Voilà un duo qui fait les beaux jours des librairies, puisque leurs livres sont des succès d'édition, avec plus d'1 million d'exemplaires vendus, et qui fait aussi les beaux soirs des lecteurs puisque depuis 2005 et la sortie du « Rituel de l'ombre », tous les amateurs de thrillers ésotériques attendent chaque année avec impatience les aventures du commissaire Antoine Marcas, ce héros imaginé par Eric Giacometti et Jacques Ravenne.Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux-là se sont bien trouvés et semblent...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Jacques Ravenne et Eric Giacometti merci beaucoup de nous avoir ouvert les portes de la Grande loge mixte universelle à l'occasion de la sortie au Fleuve noir de votre nouvel opus. Ca s'appelle « Le temple noir », c'est en quelque sorte la suite du « Septième templier ». Alors la franc-maçonnerie, on en reparlera parce qu'il en est beaucoup question. Auparavant j'aimerai savoir comment vous vous êtes rencontré et pourquoi vous travaillez ensemble. Jacques Ravenne, vous êtes élu dans la vie civile, que...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Jacques Ravenne et Eric Giacometti, voici « Le temple noir » publié chez Fleuve noir. Ca fait suite au « Septième templier ». On avait laissé Antoine Marcas à Paris. Il avait réussi une énigme et en voici une autre qui lui arrive. « Le temple noir » démarre comment ?Jacques Ravenne :Le livre est bâti sur un double secret. L'ordre du temple, c'est à la fois un trésor matériel, c'est ce dont nous avons tenté d'explorer dans « Le septième templier », mais aussi un trésor spirituel, ce qui fait...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Le livre - Suite
Sylviane Duchenet.... Librairie Del Duca (Paris)Moi j'aime bien Giacometti et Ravenne. Je les lis depuis le début pratiquement. J'aime beaucoup leurs enquêtes, avec un personnage récurrent à chaque fois, Antoine Marcas. Les clients, ils aiment retrouver quelqu'un qu'ils connaissent avec une nouvelle aventure. La partie historique plait beaucoup, parce qu'ils sont très bien documenté à tout point de vue, surtout quand ils parlent de la franc-maçonnerie. Ca se peut plaire aux gens qui aiment l'histoire, parce qu'ils sont très bien...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - L'avis du libraire - Suite
Giacometti et Ravenne
Le temple noir
Présentation 1'36Voilà un duo qui fait les beaux jours des librairies, puisque leurs livres sont des succès d'édition, avec plus d'1 million d'exemplaires vendus, et qui fait aussi les beaux soirs des lecteurs puisque depuis 2005 et la sortie du « Rituel de l'ombre », tous les amateurs de thrillers ésotériques attendent chaque année avec impatience les aventures du commissaire Antoine Marcas, ce héros imaginé par Eric Giacometti et Jacques Ravenne.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux-là se sont bien trouvés et semblent prendre autant de plaisir que leurs lecteurs.
Jacques Ravenne est un ancien enseignant lui-même franc-maçon et Eric Giacometti, journaliste au Parisien, a souvent travaillé sur des enquêtes d'investigation liées à la santé et au milieu médical. Ensemble, ils ont trouvé une recette infaillible. Dans chacun de leurs titres, Antoine Marcas, leur héros récurrent doit déjouer des complots tentaculaires menés par des forces occultes, des aventures où intrigues contemporaines et historiques s'entremêlent dans un inexorable suspense.
Dans ce nouvel opus « Le temple noir », ce n'est plus au trésor financier des Templiers que Marcas va se trouver confronté mais bien à leur pouvoir spirituel avec une mystérieuse pierre de puissance convoitée par toutes les religions.
Et l'histoire de nous emmener de la Terre Sainte du XIIIème siècle au Londres de JO de 2012.
Suspense et frissons garantis avec le nouveau Giacometti & Ravenne, « Le temple noir » aux éditions Fleuve Noir.
Giacometti & Ravenne qui nous ont donné rendez-vous pour WTC ici, à la Grande Loge mixte Universelle, histoire de nous mettre dans l'ambiance…
Voilà un duo qui fait les beaux jours des librairies, puisque leurs livres sont des succès d'édition, avec plus d'1 million d'exemplaires vendus, et qui fait aussi les beaux soirs des lecteurs puisque depuis 2005 et la sortie du « Rituel de l'ombre », tous les amateurs de thrillers ésotériques attendent chaque année avec impatience les aventures du commissaire Antoine Marcas, ce héros imaginé par Eric Giacometti et Jacques Ravenne.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux-là se sont bien trouvés et semblent prendre autant de plaisir que leurs lecteurs.
