Ken Follett est né en 1949 au Pays de Galles. Licencié en philosophie, il devient journaliste à Cardiff, puis à Londres. En 1978, il publie, « L'arme à l'œil », qui sera un best-seller mondial. Ses thrillers et ses romans policiers se lisent aux 4 coins du Monde. « Le Code Rebecca », « Le réseau Corneille » ou encore « Peur Blanche », certains ont même été adaptés au cinéma. Mais tout le talent de Ken Follet est d'avoir su se diversifier. Et en 1990, il obtient un nouveau succès mondial dans un registre où on ne...
La chute des géants de Ken Follett - Présentation - Suite
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Bonjour Ken Follett
Ken Follett (La chute des géants) :
Bonjour.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci de nous accueillir à l'occasion de votre passage à Paris. Vous êtes en France à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman chez Robert Laffont, « La chute des géants ». Revenons un petit peu sur votre parcours, Cardiff, le Pays de Galles, ensuite Londres vers l'âge de 10 ans. Quels sont vos souvenirs d'adolescence, quel type d'enfant étiez-vous ?
Ken Follett (La chute des géants)...
La chute des géants de Ken Follett - Portrait - Suite
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ken Follett, merci de nous recevoir. Vous êtes de passage à Paris, à l'occasion de la sortie de votre nouveau livre, votre nouveau roman, « La chute des géants », c'est chez Robert Laffont. C'est le premier tome, puisqu'il y aura une trilogie. Nous sommes en 1911, 1911 pour le prologue, 1914 pour le premier chapitre. Et vous nous entraînez dans une grande fresque historique, comme vous en avez le talent et le secret. Vous aimez que vos personnages soient confrontés au vent de l'Histoire ?
Ken...
La chute des géants de Ken Follett - Le livre - Suite
Maison de la Presse – Montaigu – Philippe Chauvet
C’est un roman qui démarre du siècle dernier, donc c’est vrai pour ceux qui aiment cette ambiance, redécouvrir des choses qui ont existé, en mélangeant bien sur plein de choses différentes, avec des familles qui vont s’entredéchirer.
C’est vrai que c’est plus destiné à un public qui recherche, une ambiance d’époque, au niveau histoire, mais tout en gardant ce petit côté énigme. On imagine ce qui peut se passer par la suite.
L'attrait de ce genre de bouquin...
La chute des géants de Ken Follett - L'avis du libraire - Suite
Ken Follett
La chute des géants
Présentation 1'12Ken Follett
La chute des géants
Portrait 4'12Bonjour Ken Follett
Ken Follett (La chute des géants) :
Bonjour.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci de nous accueillir à l'occasion de votre passage à Paris. Vous êtes en France à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman chez Robert Laffont, « La chute des géants ». Revenons un petit peu sur votre parcours, Cardiff, le Pays de Galles, ensuite Londres vers l'âge de 10 ans. Quels sont vos souvenirs d'adolescence, quel type d'enfant étiez-vous ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Un enfant qui fait toujours ce que ne veulent pas les professeurs, et je m'ennuie à l'école parce que c'est trop long. J'ai appris à lire à l'âge de 4 ans, ma maman m'a appris à lire et j'ai aimé immédiatement. Nous n'avions pas la télé chez nous parce que mes parents croyaient que c'était mauvais. « Donc, toi, Ken tu ne vas pas au cinéma avec tous les copains le samedi matin, c'est interdit ». C'est peut-être à cause de ça que j'ai lu beaucoup.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a eu ensuite des études, des études de philosophie, puis le journalisme. Est-ce qu'il y avait déjà l'envie d'écrire des livres ?
