Avant d'être une plume, Sophie Loubière fut une voix, notamment pour le réseau Radio France. On lui doit l'écriture de plusieurs pièces radiophoniques et l'animation de chroniques littéraires. Si elle reconnaît quelques incartades en littérature blanche ou jeunesse, c'est surtout dans le polar qu'elle aime s'exprimer. Loin d'être sanguinolents, ces romans sont plein de suspense implacable et elle sait jouer avec les nerf de ses lecteurs. Après « Dans l'œil noir du corbeau », « Dernier parking avant la plage » et...
Black coffee de Sophie Loubière - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir « Black Coffee ». Votre univers, c'est le thriller, l'écriture. Mais avant d'être une plume, vous avez été une voix. Vous avez été très présente en radio et plus précisément dans les épisodes radio-diffusés. Comment s'est passée cette aventure ? Comment devient-on voix pour raconter des histoires en radio ?Sophie Loubière :C'est vraiment un concours de circonstance. Déjà le fait que très jeune je me suis intéressée aux puisque je suis...
Black coffee de Sophie Loubière - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Sophie Loubière, quelle drôle d'aventure ! Vous nous entrainez sur la Route 66 que vous connaissez bien vous-même, dans cette aventure que vous avez titré « Black Coffee ». Tout démarre en 1966 avec un drame atroce. Nous sommes dans une ferme isolée dans l'Oklahoma, sur les bords de la Route 66 avec une famille qui est décimée par un tueur fou dont on va chercher à suivre la trace sur plusieurs décennies. Pourquoi avoir eu envie d'emmener votre lecteur sur la Route 66. Est-ce que cette mythique Route 66...
Black coffee de Sophie Loubière - Le livre - Suite
Céline Lavallée
Un très grand plaisir de lecture. Un très bon polar ou tous les ingrédients s'y sont regroupés. On aura des moments de frisson puisque les deux protagonistes Desmond et Lola sont à la poursuite d'un serial killer qui sévit depuis plusieurs décennies, donc frisson garanti. Du suspense, de la romance. Donc c'est un roman aussi qu'on peut conseiller à des personnes qui ne sont pas forcément lecteurs de polar et puis toute une découverte de cette fameuse route mythique, la Route 66. C'est un grand plaisir de...
Black coffee de Sophie Loubière - L'avis du libraire - Suite
Sophie Loubière
Black coffee
Présentation 1'20Avant d'être une plume, Sophie Loubière fut une voix, notamment pour le réseau Radio France. On lui doit l'écriture de plusieurs pièces radiophoniques et l'animation de chroniques littéraires.
Si elle reconnaît quelques incartades en littérature blanche ou jeunesse, c'est surtout dans le polar qu'elle aime s'exprimer. Loin d'être sanguinolents, ces romans sont plein de suspense implacable et elle sait jouer avec les nerf de ses lecteurs.
Après « Dans l'oeil noir du corbeau », « Dernier parking avant la plage » et « L'enfant aux cailloux », voici « Black Coffee ». Sophie Loubière nous entraîne ici dans l'immensité de la Route 66, cette mythique bande de bitume qui traverse les Etats-Unis.
En 1966, un homme massacre une famille dans une ferme isolée. En 2012, une jeune Française recherche son mari qui a mystérieusement disparu au cours des vacances familiales sur cette même Route 66. Quel est le lien entre ces deux affaire ?
Un enchainement très maîtrisé des situations, des chapitres courts, pour un rythme haletant, des personnages qui vous mènent des années 60 à nos jours sur cette Route 66 avec ses mythes et ses légendes. « Black Coffee » de Sophie Loubière aux éditions Fleuve Noir.
Vous ne regretterez pas le voyage, mais vous ne laisserez peut-être plus votre mari aller tout seul au lavomatic. Sophie Loubière est avec nous sur Web TV Culture.
Avant d'être une plume, Sophie Loubière fut une voix, notamment pour le réseau Radio France. On lui doit l'écriture de plusieurs pièces radiophoniques et l'animation de chroniques littéraires. Si elle reconnaît quelques incartades en littérature blanche ou jeunesse, c'est surtout dans le polar qu'elle aime s'exprimer. Loin d'être sanguinolents, ces romans sont plein de suspense implacable et elle sait jouer avec les nerf de ses lecteurs. Après « Dans l'œil noir du corbeau », « Dernier parking avant la plage » et « L'enfant aux cailloux », voici « Black Coffee ». Sophie Loubière nous emmène dans l'immensité de la Route 66, cette mythique bande de bitume qui traverse les États-Unis.
