Sophie Jovillard

Sophie Jovillard

Les carnets de Sophie

Portrait 4'36

Bonjour Sophie Jovillard.
Bonjour.
Merci de nous accorder un petit moment, je sais que vous avez un emploi du temps très chargé puisque vous êtes toujours en balade.
C'est ça oui.
Vous avez une vie difficile.
Oh ne m'en parlez pas.
Racontez nous un petit peu, vous êtes native de Lyon et puis tout a commencé là parce que déjà quand vous étiez gamine, l'envie de faire de la radio, de la télévision, de travailler dans la communication ça vous titillait.
Oui ça me titillait et j'avais envie aussi d'aller voir ailleurs. Moi j'ai grandi à la campagne dans la région lyonnaise. J'aimais aller voir les gens dans mon village, discuter avec eux, j'accompagnais Maman pour aller chercher des oeufs chez l'une, du fromage chez l'autre ou discuter.
J'aimais aller voir les gens de mon village de toutes les générations confondues. J'aimais qu'ils me racontent leurs histoires et ça ne m'a jamais quittée.
Justement quand vous partez pour un voyage à l'autre bout du monde ou dans une région française d'ailleurs, quel genre de littérature glissez-vous dans votre valise ?
C'est très variable, c'est vrai que j'ai de très beaux souvenirs avec les ouvrages de Khaled Hosseini ou des auteurs comme ça, qui nous emmènent toujours un peu ailleurs et puis où il y a toujours une corde sensible. J 'aime qu'un livre me transporte.
Une petite parenthèse pour s'isoler. Lorsque vous avez commencé « Echappées Belles », j'imagine que vous ne vous doutiez pas que ça allait être un tel succès parce que c'est un rendez vous auquel de nombreux spectateurs sont fidèles. C'est une aventure qui a démarré comment ?
Au départ, initiée par France 5 qui avait vraiment le souhait de créer sur son antenne un magazine de voyage et découverte après un appel d'offre, c'est une société de production.
Ce sont pour beaucoup des anciens de la chaîne Voyage, chaîne sur laquelle j'avais travaillé et puis le projet s'est monté.
Comment s'organise un tournage ? Comment se font les choix de destinations ? L'organisation sur place de l'émission ?
C'est un vrai travail d'équipe. C'est-à-dire qu'un producteur avec le rédacteur en chef décident d'une destination. L'équipe au bureau à Paris trouve les bons plans, les bonnes idées, l'équipe de production cale la voiture dont on a besoin ici, le train ici, l'avion ici.
Nous, on nous livre cette équipe de tournage sur le terrain, ce qu'on appelle un conducteur d'émission avec une feuille de route. A nous, journalistes voyageurs de préparer nos rencontres, nos destinations, nos interventions.
En tous cas, c'est de cette façon là que je travaille, par de petites infos sur le lieu pour avoir l'air de découvrir mais en même temps, je sais où je vais et où je veux amener les gens, ce qui est intéressant de dire...
Donc je les accompagne dans une discussion. Il faut donner un peu de sa personne. Ça m'était arrivé au Burkina Faso pour une très belle émission avec des gens extraordinaires, qu'est ce qu'on a pu rire parce que les burkinabés sont très drôles, très accueillants, très sympathiques.
On se retrouve dans une épicerie tenue par une française d'ailleurs et elle tenait absolument à ce que je goûte à un petit plat à base de chenilles mais alors maintenant j'ai un principe : Je veux que l'équipe technique goûte avant.
Vous avez raison, il ne faut pas se laisser faire par les équipes techniques
Non.
On est bien d'accord. Dans toutes ces rencontres autour des tournages, est-ce parfois difficile de dire au-revoir ?
Malheureusement la vie me permet rarement que l'on se recroise puisque chacun est très occupé, chacun repart dans sa vie et on a beau se dire que l'on se reverra, des fois oui mais on sait que non.
C'est un instant comme ça, à vivre, c'est pour ça qu'on le vit assez intensément en général. Ma façon un peu à moi de prolonger cette rencontre, c'est d'écrire des chroniques de voyage.
Je suis pigiste pour Lonely Planet et le fait d'écrire cette chronique de voyage, des souvenirs de voyage,
ça me permet de reprendre des nouvelles de certains protagonistes rencontrés dans « Echappées Belles » donc voilà je prolonge un petit peu la rencontre en écrivant quelque chose sur eux.
Quelles sont les meilleurs souvenirs ? Que ce soit à l'autre bout du monde ou peut-être dans des régions françaises ? Est-ce qu'il y a des souvenirs marquants dans toutes ces pérégrinations ?
En citer et en exclure une, ce serait un peu réducteur parce qu'en fait, je me dis toujours que la plus belle rencontre, c'est comme le plus beau voyage,
c'est celui ou celle qui est à venir parce que je me dis que ça va être encore mieux la fois d'après, ce sera différent mais ce sera de toute façon enrichissant.
Votre actualité Sophie Jovillard aux éditions du Chêne, ce sont « Les carnets de Sophie », une jolie balade en France.

