Anne Icart

Anne Icart

Ce que je peux te dire d'elles

Portrait 3'36

Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont « Ce que je peux te dire d'elles ». On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait « Les lits en diagonale »
qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte à très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?
Ah non ce n'est pas récent. J'écris depuis très longtemps. Depuis que je suis enfant. J'ai commencé à écrire de petites histoires. J'ai essayé vainement, je l'avoue, d'écrire un journal. Ca n'a jamais été trop mon truc. Mais écrire oui, j'écris depuis longtemps.
Il y avait une influence lorsque vous étiez enfant ? Des livres à la maison ou le besoin d'extérioriser par l'écrit ?
Les deux je pense, oui. Je viens d'une famille qui lisait beaucoup. Moi très tôt j'ai eu des livres dans les mains. En plus je suis d'une génération où il n'y avait pas d'ordinateur. A mon époque la télé était encore en noir et blanc, il n'y avait pas de télécommande.
Donc c'est vrai que j'ai lu assez tôt et que ça m'a certainement influencé. Mais l'écriture ça a été assez vite un besoin d'extérioriser des choses et de mettre sur le papier des interrogations
ou peut-être des inquiétudes que j'avais déjà et qui étaient liées à l'enfance que j'ai eu un petit peu particulière aux côtés d'un frère handicapé.
Justement ça a été le thème de votre premier ouvrage que je citais en préambule «Les lits en diagonale». Ce n'était pas un roman à proprement parlé. C'était le récit de votre parcours aux côtés de votre frère. Pourquoi avoir fait le choix de publier cette histoire ?
Je ne sais pas si c'est vraiment un choix. Il est tombé à un moment donné dans des mains très bienveillantes, qui ont aimé ce récit, qui ont voulu qu'il soit lu par d'autres que par moi.
Moi au départ, quand j'ai écrit cette histoire, je n'imaginais pas qu'elle serait lu par d'autres que par moi. Je n'avais d'ailleurs même pas imaginé que mes parents là lirait.
Avez-vous l'impression d'être entrée en littérature ? Est-ce que maintenant vous vous dites « je vais essayer d'écrire régulièrement pour avoir des publications régulières » ?
Non je ne me considère pas comme un écrivain. C'est assez curieux d'ailleurs, j'ai l'impression d'être une gamine devant un arbre de Noël. Moi, là avec tout ce qui se passe autour de ça.
Quand vous êtes devant votre feuille ou votre écran que ressentez-vous ? Qu'avez-vous envie de donner ?
Et bien là je me lâche. J'essaie d'avoir une liberté d'écriture totale et donc c'est donner aussi beaucoup de soi. C'est dire ce qui nous passe par la tête, ce en quoi on croît.
Vous avez l'impression de vous découvrir en écrivant ?
Parfois; mais plus à travers les autres en fait. C'est-à-dire, c'est par rapport au retour des histoires que j'écris que parfois je me dis «ah oui effectivement peut être que oui, j'ai peut-être voulu dire ça et peut-être que ça j'y croit. Oui cela arrive».
On va suivre votre parcours de très près en tout cas. Merci beaucoup Anne Icart. Votre nouveau titre, votre roman ça s'appelle « Ce que je peux te dire d'elles ». C'est aux éditions Robert Laffont.


Philippe Chauveau :
Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont "Ce que je peux te dire d'elles". On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait "Les lits en diagonale" qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte aà très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?

Anne Icart :
Ah non ce n'est pas récent. J'écris depuis très longtemps. Depuis que je suis enfant. J'ai commencé à écrire de petites histoires. J'ai essayé vainement, je l'avoue, d'écrire un journal. Mais écrire oui, j'écris depuis longtemps.

Philippe Chauveau :
Il y avait une influence lorsque vous étiez enfant ? Des livres à la maison ou le besoin d'extérioriser par l'écrit ?

Anne Icart :
Les deux je pense, oui. Je viens d'une famille qui lisait beaucoup. Moi très tôt j'ai eu des livres dans les mains. En plus je suis d'une génération où il n'y avait pas d'ordinateur. A mon époque la télé était encore en noir et blanc, il n'y avait pas de télécommande.
Donc c'est vrai que j'ai lu assez tôt et que ça m'a certainement influencé. Mais l'écriture ça a été assez vite un besoin d'extérioriser des choses et de mettre sur le papier des interrogations ou peut-être des inquiétudes que j'avais déjà et qui étaient liées à l'enfance que j'ai eu un petit peu particulière aux côtés d'un frère handicapé.