En 1966, un homme massacre une famille dans une ferme isolée. En 2012, une jeune Française recherche son mari qui a mystérieusement disparu au cours des vacances familiales sur cette même Route 66. Quel est le lien entre ces deux affaire ? Un enchainement très maîtrisé des situations, des chapitres courts, pour un rythme haletant, des personnages qui vous mènent des années 60 à nos jours sur cette Route 66 avec ses mythes et ses légendes. « Black Coffee » de Sophie Loubière aux éditions Fleuve Noir. Vous ne regretterez pas le voyage, mais vous ne laisserez peut-être plus votre mari aller tout seul au lavomatic. Sophie Loubière est avec nous sur Web TV Culture.
Sophie Loubière
Black coffee
Portrait 3'30Bonjour Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir « Black Coffee ». Votre univers, c'est le thriller, l'écriture. Mais avant d'être une plume, vous avez été une voix.
Vous avez été très présente en radio et plus précisément dans les épisodes radio-diffusés. Comment s'est passée cette aventure ? Comment devient-on voix pour raconter des histoires en radio ?
C'est vraiment un concours de circonstance. Déjà le fait que très jeune je me suis intéressée aux puisque je suis Lorraine et à Nancy, on avait beaucoup de radios locales privées. Et je crois que ma première émission, j'ai dû la faire à l'âge de 15 ans.
Ca devenait un peu mon hobby l'après-midi, quand je sortais des cours, je faisais de la radio, j'animais des séances dédicaces le samedi soir avant d'aller en boite donc voilà, j'ai grandi avec la radio.
Vous auriez pu rester journaliste ou animatrice radio, mais il y a eu ce transfert vers le plaisir de raconter des histoires...
Très tôt ça a été le cas. Mes premières émissions qui étaient structurées sur Radio France Nancy Lorraine notamment, étaient au tour à la fois du cinéma et de la narration.
C'est-à-dire que je construisais sur la base de fiches cinéma de Monsieur Cinéma, de résumé de film, je construisais une fiction. Donc j'en écrivais toute la scénographie et puis j'invitais des auditeurs à être comédiens dans mes fantaisies.
J'ai toujours joué à la fois avec les sons, les musiques de films, les ambiances, le cinéma qui m'a toujours fait rêver et l'écriture.
Que ce soit raconter des histoires par les ondes ou par l'écrit, est-ce que ça correspond aussi à un plaisir de petite fille ?
Est-ce que vous aimiez que l'on vous raconte des histoires, est-ce que toute gamine vous inventiez des histoires ? Vous pensez que tout avait germé inconsciemment depuis longtemps ?
Oui. Je suis à la fois une écouteuse et une raconteuse. Quand j'étais petite, ma mère s'asseyait sur une chaise juste à côté de la porte de notre chambre et mon frère et moi, dans nos lits superposés,
on écoutait religieusement les chapitres qu'elle nous lisait chaque soir. Alors c'était Joseph Kessel, la Comtesse de Ségur... On a eu vraiment des choses magnifiques.
Pourquoi aujourd'hui votre nom est-il essentiellement associé au polar ? Pourquoi cet univers vous fascine-t-il ?
Je sais pas. C'est peut-être parce que j'adore tuer !!! Je crois que je suis quelqu'un de très en colère depuis toujours et le fait d'écrire ça me permet d'avoir un comportement plus ou moins normal en société et de pouvoir déverser certaines colères ou angoisses.
Y-a-t-il un dénominateur commun dans vos titres et y-a-t-il un style Sophie Loubière qui est en train de naître ?
Mais je l'espère ! Je dirais peut-être un mélange de poésie j'espère, parce que j'aime beaucoup la poésie, j'en lis beaucoup. De froideur et d'humour noir.
Tout ça c'est votre mixe, c'est votre univers ?
Oui, ça et la cuisine aussi puisque j'aime bien manger, donc bien cuisiner et souvent on me fait quelques petites remarques en disant « tiens, dans ton roman, ils mangent beaucoup de salades... » Donc j'adore ce genre de remarques de journalistes, ça me fait beaucoup sourire.
