Jean-Michel Riou

Jean-Michel Riou

Les glorieux de Versailles

Portrait 3'50

Bonjour Jean-Michel Riou. Merci d'avoir accepté notre invitation. Voilà le troisième tome de cette trilogie « Versailles, le palais de toutes les promesses » - « Les glorieux de Versailles ». Le roman historique et notamment celui-ci, on va en reparler bien sûr.
Mais j'aimerais remonter le fil du temps parce que finalement vous arrivez dans l'univers littéraire, dans le monde de l'édition dans les années 90 avec « Le boîtier rouge » et on était plus dans le roman noir, on était dans le polar.
Pourquoi avez-vous commencé votre carrière d'écrivain par le polar ?
Le roman noir c'est un formidable exercice pour maîtriser ses idées, maîtriser l'intrigue, conduire une action avec du nerf, de la chair, du sang.
Je pense que c'est une très bonne école, parce que dans le polar, le lecteur, le critique, ne pardonne rien. Ni incertitude, ni situation rocambolesque ou impossible, ni contresens dans le récit.
On retrouve l'auteur de polar et de roman noir puisque vos intrigues sont très bien ficelées. Il y a toujours des meurtres, des enquêtes où on va essayer d'en savoir un peu plus,
mais vous vous mettez en danger car les historiens regardent les romans historiques avec un air parfois un peu dédaigneux et scrutent la moindre petite erreur. Alors comment travaillez-vous pour tous ces romans qui nous entraînent dans des périodes historiques ?
Je peux vous dire que la première que vous recevez : « Monsieur, je note page 241 etc... » c'est vrai que vous la prenez un peu dans le foie. Je me souviens de ma première erreur. J'avais parlé d'une marquise en disant que c'était une duchesse.
Vous voyez, l'erreur était gravissime. D'abord je dis que j'aime l'histoire, mais je ne suis pas historien. C'est un registre particulier. En revanche, j'essaie de respecter l'histoire.
Donc je me force à un travail de documentation et de préparation qui est très important. Je suis d'abord le documentaliste du roman que j'ai envie d'écrire. Donc je fais un travail en parallèle.
Je prends des bases historiques prouvées, certaines. Je vais puiser à la source même, à la manne que représente le travail des historiens et ensuite je me raconte mon histoire.
Pensez-vous que par rapport à votre travail d'auteur vous avez pu être influencé par des écrivains qui vous ont précédés ?
Bien sûr. Dumas c'est quand même un auteur de romans qui taquine l'histoire un peu. « Les trois mousquetaires », « Monté-Cristo » pour moi c'est extraordinaire. Deuxième source d'inspiration qui est plus dans l'imaginaire, c'est Jules Verne.
Donc ce sont quand même deux auteurs populaires. J'aime cette littérature digne et ouverte au grand public, parce que je pense qu'il n'y a pas de mauvaise littérature. Il y a la littérature qu'on lit et celle qu'on ne lit pas. Ce sont deux maîtres qui sont à imiter.
Lorsque vous prenez la plume pour commencer un nouveau roman, pensez-vous déjà au lecteur ou écrivez-vous d'abord pour vous, pour votre propre plaisir ?
J'écris pour mon plaisir. Je suis désolé, c'est un peu égoïste. Je ne pense pas au lecteur. J'y pense beaucoup après, je me fais beaucoup de soucis, j'espère plaire et surtout qu'il ait du plaisir, c'est le plus important.
Mais je dois dire qu'au moment de l'écriture, je suis avec mes personnages, mes tableaux, mes fonds de décors, mes dialogues, la trame de l'histoire, l'intrigue qu'il faut tenir, tenir, tenir,
serrer les rennes de la plume ou du cheval qui vous conduit vers la fin pour être tendu dans l'écriture. Donc je ne cherche pas à faire plaisir à d'autres qu'à moi-même et puis après vogue la galère, le bateau et l'histoire continue par l'opinion que s'en font les lecteurs.
Votre actualité Jean-Michel Riou, c'est donc le troisième tome de cette trilogie « Versailles, le palais de toutes les promesses ». Ca s'appelle « Les glorieux de Versailles » et c'est chez Flammarion.

Philippe Chauveau :
Bonjour Jean-Michel Riou. Merci d'avoir accepté notre invitation. Voilà le troisième tome de cette trilogie « Versailles, le palais de toutes les promesses » - « Les glorieux de Versailles ». Le roman historique et notamment celui-ci, on va en reparler bien sûr. Mais j'aimerais remonter le fil du temps parce que finalement vous arrivez dans l'univers littéraire, dans le monde de l'édition dans les années 90 avec « Le boîtier rouge » et on était plus dans le roman noir, on était dans le polar. Pourquoi avez-vous commencé votre carrière d'écrivain par le polar ?