Jacques Ravenne est un ancien enseignant lui-même franc-maçon et Eric Giacometti, journaliste au Parisien, a souvent travaillé sur des enquêtes d'investigation liées à la santé et au milieu médical. Ensemble, ils ont trouvé une recette infaillible. Dans chacun de leurs titres, Antoine Marcas, leur héros récurrent doit déjouer des complots tentaculaires menés par des forces occultes, des aventures où intrigues contemporaines et historiques s'entremêlent dans un inexorable suspense.
Dans ce nouvel opus « Le temple noir », ce n'est plus au trésor financier des Templiers que Marcas va se trouver confronté mais bien à leur pouvoir spirituel avec une mystérieuse pierre de puissance convoitée par toutes les religions.
Et l'histoire de nous emmener de la Terre Sainte du XIIIème siècle au Londres de JO de 2012.
Suspense et frissons garantis avec le nouveau Giacometti & Ravenne, « Le temple noir » aux éditions Fleuve Noir.
Giacometti & Ravenne qui nous ont donné rendez-vous pour WTC ici, à la Grande Loge mixte Universelle, histoire de nous mettre dans l'ambiance…
Giacometti et Ravenne
Le temple noir
Portrait 3'30Philippe Chauveau :
Jacques Ravenne et Eric Giacometti merci beaucoup de nous avoir ouvert les portes de la Grande loge mixte universelle à l'occasion de la sortie au Fleuve noir de votre nouvel opus. Ca s'appelle « Le temple noir », c'est en quelque sorte la suite du « Septième templier ». Alors la franc-maçonnerie, on en reparlera parce qu'il en est beaucoup question. Auparavant j'aimerai savoir comment vous vous êtes rencontré et pourquoi vous travaillez ensemble. Jacques Ravenne, vous êtes élu dans la vie civile, que vous avez été chercheur pour le CNRS. Eric, vous êtes journaliste, notamment pour le Parisien. Comment deux univers aussi éloignés peuvent se retrouver et avoir envie de travailler ensemble ?
Jacques Ravenne :
Nous nous sommes rencontré au lycée à Toulouse il y a un peu plus d'une trentaine d'années, dans une circonstance qui sans doute était un signe puisque nous lisions tous deux dans la cour de récréation de cet immense lycée le même livre qui était « Le trésor de Rennes-le-Château » par Gérard de Sède. Voyez comme quoi notre attrait pour l'ésotérisme remonte à loin et explique que nous publions ce type de roman.
Philippe Chauveau :
Vous êtes resté très liés avant de travaillons ensemble tous les deux ?
Eric Giacometti :
Non seulement on était très liés, mais on est partis à dix-huit ans pour faire des fouilles à Monségur, à l'époque on croyait qu'on pouvait trouver le Graal, et à Rennes-le-Château pour trouver le fabuleux secret de l'abbé Saunière. C'était vraiment une vraie passion. On a fait ça quelques années et après on a pris un peu de recul. On est parti chacun sur nos voies respectives, lui dans l'enseignement, moi dans le journalisme et on est toujours resté en contact.
Philippe Chauveau :
On l'a compris. Il y a au départ une amitié, puis l'envie de travailler ensemble. En 2005, c'est la sortie de votre premier roman et la rencontre avec les lecteurs et le succès. Quel souvenir gardez-vous de cette période, de ces premiers mois ou vous avez vu votre livre dans la vitrine des librairies ? Est-ce que vous vous êtes dit « mission accomplie » ?
Jacques Ravenne :
On a eu une très grande surprise. On n'a jamais pensé qu'on irait au-delà d'un livre. On avait fait un bouquin qu'on espérait favorable, dont on espérait qu'il était aussi bien écrit, dont l'intrigue nous paraissait assez révélatrice. Et c'est vrai que le succès s'est installé, assez rapidement, et on se retrouve aujourd'hui avec notre huitième livre.
Eric Giacometti :
Vous savez, c'et surtout le personnage dont je suis le plus fier. On a inventé Antoine Marcas, flic franc-maçon et fier de l'être. A l'époque, on était en décalage avec tout ce que la presse disait sur les franc-maçons. Je pense qu'on a pas eu tord.
