Louis-Henri de La Rochefoucauld

Louis-Henri de La Rochefoucauld

Les vies Lewis

Portrait 4'46
Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Louis-Henri de La Rochefoucauld bonjour, merci de nous recevoir. Vous publiez aux éditions Léo Scheer votre premier roman Les Vies Lewis. Forcément, la première question que l’on a envie de vous poser Louis-Henri de La Rochefoucauld, François de La Rochefoucauld et ses maximes, lien de parenté j’imagine ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : En fait, c’est mon ancêtre. Mais comme il a vécu au XVIIème siècle, on a jamais eu la chance de se rencontrer et donc il n’a pas pu m’aider pour ces premiers pas littéraires.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : En revanche, les Maximes de La Rochefoucauld, ça était un livre que vous avez découvert assez jeune. Est-ce que dans votre famille, c’est un héritage, un témoignage que l’on se passe de génération en génération.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : C’est vrai que c’est un peu un livre que tout le monde a eu dans la famille. En plus, l’avantage c’est que c’est quand même assez court. Du coup, même les gens qui n’aiment pas lire peuvent avoir lu le livre de l’ancêtre.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Quel a été votre parcours, votre cursus notamment ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : J’ai essayé de faire des études de lettres hypokhâgne khâgne où j’ai été assez mauvais, il faut bien le dire. J’ai eu notamment 0 en histoire à normale sup donc finalement je suis allé à la Sorbonne où j’ai décroché de haute lutte une licence de philo. J’en suis resté là comme diplôme. J’ai commencé un peu à piger dans des magazines, j’ai fait pendant trois ans des chroniques de livre à Paris-Match. Je travaille toujours à Technikart où je fais plutôt des articles sur la musique.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Est-ce que les livres comptaient déjà lorsque vous aviez 13-15ans, est-ce que les livres comptaient déjà dans votre adolescence ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : ça c’est vrai que c’est un peu une mythologie quand on écrit des livres de dire « Ouais , moi à 2ans j’écrivais déjà A la Recherche du temps perdu ». En fait moi adolescent, ce que j’aimais, c’était plutôt Conan Doyle, Roald Dahl ou Arsène Lupin par exemple, ce genre de livres-là que je me suis remis à lire d’ailleurs maintenant. Je ne suis pas du tout friand d’une littérature très austère et très sérieuse. Je suis vraiment tombé dans la littérature avec Patrick Modiano vers 17-18ans. C’est vraiment ça qui a déclenché une envie d’écrire et tout ça.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Quels sont aujourd’hui les auteurs que vous aimez retrouver, les auteurs qui vous accompagnent.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : Du coup, Modiano reste une sorte de grande référence, tous ses livres. Aussi bien son livre le plus autobiographique Un Pédrigree, que ses romans Rue des boutiques obscures ou Quartiers perdues, Voyage de Noces. Sinon j’aime bien d’autres auteurs qui sont un peu dans la même sensibilité comme Giorgio Bassani, La Lettre au père de Kafka, ce genre de textes-là. J’aime aussi les livres où il y a de l’humour. Par exemple, j’avais été très marqué adolescent par Le Chameau sauvage de Philippe Jaenada et enfin le troisième genre littéraire que j’aime bien, c’est l’espèce de tradition de la littérature rock en France qui a commencé dans les années 70 avec quelqu’un comme Yves Adrien qui continue aujourd’hui avec quelqu’un comme Virginie Despentes par exemple.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Lorsque l’on publie comme ça son premier roman à 25ans, lorsque l’on a le livre en main que ressent-on ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : C’est très étrange parce que pendant plusieurs années et plusieurs mois à partir du moment où le livre a été accepté, puisque pour moi le livre avait été accepté en Juin et il sortait en Janvier. Pendant quelques mois, j’avais hâte d’avoir le livre entre les mains. En fait, à partir du moment où l’on a le livre entre les mains ça…Tout d’un coup, on se dit « Ah ouais… ». Le moment où le livre existe vraiment, définitivement, c’est un peu sa fin pour l’auteur.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Des critiques qui sont plutôt bonnes, pour ne pas dire élogieuses. J’imagine que ça donne comme vous le disiez, des envies de continuer, d’écrire.