eu l’idée de travailler aux éditions Fernand Nathan , de fabriquer des jeux de société, historiques, éducatifs qui permettaient de mieux saisir la chronologie, c’est important de savoir d’où on vient, ou on va , ce qui s’est passé entre temps. Et j’ai eu la chance merveilleuse dans un salon de rencontrer un monsieur qu’est venue se pencher sur le jeu, qui a fait une partie avec moi, ce monsieur c’était André Castelot, nous ne sommes plus quittés , nous sommes restés ensemble pendant 35 ans et il m’a vraiment appris le métier d‘historien , ç’a été le complément de ma passion .
- Entre la passion de l’histoire et le fait de devenir écrivain, biographe il y a quand même une marge, comment s’est fait ce passage à l’écriture ?
- La littérature, les disserts, la philo, j’ai toujours aimé écrire, et si je n’avais pas écrit le livre d’histoire, j’aurais écrit des contes ou des nouvelles. Pas à la Maupassant , il est inégalable, mais c’est un virus aussi, j’avais ça dans la peau.
- Comment faites vous vos recherches ?
- Quand je me penche sur Diane de Poitiers, avec bonheur puisque c’était une femme remarquable, je vais hanter dans le château d’Anet, à Chenonceaux…là ou elle a vécu, je vais vivre quelques instants parce qu’on raconte mieux si on est imprégné du lieu du cadre.Quand on raconte un escalier, on ne dit pas elle monte l’escalier, on sait qu’elle aura 27 ou 28 marches à monter avant d’arriver dans sa chambre . C’est plus vivant, il faut écrire avec une caméra dans le stylo.
- Louis XIV, Madame de Montespan, Monnet, Napoléon III. Parmi tous les personnages sur lesquels vous vous êtes penchés, quels sont ceux pour lesquels vous avez le plus d’affection ?
- Je crois que tous les personnages sont fascinants et celui qui me fascine c’est celui avec lequel je suis en train de vivre ..au bout de quatre ans de vie commune avec Talleyrand , quand j’ai mis le point final, sincèrement je me suis dit je vais porter le deuil, qu’est ce que je vais devenir maintenant sans lui, j’ai passé un moment vraiment trop intense pendant des mois, des années avec ce garçon. Si bien que maintenant j’ai une méthode, avant d’arriver au dernier chapitre je commence le livre suivant , histoire de ne pas avoir de veuvage ou de trou noir .
- Lorsque vous écrivez quelle est votre envie par rapport au lecteur ?
- Le lecteur me fait un grand plaisir dans les salons du livre , quand je vois quelqu’un venir vers moi avec un deux trois livres à faire dédicacer en me disant , avec vous j’ai passé des nuits blanches .C’est ce que je veux réussir à faire, amener mon lecteur , l’amener par le coin de l’oeil, lui dire viens je vais te raconter l’histoire . Je veux les amener délicatement.Quand je reçois des mails , qui disent c’est un plaisir , c’est un bonheur, j’ai fini hélas, à quand le prochain, ça c’est un bonheur fou pour moi .
-Michel de Decker , merci, je rappelle le titre de votre dernier ouvrage « Napoléon III ou l’empire des sens , aux éditions belfond.
-Michel de Decker, merci de nous recevoir pour WebTvCulture. Nous sommes avec vous pour parler d’un ouvrage consacré à Napoléon III. Comment est née cette passion de l’histoire et pourquoi en avoir fait votre métier ?
-Je suis moins gros qu’Obélix, mais je suis tombé dans la marmite .Mon père était un passionné d’histoire, centralien, mais passionné d’histoire. Nous avions une bibliothèque merveilleuse,nous n’avions pas de télévision, tous les soirs il nous disait qu’est ce que je vous raconte aujourd’hui. Est-ce que je vous parle de du Guesclin, de Jeanne d’Arc, on était bercé dans l’histoire et naturellement, j’ai fait des études d’histoire, j’ai été professeur d’histoire. Et je trouvais que dans les années 70, la chronologie était malmenée dans l’enseignement de l’histoire alors j’ai eu l’idée de travailler aux éditions Fernand Nathan , de fabriquer des jeux de société, historiques, éducatifs qui permettaient de mieux saisir la chronologie, c’est important de savoir d’où on vient, ou on va , ce qui s’est passé entre temps. Et j’ai eu la chance merveilleuse dans un salon de rencontrer un monsieur qu’est venue se pencher sur le jeu, qui a fait une partie avec moi, ce monsieur c’était André Castelot, nous ne sommes plus quittés , nous sommes restés ensemble pendant 35 ans et il m’a vraiment appris le métier d‘historien , ç’a été le complément de ma passion .
- Entre la passion de l’histoire et le fait de devenir écrivain, biographe il y a quand même une marge, comment s’est fait ce passage à l’écriture ?