Jean-Michel Riou :
Le roman noir c'est un formidable exercice pour maîtriser ses idées, maîtriser l'intrigue, conduire une action avec du nerf, de la chair, du sang. Je pense que c'est une très bonne école, parce que dans le polar, le lecteur, le critique, ne pardonne rien. Ni incertitude, ni situation rocambolesque ou impossible, ni contresens dans le récit.

Philippe Chauveau :
On retrouve l'auteur de polar et de roman noir puisque vos intrigues sont très bien ficelées. Il y a toujours des meurtres, des enquêtes où on va essayer d'en savoir un peu plus, mais vous vous mettez en danger car les historiens regardent les romans historiques avec un air parfois un peu dédaigneux et scrutent la moindre petite erreur. Alors comment travaillez-vous pour tous ces romans qui nous entraînent dans des périodes historiques ?

Jean-Michel Riou :
Je peux vous dire que la première que vous recevez : « Monsieur, je note page 241 etc... » c'est vrai que vous la prenez un peu dans le foie. Je me souviens de ma première erreur. J'avais parlé d'une marquise en disant que c'était une duchesse. Vous voyez, l'erreur était gravissime. D'abord je dis que j'aime l'histoire, mais je ne suis pas historien. C'est un registre particulier. En revanche, j'essaie de respecter l'histoire. Donc je me force à un travail de documentation et de préparation qui est très important. Je suis d'abord le documentaliste du roman que j'ai envie d'écrire. Donc je fais un travail en parallèle. Je prends des bases historiques prouvées, certaines. Je vais puiser à la source même, à la manne que représente le travail des historiens et ensuite je me raconte mon histoire.

Philippe Chauveau :
Pensez-vous que par rapport à votre travail d'auteur vous avez pu être influencé par des écrivains qui vous ont précédés ?

Jean-Michel Riou :
Bien sûr. Dumas c'est quand même un auteur de romans qui taquine l'histoire un peu. « Les trois mousquetaires », « Monté-Cristo » pour moi c'est extraordinaire. Deuxième source d'inspiration qui est plus dans l'imaginaire, c'est Jules Verne. Donc ce sont quand même deux auteurs populaires. J'aime cette littérature digne et ouverte au grand public, parce que je pense qu'il n'y a pas de mauvaise littérature. Il y a la littérature qu'on lit et celle qu'on ne lit pas. Ce sont deux maîtres qui sont à imiter.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous prenez la plume pour commencer un nouveau roman, pensez-vous déjà au lecteur ou écrivez-vous d'abord pour vous, pour votre propre plaisir ?

Jean-Michel Riou :
J'écris pour mon plaisir. Je suis désolé, c'est un peu égoïste. Je ne pense pas au lecteur. J'y pense beaucoup après, je me fais beaucoup de soucis, j'espère plaire et surtout qu'il ait du plaisir, c'est le plus important. Mais je dois dire qu'au moment de l'écriture, je suis avec mes personnages, mes tableaux, mes fonds de décors, mes dialogues, la trame de l'histoire, l'intrigue qu'il faut tenir, tenir, tenir, serrer les rennes de la plume ou du cheval qui vous conduit vers la fin pour être tendu dans l'écriture. Donc je ne cherche pas à faire plaisir à d'autres qu'à moi-même et puis après vogue la galère, le bateau et l'histoire continue par l'opinion que s'en font les lecteurs.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Jean-Michel Riou, c'est donc le troisième tome de cette trilogie « Versailles, le palais de toutes les promesses ». Ça s'appelle « Les glorieux de Versailles » et c'est chez Flammarion.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Si Jean-Michel Riou est aujourd'hui un habitué du roman historique, il n'en oublie pas pour autant que ses premières publications tournaient autour du polar et du roman noir, comme « Le boîtier rouge » en 1995, « Le mille-pattes » en 98 ou « Les voleurs d'ouragan » en 2000. Intrigues qui prenaient place dans notre époque contemporaine. Mais à partir de 2005, changement de décors. Avec « Le secret de Champollion », Jean-Michel Riou séduit un nouveau public. Et c'est désormais dans le roman historique qu'il faudra...Les glorieux de Versailles de Jean-Michel Riou - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau livre Jean-Michel Riou, on va retrouver les personnages que vous aviez déjà présenté dans les deux précédents tomes « Versailles, le palais de toutes les promesses ». On avait évoqué le roi noir et puis il y a cette famille Pontgallet que l'on va suivre. Qu'est ce qui vous a donné envie de nous entraîner dans cette époque du Grand siècle avec la construction de Versailles ?Jean-Michel Riou :J'avoue que c'est un siècle passionnant. C'est le Grand siècle. C'est quand même un siècle qui...Les glorieux de Versailles de Jean-Michel Riou - Le livre - Suite