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : Les critiques et tout ça, c’est quelque chose d’assez virtuel en fait. On nous dit par exemple qu’il y a un article dans le Point mais en fait on est dans sa chambre de bonne en train de déprimer pour telle ou telle raison. En revanche, ce qui m’a fait plaisir, c’est que j’ai eu des échos d’auteurs plus vieux. Par exemple, Modiano m’a donné son nouveau livre, Gabriel Matzneff m’a envoyé une longue lettre, Philippe Jaenada m’a félicité pour le livre donc c’est plutôt ça qui m’a fait plaisir dans les retours qu’il y a eu autour du livre, des auteurs plus vieux qui un peu encouragent à continuer.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Nous allons suivre votre parcours attentivement. Merci beaucoup Louis-Henri de La Rochefoucauld, Les Vies Lewis, c’est votre premier roman et c’est aux éditions Léo Scheer.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Louis-Henri de La Rochefoucauld bonjour, merci de nous recevoir. Vous publiez aux éditions Léo Scheer votre premier roman Les Vies Lewis. Forcément, la première question que l’on a envie de vous poser Louis-Henri de La Rochefoucauld, François de La Rochefoucauld et ses maximes, lien de parenté j’imagine ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : En fait, c’est mon ancêtre. Mais comme il a vécu au XVIIème siècle, on a jamais eu la chance de se rencontrer et donc il n’a pas pu m’aider pour ces premiers pas littéraires.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : En revanche, les Maximes de La Rochefoucauld, ça était un livre que vous avez découvert assez jeune. Est-ce que dans votre famille, c’est un héritage, un témoignage que l’on se passe de génération en génération.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : C’est vrai que c’est un peu un livre que tout le monde a eu dans la famille. En plus, l’avantage c’est que c’est quand même assez court. Du coup, même les gens qui n’aiment pas lire peuvent avoir lu le livre de l’ancêtre.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Quel a été votre parcours, votre cursus notamment ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : J’ai essayé de faire des études de lettres hypokhâgne khâgne où j’ai été assez mauvais, il faut bien le dire. J’ai eu notamment 0 en histoire à normale sup donc finalement je suis allé à la Sorbonne où j’ai décroché de haute lutte une licence de philo. J’en suis resté là comme diplôme. J’ai commencé un peu à piger dans des magazines, j’ai fait pendant trois ans des chroniques de livre à Paris-Match. Je travaille toujours à Technikart où je fais plutôt des articles sur la musique.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Est-ce que les livres comptaient déjà lorsque vous aviez 13-15ans, est-ce que les livres comptaient déjà dans votre adolescence ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : ça c’est vrai que c’est un peu une mythologie quand on écrit des livres de dire « Ouais , moi à 2ans j’écrivais déjà A la Recherche du temps perdu ». En fait moi adolescent, ce que j’aimais, c’était plutôt Conan Doyle, Roald Dahl ou Arsène Lupin par exemple, ce genre de livres-là que je me suis remis à lire d’ailleurs maintenant. Je ne suis pas du tout friand d’une littérature très austère et très sérieuse. Je suis vraiment tombé dans la littérature avec Patrick Modiano vers 17-18ans. C’est vraiment ça qui a déclenché une envie d’écrire et tout ça.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Quels sont aujourd’hui les auteurs que vous aimez retrouver, les auteurs qui vous accompagnent.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : Du coup, Modiano reste une sorte de grande référence, tous ses livres. Aussi bien son livre le plus autobiographique Un Pédrigree, que ses romans Rue des boutiques obscures ou Quartiers perdues, Voyage de Noces. Sinon j’aime bien d’autres auteurs qui sont un peu dans la même sensibilité comme Giorgio Bassani, La Lettre au père de Kafka, ce genre de textes-là. J’aime aussi les livres où il y a de l’humour. Par exemple, j’avais été très marqué adolescent par Le Chameau sauvage de Philippe Jaenada et enfin le troisième genre littéraire que j’aime bien, c’est l’espèce de tradition de la littérature rock en France qui a commencé dans les années 70 avec quelqu’un comme Yves Adrien qui continue aujourd’hui avec quelqu’un comme Virginie Despentes par exemple.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Lorsque l’on publie comme ça son premier roman à 25ans, lorsque l’on a le livre en main que ressent-on ?