Philippe Chauveau :
Par rapport à votre métier de journaliste, est-ce que le fait d'écrire des thrillers ésotériques est une sorte de récréation, même si le terme n'est pas le mieux choisi ?
Eric Giacometti :
Non seulement c'est une récréation, mais c'est aussi quelque chose d'obligatoire. Moi je travaille dans le secteur économique. Chaque jour, ce sont les histoires sur le chômage qui explose, la crise, la dette, les suicides dans les entreprises. Le soir, quand je me mets sur mon écran d'ordinateur, je suis aux Etats-Unis, à Londres, au Brésil avec Antoine Marcas. C'est une évasion salutaire, surtout en période de crise.
Philippe Chauveau :
Comment travaillez-vous tous les deux ? Comment se passe la création de l'un de vos romans ?
Jacques Ravenne :
Sur l'écriture, en fait, nos livres on alterne toujours avec une partie contemporaine et une partie historique. Eric se charge des parties contemporaines, à l'exception des parties maçonniques, et moi je me charge de la partie historique. Alors nous écrivons en général deux-trois chapitres chacun et ensuite nous les comparons parce que notre style d'écriture n'est pas le même, donc il y a un travail d'écriture et après un travail de réécriture. Eric va reprendre mon texte et essayer de l'améliorer et moi je vais essayer de faire la même chose sur le sien.
Philippe Chauveau :
Merci à tous les deux. Jacques Ravenne et Eric Giacometti, « Le temple noir », la suite du « Septième templier », est publié au Fleuve noir, en précisant que « Le septième templier » vient de sortir en Poche.
Philippe Chauveau :
Jacques Ravenne et Eric Giacometti merci beaucoup de nous avoir ouvert les portes de la Grande loge mixte universelle à l'occasion de la sortie au Fleuve noir de votre nouvel opus. Ca s'appelle « Le temple noir », c'est en quelque sorte la suite du « Septième templier ». Alors la franc-maçonnerie, on en reparlera parce qu'il en est beaucoup question. Auparavant j'aimerai savoir comment vous vous êtes rencontré et pourquoi vous travaillez ensemble. Jacques Ravenne, vous êtes élu dans la vie civile, que vous avez été chercheur pour le CNRS. Eric, vous êtes journaliste, notamment pour le Parisien. Comment deux univers aussi éloignés peuvent se retrouver et avoir envie de travailler ensemble ?
Jacques Ravenne :
Nous nous sommes rencontré au lycée à Toulouse il y a un peu plus d'une trentaine d'années, dans une circonstance qui sans doute était un signe puisque nous lisions tous deux dans la cour de récréation de cet immense lycée le même livre qui était « Le trésor de Rennes-le-Château » par Gérard de Sède. Voyez comme quoi notre attrait pour l'ésotérisme remonte à loin et explique que nous publions ce type de roman.
Philippe Chauveau :
Vous êtes resté très liés avant de travaillons ensemble tous les deux ?
Eric Giacometti :
Non seulement on était très liés, mais on est partis à dix-huit ans pour faire des fouilles à Monségur, à l'époque on croyait qu'on pouvait trouver le Graal, et à Rennes-le-Château pour trouver le fabuleux secret de l'abbé Saunière. C'était vraiment une vraie passion. On a fait ça quelques années et après on a pris un peu de recul. On est parti chacun sur nos voies respectives, lui dans l'enseignement, moi dans le journalisme et on est toujours resté en contact.
Philippe Chauveau :
On l'a compris. Il y a au départ une amitié, puis l'envie de travailler ensemble. En 2005, c'est la sortie de votre premier roman et la rencontre avec les lecteurs et le succès. Quel souvenir gardez-vous de cette période, de ces premiers mois ou vous avez vu votre livre dans la vitrine des librairies ? Est-ce que vous vous êtes dit « mission accomplie » ?
Jacques Ravenne :
On a eu une très grande surprise. On n'a jamais pensé qu'on irait au-delà d'un livre. On avait fait un bouquin qu'on espérait favorable, dont on espérait qu'il était aussi bien écrit, dont l'intrigue nous paraissait assez révélatrice. Et c'est vrai que le succès s'est installé, assez rapidement, et on se retrouve aujourd'hui avec notre huitième livre.
Eric Giacometti :
Vous savez, c'et surtout le personnage dont je suis le plus fier. On a inventé Antoine Marcas, flic franc-maçon et fier de l'être. A l'époque, on était en décalage avec tout ce que la presse disait sur les franc-maçons. Je pense qu'on a pas eu tord.
