Maud Tabachnik

Maud Tabachnik

Désert barbare

Portrait 3'49
Philippe Chauveau :
Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ?

Maud Tabachnik :
Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le voyez, je suis quand même costaud ! Mais jamais l'écriture. Quand je remettais les vertèbres en place, je n'y pensais pas du tout.

Philippe Chauveau :
Comment s'est fait la transition, ce besoin ?

Maud Tabachnik :
J'ai habité dans la maison de Alexander Calder le sculpteur, dont la fille m'a prêté la maison pendant deux ans. J'ai connu la Touraine, j'ai connu la campagne. Je ne savais pas ce qu'il y avait entre la ville et la mer. J'ai vu qu'il y avait la campagne, ça m'a bien plu. J'ai acheté une maison à côté de Chinon et je me suis retrouvé dénudée de toutes activités à un âge encore tendre. J'ai commencé à écrire. Ca m'a passionné, ça m'a excité ! J'ai commencé à écrire deux-trois livres pour faire mes gammes comme un pianiste. J'ai donné le troisième chez Denoël et « boum » c'est parti !

Philippe Chauveau :
Et dès le premier roman, l'envie d'écrire du polar, des thriller, l'envie de faire frissonner le lecteur ?

Maud Tabachnik :
J'étais fan de thriller, de romans noirs américains, la fameuse Série Noire de Gallimard. J'aime les films américains, j'aime la littérature américaine de ce genre. Je me suis bien retrouvé dans cet univers de suspense, de tension, de folie.

Philippe Chauveau :
Aujourd'hui comment travaillez-vous lorsque vous démarrez un nouveau livre ? Est-ce que vous vous focalisez sur ce bouquin là ? Quel genre d'écrivain êtes-vous ?

Maud Tabachnik :
Je m'y mets le matin, je m'arrête pour déjeuner, vous savez, comme un bureaucrate de la poste !

Philippe Chauveau :
Vous êtes très studieuse !

Maud Tabachnik :
Oui, très studieuse, mais je m'arrête, le jour où j'ai des trucs à faire... L'avantage de notre activité c'est qu'il faut être très discipliné et pouvoir se donner du loisir. Alors moi je ne m'autorise pas beaucoup de loisir, je suis un peu sévère avec moi. Par exemple, moi qui adore lire, je ne lis jamais la journée, je lis que le soir dans mon lit. J'ai l'impression que je pourrais faire autre chose, que je pourrais écrire.

Philippe Chauveau :
La lecture serait une sorte de récompense ?

Maud Tabachnik :
Voilà, c'est ça. Si j'ai bine travaillé, je lis, mais de toute façon même si j'ai pas bien travaillé je lis.

Philippe Chauveau :
Quelles sont les relations que vous entretenez avec vos lecteurs ?

Maud Tabachnik :
Elles sont très agréables. Je rencontre mes lecteurs dans les librairies, dans les salons et ce qui est toujours surprenant dans les premiers lecteurs qui m'ont lu et qui ne m'ont pas connu avant, c'est leur étonnement de voir quelqu'un qui n'est pas armé d'un couteau entre les dents, qui n'a pas un regard de tueur avec ce que j'écris. Les gens, et c'est normal, quand ils lisent mes livres qui sont quand même un peu hard au niveau tension, ils s'imaginent tous quelqu'un de sombre et ils sont étonnés et ravis de voir que je ne corresponds pas trop à ce que j'écris.

Philippe Chauveau :
Cela veut-il dire que vous avez une personnalité à double face ?

Maud Tabachnik :
Oh, si vous saviez !

Philippe Chauveau :
Maud Tabachnik, merci beaucoup. « Désert barbare », c'est votre dernier roman et c'est chez Albin Michel.
Philippe Chauveau :
Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ?

Maud Tabachnik :
Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le voyez, je suis quand même costaud ! Mais jamais l'écriture. Quand je remettais les vertèbres en place, je n'y pensais pas du tout.

Philippe Chauveau :
Comment s'est fait la transition, ce besoin ?

