Catherine Hermary-Vieille

Catherine Hermary-Vieille

Merveilleuses

Portrait 3'56

Philippe Chauveau :

Bonjour Catherine Hermary-Vieille. Merci de nous recevoir ici à Paris à l'occasion de la sortie chez Albin Michel de votre nouveau livre, un roman historique « Merveilleuses ». L'écriture, ça fait déjà quelques années maintenant. On se souvient du « Grand vizir de la nuit », c'était le Prix Fémina en 1981. Un beau souvenir j'imagine ?

Catherine Hermary-Vieille :

Un très beau souvenir, déjà éloigné dans le temps. Avoir le prix Fémina pour un premier roman est un privilège que sur le moment je n'ai pas très bien réalisé et dont j'ai ensuite reconnu la portée très vite parce que c'est vrai que c'est un bon démarrage en littérature.

Philippe Chauveau :

Vous alternez l'écriture de romans et de biographies historiques, mais l'Histoire avec un H majuscule c'est votre univers, vous aimez l'Histoire.

Catherine Hermary-Vieille :

J'aime beaucoup l'Histoire et d'ailleurs, les livres dont « Merveilleuses » sont plutôt des récits historiques que des romans. Un roman implique des personnages imaginaires. Là, il n'y a aucun personnage imaginaire, tous les personnages du livre ont réellement existé. Je veux absolument recréer l'histoire à la précision, le détail m'intéresse énormément. Le côté romancier, c'est d'introduire une dimension psychologique dans les personnages, d'essayer de les comprendre avec une vision de l'intérieur.

Philippe Chauveau :

Il y a des périodes bien précises qui vous passionnent ?

Catherine Hermary-Vieille :

J'ai écrit sur plusieurs périodes de l'Histoire, j'ai écrit un livre sur Tristan et Iseult, ça c'est le très très haut Moyen-Âge, j'ai écrit sur la Renaissance, toute une série sur les Tudor, mais l'époque que je préfère, vers celle où je suis le plus attirée, c'est la fin du 18e siècle et le 19e siècle.

Philippe Chauveau :

Vous passez la moitié de l'année à Paris, dans cet appartement et puis l'autre moitié aux Etats-Unis. Vous êtes installée près de Charlotte Ville. C'est un décor qui vous inspire, puisque c'est aux Etats-Unis que vous écrivez essentiellement ?

Catherine Hermary-Vieille :

C'est surtout un décor de paix absolu. Le monde de l'écriture est un monde de solitude et un monde où on ne peut pas être dérangé par des choses merveilleuses comme à Paris, les dîners, les déjeuners, les copains... toutes ces choses que je rêve de retrouver quand je viens à Paris. Là-bas, c'est vraiment la solitude. C'est la nature dans son état le plus sauvage. J'ai une vieille maison pour l'Amérique – elle date de 1780 donc c'est l'époque anglaise et pour l'Amérique, c'est vieux – avec des colonnes blanches et j'ai devant ma fenêtre un gros magnolia, donc c'est vraiment le Sud tel qu'on le rêve et qui pour moi est propice à l'écriture.

Philippe Chauveau :

Lorsque vous écrivez, lorsque vous êtes à votre table de travail aux Etats-Unis que ressentez-vous ? C'est une sorte de jouissance pour vous l'écriture ?

Catherine Hermary-Vieille :

C'est un bonheur ! J'écris avec régularité tous les matins. Vous savez, quelquefois, on ne peut pas dire qu'on quitte son univers quotidien et familier pour aller à son bureau, parce qu'on est tellement habité par les personnages qu'en fait ils ne vous quittent pas. On y pense la nuit, on y pense en se réveillant et quand on s'installe devant son bureau, c'est comme si on les retrouvait pour un rendez-vous précis, mais on a pensé à eux entre-temps.

Philippe Chauveau :

Vous faites partie de ces auteurs qui aimez participer à des salons littéraires, à des dédicaces, à des rencontres avec les lecteurs en librairie. Ca vous apporte quoi ?

Catherine Hermary-Vieille :

Beaucoup de choses. C'est frustrant et comblant en même temps. C'est comblant parce qu'on voit les personnes qui apprécient ce que vous faites, qui vous le disent très gentiment et très simplement « ah, j'aime beaucoup vos livres, j'en ai lu énormément et voilà pourquoi je les aime. ». C'est donc un contact parce qu'un livre n'existe que par ses lecteurs et c'est frustrant parce qu'on les voit peu ou pas assez. On a envie des fois de rester beaucoup plus longtemps avec quelqu'un et puis on ne peut pas. Mais pour moi, c'est essentiel d'avoir un contact avec mes lecteurs et mes lectrices.

Philippe Chauveau :

Merci Catherine Hermary-Vieille. Votre actualité c'est donc « Merveilleuses » et c'est aux éditions Albin Michel.

Philippe Chauveau :

Bonjour Catherine Hermary-Vieille. Merci de nous recevoir ici à Paris à l'occasion de la sortie chez Albin Michel de votre nouveau livre, un roman historique « Merveilleuses ». L'écriture, ça fait déjà quelques années maintenant. On se souvient du « Grand vizir de la nuit », c'était le Prix Fémina en 1981. Un beau souvenir j'imagine ?

Catherine Hermary-Vieille :

Un très beau souvenir, déjà éloigné dans le temps. Avoir le prix Fémina pour un premier roman est un privilège que sur le moment je n'ai pas très bien réalisé et dont j'ai ensuite reconnu la portée très vite parce que c'est vrai que c'est un bon démarrage en littérature.

Philippe Chauveau :

Vous alternez l'écriture de romans et de biographies historiques, mais l'Histoire avec un H majuscule c'est votre univers, vous aimez l'Histoire.