Philippe Chauveau :
Par rapport à votre métier de journaliste, est-ce que le fait d'écrire des thrillers ésotériques est une sorte de récréation, même si le terme n'est pas le mieux choisi ?
Eric Giacometti :
Non seulement c'est une récréation, mais c'est aussi quelque chose d'obligatoire. Moi je travaille dans le secteur économique. Chaque jour, ce sont les histoires sur le chômage qui explose, la crise, la dette, les suicides dans les entreprises. Le soir, quand je me mets sur mon écran d'ordinateur, je suis aux Etats-Unis, à Londres, au Brésil avec Antoine Marcas. C'est une évasion salutaire, surtout en période de crise.
Philippe Chauveau :
Comment travaillez-vous tous les deux ? Comment se passe la création de l'un de vos romans ?
Jacques Ravenne :
Sur l'écriture, en fait, nos livres on alterne toujours avec une partie contemporaine et une partie historique. Eric se charge des parties contemporaines, à l'exception des parties maçonniques, et moi je me charge de la partie historique. Alors nous écrivons en général deux-trois chapitres chacun et ensuite nous les comparons parce que notre style d'écriture n'est pas le même, donc il y a un travail d'écriture et après un travail de réécriture. Eric va reprendre mon texte et essayer de l'améliorer et moi je vais essayer de faire la même chose sur le sien.
Philippe Chauveau :
Merci à tous les deux. Jacques Ravenne et Eric Giacometti, « Le temple noir », la suite du « Septième templier », est publié au Fleuve noir, en précisant que « Le septième templier » vient de sortir en Poche.
Giacometti et Ravenne
Le temple noir
Le livre 3'35Philippe Chauveau :
Jacques Ravenne et Eric Giacometti, voici « Le temple noir » publié chez Fleuve noir. Ca fait suite au « Septième templier ». On avait laissé Antoine Marcas à Paris. Il avait réussi une énigme et en voici une autre qui lui arrive. « Le temple noir » démarre comment ?
Jacques Ravenne :
Le livre est bâti sur un double secret. L'ordre du temple, c'est à la fois un trésor matériel, c'est ce dont nous avons tenté d'explorer dans « Le septième templier », mais aussi un trésor spirituel, ce qui fait que l'heureux ou le malheureux Antoine Marcas, qui croyait avoir résolu l'énigme des Templiers, va se retrouver confronté à la fois à Paris, mais très vite à Londres avec ce dernier secret qui est sans doute le plus fascinant.
Philippe Chauveau :
Eric, on retrouve la recette de ce qui fait le succès d'Antoine Marcas. Vous allez entrainer le lecteur à deux périodes historiques différentes. Il y a cette période qui se passe au 13e-14e siècle et puis il y a aussi la période contemporaine avec Antoine Marcas qui va devoir déjouer un complot machiavélique. Comment s'est passé l'écriture du « Temple noir » ? Lorsque vous avez écrit « Le septième templier », saviez-vous déjà qu'il y aurait cette suite ?
Eric Giacometti :
Non seulement on le savait, mais en quatrième de couverture du « Septième templier », vous avez tout une série de chiffres codés et si vous utilisez l'alphabet maçonnique dont se sert Antoine Marcas, l'alphabet kadosh, vous pouvez décrypter la couverture et ça vous donne un indice sur « Le temple noir ». Donc, dès le début on savait qu'il y allait avoir, je dirais, comme une poupée gigogne, un secret dans le secret.
Philippe Chauveau :
Vous aimez brouiller les pistes. Vous avez envie que votre lecteur s'y perde, mais ait envie de tourner les pages pour connaître la suite. C'est quoi la recette ?
Eric Giacometti :
Il n'y a pas de recette, il y a d'abord du plaisir. On a beaucoup d'imitateur depuis quelques temps, mais il ne suffit pas de mettre du franc-maçon, du templier, des meurtres et ça fera un thriller ésotérique. Pas du tout. Ca, c'est le degré zéro du thriller ésotérique. Il faut qu'il y ait quelque chose derrière en plus. Je vous donne un exemple. Dans « Le septième templier », on était parti du fait que Bernard Madoff, l'escroc, avait ruiné le Vatican et c'est pour ça qu'il y a une quête du trésor des Templiers. Dans celui-ci, dans « Le temple noir », le grand méchant de l'histoire, on aurait pu en faire un grand maître d'une société secrète, mais ce n'est pas suffisant. Non seulement il est grand maître d'une société secrète, mais il est aussi patron d'une agence de notation. Pourquoi ? Parce que
de nos jours, ce sont les agences de notation qui ont le pouvoir et non plus les gouvernants. Bref, il faut toujours que ça soit immergé dans une actualité.