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : C’est très étrange parce que pendant plusieurs années et plusieurs mois à partir du moment où le livre a été accepté, puisque pour moi le livre avait été accepté en Juin et il sortait en Janvier. Pendant quelques mois, j’avais hâte d’avoir le livre entre les mains. En fait, à partir du moment où l’on a le livre entre les mains ça…Tout d’un coup, on se dit « Ah ouais… ». Le moment où le livre existe vraiment, définitivement, c’est un peu sa fin pour l’auteur.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Des critiques qui sont plutôt bonnes, pour ne pas dire élogieuses. J’imagine que ça donne comme vous le disiez, des envies de continuer, d’écrire.

Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : Les critiques et tout ça, c’est quelque chose d’assez virtuel en fait. On nous dit par exemple qu’il y a un article dans le Point mais en fait on est dans sa chambre de bonne en train de déprimer pour telle ou telle raison. En revanche, ce qui m’a fait plaisir, c’est que j’ai eu des échos d’auteurs plus vieux. Par exemple, Modiano m’a donné son nouveau livre, Gabriel Matzneff m’a envoyé une longue lettre, Philippe Jaenada m’a félicité pour le livre donc c’est plutôt ça qui m’a fait plaisir dans les retours qu’il y a eu autour du livre, des auteurs plus vieux qui un peu encouragent à continuer.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Nous allons suivre votre parcours attentivement. Merci beaucoup Louis-Henri de La Rochefoucauld, Les Vies Lewis, c’est votre premier roman et c’est aux éditions Léo Scheer.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Quand on a 25 ans et que l'un de ses ancêtres reste une référence littéraire, c'est un sacré pari que de se lancer en écriture. Louis-Henri de La Rochefoucauld relève le défi et publie aux éditions Léo Scheer, Les Vies Lewis. Tout en étant très respectueux de son aïeul François, le célèbre auteur des Maximes, Louis-Henri de La Rochefoucauld est bien ancré dans son époque et son roman le prouve. Les Vies Lewis, c'est la rencontre de deux générations, un petit-fils et son grand père, deux mondes qui se cherchent, se...Les vies Lewis de Louis-Henri Rochefoucauld (de la) - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Louis-Henri de La Rochefoucauld bonjour, merci de nous recevoir. Vous publiez aux éditions Léo Scheer votre premier roman Les Vies Lewis. Forcément, la première question que l’on a envie de vous poser Louis-Henri de La Rochefoucauld, François de La Rochefoucauld et ses maximes, lien de parenté j’imagine ? Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : En fait, c’est mon ancêtre. Mais comme il a vécu au XVIIème siècle, on a jamais eu la chance de se rencontrer et donc il n’a pas...Les vies Lewis de Louis-Henri Rochefoucauld (de la) - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Louis-Henri de La Rochefoucauld vous publiez aux éditions Léo Scheer votre premier roman, Les Vies Lewis. C’est l’histoire de ce jeune homme, il a une vingtaine d’années, il décide d’aller passer quelques jours chez son grand-père pour lequel il a une grande admiration, son grand-père, c’est donc Lewis, cette histoire, comment est-elle née dans votre imagination ? Cette rencontre entre ces deux générations. Louis-Henri de La Rochefoucauld (Les Vies Lewis) : En fait, c’est tout...Les vies Lewis de Louis-Henri Rochefoucauld (de la) - Le livre - Suite
    Les Guetteurs de Vent Dominique Monin 108 av Parmentier 75011 Paris Lorsqu'on met le bandeau coup de coeur, c'est forcément et obligatoirement, et ça j'y tiens beaucoup, des livres que l'on a lus et des livres que l'on a aimés. Alors j'ai aimé ce livre, non pas tant par le sujet car le sujet n'est pas spécialement très original puisqu'il s'agit de refaire un peu la biographie familiale notamment par le portrait du grand père. Ce qui m’a beaucoup plu dans ce livre en fait c'est l'approche qui en était faite où pour une fois...Les vies Lewis de Louis-Henri Rochefoucauld (de la) - L'avis du libraire - Suite