Ken Follett (La chute des géants) :
À mon avis, ce n'est pas facile de se connaître. Je suis devenu journaliste, pas mal, mais pas extraordinaire, et enfin j'ai commencé à écrire des romans et évidemment c'était mon destin.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre premier roman en 1978, et ensuite des succès : que ce soit « Le code Rebecca », « Les piliers de la Terre », « Peur Blanche » plus récemment. Vous aimez bien : soit les grandes fresques historiques, soit les romans d'espionnage, les romans policiers. L'écriture est différente ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Pour moi, la différence n'est pas grande, parce que la façon dont je travaille ne change pas. Il faut chercher ce qui semble intéressant pour le lecteur. Ce qui engage le lecteur sur un niveau émotionnel.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lorsque vous écrivez, vous pensez d'abord au lecteur avant de penser à votre plaisir d'écrivain ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, oui tout à fait. Ce n'est pas pour mon plaisir l'écriture. Même quand j'ai écrit une bonne phrase, et que je suis fier, mais là il ne faut pas oublier leur plaisir, c'est les lecteurs.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lorsque vous écrivez, que vous êtes à votre table de travail, que ressentez-vous ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Il y a des moments difficiles. Ma femme sait toujours car nous avons deux bibliothèques adjacentes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Côte à côte.
Ken Follett (La chute des géants) :
Côte à côte. Et selon ma femme, quand je marche, elle l'entend et elle se dit, il a un problème. Mais surtout, les moments où je fais quelque chose que j'aime beaucoup, j'imagine que les lecteurs se disent « Ho my God ! », et ça, ça me plait.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et ça nous plaît à nous aussi. Merci Ken Follett, « La chute des géants », c'est le premier tome de cette trilogie et c'est aux éditions Robert Laffont.
Bonjour Ken Follett
Ken Follett (La chute des géants) :
Bonjour.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci de nous accueillir à l'occasion de votre passage à Paris. Vous êtes en France à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman chez Robert Laffont, « La chute des géants ». Revenons un petit peu sur votre parcours, Cardiff, le Pays de Galles, ensuite Londres vers l'âge de 10 ans. Quels sont vos souvenirs d'adolescence, quel type d'enfant étiez-vous ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Un enfant qui fait toujours ce que ne veulent pas les professeurs, et je m'ennuie à l'école parce que c'est trop long. J'ai appris à lire à l'âge de 4 ans, ma maman m'a appris à lire et j'ai aimé immédiatement. Nous n'avions pas la télé chez nous parce que mes parents croyaient que c'était mauvais. « Donc, toi, Ken tu ne vas pas au cinéma avec tous les copains le samedi matin, c'est interdit ». C'est peut-être à cause de ça que j'ai lu beaucoup.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Il y a eu ensuite des études, des études de philosophie, puis le journalisme. Est-ce qu'il y avait déjà l'envie d'écrire des livres ?
Ken Follett (La chute des géants) :
À mon avis, ce n'est pas facile de se connaître. Je suis devenu journaliste, pas mal, mais pas extraordinaire, et enfin j'ai commencé à écrire des romans et évidemment c'était mon destin.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre premier roman en 1978, et ensuite des succès : que ce soit « Le code Rebecca », « Les piliers de la Terre », « Peur Blanche » plus récemment. Vous aimez bien : soit les grandes fresques historiques, soit les romans d'espionnage, les romans policiers. L'écriture est différente ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Pour moi, la différence n'est pas grande, parce que la façon dont je travaille ne change pas. Il faut chercher ce qui semble intéressant pour le lecteur. Ce qui engage le lecteur sur un niveau émotionnel.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lorsque vous écrivez, vous pensez d'abord au lecteur avant de penser à votre plaisir d'écrivain ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, oui tout à fait. Ce n'est pas pour mon plaisir l'écriture. Même quand j'ai écrit une bonne phrase, et que je suis fier, mais là il ne faut pas oublier leur plaisir, c'est les lecteurs.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lorsque vous écrivez, que vous êtes à votre table de travail, que ressentez-vous ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Il y a des moments difficiles. Ma femme sait toujours car nous avons deux bibliothèques adjacentes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Côte à côte.