- La littérature, les disserts, la philo, j’ai toujours aimé écrire, et si je n’avais pas écrit le livre d’histoire, j’aurais écrit des contes ou des nouvelles. Pas à la Maupassant , il est inégalable, mais c’est un virus aussi, j’avais ça dans la peau.
- Comment faites vous vos recherches ?
- Quand je me penche sur Diane de Poitiers, avec bonheur puisque c’était une femme remarquable, je vais hanter dans le château d’Anet, à Chenonceaux…là ou elle a vécu, je vais vivre quelques instants parce qu’on raconte mieux si on est imprégné du lieu du cadre.Quand on raconte un escalier, on ne dit pas elle monte l’escalier, on sait qu’elle aura 27 ou 28 marches à monter avant d’arriver dans sa chambre . C’est plus vivant, il faut écrire avec une caméra dans le stylo.
- Louis XIV, Madame de Montespan, Monnet, Napoléon III. Parmi tous les personnages sur lesquels vous vous êtes penchés, quels sont ceux pour lesquels vous avez le plus d’affection ?
- Je crois que tous les personnages sont fascinants et celui qui me fascine c’est celui avec lequel je suis en train de vivre ..au bout de quatre ans de vie commune avec Talleyrand , quand j’ai mis le point final, sincèrement je me suis dit je vais porter le deuil, qu’est ce que je vais devenir maintenant sans lui, j’ai passé un moment vraiment trop intense pendant des mois, des années avec ce garçon. Si bien que maintenant j’ai une méthode, avant d’arriver au dernier chapitre je commence le livre suivant , histoire de ne pas avoir de veuvage ou de trou noir .
- Lorsque vous écrivez quelle est votre envie par rapport au lecteur ?
- Le lecteur me fait un grand plaisir dans les salons du livre , quand je vois quelqu’un venir vers moi avec un deux trois livres à faire dédicacer en me disant , avec vous j’ai passé des nuits blanches .C’est ce que je veux réussir à faire, amener mon lecteur , l’amener par le coin de l’oeil, lui dire viens je vais te raconter l’histoire . Je veux les amener délicatement.Quand je reçois des mails , qui disent c’est un plaisir , c’est un bonheur, j’ai fini hélas, à quand le prochain, ça c’est un bonheur fou pour moi .
-Michel de Decker , merci, je rappelle le titre de votre dernier ouvrage « Napoléon III ou l’empire des sens , aux éditions belfond.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • L’année 2008 marque le bi centenaire de la naissance de Louis Napoléon Bonaparte, plus connu sous le nom de Napoléon III.A cette occasion, de nombreux ouvrages paraissent actuellement pour essayer de mieux faire comprendre qui était ce personnage à la fois méconnu et mal aimé. Avec « Napoléon III ou l’empire des sens » aux éditions Belfond, Michel de Decker propose sa propre vision de cet homme qui fut à la fois, le premier président de la république, mais aussi le dernier empereur des français et qui depuis son...Napoleon III ou l'empire des sens de Michel Decker (de) - Présentation - Suite
    -Michel de Decker, merci de nous recevoir pour WebTvCulture. Nous sommes avec vous pour parler d’un ouvrage consacré à Napoléon III. Comment est née cette passion de l’histoire et pourquoi en avoir fait votre métier ? -Je suis moins gros qu’Obélix, mais je suis tombé dans la marmite .Mon père était un passionné d’histoire, centralien, mais passionné d’histoire. Nous avions une bibliothèque merveilleuse,nous n’avions pas de télévision, tous les soirs il nous disait qu’est ce que je vous raconte aujourd’hui....Napoleon III ou l'empire des sens de Michel Decker (de) - Portrait - Suite
    -Michel de Decker, nous sommes avec vous pour parler de votre actualité « Napoléon III ou l’empire des sens « aux éditions Belfond . 2008 marque l’année du bi-centenaire de la naissance de Napoléon III. Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire sur Napoléon III ? - Je trouve qu’on a fait beaucoup de Napoléon III , l’empereur, l’homme politique, l’homme de pouvoir, mais très peu de livres consacrés à l’homme .Donc j’ai voulu vivre avec lui du berceau au tombeau, du matin au soir, voire même après parce qu’il...Napoleon III ou l'empire des sens de Michel Decker (de) - Le livre - Suite
    Librairie Coussens Jacqueline Coussens 15 r de Grenoble 27000 EVREUX 02 32 33 22 94 tplb@infonie.fr -il est un peu comme ses romans, il est charmeur, donc dès que l’on signale qu’on va avoir une dédicace de Michel de Decker, on a tous ses fans qui viennent , parce qu’ils aiment l’entendre parler, raconter ses histoires, voir le personnage. Son écriture, elle est telle qu’il parle. C’est une historien, et il conte ses histoires avec beaucoup d’humour . On vit le personnage à travers Michel de Decker, parce que lui a une...Napoleon III ou l'empire des sens de Michel Decker (de) - L'avis du libraire - Suite