Céline Knidler

Céline Knidler

La fille du bourreau

Portrait 00'06'38"

Philippe
Bonjour Céline Knidler.

Céline Kndiler
Bonjour Philippe.

Philippe
Vous êtes publié aux éditions Jeanne et Juliette, ce qui est déjà votre troisième roman, "La fille du bourreau". Parce qu'effectivement, il y avait eu "La grâce des innocents", c'était en 2013. "L'équilibre du funambule", en 2018. Et voici donc ce titre "La fille du bourreau: Céleste", puisque nous sommes sur le premier tome d'une future trilogie. Et puis une petite présentation rapide de cette maison d'édition Jeanne et Juliette.

Céline Kndiler
C'est une maison d'édition qui est spécialisée dans les sagas historiques et qui fait partie du collectif Anne Carrière. "La Fille du bourreau : Céleste" et "Eloïse : les Fleurs du sérail", inaugurent cette maison d'édition. Voilà.

Philippe
On va reparler bien sûr de ce qui est votre troisième roman. Vous tracez votre sillon. Je le disais, le premier roman, c'était en 2013. Il y en a eu un autre en 2018. Pourquoi ce besoin ? Pourquoi cette envie de l'écriture ?

Céline Kndiler
J'ai commencé à écrire très tôt, en fait, à l'âge des premières rédactions, au début du collège; Ç'a été un coup de foudre pour l'écriture. Je me suis jamais arrêtée depuis. J'aime raconter des histoires. Je me suis toujours racontée des histoires de toute façon, même toute petite. Donc il y a eu les rédactions, même les punitions qu'on me donnaient à l'école. Pour moi, c'étaient pas des punitions. Je correspondais en morse avec ma voisine de tablée et donc on s'est fait attrapée et j'ai dû rédiger une rédaction sur le pourquoi, il est beaucoup plus intéressant d'écrire en français qu'en morse. J'ai pris un malin plaisir à écrire cette rédaction. La punition était un peu ratée, mais voilà, depuis ce temps là, je n'ai jamais cessé d'écrire. J'ai participé après à des concours de nouvelles que je n'ai jamais remportés. Mais j'ai toujours eu des appréciations plutôt positives qui m'ont encouragées à continuer. J'animais un blog aussi quotidien avec des photos, un texte, une photo tous les jours. Et ensuite, je me suis dit qu'il fallait que je m'attelle à quelque chose de plus long, un projet de plus grande envergure. Et c'est là où j'ai écrit mon premier roman, "La Grâce des innocents".

Philippe
Vous parliez des souvenirs d'écoles et dans vos remerciements, il y a quelqu'un qui compte, justement ?

Céline Kndiler
Mon prof de français, oui, François Barthélémy que j'ai perdu de vue depuis et j'espère qu'il pourra tomber sur ce remerciement parce qu'en effet c'est un peu grâce à lui. C'est lui qui m'a donné ma première note pour une rédaction que d'ailleurs je n'avais pas écrite puisque c'est ma mère qui l'avait intégralement écrite.

Philippe
C'est sûr que j'ai.

Céline Kndiler
J'ai eu une très bonne note et c'est ça qui a été le point de départ de mon goût pour l'écriture. Alors, il y avait quand même à la maison énormément. On était quand même baigné.

Philippe
Vous étiez dans un univers littéraire.

Céline Kndiler
On était dans un univers littéraire. Il y avait des livres partout à la maison. Ma mère est une très grande lectrice et mon arrière grand-père reliait lui même ses livres. J'ai grandi dans un goût de la littérature, un goût du livre, et donc, forcément, ça sera forcément une influence.

Philippe
Mais alors justement, entre la rédaction au sujet du morse, et puis le fait de publier un premier roman, il y a quand même tout un chemin. Vous aviez une appréhension ou finalement vous vous êtes laissée porter par l'envie.

