Julie Gouazé

Julie Gouazé

Louise

Portrait 4'33

Bonjour Julie Gouazé, vous publiez chez Léo Scheer votre premier roman, c'est marqué en gros sur la couverture, avec un jolie titre , « Louise ». Mais on va faire connaissance parce que le grand public ne vous connaît pas encore très bien.
Avant l'écriture, un parcours riche d'expériences. Vous avez fait pas mal de journalisme, aujourd'hui vous travaillez pour des maisons d'édition, vous êtes lectrice. Commençons par le journalisme, vous avez fait des études d'histoire contemporaine et de communication politique, était-ce un choix ?
Oui, c'était un choix ! Quand j'ai commencé mon cursus d'histoire, je me suis posée la question d'une école de journalisme, finalement je n'y suis pas allée mais j'ai conservé cette envie.
Vous m'aviez confié en préparant l'émission que vous rêviez de faire du journalisme, et puis vous en avez eu assez. Alors, il y a eu un choix personnel pour privilégier votre vie de famille. Mais vous en avez eu assez du journalisme ?
J'ai eu l'impression que j'avais fait ce que j'avais envie de faire, je crois que je fonctionne par étapes, et puis cela me terrifie de faire toute ma vie la même chose.
Vous avez encore du chemin à parcourir vous savez !
Oui, donc je fonctionne par bulles. Quand j'en ai assez d'une bulle, je vais en trouver une autre.
Donc, la bulle journalisme, la bulle maison d'édition puisque je le disais en préambule vous êtes lectrice pour des maison d'édition. Et alors la bulle de l'écriture ?...
Je crains que cette bulle dure assez longtemps…
Cela correspond à un rêve que vous aviez, à une ambition que vous aviez depuis longtemps d'écrire, de publier ou est-ce venu un peu par hasard ?
Non, je ne dirais pas par hasard. Je crois que cela a toujours tourné autour de moi. J'ai grandi dans une maison qui était remplie de livre, les mots ont toujours été là. Je crois que le chemin s'est fait petit à petit, je me suis pas dit un jour « je vais écrire ».
C'est quelque chose qui s'est insinuée en moi comme une sorte de virus.
Je sais qu'il y a une question que vous n'aimez pas, c'est quand on vous demande quelle vos influences littéraires, mais je vais quand même vous la poser ! Il y a des auteurs qui vous ont donné envie d'écrire ou des auteurs que vous aimez retrouver ?
Retrouver oui. Je relis tous les ans Stefan Zweig, « Le joueur d'échec ». Je suis fascinée par cette nouvelle, ce huis-clos. Sinon il y a beaucoup d'auteurs que j'aime beaucoup.
Certains journalistes, et votre éditeur le premier, font une comparaison entre votre écriture et celle de Françoise Sagan avec toujours cette petite musique. Cela vous fait quoi d'être comparée à Françoise Sagan ? C'est plutôt flatteur...
Oui, cela me flatte, j'essaie de pas trop y penser en réalité. Je préfère avancer et me ressembler. J'ai du mal avec les figures mythiques, j'ai peur d'être écrasée donc je préfère continuer mon petit bonhomme de chemin,
Même si je suis très flattée et je remercie Léo Scheer de m'avoir comparé à Françoise Sagan, c'est assez vertigineux en réalité.
Justement, votre petit bonhomme de chemin, où va-t-il vous emmener ? Comment envisagez-vous la suite de votre bulle littéraire ? Vous savez déjà comment vous allez construire votre parcours d'auteur ou est-ce que vous vous laissez porter ?
Je crois que j'ai tendance à me laisser porter. C'est peut être un grand défaut d'ailleurs ! J'ai commencé le deuxième et puis pour l'instant j'en suis là, on verra jour après jour, en fonction de l'envie, j'ai toujours un peu fonctionné comme ça.
En tout cas on vous souhaite bonne route. Un nouveau talent à découvrir Julie Gouazé aux éditions Léo Scheer , « Louise ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Julie Gouazé, vous publiez chez Léo Scheer votre premier roman, c'est marqué en gros sur la couverture, avec un jolie titre , « Louise ». Mais on va faire connaissance parce que le grand public ne vous connaît pas encore très bien.
Avant l'écriture, un parcours riche d'expériences. Vous avez fait pas mal de journalisme, aujourd'hui vous travaillez pour des maisons d'édition, vous êtes lectrice. Commençons par le journalisme, vous avez fait des études d'histoire contemporaine et de communication politique, était-ce un choix ?

Julie Gouazé :
Oui, c'était un choix ! Quand j'ai commencé mon cursus d'histoire, je me suis posée la question d'une école de journalisme, finalement je n'y suis pas allée mais j'ai conservé cette envie.

Philippe Chauveau :
Vous m'aviez confié en préparant l'émission que vous rêviez de faire du journalisme, et puis vous en avez eu assez. Alors, il y a eu un choix personnel pour privilégier votre vie de famille. Mais vous en avez eu assez du journalisme ?

Julie Gouazé :
J'ai eu l'impression que j'avais fait ce que j'avais envie de faire, je crois que je fonctionne par étapes, et puis cela me terrifie de faire toute ma vie la même chose.

Philippe Chauveau :
Vous avez encore du chemin à parcourir vous savez !