Merci beaucoup Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir, ça s'appelle « Black Coffee ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir « Black Coffee ». Votre univers, c'est le thriller, l'écriture. Mais avant d'être une plume, vous avez été une voix. Vous avez été très présente en radio et plus précisément dans les épisodes radio-diffusés. Comment s'est passée cette aventure ? Comment devient-on voix pour raconter des histoires en radio ?
Sophie Loubière :
C'est vraiment un concours de circonstance. Déjà le fait que très jeune je me suis intéressée aux puisque je suis Lorraine et à Nancy, on avait beaucoup de radios locales privées. Et je crois que ma première émission, j'ai dû la faire à l'âge de 15 ans. Ca devenait un peu mon hobby l'après-midi, quand je sortais des cours, je faisais de la radio, j'animais des séances dédicaces le samedi soir avant d'aller en boite donc voilà, j'ai grandi avec la radio.
Philippe Chauveau :
Vous auriez pu rester journaliste ou animatrice radio, mais il y a eu ce transfert vers le plaisir de raconter des histoires...
Sophie Loubière :
Très tôt ça a été le cas. Mes premières émissions qui étaient structurées sur Radio France Nancy Lorraine notamment, étaient au tour à la fois du cinéma et de la narration. C'est-à-dire que je construisais sur la base de fiches cinéma de Monsieur Cinéma, de résumé de film, je construisais une fiction. Donc j'en écrivais toute la scénographie et puis j'invitais des auditeurs à être comédiens dans mes fantaisies. J'ai toujours joué à la fois avec les sons, les musiques de films, les ambiances, le cinéma qui m'a toujours fait rêver et l'écriture.
Philippe Chauveau :
Que ce soit raconter des histoires par les ondes ou par l'écrit, est-ce que ça correspond aussi à un plaisir de petite fille ? Est-ce que vous aimiez que l'on vous raconte des histoires, est-ce que toute gamine vous inventiez des histoires ? Vous pensez que tout avait germé inconsciemment depuis longtemps ?
Sophie Loubière :
Oui. Je suis à la fois une écouteuse et une raconteuse. Quand j'étais petite, ma mère s'asseyait sur une chaise juste à côté de la porte de notre chambre et mon frère et moi, dans nos lits superposés, on écoutait religieusement les chapitres qu'elle nous lisait chaque soir. Alors c'était Joseph Kessel, la Comtesse de Ségur... On a eu vraiment des choses magnifiques.
Philippe Chauveau :
Pourquoi aujourd'hui votre nom est-il essentiellement associé au polar ? Pourquoi cet univers vous fascine-t-il ?
Sophie Loubière :
Je sais pas. C'est peut-être parce que j'adore tuer !!! Je crois que je suis quelqu'un de très en colère depuis toujours et le fait d'écrire ça me permet d'avoir un comportement plus ou moins normal en société et de pouvoir déverser certaines colères ou angoisses.
Philippe Chauveau :
Y-a-t-il un dénominateur commun dans vos titres et y-a-t-il un style Sophie Loubière qui est en train de naître ?
Sophie Loubière :
Mais je l'espère ! Je dirais peut-être un mélange de poésie j'espère, parce que j'aime beaucoup la poésie, j'en lis beaucoup. De froideur et d'humour noir.
Philippe Chauveau :
Tout ça c'est votre mixe, c'est votre univers ?
Sophie Loubière :
Oui, ça et la cuisine aussi puisque j'aime bien manger, donc bien cuisiner et souvent on me fait quelques petites remarques en disant « tiens, dans ton roman, ils mangent beaucoup de salades... » Donc j'adore ce genre de remarques de journalistes, ça me fait beaucoup sourire.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir, ça s'appelle « Black Coffee ».
Sophie Loubière
Black coffee
Le livre 3'43Sophie Loubière, quelle drôle d'aventure ! Vous nous entrainez sur la Route 66 que vous connaissez bien vous-même, dans cette aventure que vous avez titré « Black Coffee ». Tout démarre en 1966 avec un drame atroce.
Nous sommes dans une ferme isolée dans l'Oklahoma, sur les bords de la Route 66 avec une famille qui est décimée par un tueur fou dont on va chercher à suivre la trace sur plusieurs décennies.
Pourquoi avoir eu envie d'emmener votre lecteur sur la Route 66. Est-ce que cette mythique Route 66 vous fascinait depuis longtemps ?
Je ne la connaissais pas et j'avais très envie de la faire. Comme tout le monde je crois, je suis un peu fascinée par les Etats-Unis et notamment toute la période la plus fabuleuse, celle où prédomine la figure de Marylin Monroe, James Dean, le cinéma américain hollywoodien des années 50.