Philippe Chauveau :
Vous placez l'action du « Temple noir » à Londres, en 2012. Nous sommes en plein jubilé de la reine, il y a les Jeux olympiques et ce n'est pas innocent...
Eric Giacometti :
Londres, c'est la ville maçonnique par excellence. 1717, création des premières loges qui se regroupent et qui feront une obédience. Par la suite, c'est de là que rayonnera la maçonnerie dans le monde.
Philippe Chauveau :
Vous vous occupez plus, Jacques, de la partie ancienne dans les aventures d'Antoine Marcas. Dans « Le temple noir », qu'avez-vous été chercher, qu'avez-vous trouvé que vous ne connaissiez peut-être pas encore ?
Jacques Ravenne :
Sur la partie historique, on est allé assez loin cette fois-ci. On a principalement travaillé sur la ville de Jérusalem à l'époque des croisades, peu après qu'elle est été repris par les croisés. Et ce qu'on a essayé de montrer, c'était autre chose que l'image d'Epinal connue. On a cette vision de Jérusalem, terre sainte où les Chrétiens se sont installés dans la paix et la sérénité pendant quelques années, pas du tout ! C'était un chaos impossible et une opposition très virulente entre d'un côté l'ordre du Temple et l'autre côté la Papauté. Déjà, dès cette époque, on commence à sentir que de la part de Rome, il y a une méfiance envers ces chevaliers qui prennent de plus en plus de pouvoir.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Eric Giacometti et Jacques Ravenne. « Le temple noir », qui fait donc suite au « Septième templier », est publié chez Fleuve noir. Merci de nous avoir ouvert les portes de la Grande loge mixte universelle et puis bien sûr on va suivre les Jeux olympiques de Londres avec un autre regard maintenant en observant bien le stade olympique.
Philippe Chauveau :
Jacques Ravenne et Eric Giacometti, voici « Le temple noir » publié chez Fleuve noir. Ca fait suite au « Septième templier ». On avait laissé Antoine Marcas à Paris. Il avait réussi une énigme et en voici une autre qui lui arrive. « Le temple noir » démarre comment ?
Jacques Ravenne :
Le livre est bâti sur un double secret. L'ordre du temple, c'est à la fois un trésor matériel, c'est ce dont nous avons tenté d'explorer dans « Le septième templier », mais aussi un trésor spirituel, ce qui fait que l'heureux ou le malheureux Antoine Marcas, qui croyait avoir résolu l'énigme des Templiers, va se retrouver confronté à la fois à Paris, mais très vite à Londres avec ce dernier secret qui est sans doute le plus fascinant.
Philippe Chauveau :
Eric, on retrouve la recette de ce qui fait le succès d'Antoine Marcas. Vous allez entrainer le lecteur à deux périodes historiques différentes. Il y a cette période qui se passe au 13e-14e siècle et puis il y a aussi la période contemporaine avec Antoine Marcas qui va devoir déjouer un complot machiavélique. Comment s'est passé l'écriture du « Temple noir » ? Lorsque vous avez écrit « Le septième templier », saviez-vous déjà qu'il y aurait cette suite ?
Eric Giacometti :
Non seulement on le savait, mais en quatrième de couverture du « Septième templier », vous avez tout une série de chiffres codés et si vous utilisez l'alphabet maçonnique dont se sert Antoine Marcas, l'alphabet kadosh, vous pouvez décrypter la couverture et ça vous donne un indice sur « Le temple noir ». Donc, dès le début on savait qu'il y allait avoir, je dirais, comme une poupée gigogne, un secret dans le secret.
Philippe Chauveau :
Vous aimez brouiller les pistes. Vous avez envie que votre lecteur s'y perde, mais ait envie de tourner les pages pour connaître la suite. C'est quoi la recette ?