Céline Kndiler
Il y a eu une appréhension, ça n'engage que moi, c'est-à-dire que finalement c'était un pari et je me disais j'espérais que mon premier livre, en effet, rencontrerait ses lecteurs. Et ç'a été le cas puisque en tout cas, il a rencontré mon éditeur, ma lectrice, ma première lectrice et ça l'a suffisamment convaincu pour que je sois éditée.

Philippe
Mais aujourd'hui, l'aventure continue. C'est votre troisième roman, roman historique, on va reparler. Roman d'aventures, mais roman historique. Ça avait été le cas aussi pour votre premier titre, "La Grâce des innocents". En revanche, le deuxième était un roman contemporain dans un univers un peu onirique, ce qui veut dire que vous n'hésitez pas à faire des pas de côté et à vous balader dans différents univers. En tant que lectrice, on retrouve aussi un peu de tout sur votre table de chevet ?

Céline Kndiler
Tout à fait. Je suis assez infidèle en terme de littérature parce que je n'ai pas forcément d'auteurs fétiches. Alors oui, évidemment. Alexandre Dumas, ça reste un de mes auteurs favoris. Robert Merle aussi, puisque c'est grâce à lui que je suis arrivée à l'écriture historique. Mais je papillonne entre les auteurs classiques et les auteurs récents. Ce serait difficile de vous dire une influence particulière. Voilà. Dernièrement, j'ai lu "Appelez moi César", par exemple, que j'adorais, de Boris Parme, qui a été un coup de cœur. Mais j'ai forcément beaucoup lu de romans historiques. Arturo Pérez, Catherine Hermary, Jean Divo. Je ne sais pas, je ne sais pas comment on prononce Alexandra Lapierre. Je ne vais pas tous les citer, mais j'ai lu beaucoup, beaucoup de romans historiques.

Philippe
Et vous vous nourrissez effectivement de toutes ces lectures.

Céline Kndiler
Et je me nourris de toutes ces lectures et je dirais même que c'est par les romans historiques que je suis arrivée aussi au bout de l'histoire, parce que ce n'était pas forcément quelque chose d'acquis à la base. Je n'étais pas une féru d'histoire, ni je ne suis pas du tout historienne, mais ce sont vraiment les romans historiques qui m'ont amené à l'histoire.

Philippe
Vous avez une autre activité en parallèle de l'écriture, comment organisez-vous justement vos journées pour laisser libre cours à votre passion de l'écriture ?

Céline Kndiler
Elles sont très bien remplies mes journées. En plus, donc j'ai une fille en bas âge, donc ça complexifie un petit peu les choses. Mais écoutez, comme beaucoup de gens, j'écris le matin, j'écris le soir, j'écris même dans les transports. On a maintenant des nouveaux outils. J'écris même sur mon téléphone parfois, mais j'ai cette capacité à pouvoir passer très rapidement d'un sujet à l'autre. Mon métier m'amène justement à devoir passer d'un sujet à l'autre, donc j'ai cette souplesse intellectuelle qui me permet de switcher assez rapidement et de me plonger, me replonger dans l'écriture assez facilement.

Philippe
Ça vous fait une sorte de bulle de parenthèse, ce moment ou vous êtes vous même face à votre, à votre écran pour écrire ? Vous vous coupez du monde ?

Céline Kndiler
J'adore. J'ai même parfois hâte. Le soir, souvent, les gens rentrent et ont hâte de retrouver leur famille, de regarder leur série. J'ai aussi hâte de retrouver ma famille. Là n'est pas la question. Mais plutôt que me plonger dans une série ou dans un film, j'adore retrouver mes personnages et me glisser dans leur histoire et j'ai l'impression de retrouver en fait presque des amis puisque je les connais par cœur maintenant, puisque je suis dans l'intrigue, dans leur intellect, dans leurs pensées, avec leurs émotions. Donc oui, c'est comme des amis.

Philippe
Et vos amis de papier sont désormais aussi nos amis. "La fille du bourreau". C'est donc le premier tome de ce qui va être une trilogie. Céline Knidler, vous êtes publiée aux éditions Jeanne et Juliette.

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