Jean-Michel Guenassia

Jean-Michel Guenassia

Le Club des Incorrigibles Optimistes

Portrait 4'05
Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Bonjour, Jean-Michel Guenassia.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Bonjour Philippe.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Merci beaucoup de nous recevoir chez vous, Le Club des Incorrigibles Optimistes, chez Albin Michel, Prix Goncourt des Lycéens 2009, belle aventure. Justement, comment êtes-vous arrivé à ce livre ? Je sais que vous avez été avocat pendant quelques années, scénariste pour la télévision. On peut revenir un petit peu sur ce parcours qui débouche sur ce livre ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : J’ai commencé par être avocat, j’ai arrêté parce que j’avais envie d’écrire. J’ai été scénariste, enfin j’ai essayé d’être scénariste. J’ai surtout travaillé pour la télévision. Quelques romans refusés, quelques pièces de théâtre impossibles à monter, donc une vie d’auteur banal et ordinaire. Quand l’envie de ce roman est venue, j’ai choisi de revenir à mon ancien métier. J’ai eu la possibilité de devenir consultant en droit. Je travaille à mi-temps, donc je travaille deux ou trois jours par semaine et le reste du temps, j’écris.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Albin Michel le présente comme votre premier roman mais on va revenir un petit peu quand même en arrière. Il y avait eu un roman policier, un polar, il y a quelques années.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui j’ai écrit un policier il y a presque 25 ans maintenant. Il avait été édité ; il a eu le prix du roman policier à l’époque et puis j’ai pas voulu continuer du tout dans cette direction. J’avais plein de propositions pour écrire d’autres romans policiers mais j’étais pas vraiment un auteur de roman policier. En plus, à l’époque, il y  a eu un fait qui a changé beaucoup de choses. Il y a eu Le Dahlia Noir et James Ellroy et donc je me suis dis que je ne suis pas vraiment fait pour le roman policier. 

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Vous parliez du théâtre. Le théâtre compte beaucoup dans votre vie ? Vous auriez envie d’écrire à nouveau du théâtre.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui, oui énormément. J’ai écrit beaucoup de théâtre, il s’est trouvé que ça n’a pas marché ou des pièces ont été des échecs. On attendait le public, il y avait plus de monde sur scène que dans la salle donc on a arrêté. Mais bon, le théâtre, c’est vraiment ma passion et je vais me remettre au travail là-dessus.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Vous avez une bibliothèque très éclectique derrière vous et on voit aussi beaucoup de livres qui concernent l’Italie. L’Italie c’est une passion ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui, c’est ma deuxième patrie, par choix, par goût, je suis fou d’Italie. C’est un des seuls pays où je pourrais écrire dans un milieu sans me sentir étranger. Je pourrais situer un roman à Milan ou à Florence avec la même facilité d’environnement que Paris

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : . Le Club des Incorrigibles Optimistes a eu un formidable écho, un très bon accueil presse, un très bon accueil des libraires et puis les lecteurs ont suivi. Ça été une récompense pour un premier livre, un premier roman, un tel travail ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Quand on écrit, on est obligé si on veut écrire et tenir de se blinder complètement sur le monde extérieur. Donc, je suis resté finalement spectateur de cette effervescence. Bien sûr, j’étais content, mais dire que j’en ai été heureux, non, parce que j’ai écrit ce livre pour me faire plaisir. Et comme j’ai passé quinze ans sur ce livre, en recherches, en travail, en documentation, en réflexion, j’ai exactement fait à peu près ce que je voulais et j’étais content de le faire pour moi, d’arriver à ça pour moi, il me plaisait. C’est mon bébé. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit édité. Je n’aurais pas aimé moins ce livre s’il n’avait pas été édité. Il se trouve qu’il a été édité, j’en suis bien sûr hyper content.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Merci beaucoup Jean-Michel Guenassia. Le Club des Incorrigibles Optimistes qui a eu le prix Goncourt des Lycéens en 2009, c’est aux éditions Albin Michel.
Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Bonjour, Jean-Michel Guenassia.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Bonjour Philippe.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Merci beaucoup de nous recevoir chez vous, Le Club des Incorrigibles Optimistes, chez Albin Michel, Prix Goncourt des Lycéens 2009, belle aventure. Justement, comment êtes-vous arrivé à ce livre ? Je sais que vous avez été avocat pendant quelques années, scénariste pour la télévision. On peut revenir un petit peu sur ce parcours qui débouche sur ce livre ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : J’ai commencé par être avocat, j’ai arrêté parce que j’avais envie d’écrire. J’ai été scénariste, enfin j’ai essayé d’être scénariste. J’ai surtout travaillé pour la télévision. Quelques romans refusés, quelques pièces de théâtre impossibles à monter, donc une vie d’auteur banal et ordinaire. Quand l’envie de ce roman est venue, j’ai choisi de revenir à mon ancien métier. J’ai eu la possibilité de devenir consultant en droit. Je travaille à mi-temps, donc je travaille deux ou trois jours par semaine et le reste du temps, j’écris.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Albin Michel le présente comme votre premier roman mais on va revenir un petit peu quand même en arrière. Il y avait eu un roman policier, un polar, il y a quelques années.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui j’ai écrit un policier il y a presque 25 ans maintenant. Il avait été édité ; il a eu le prix du roman policier à l’époque et puis j’ai pas voulu continuer du tout dans cette direction. J’avais plein de propositions pour écrire d’autres romans policiers mais j’étais pas vraiment un auteur de roman policier. En plus, à l’époque, il y  a eu un fait qui a changé beaucoup de choses. Il y a eu Le Dahlia Noir et James Ellroy et donc je me suis dis que je ne suis pas vraiment fait pour le roman policier. 

