Céline Knidler

Céline Knidler

L'équilibre du funambule

Portrait 5'00"

Philippe Chauveau : Bonjour Céline Knidler.

Céline Knidler : Bonjour.

Philippe Chauveau : Vous êtes dans l'actualité avec ce livre « L'équilibre du funambule » aux éditions Larousse. Ce n'est pas votre premier roman. Il y en avait eu un précédemment, il y a quelques années, « La grâce des innocents » qui était un roman historique. On va faire un peu plus connaissance… Vous êtes aujourd'hui journaliste tout en étant romancière mais quel a été votre parcours ? Pourquoi ce goût pour l'écrit ?

Céline Knidler : Pourquoi ce goût pour l'écrit ? Cela vient de très loin. Pour tout dire, j'ai commencé à écrire quand j'avais 10ans. J'ai découvert le goût de l'écriture avec la rédaction, avec mon professeur de français. Un goût qui s'est prolongé au lycée puis à la faculté, j'ai fait des études de lettres en littérature moderne à la Sorbonne et ensuite je me suis d'abord orientée vers le journalisme écrit et la force des choses a fait que je me suis orientée plutôt vers l'image qui est un autre style d'écriture mais qui est complémentaire.

Philippe Chauveau : Aviez-vous déjà l'envie de publier ? On peut écrire pour soit mais l'envie d'être lue, d'être publiée est venue en parallèle ou bien plus tardivement?

Céline Knidler : J'ai toujours eu envie d'écrire pour être publié

Philippe Chauveau : L'envie de raconter des histoires ?

Céline Knidler : L'envie de raconter des histoires, oui. Je participais a beaucoup de concours de nouvelles quand j'étais jeune. Je suis plus attirée par la littérature qui emmène le lecteur dans des contrées lointaines, le vrai roman, le vrai roman épique aussi ou le roman qui arrive à emporter le lecteur ailleurs que dans le réel.

Philippe Chauveau : Lorsqu’on est journaliste, on travaille dans l'actualité, dans l'effervescence, dans un rythme souvent soutenu ; l'écriture est-elle pour vous un moment de pause et que vous apporte-t-elle par rapport à votre métier de journaliste ? Vous faisiez le comparatif avec l'écriture journalistique, l'écriture romanesque est-elle différente ?

Céline Knidler : C'est complètement différent et en même temps, l'écriture journalistique est une écriture directe où il faut aller à l'essentiel, il y a une classification des informations. Ce n'est pas tout à fait pareil mais dans mon style je fais des phrases assez courtes, assez directes. Le journalisme influe un petit peu sur ma façon de raconter des histoires. Après, sur le rythme, c'est vrai que le journalisme est un métier assez prenant, donc c'est toujours assez compliqué de trouver du temps pour l'écriture mais en général j'écris tôt le matin. Je me lève tôt quand Paris se réveille tout doucement, qu'il n'y a pas beaucoup de bruit, un café et je me mets à écrire ! Ces petits moments de calme avant la tempête de la journée.

Philippe Chauveau : Il y avait eu un premier roman, je l'ai dit en préambule, « La grâce des innocents » où vous nous entraîniez dans le Paris du XVème siècle, avec un autre style d'écriture. Après avoir commencé par le roman historique, pourquoi revenir sur un roman contemporain ?

Céline Knidler : J'ai découvert l'histoire tardivement, par la littérature, j'ai lu « Les fortunes de France » de Robert Merle qui se passe au XVIe siècle pendant les guerres de religions, on y suit l'évolution d'un père et son fils et cela m'a fascinée. En même temps, cette découverte de l'Histoire par le roman s'est accompagnée de la découverte de la musique baroque, de toute une atmosphère, qui m'ont donné envie à mon tour d'écrire de l'Histoire. Ce qui me plaît, ce sont les histoires que raconte l'Histoire !

Philippe Chauveau : Pourquoi cette envie aujourd'hui de quitter la grande Histoire pour revenir à notre époque contemporaine ?

Céline Knidler : Peut-être pour ne pas m'enfermer dans le roman historique, on a peut-être tendance en France à classer un peu trop les auteurs dans des genres mais j'y retournerai sans doute un jour. Je voulais aussi écrire quelque chose de plus contemporain et cette histoire de « L'équilibre du funambule » sur Paris et ses coulisses, à l’époque moderne, me travaillait depuis quelques temps ; donc c'était l'occasion.

Philippe Chauveau : Quelles sont vos lectures ? Qu'y a-t-il en ce moment sur votre table de nuit ?

Céline Knidler : En ce moment je suis en train de lire un roman qui vient de sortir, de Victor Pouchet, « Pourquoi les oiseaux meurent ». Sinon, j'adore Raymond Queneau, ou beaucoup de classiques, Alexandre Dumas et Victor Hugo font partie de mes auteurs préférés, beaucoup de littérature classique.

Philippe Chauveau : Votre actualité Céline Knidler, « L'équilibre du funambule », vous êtes publiée aux éditions Larousse.

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  • Céline Knidler est journaliste dans l’audiovisuel. Elle est aussi romancière. En 2013, son premier livre « La grâce des innocents » nous entrainait dans le Paris du XVIème siècle, dans la violence des guerres de religion. Cinq ans après, elle revient en librairie avec un nouveau titre « L’élégance des funambules ». Là encore, Paris sert de toile de fond à l’intrigue mais la romancière a choisi notre époque contemporaine, ou plus exactement 1989 pour une raison que vous découvrirez au fil de l’histoire. Quand...Revivez les grands moments du salon de Céline Knidler - Présentation - Suite
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