Julie Gouazé :
Oui, donc je fonctionne par bulles. Quand j'en ai assez d'une bulle, je vais en trouver une autre.

Philippe Chauveau :
Donc, la bulle journalisme, la bulle maison d'édition puisque je le disais en préambule vous êtes lectrice pour des maison d'édition. Et alors la bulle de l'écriture ?...

Julie Gouazé :
Je crains que cette bulle dure assez longtemps…

Philippe Chauveau :
Cela correspond à un rêve que vous aviez, à une ambition que vous aviez depuis longtemps d'écrire, de publier ou est-ce venu un peu par hasard ?

Julie Gouazé :
Non, je ne dirais pas par hasard. Je crois que cela a toujours tourné autour de moi. J'ai grandi dans une maison qui était remplie de livre, les mots ont toujours été là. Je crois que le chemin s'est fait petit à petit, je me suis pas dit un jour « je vais écrire ».
C'est quelque chose qui s'est insinuée en moi comme une sorte de virus.

Philippe Chauveau :
Je sais qu'il y a une question que vous n'aimez pas, c'est quand on vous demande quelle vos influences littéraires, mais je vais quand même vous la poser ! Il y a des auteurs qui vous ont donné envie d'écrire ou des auteurs que vous aimez retrouver ?

Julie Gouazé :
Retrouver oui. Je relis tous les ans Stefan Zweig, « Le joueur d'échec ». Je suis fascinée par cette nouvelle, ce huis-clos. Sinon il y a beaucoup d'auteurs que j'aime beaucoup.

Philippe Chauveau :
Certains journalistes, et votre éditeur le premier, font une comparaison entre votre écriture et celle de Françoise Sagan avec toujours cette petite musique. Cela vous fait quoi d'être comparée à Françoise Sagan ? C'est plutôt flatteur...

Julie Gouazé :
Oui, cela me flatte, j'essaie de pas trop y penser en réalité. Je préfère avancer et me ressembler. J'ai du mal avec les figures mythiques, j'ai peur d'être écrasée donc je préfère continuer mon petit bonhomme de chemin,
Même si je suis très flattée et je remercie Léo Scheer de m'avoir comparé à Françoise Sagan, c'est assez vertigineux en réalité.

Philippe Chauveau :
Justement, votre petit bonhomme de chemin, où va-t-il vous emmener ? Comment envisagez-vous la suite de votre bulle littéraire ? Vous savez déjà comment vous allez construire votre parcours d'auteur ou est-ce que vous vous laissez porter ?

Julie Gouazé :
Je crois que j'ai tendance à me laisser porter. C'est peut être un grand défaut d'ailleurs ! J'ai commencé le deuxième et puis pour l'instant j'en suis là, on verra jour après jour, en fonction de l'envie, j'ai toujours un peu fonctionné comme ça.

Philippe Chauveau :
En tout cas on vous souhaite bonne route. Un nouveau talent à découvrir Julie Gouazé aux éditions Léo Scheer , « Louise ».

À la une : Julie Gouazé - Louise
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Comme l'héroïne de son premier roman, « Louise », elle est native de Lyon et comme elle a une trentaine d'années. La similitude s'arrête là. Curieuse, Julie Gouazé a toujours souhaité être journaliste. Après des études d'histoire contemporaine et de communication politique, elle réalise son rêve et devient journaliste pour plusieurs medias.Curieusement, elle se lasse assez vite de ce milieu en phase directe avec le monde, souvent brutal, et où l'immédiateté est de mise. Elle se réfugie dans la littérature, qui devient...Louise de Julie Gouazé - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Julie Gouazé, vous publiez chez Léo Scheer votre premier roman, c'est marqué en gros sur la couverture, avec un jolie titre , « Louise ». Mais on va faire connaissance parce que le grand public ne vous connaît pas encore très bien.Avant l'écriture, un parcours riche d'expériences. Vous avez fait pas mal de journalisme, aujourd'hui vous travaillez pour des maisons d'édition, vous êtes lectrice. Commençons par le journalisme, vous avez fait des études d'histoire contemporaine et de communication...Louise de Julie Gouazé - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce premier roman Julie Gouazé, nous allons découvrir ce personnage qui donne le titre au roman, Louise. Louise a 18 ans, nous sommes en 1995 à Lyon. Louise est dans une famille ou tout pourrait sembler à peu près normal,mais finalement, rien ne va. Tous les murs sont en train de se lézarder et Louise va voir sa sœur revenir d'Allemagne avec son petit garçon. Elle s'appelle Alice sa sœur, et elle a un gros problème avec l'alcool. Et toute la famille va exploser en vol.Comment est née cette histoire et...Louise de Julie Gouazé - Le livre - Suite
    Frédéric Airy LIBRAIRIE LAVOCAT101, avenue Mozart 75016 Paris Tél : 01 42 88 11 06Le livre de Julie Gouazé je l'ai beaucoup aimé, d'abord parce qu'en tant que libraire je suis très attentif aux premiers roman donc je me suis jeté dessus dans l'espoir de découvrir un livre de qualité et ça a été un choc, j'ai beaucoup aimé ce petit texte.A la fois sobre avec une grande économie de mots qui arrive à faire passer beaucoup d'émotions.Il y a des pépites, en fait le roman ne respecte pas la linéarité du roman habituel et...Louise de Julie Gouazé - L'avis du libraire - Suite