Eric Giacometti :
Il n'y a pas de recette, il y a d'abord du plaisir. On a beaucoup d'imitateur depuis quelques temps, mais il ne suffit pas de mettre du franc-maçon, du templier, des meurtres et ça fera un thriller ésotérique. Pas du tout. Ca, c'est le degré zéro du thriller ésotérique. Il faut qu'il y ait quelque chose derrière en plus. Je vous donne un exemple. Dans « Le septième templier », on était parti du fait que Bernard Madoff, l'escroc, avait ruiné le Vatican et c'est pour ça qu'il y a une quête du trésor des Templiers. Dans celui-ci, dans « Le temple noir », le grand méchant de l'histoire, on aurait pu en faire un grand maître d'une société secrète, mais ce n'est pas suffisant. Non seulement il est grand maître d'une société secrète, mais il est aussi patron d'une agence de notation. Pourquoi ? Parce que
de nos jours, ce sont les agences de notation qui ont le pouvoir et non plus les gouvernants. Bref, il faut toujours que ça soit immergé dans une actualité.
Philippe Chauveau :
Vous placez l'action du « Temple noir » à Londres, en 2012. Nous sommes en plein jubilé de la reine, il y a les Jeux olympiques et ce n'est pas innocent...
Eric Giacometti :
Londres, c'est la ville maçonnique par excellence. 1717, création des premières loges qui se regroupent et qui feront une obédience. Par la suite, c'est de là que rayonnera la maçonnerie dans le monde.
Philippe Chauveau :
Vous vous occupez plus, Jacques, de la partie ancienne dans les aventures d'Antoine Marcas. Dans « Le temple noir », qu'avez-vous été chercher, qu'avez-vous trouvé que vous ne connaissiez peut-être pas encore ?
Jacques Ravenne :
Sur la partie historique, on est allé assez loin cette fois-ci. On a principalement travaillé sur la ville de Jérusalem à l'époque des croisades, peu après qu'elle est été repris par les croisés. Et ce qu'on a essayé de montrer, c'était autre chose que l'image d'Epinal connue. On a cette vision de Jérusalem, terre sainte où les Chrétiens se sont installés dans la paix et la sérénité pendant quelques années, pas du tout ! C'était un chaos impossible et une opposition très virulente entre d'un côté l'ordre du Temple et l'autre côté la Papauté. Déjà, dès cette époque, on commence à sentir que de la part de Rome, il y a une méfiance envers ces chevaliers qui prennent de plus en plus de pouvoir.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Eric Giacometti et Jacques Ravenne. « Le temple noir », qui fait donc suite au « Septième templier », est publié chez Fleuve noir. Merci de nous avoir ouvert les portes de la Grande loge mixte universelle et puis bien sûr on va suivre les Jeux olympiques de Londres avec un autre regard maintenant en observant bien le stade olympique.
Giacometti et Ravenne
Le temple noir
L'avis du libraire 0'54Sylviane Duchenet.... Librairie Del Duca (Paris)
Moi j'aime bien Giacometti et Ravenne. Je les lis depuis le début pratiquement. J'aime beaucoup leurs enquêtes, avec un personnage récurrent à chaque fois, Antoine Marcas. Les clients, ils aiment retrouver quelqu'un qu'ils connaissent avec une nouvelle aventure. La partie historique plait beaucoup, parce qu'ils sont très bien documenté à tout point de vue, surtout quand ils parlent de la franc-maçonnerie. Ca se peut plaire aux gens qui aiment l'histoire, parce qu'ils sont très bien documentés. C'est très bien aussi pour ceux qui aiment le polar parce qu'il y a une intrigue. C'est pas mal écrit, on se prend pas la tête, on s'ennui jamais. Ce sont vraiment des livres que je conseille pratiquement à tout le monde et je trouve que pour les vacances, c'est très agréable.
Sylviane Duchenet.... Librairie Del Duca (Paris)
Moi j'aime bien Giacometti et Ravenne. Je les lis depuis le début pratiquement. J'aime beaucoup leurs enquêtes, avec un personnage récurrent à chaque fois, Antoine Marcas. Les clients, ils aiment retrouver quelqu'un qu'ils connaissent avec une nouvelle aventure. La partie historique plait beaucoup, parce qu'ils sont très bien documenté à tout point de vue, surtout quand ils parlent de la franc-maçonnerie. Ca se peut plaire aux gens qui aiment l'histoire, parce qu'ils sont très bien documentés. C'est très bien aussi pour ceux qui aiment le polar parce qu'il y a une intrigue. C'est pas mal écrit, on se prend pas la tête, on s'ennui jamais. Ce sont vraiment des livres que je conseille pratiquement à tout le monde et je trouve que pour les vacances, c'est très agréable.