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Vous parliez du théâtre. Le théâtre compte beaucoup dans votre vie ? Vous auriez envie d’écrire à nouveau du théâtre.

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui, oui énormément. J’ai écrit beaucoup de théâtre, il s’est trouvé que ça n’a pas marché ou des pièces ont été des échecs. On attendait le public, il y avait plus de monde sur scène que dans la salle donc on a arrêté. Mais bon, le théâtre, c’est vraiment ma passion et je vais me remettre au travail là-dessus.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Vous avez une bibliothèque très éclectique derrière vous et on voit aussi beaucoup de livres qui concernent l’Italie. L’Italie c’est une passion ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Oui, c’est ma deuxième patrie, par choix, par goût, je suis fou d’Italie. C’est un des seuls pays où je pourrais écrire dans un milieu sans me sentir étranger. Je pourrais situer un roman à Milan ou à Florence avec la même facilité d’environnement que Paris

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : . Le Club des Incorrigibles Optimistes a eu un formidable écho, un très bon accueil presse, un très bon accueil des libraires et puis les lecteurs ont suivi. Ça été une récompense pour un premier livre, un premier roman, un tel travail ?

Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Quand on écrit, on est obligé si on veut écrire et tenir de se blinder complètement sur le monde extérieur. Donc, je suis resté finalement spectateur de cette effervescence. Bien sûr, j’étais content, mais dire que j’en ai été heureux, non, parce que j’ai écrit ce livre pour me faire plaisir. Et comme j’ai passé quinze ans sur ce livre, en recherches, en travail, en documentation, en réflexion, j’ai exactement fait à peu près ce que je voulais et j’étais content de le faire pour moi, d’arriver à ça pour moi, il me plaisait. C’est mon bébé. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit édité. Je n’aurais pas aimé moins ce livre s’il n’avait pas été édité. Il se trouve qu’il a été édité, j’en suis bien sûr hyper content.

Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Merci beaucoup Jean-Michel Guenassia. Le Club des Incorrigibles Optimistes qui a eu le prix Goncourt des Lycéens en 2009, c’est aux éditions Albin Michel.

Le Club des Incorrigibles Optimistes Aux Editions Albin Michel
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • A 60 ans, Jean-Michel Guenassia publie chez Albin Michel ce qu'il considère comme son premier livre, son premier roman, Le Club des Incorrigibles Optimistes. Et pourtant entre scénarii pour la télévision ou le cinéma, pièce de théâtre mais aussi un polar en 1986, Jean-Michel Guenassia évolue depuis de nombreuses années dans le monde de l'écriture. Il aura pourtant fallu attendre 2009 pour que sa ténacité soit récompensée avec ce roman, Le Club des Incorrigibles Optimistes, qui a reçu le prix Goncourt des lycéens. ...A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Bonjour, Jean-Michel Guenassia. Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : Bonjour Philippe. Philippe Chauveau ( WebTVCulture ) : Merci beaucoup de nous recevoir chez vous, Le Club des Incorrigibles Optimistes, chez Albin Michel, Prix Goncourt des Lycéens 2009, belle aventure. Justement, comment êtes-vous arrivé à ce livre ? Je sais que vous avez été avocat pendant quelques années, scénariste pour la télévision. On peut revenir un petit peu sur ce parcours qui...A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau ( WebTvCulture ) : Jean-Michel Guenassia, nous sommes ensemble sur WebTvCulture. Le Club des Incorrigibles Optimistes, ça été l’un des livres « phare » de l’année 2009, prix Goncourt des lycéens, publié chez Albin Michel. C’est un monument, plus de 700 pages. Jean-Michel Guenassia ( Le Club des Incorrigibles Optimistes ) : L’histoire commence en 1959, le héros, c’est Michel Marini, il a 12 ans. Le roman s’arrête en 1964, il a 17 ans. Lui, il va jouer au baby-foot après le lycée dans...A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia - Le livre - Suite
    Béatrice de la Vaissière Libralire 116 Rue Saint-Maur 75011 Paris 01 47 00 07 01 J’ai beaucoup aimé, c’est un livre dans lequel on se promène. On s’enfonce complètement, sur les années 60, où on fréquente Jean-Paul Sartre, Joseph Kessel ; on est à la fin de la guerre d’Algérie avec tout ce que ça implique. On va suivre un jeune garçon qui est lycéen et ça foisonne de personnages, on s’attache aux personnages. C’est vraiment la population française telle qu’elle se faisait et telle qu’elle était vécue dans...A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia - L'avis du libraire - Suite