Jean-Pierre Adam

Jean-Pierre Adam

La maison romaine

Portrait 3'53

Bonjour Jean-Pierre Adam. Nous avons plaisir à vous accueillir. Vous publiez aux éditions Honoré Clair, ce très bel ouvrage « La maison romaine ». C'est un univers que vous connaissez bien le monde romain.
On va y revenir bien sûr. Lorsque l'on regarde votre carte de visite, on voit Jean-Pierre Adam architecte, archéologue. Ce n'est pas forcément commun d'associer les deux termes. Quel a été votre parcours ?
Mon désir était d'étudier l'archéologie monumentale donc j'avais commencé par un cursus habituel à la Sorbonne et puis je me suis aperçu que c'était surtout de l'histoire de l'art. L'enseignement était essentiellement épidermique.
On n'entrait pas à l'intérieur de la structure, des édifices. Il n'y avait pas d'anatomie, donc j'ai abandonné et j'ai fait des études d'architecture.
J'ai eu mon diplôme, j'ai exercé mon métier d'architecte parce que je voulais savoir ce que c'était d'avoir la responsabilité de conduite d'un chantier et j'ai repris mes études d'archéologie et j'ai ensuite fait un cursus, une thèse etc...
Mais au fond de vous même, vous vous sentez essentiellement architecte ou archéologue ?
Je suis incapable de distinguer l'un de l'autre. A vrai dire c'est plus l'architecte qui l'emporte car je suis un architecte pas exactement contemplatif, disons analyste, parce que j'ai aussi bâti en tant qu'architecte-archéologue.
J'ai fait des restaurations multiples d'édifices, j'ai construit des musées. Mais d'abord la vocation d'architecte m'est venue de mon grand-père qui était professeur d'histoire d'architecture donc cette carrière m'avait déjà séduit dès le départ.
Tout jeune, j'avais dit quand je serai grand, je serai comme mon grand-papa, je serai architecte, historien de l'architecture.
Vous aimez partager votre savoir puisque vous êtes chercheur, vous donnez également des cours dans plusieurs structures.
Je crois que c'est incontournable. Le chercheur isolé dans son laboratoire, c'est dans les romans du début du siècle. Tous les chercheurs aujourd'hui qui font de la recherche fondamentale ou de la recherche appliquée d'ailleurs aiment à communiquer.
Il y a des fois il faut faire des bilans. Ce qu'on a trouvé, il faut le faire connaître, alors il y a la monographie scientifique qui est lu par un petit cénacle de quatorze personnes, mais qui va alimenter de toute façon les acquis scientifiques
et puis il y a aussi le désir de faire connaître au plus grand nombre et ça c'est l'enseignement, ce sont les conférences qui permettent d'avoir le contact avec le public qui pose les bonnes questions
Est-ce que le fait d'écrire pour vous c'est important de partager votre savoir et de laisser une trace ?
Il faut s'adresse au plus grand nombre et aussi aux enfants. J'ai travaillé avec un certain nombre de maisons d'édition comme Casterman pour faire de la vulgarisation, de l'information pour tout public. Il faut s'adapter, c'est aussi un exercice qui pour moi est difficile.
S'adapter à la lecture et au langage des enfants de huit ans, des enfants de quinze ans, puis des adultes. Et chaque fois dans cette tranche d'âge, on trouve des sujets qui sont suffisamment accrocheur pour que le public soit attiré
et accède à la connaissance de l'histoire et de l'archéologie et après ils peuvent aller beaucoup plus loin, on est environné d'un monde d'informations scientifiques bien sûr.
L'archéologie réserve-t-elle toujours autant de surprises ? Etes-vous le même architecte-archéologue que lorsque vous aviez 25 ans ?
Absolument. Et les dernières fouilles que j'ai eu le privilège de faire avec Christiane Ziegler en Egypte, c'est plus qu'une surprise. C'est un éblouissement. On ne sait pas ce que l'on va trouver,
parce qu'on part sur un terrain où on dit « vous savez, ça fait 2000 ans que les Egyptiens pillent leurs nécropoles. Il n'y a plus rien à trouver, ce sont des vestiges, des détritus laissés pour compte et pas du tout !
On s'aperçoit qu'il y a encore des choses absolument stupéfiantes, des monuments intacts sous dix mètres de sables, des tombes intactes encore murées et les surprises sont toujours prodigieuses.
Cela dit, il n'y a pas que l'Egypte. Je ne connais pas le Mexique, mais j'imagine qu'on peut faire au Mexique des découvertes tout aussi merveilleuses qu'on ait fait en Egypte ou ailleurs.
Merci Jean-Pierre Adam de nous faire partager votre enthousiasme et donc votre nouveau titre aux éditions Honoré Clair. Ca s'appelle « La maison romaine ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Jean-Pierre Adam. Nous avons plaisir à vous accueillir. Vous publiez aux éditions Honoré Clair, ce très bel ouvrage « La maison romaine ». C'est un univers que vous connaissez bien le monde romain. On va y revenir bien sûr. Lorsque l'on regarde votre carte de visite, on voit Jean-Pierre Adam architecte, archéologue. Ce n'est pas forcément commun d'associer les deux termes. Quel a été votre parcours ?

Jean-Pierre Adam :
Mon désir était d'étudier l'archéologie monumentale donc j'avais commencé par un cursus habituel à la Sorbonne et puis je me suis aperçu que c'était surtout de l'histoire de l'art. L'enseignement était essentiellement épidermique. On n'entrait pas à l'intérieur de la structure, des édifices. Il n'y avait pas d'anatomie, donc j'ai abandonné et j'ai fait des études d'architecture. J'ai eu mon diplôme, j'ai exercé mon métier d'architecte parce que je voulais savoir ce que c'était d'avoir la responsabilité de conduite d'un chantier et j'ai repris mes études d'archéologie et j'ai ensuite fait un cursus, une thèse etc...