Philippe Chauveau :
Bonjour Sophie Jovillard.

Sophie Jovillard :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
Merci de nous accorder un petit moment, je sais que vous avez un emploi du temps très chargé puisque vous êtes toujours en balade.

Sophie Jovillard :
C'est ça oui.

Philippe Chauveau :
Vous avez une vie difficile.

Sophie Jovillard :
Oh ne m'en parlez pas.

Philippe Chauveau :
Racontez nous un petit peu, vous êtes native de Lyon et puis tout a commencé là parce que déjà quand vous étiez gamine, l'envie de faire de la radio, de la télévision, de travailler dans la communication ça vous titillait.

Sophie Jovillard :
Oui ça me titillait et j'avais envie aussi d'aller voir ailleurs. Moi j'ai grandi à la campagne dans la région lyonnaise. J'aimais aller voir les gens dans mon village, discuter avec eux, j'accompagnais Maman pour aller chercher des oeufs chez l'une, du fromage chez l'autre ou discuter. J'aimais aller voir les gens de mon village de toutes les générations confondues. J'aimais qu'ils me racontent leurs histoires et ça ne m'a jamais quittée.

Philippe Chauveau :
Justement quand vous partez pour un voyage à l'autre bout du monde ou dans une région française d'ailleurs, quel genre de littérature glissez-vous dans votre valise ?

Sophie Jovillard :
C'est très variable, c'est vrai que j'ai de très beaux souvenirs avec les ouvrages de Khaled Hosseini ou des auteurs comme ça, qui nous emmènent toujours un peu ailleurs et puis où il y a toujours une corde sensible. J 'aime qu'un livre me transporte.

Philippe Chauveau :
Une petite parenthèse pour s'isoler. Lorsque vous avez commencé « Echappées Belles », j'imagine que vous ne vous doutiez pas que ça allait être un tel succès parce que c'est un rendez vous auquel de nombreux spectateurs sont fidèles. C'est une aventure qui a démarré comment ?

Sophie Jovillard :
Au départ, initiée par France 5 qui avait vraiment le souhait de créer sur son antenne un magazine de voyage et découverte après un appel d'offre, c'est une société de production. Ce sont pour beaucoup des anciens de la chaîne Voyage, chaîne sur laquelle j'avais travaillé et puis le projet s'est monté.

Philippe Chauveau :
Comment s'organise un tournage ? Comment se font les choix de destinations ? L'organisation sur place de l'émission ?

Sophie Jovillard :
C'est un vrai travail d'équipe. C'est-à-dire qu'un producteur avec le rédacteur en chef décident d'une destination. L'équipe au bureau à Paris trouve les bons plans, les bonnes idées, l'équipe de production cale la voiture dont on a besoin ici, le train ici, l'avion ici. Nous, on nous livre cette équipe de tournage sur le terrain, ce qu'on appelle un conducteur d'émission avec une feuille de route. A nous, journalistes voyageurs de préparer nos rencontres, nos destinations, nos interventions. En tous cas, c'est de cette façon là que je travaille, par de petites infos sur le lieu pour avoir l'air de découvrir mais en même temps, je sais où je vais et où je veux amener les gens, ce qui est intéressant de dire... Donc je les accompagne dans une discussion. Il faut donner un peu de sa personne. Ça m'était arrivé au Burkina Faso pour une très belle émission avec des gens extraordinaires, qu'est ce qu'on a pu rire parce que les burkinabés sont très drôles, très accueillants, très sympathiques. On se retrouve dans une épicerie tenue par une française d'ailleurs et elle tenait absolument à ce que je goûte à un petit plat à base de chenilles mais alors maintenant j'ai un principe : Je veux que l'équipe technique goûte avant.