Philippe Chauveau :
Justement ça a été le thème de votre premièr ouvrage que je citais en préambule "Les lits en diagonale". Ce n'était pas un roman à proprement parlé. C'était le récit de votre parcours aux côtés de votre frère. Pourquoi avoir fait le choix de publier cette histoire ?

Anne Icart:
Je ne sais pas si c'est vraiment un choix. Il est tombé à un moment donné dans des mains très bien veillantes, qui ont aimé ce récit, qui ont voulu qu'il soit lu par d'autres que par moi. Moi au départ, quand j'ai écrit cette histoire, je n'imaginais pas qu'elle serait lu par d'autres que par moi. Je n'avais d'ailleurs même pas imaginé que mes parents là lirait.

Philippe Chauveau :
Avez-vous l'impression d'être entrée en littérature ? Est-ce que maintenant vous vous dites « je vais essayer d'écrire régulièrement pour avoir des publications régulières » ?

Anne Icart :
Non je ne me considère pas comme un écrivain. C'est assez curieux d'ailleurs, j'ai l'impression d'être une gamine devant un arbre de Noël. Moi, là avec tout ce qui se passe autour de ça.

Philippe Chauveau :
Quand vous êtes devant votre feuille ou votre écran que ressentez-vous ? Qu'avez-vous envie de donner ?

Anne Icart :
Et bien là je me lâche. J'essaie d'avoir une liberté d'écriture totale et donc c'est donner aussi beaucoup de soi. C'est dire ce qui nous passe par la tête, ce en quoi on croît.

Philippe Chauveau :
Vous avez l'impression de vous découvrir en écrivant ?

Anne Icart :
Parfois; mais plus à travers les autres en fait. C'est-à-dire, c'est par rapport au retour des histoires que j'écris que parfois je me dis "ah oui effectivement peut être que oui, j'ai peut-être voulu dire ça et peut-être que ça j'y croit. Oui cela arrive.

Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours de très près en tout cas. Merci beaucoup Anne Icart. Votre nouveau titre, votre roman ça s'appelle "Ce que je peux te dire d'elles". C'est aux éditions Robert Laffont.

Ce que je peux te dire d'elles Aux éditions Robert Laffont
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Ariégeoise de coeur, mais parisienne depuis toujours, Anne Icart a publié en 2009 un ouvrage très remarqué "Les lit en diagonales" récit dans lequel elle racontait son frère handicapé mental.Ce livre, salué par la critique et les libraires, reçu en 2010 le Prix des lycéens de la fondation Prince Pierre de Monaco.Le nouveau livre d'Anne Icart "Ce que je peux te dire d'elles" vient de paraitre chez Robert Laffont et cette fois-ci elle choisit l'écriture romanesque. Et si certains éléments du récit lui son personnels, il s'agit...Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont "Ce que je peux te dire d'elles". On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait "Les lits en diagonale" qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte aà très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?Anne...Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :« Ce que je peux te dire d'elles » aux éditions Robert Laffont. Voila une histoire qui va nous emmener de la fin des années 50 jusqu'à nos années 2010-2012, avec une tribu de femmes et il y a trois femmes qu'on va retrouver au fil des pages. Deux soeurs et une cousine. Il y a Babé, Justine et Angèle. Elles ont des parcours chaotiques. Elles ont été élevées par leur grand-mère. Les deux cousines ont perdu leur mère. Angèle, elle sa mère a décidé de partir au-delà de l'atlantique. Elle n'a jamais...Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Le livre - Suite
    Anne Icart a une écriture ultra-sensible. D'abord, c'est une histoire de femmes, c'est une très belle histoire de femmes sur quatre générations. Des femmes qui sont en avance sur leur temps, qui vont comprendre qu'il faut qu'elle se battent pour elles et qu'il n'y a qu'avec elles que ça marche. C'est un grand roman épique, générationnel. C'est très important. On commence au début du siècle. On commence sur des femmes qui avaient beaucoup de difficultés.Anne Icart écrit très très bien. C'est très doux, c'est très beau,...Lettres de Washington Square d'Anne Icart - L'avis du libraire - Suite