Philippe Chauveau :
Mais au fond de vous même, vous vous sentez essentiellement architecte ou archéologue ?

Jean-Pierre Adam :
Je suis incapable de distinguer l'un de l'autre. A vrai dire c'est plus l'architecte qui l'emporte car je suis un architecte pas exactement contemplatif, disons analyste, parce que j'ai aussi bâti en tant qu'architecte-archéologue. J'ai fait des restaurations multiples d'édifices, j'ai construit des musées. Mais d'abord la vocation d'architecte m'est venue de mon grand-père qui était professeur d'histoire d'architecture donc cette carrière m'avait déjà séduit dès le départ. Tout jeune, j'avais dit quand je serai grand, je serai comme mon grand-papa, je serai architecte, historien de l'architecture.

Philippe Chauveau :
Vous aimez partager votre savoir puisque vous êtes chercheur, vous donnez également des cours dans plusieurs structures.

Jean-Pierre Adam :
Je crois que c'est incontournable. Le chercheur isolé dans son laboratoire, c'est dans les romans du début du siècle. Tous les chercheurs aujourd'hui qui font de la recherche fondamentale ou de la recherche appliquée d'ailleurs aiment à communiquer. Il y a des fois il faut faire des bilans. Ce qu'on a trouvé, il faut le faire connaître, alors il y a la monographie scientifique qui est lu par un petit cénacle de quatorze personnes, mais qui va alimenter de toute façon les acquis scientifiques et puis il y a aussi le désir de faire connaître au plus grand nombre et ça c'est l'enseignement, ce sont les conférences qui permettent d'avoir le contact avec le public qui pose les bonnes questions

Philippe Chauveau :
Est-ce que le fait d'écrire pour vous c'est important de partager votre savoir et de laisser une trace ?

Jean-Pierre Adam :
Il faut s'adresse au plus grand nombre et aussi aux enfants. J'ai travaillé avec un certain nombre de maisons d'édition comme Casterman pour faire de la vulgarisation, de l'information pour tout public. Il faut s'adapter, c'est aussi un exercice qui pour moi est difficile. S'adapter à la lecture et au langage des enfants de huit ans, des enfants de quinze ans, puis des adultes. Et chaque fois dans cette tranche d'âge, on trouve des sujets qui sont suffisamment accrocheur pour que le public soit attiré et accède à la connaissance de l'histoire et de l'archéologie et après ils peuvent aller beaucoup plus loin, on est environné d'un monde d'informations scientifiques bien sûr.

Philippe Chauveau :
L'archéologie réserve-t-elle toujours autant de surprises ? Êtes-vous le même architecte-archéologue que lorsque vous aviez 25 ans ?

Jean-Pierre Adam :
Absolument. Et les dernières fouilles que j'ai eu le privilège de faire avec Christiane Ziegler en Égypte, c'est plus qu'une surprise. C'est un éblouissement. On ne sait pas ce que l'on va trouver, parce qu'on part sur un terrain où on dit « vous savez, ça fait 2000 ans que les Égyptiens pillent leurs nécropoles. Il n'y a plus rien à trouver, ce sont des vestiges, des détritus laissés pour compte et pas du tout ! On s'aperçoit qu'il y a encore des choses absolument stupéfiantes, des monuments intacts sous dix mètres de sables, des tombes intactes encore murées et les surprises sont toujours prodigieuses. Cela dit, il n'y a pas que l'Égypte. Je ne connais pas le Mexique, mais j'imagine qu'on peut faire au Mexique des découvertes tout aussi merveilleuses qu'on ait fait en Égypte ou ailleurs.

Philippe Chauveau :
Merci Jean-Pierre Adam de nous faire partager votre enthousiasme et donc votre nouveau titre aux éditions Honoré Clair. Ça s'appelle « La maison romaine ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Nous vous invitons aujourd'hui à un voyage dans le temps et plus précisément dans l'Antiquité romaine avec Jean-Pierre Adam qui publie aux éditions Honoré Clair ce très bel ouvrage « La maison romaine ».Jean-Pierre Adam est à la fois architecte et archéologue, vocation née dans la bibliothèque de son grand-père maternel, lui-même architecte. S'il a œuvré en architecture contemporaine, Jean-Pierre Adam n'aime rien tant que d'aller fouiller dans les vestiges des civilisations passées. Soucieux de partager son savoir, il...La maison romaine de Jean-Pierre Adam - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Jean-Pierre Adam. Nous avons plaisir à vous accueillir. Vous publiez aux éditions Honoré Clair, ce très bel ouvrage « La maison romaine ». C'est un univers que vous connaissez bien le monde romain. On va y revenir bien sûr. Lorsque l'on regarde votre carte de visite, on voit Jean-Pierre Adam architecte, archéologue. Ce n'est pas forcément commun d'associer les deux termes. Quel a été votre parcours ?Jean-Pierre Adam :Mon désir était d'étudier l'archéologie monumentale donc j'avais commencé par...La maison romaine de Jean-Pierre Adam - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Jean-Pierre Adam, vous êtes architecte-archéologue. Vous nous proposez un fascinant voyage dans le monde romain et plus précisément dans la maison romaine. Vous nous ouvrez les portes de la maison romaine avec ce bel ouvrage publié aux éditions Honoré Clair.Est-ce que la période romaine est une période de prédilection ou c'est l'une des périodes que vous affectionnez dans votre travail ?Jean-Pierre Adam :Pour un architecte, la période romaine c'est le moment du plus grand bouleversement dans l'histoire de...La maison romaine de Jean-Pierre Adam - Le livre - Suite