Philippe Chauveau :
Vous avez raison, il ne faut pas se laisser faire par les équipes techniques

Sophie Jovillard :
Non.

Philippe Chauveau :
On est bien d'accord. Dans toutes ces rencontres autour des tournages, est-ce parfois difficile de dire au-revoir ?

Sophie Jovillard :
Malheureusement la vie me permet rarement que l'on se recroise puisque chacun est très occupé, chacun repart dans sa vie et on a beau se dire que l'on se reverra, des fois oui mais on sait que non. C'est un instant comme ça, à vivre, c'est pour ça qu'on le vit assez intensément en général. Ma façon un peu à moi de prolonger cette rencontre, c'est d'écrire des chroniques de voyage. Je suis pigiste pour Lonely Planet et le fait d'écrire cette chronique de voyage, des souvenirs de voyage, ça me permet de reprendre des nouvelles de certains protagonistes rencontrés dans « Echappées Belles » donc voilà je prolonge un petit peu la rencontre en écrivant quelque chose sur eux.

Philippe Chauveau :
Quelles sont les meilleurs souvenirs ? Que ce soit à l'autre bout du monde ou peut-être dans des régions françaises ? Est-ce qu'il y a des souvenirs marquants dans toutes ces pérégrinations ?

Sophie Jovillard :
En citer et en exclure une, ce serait un peu réducteur parce qu'en fait, je me dis toujours que la plus belle rencontre, c'est comme le plus beau voyage, c'est celui ou celle qui est à venir parce que je me dis que ça va être encore mieux la fois d'après, ce sera différent mais ce sera de toute façon enrichissant.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Sophie Jovillard aux éditions du Chêne, ce sont « Les carnets de Sophie », une jolie balade en France.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Vous connaissez son visage. Avec son sourire mutin et ses yeux qui pétillent, Sophie Jovillard nous fait découvrir le monde dans l'émission « Echappées belles » qui fait les beaux soirs de France 5, réunissant entre 700 000 et 1 400 000 téléspectateurs assidus. Elle anime également pour France 2 la jolie chronique « Paris en plus grand » sur les coulisses de la capitale.Que ce soit à l'autre bout de la planète ou dans les régions françaises, Sophie Jovillard a cette facilité de mettre ses interlocuteurs à l'aise et de...Les carnets de Sophie de Sophie Jovillard - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Sophie Jovillard.Sophie Jovillard :Bonjour.Philippe Chauveau :Merci de nous accorder un petit moment, je sais que vous avez un emploi du temps très chargé puisque vous êtes toujours en balade.Sophie Jovillard :C'est ça oui.Philippe Chauveau :Vous avez une vie difficile.Sophie Jovillard :Oh ne m'en parlez pas.Philippe Chauveau :Racontez nous un petit peu, vous êtes native de Lyon et puis tout a commencé là parce que déjà quand vous étiez gamine, l'envie de faire de la radio, de la télévision, de...Les carnets de Sophie de Sophie Jovillard - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ces « Carnets de Sophie », Sophie Jovillard, c'est une jolie balade en France que vous nous invitez à partager. C'est donc votre actualité aux éditions du Chêne. Alors comment est-il né cet ouvrage, en précisant qu'il prend place dans une collection déjà bien fournie qui s'appelle « Les guides du Chêne ».Sophie Jovillard :Exactement. Alors j'avais fait une très belle rencontre il y a quelques années avec les éditions du Chêne qui avaient la gentillesse de publier un livre sur « Nos Echappées...Les carnets de Sophie de Sophie Jovillard - Le livre - Suite