Ken Follett (La chute des géants) :
Côte à côte. Et selon ma femme, quand je marche, elle l'entend et elle se dit, il a un problème. Mais surtout, les moments où je fais quelque chose que j'aime beaucoup, j'imagine que les lecteurs se disent « Ho my God ! », et ça, ça me plait.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et ça nous plaît à nous aussi. Merci Ken Follett, « La chute des géants », c'est le premier tome de cette trilogie et c'est aux éditions Robert Laffont.
Ken Follett
La chute des géants
Le livre 4'18Ken Follett, merci de nous recevoir. Vous êtes de passage à Paris, à l'occasion de la sortie de votre nouveau livre, votre nouveau roman, « La chute des géants », c'est chez Robert Laffont. C'est le premier tome, puisqu'il y aura une trilogie. Nous sommes en 1911, 1911 pour le prologue, 1914 pour le premier chapitre. Et vous nous entraînez dans une grande fresque historique, comme vous en avez le talent et le secret. Vous aimez que vos personnages soient confrontés au vent de l'Histoire ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, j'ai cherché une époque où je pouvais écrire un grand roman, comme « Un Monde sans fin » ou « Les piliers de la Terre », mais qui ne soit pas au Moyen Age. Donc je me suis demandé quelle époque ? Et le XXème siècle, c'est le siècle le plus dramatique et violent de l'histoire de l'être humain. Et en plus c'est mon histoire, c'est votre histoire, celle de nos parents et de nos grands parents, donc l'histoire de nous tous.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Cinq familles. Britanniques, russes, allemandes qui vont être confrontées aux bouleversements historiques, entre 1914 et la fin de la seconde guerre mondiale, et donc sur trois tomes.
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, c'est trois tomes, une guerre chacun : la première guerre mondiale, la deuxième guerre mondiale et la guerre froide, « the coldwar ». En plus, il y a trois générations : le premier tome, « La Chute des Géants » a trois thèmes : la première guerre mondiale, la révolution russe et les suffragettes, le vote pour les femmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Avec le joli personnage d'Ethel, qui va devenir député.
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, et il me semble que le changement le plus grand du siècle, c'est le vote des femmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Le vingtième siècle que vous évoquez dans ces trois tomes, et en tout cas dans le premier, « La Chute des Géants » avec la révolution russe, la première guerre mondiale. Ce sont des toiles de fond, des peintures, qui sont une source de travail inépuisable?
Ken Follett (La chute des géants) :
Les gens normaux, de pauvres familles, c'est eux qui ont changé le monde. Donc j'ai créé dans la Russie, un ouvrier dans une usine. Avec ses camarades, il a fait la révolution russe.
En Angleterre, ce sont les gens de la classe ouvrière qui ont fondé les syndicats et le parti socialiste. Ce n'était pas des grands, ce n'était pas des hommes de l'université, ce n'était pas des professeurs, c'était des mineurs.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et d'ailleurs, le roman s'ouvre avec le petit Billy, qui descend à la mine le jour du couronnement du roi d'Angleterre, et c'est toute la contradiction que l'on retrouve dans le livre.
Ken Follett (La chute des géants) :
Voilà, et le drame arrive de ça, de ces niveaux sociaux qu'on peut traverser. Par exemple, quand on tombe amoureux avec un plus haut, ou un plus bas que soi, ça crée le drame.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Ken Follett. Votre nouveau roman, donc le premier tome de cette trilogie, « La Chute des Géants » qui sort aux éditions Robert Laffont.
Ken Follett, merci de nous recevoir. Vous êtes de passage à Paris, à l'occasion de la sortie de votre nouveau livre, votre nouveau roman, « La chute des géants », c'est chez Robert Laffont. C'est le premier tome, puisqu'il y aura une trilogie. Nous sommes en 1911, 1911 pour le prologue, 1914 pour le premier chapitre. Et vous nous entraînez dans une grande fresque historique, comme vous en avez le talent et le secret. Vous aimez que vos personnages soient confrontés au vent de l'Histoire ?