Maud Tabachnik :
J'ai habité dans la maison de Alexander Calder le sculpteur, dont la fille m'a prêté la maison pendant deux ans. J'ai connu la Touraine, j'ai connu la campagne. Je ne savais pas ce qu'il y avait entre la ville et la mer. J'ai vu qu'il y avait la campagne, ça m'a bien plu. J'ai acheté une maison à côté de Chinon et je me suis retrouvé dénudée de toutes activités à un âge encore tendre. J'ai commencé à écrire. Ca m'a passionné, ça m'a excité ! J'ai commencé à écrire deux-trois livres pour faire mes gammes comme un pianiste. J'ai donné le troisième chez Denoël et « boum » c'est parti !

Philippe Chauveau :
Et dès le premier roman, l'envie d'écrire du polar, des thriller, l'envie de faire frissonner le lecteur ?

Maud Tabachnik :
J'étais fan de thriller, de romans noirs américains, la fameuse Série Noire de Gallimard. J'aime les films américains, j'aime la littérature américaine de ce genre. Je me suis bien retrouvé dans cet univers de suspense, de tension, de folie.

Philippe Chauveau :
Aujourd'hui comment travaillez-vous lorsque vous démarrez un nouveau livre ? Est-ce que vous vous focalisez sur ce bouquin là ? Quel genre d'écrivain êtes-vous ?

Maud Tabachnik :
Je m'y mets le matin, je m'arrête pour déjeuner, vous savez, comme un bureaucrate de la poste !

Philippe Chauveau :
Vous êtes très studieuse !

Maud Tabachnik :
Oui, très studieuse, mais je m'arrête, le jour où j'ai des trucs à faire... L'avantage de notre activité c'est qu'il faut être très discipliné et pouvoir se donner du loisir. Alors moi je ne m'autorise pas beaucoup de loisir, je suis un peu sévère avec moi. Par exemple, moi qui adore lire, je ne lis jamais la journée, je lis que le soir dans mon lit. J'ai l'impression que je pourrais faire autre chose, que je pourrais écrire.

Philippe Chauveau :
La lecture serait une sorte de récompense ?

Maud Tabachnik :
Voilà, c'est ça. Si j'ai bine travaillé, je lis, mais de toute façon même si j'ai pas bien travaillé je lis.

Philippe Chauveau :
Quelles sont les relations que vous entretenez avec vos lecteurs ?

Maud Tabachnik :
Elles sont très agréables. Je rencontre mes lecteurs dans les librairies, dans les salons et ce qui est toujours surprenant dans les premiers lecteurs qui m'ont lu et qui ne m'ont pas connu avant, c'est leur étonnement de voir quelqu'un qui n'est pas armé d'un couteau entre les dents, qui n'a pas un regard de tueur avec ce que j'écris. Les gens, et c'est normal, quand ils lisent mes livres qui sont quand même un peu hard au niveau tension, ils s'imaginent tous quelqu'un de sombre et ils sont étonnés et ravis de voir que je ne corresponds pas trop à ce que j'écris.

Philippe Chauveau :
Cela veut-il dire que vous avez une personnalité à double face ?

Maud Tabachnik :
Oh, si vous saviez !

Philippe Chauveau :
Maud Tabachnik, merci beaucoup. « Désert barbare », c'est votre dernier roman et c'est chez Albin Michel.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Maud Tabachnik fut pendant de longues année kinésithérapeute, puis en 1991 elle décide de tout plaquer, de changer de vie et de se lancer dans l'écriture. Elle choisit un univers qui alors était plutôt masculin, le thriller, le polar. Avec « La vie à fleur de terre », Maud Tabachnik fait une entrée fracassante. Elle rencontre très vite son public qui lui gardera toujours sa fidélité et qui ne cesse de s'élargir. Sa recette, une écriture vive, des situations réalistes, des personnages loin des stéréotypes, des...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ? Maud Tabachnik : Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Maud Tabachnik, un nouveau roman chez Albin Michel, un nouveau thriller. Ca s'appelle « Désert barbare » avec une couverture qui donne le ton. Vos lecteurs vont être ravis parce que l'on retrouve deux de vos personnages récurrents, Sandra Kahn et Sam Goodman, qui tous les deux vont partir vers des enquêtes qui au départ sont diamétralement opposées et puis ils vont se retrouver dans un endroits absolument horrible, un désert en Arizona. D'où elle vient cette histoire ? Maud Tabachnik : Je suis attirée...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Le livre - Suite