Catherine Hermary-Vieille :

J'aime beaucoup l'Histoire et d'ailleurs, les livres dont « Merveilleuses » sont plutôt des récits historiques que des romans. Un roman implique des personnages imaginaires. Là, il n'y a aucun personnage imaginaire, tous les personnages du livre ont réellement existé. Je veux absolument recréer l'histoire à la précision, le détail m'intéresse énormément. Le côté romancier, c'est d'introduire une dimension psychologique dans les personnages, d'essayer de les comprendre avec une vision de l'intérieur.

Philippe Chauveau :

Il y a des périodes bien précises qui vous passionnent ?

Catherine Hermary-Vieille :

J'ai écrit sur plusieurs périodes de l'Histoire, j'ai écrit un livre sur Tristan et Iseult, ça c'est le très très haut Moyen-Âge, j'ai écrit sur la Renaissance, toute une série sur les Tudor, mais l'époque que je préfère, vers celle où je suis le plus attirée, c'est la fin du 18e siècle et le 19e siècle.

Philippe Chauveau :

Vous passez la moitié de l'année à Paris, dans cet appartement et puis l'autre moitié aux Etats-Unis. Vous êtes installée près de Charlotte Ville. C'est un décor qui vous inspire, puisque c'est aux Etats-Unis que vous écrivez essentiellement ?

Catherine Hermary-Vieille :

C'est surtout un décor de paix absolu. Le monde de l'écriture est un monde de solitude et un monde où on ne peut pas être dérangé par des choses merveilleuses comme à Paris, les dîners, les déjeuners, les copains... toutes ces choses que je rêve de retrouver quand je viens à Paris. Là-bas, c'est vraiment la solitude. C'est la nature dans son état le plus sauvage. J'ai une vieille maison pour l'Amérique – elle date de 1780 donc c'est l'époque anglaise et pour l'Amérique, c'est vieux – avec des colonnes blanches et j'ai devant ma fenêtre un gros magnolia, donc c'est vraiment le Sud tel qu'on le rêve et qui pour moi est propice à l'écriture.

Philippe Chauveau :

Lorsque vous écrivez, lorsque vous êtes à votre table de travail aux Etats-Unis que ressentez-vous ? C'est une sorte de jouissance pour vous l'écriture ?

Catherine Hermary-Vieille :

C'est un bonheur ! J'écris avec régularité tous les matins. Vous savez, quelquefois, on ne peut pas dire qu'on quitte son univers quotidien et familier pour aller à son bureau, parce qu'on est tellement habité par les personnages qu'en fait ils ne vous quittent pas. On y pense la nuit, on y pense en se réveillant et quand on s'installe devant son bureau, c'est comme si on les retrouvait pour un rendez-vous précis, mais on a pensé à eux entre-temps.

Philippe Chauveau :

Vous faites partie de ces auteurs qui aimez participer à des salons littéraires, à des dédicaces, à des rencontres avec les lecteurs en librairie. Ca vous apporte quoi ?

Catherine Hermary-Vieille :

Beaucoup de choses. C'est frustrant et comblant en même temps. C'est comblant parce qu'on voit les personnes qui apprécient ce que vous faites, qui vous le disent très gentiment et très simplement « ah, j'aime beaucoup vos livres, j'en ai lu énormément et voilà pourquoi je les aime. ». C'est donc un contact parce qu'un livre n'existe que par ses lecteurs et c'est frustrant parce qu'on les voit peu ou pas assez. On a envie des fois de rester beaucoup plus longtemps avec quelqu'un et puis on ne peut pas. Mais pour moi, c'est essentiel d'avoir un contact avec mes lecteurs et mes lectrices.

Philippe Chauveau :

Merci Catherine Hermary-Vieille. Votre actualité c'est donc « Merveilleuses » et c'est aux éditions Albin Michel.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Au début des années 80, Catherine Hermary-Vieille publiait son 1er roman, « Le Grand vizir de la nuit » et obtenait le Prix Fémina. Très vite, les titres se sont enchainés, entre romans et biographies et Catherine Hermary-Vieille a acquis non seulement une notoriété auprès des libraires et du milieu littéraire mais surtout l’affection et la fidélité d’un large public. Catherine Hermary-Vieille puise dans l’Histoire les thèmes de ces ouvrages. Tristan & Iseult, les Tudor ou encore Marie-Antoinette deviennent grâce...Catherine Hermary-Vieille de Catherine Hermary-Vieille - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau : Catherine Hermary-Vieille, nous sommes ensemble à l'occasion de la sortie chez Albin Michel de votre dernier livre, votre nouveau roman « Merveilleuses », un roman historique. Le précédent livre, c'était Marie-Antoinette « Les années Trianon ». Et aujourd'hui, de façon assez chronologique, on retrouve Joséphine de Beauharnais avec ce roman « Merveilleuses ». C'était voulu ou c'est par hasard ? Catherine Hermary-Vieille : C'est pas vraiment par hasard. C'est vrai que j'ai abandonné...Catherine Hermary-Vieille de Catherine Hermary-Vieille - Le livre - Suite
    C'est un vrai livre d'histoire qui peut intéresser un grand public non spécialiste, mais aussi des gens qui s'intéressent de manière plus approfondie à cette période. C'est vraiment un travail impressionnant de recherche historique sur ces personnages pas si connus que ça finalement. Je dirais aux lecteurs qu'ils vont découvrir un bon roman, très prenant. Saisir un personnage, en l'occurrence la futur Joséphine, qui s'appelle Rose au début et qu'ils vont lire ça au fil des pages avec un grand plaisir de lecture, mais aussi...Catherine Hermary-Vieille de Catherine Hermary-Vieille - L'avis du libraire - Suite