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, j'ai cherché une époque où je pouvais écrire un grand roman, comme « Un Monde sans fin » ou « Les piliers de la Terre », mais qui ne soit pas au Moyen Age. Donc je me suis demandé quelle époque ? Et le XXème siècle, c'est le siècle le plus dramatique et violent de l'histoire de l'être humain. Et en plus c'est mon histoire, c'est votre histoire, celle de nos parents et de nos grands parents, donc l'histoire de nous tous.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Cinq familles. Britanniques, russes, allemandes qui vont être confrontées aux bouleversements historiques, entre 1914 et la fin de la seconde guerre mondiale, et donc sur trois tomes.
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, c'est trois tomes, une guerre chacun : la première guerre mondiale, la deuxième guerre mondiale et la guerre froide, « the coldwar ». En plus, il y a trois générations : le premier tome, « La Chute des Géants » a trois thèmes : la première guerre mondiale, la révolution russe et les suffragettes, le vote pour les femmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Avec le joli personnage d'Ethel, qui va devenir député.
Ken Follett (La chute des géants) :
Oui, et il me semble que le changement le plus grand du siècle, c'est le vote des femmes.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Le vingtième siècle que vous évoquez dans ces trois tomes, et en tout cas dans le premier, « La Chute des Géants » avec la révolution russe, la première guerre mondiale. Ce sont des toiles de fond, des peintures, qui sont une source de travail inépuisable?
Ken Follett (La chute des géants) :
Les gens normaux, de pauvres familles, c'est eux qui ont changé le monde. Donc j'ai créé dans la Russie, un ouvrier dans une usine. Avec ses camarades, il a fait la révolution russe.
En Angleterre, ce sont les gens de la classe ouvrière qui ont fondé les syndicats et le parti socialiste. Ce n'était pas des grands, ce n'était pas des hommes de l'université, ce n'était pas des professeurs, c'était des mineurs.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et d'ailleurs, le roman s'ouvre avec le petit Billy, qui descend à la mine le jour du couronnement du roi d'Angleterre, et c'est toute la contradiction que l'on retrouve dans le livre.
Ken Follett (La chute des géants) :
Voilà, et le drame arrive de ça, de ces niveaux sociaux qu'on peut traverser. Par exemple, quand on tombe amoureux avec un plus haut, ou un plus bas que soi, ça crée le drame.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Merci beaucoup Ken Follett. Votre nouveau roman, donc le premier tome de cette trilogie, « La Chute des Géants » qui sort aux éditions Robert Laffont.
Ken Follett
La chute des géants
L'avis du libraire 0'50C’est un roman qui démarre du siècle dernier, donc c’est vrai pour ceux qui aiment cette ambiance, redécouvrir des choses qui ont existé, en mélangeant bien sur plein de choses différentes, avec des familles qui vont s’entredéchirer.
C’est vrai que c’est plus destiné à un public qui recherche, une ambiance d’époque, au niveau histoire, mais tout en gardant ce petit côté énigme. On imagine ce qui peut se passer par la suite. L'attrait de ce genre de bouquin c'est qu'il nous garde en haleine de la première à la dernière page et on essaie d'imaginer ce qui pourrait se passer par la suite.
C’est un roman qui démarre du siècle dernier, donc c’est vrai pour ceux qui aiment cette ambiance, redécouvrir des choses qui ont existé, en mélangeant bien sur plein de choses différentes, avec des familles qui vont s’entredéchirer.
C’est vrai que c’est plus destiné à un public qui recherche, une ambiance d’époque, au niveau histoire, mais tout en gardant ce petit côté énigme. On imagine ce qui peut se passer par la suite. L'attrait de ce genre de bouquin c'est qu'il nous garde en haleine de la première à la dernière page et on essaie d'imaginer ce qui pourrait se passer par la suite.