Et je crois que le symbole de l'American Way oh life idéal, c'est cette fameuse Route 66 qui traverse les Etats-Unis, qui part de Chicago jusqu'à Los Angeles, qui traverse huit Etats et qui est d'une richesse à la fois de paysages et de rencontres inouïs.
Il y avait aussi l'envie de faire un long voyage avec ma famille, mes enfants et mon mari. Et ce qui a déclenché l''envie de faire la Route, c'est le défi que je me suis jeté. C'est-à-dire écrire un roman qui se passe aux Etats-Unis autour du mythe d'un serial killer
puisqu'il n'y a jamais eu de roman écrit sur la Route 66 associant un tueur en série et le défi supplémentaire que je m'étais donné, c'est que le tueur en série ne commette aucun viol,
ne touche à ses victimes d'une façon aussi banalisée qu'aujourd'hui on peut le voir, donc il fallait une figure du tueur particulière.
Comme dans la plupart de vos précédents titres et notamment « L'enfant aux cailloux », on sent que la psychologie des personnages est importante et que la famille est importante. Les enfants, il y a Gaston et Annette,
qui accompagnent leur mère à la recherche de leur père et beau-père respectif et on sent que ce sont des personnages qui ne sont pas anecdotiques, qu'ils sont bien présents dans l'histoire. Vous aimez aussi travailler un peu sur la psychologie familiale ?
Au départ je voulais écrire un thriller sur la Route 66 avec un couple de Français et soudain le mari disparaît. Et puis en y réfléchissant je me suis dit que ça avait été fait cent fois, le fameux mari qui disparaît, la femme seule etc...
En revanche, ce qui est rarement fait, c'est la famille avec les enfants, où le père disparaît ou la mère disparaît. Parce que les enfants sur un plan littéraire c'est du boulot. Il faut les traiter ces personnages.
Imaginez une mère qui découvre qu'elle est sur la piste d'un serial killer, que cet homme existe réellement, qu'il est peut-être encore en vie et peut-être même sur ces traces, comment elle va réagir ?
Comment est-ce qu'elle ne va pas avoir ensuite de repartir en France avec ses enfants ? C'est un questionnement permanent. Si on peut lire « Black Coffee » en se disant que je vais lire un thriller comme jamais j'en ai lu un,
qui va se passer sur une route que je ne connaissais absolument pas et puis je vais m'apercevoir que la femme fatale est une mère de famille de 40 ans avec deux gamins,
que l'homme, le héros, est finalement un gars qui a tellement de blessures qu'il n'arrive même pas à aimer son propre chien, je serai contente. Qu'il y ait une approche de ce livre différente que de ce dire « un thriller, génial, où est le sang ? »
Faites attention, j'ai l'impression qu'on peut faire de drôles de rencontres sur cette Route 66. Merci Sophie Loubière, votre actualité aux éditions Fleuve Noir « Black Coffee ». Si vous avez envie de frissonner, vous allez adorer.
Philippe Chauveau :
Sophie Loubière, quelle drôle d'aventure ! Vous nous entrainez sur la Route 66 que vous connaissez bien vous-même, dans cette aventure que vous avez titré « Black Coffee ». Tout démarre en 1966 avec un drame atroce. Nous sommes dans une ferme isolée dans l'Oklahoma, sur les bords de la Route 66 avec une famille qui est décimée par un tueur fou dont on va chercher à suivre la trace sur plusieurs décennies. Pourquoi avoir eu envie d'emmener votre lecteur sur la Route 66. Est-ce que cette mythique Route 66 vous fascinait depuis longtemps ?
Sophie Loubière :
Je ne la connaissais pas et j'avais très envie de la faire. Comme tout le monde je crois, je suis un peu fascinée par les Etats-Unis et notamment toute la période la plus fabuleuse, celle où prédomine la figure de Marylin Monroe, James Dean, le cinéma américain hollywoodien des années 50. Et je crois que le symbole de l'American Way oh life idéal, c'est cette fameuse Route 66 qui traverse les Etats-Unis, qui part de Chicago jusqu'à Los Angeles, qui traverse huit Etats et qui est d'une richesse à la fois de paysages et de rencontres inouïs. Il y avait aussi l'envie de faire un long voyage avec ma famille, mes enfants et mon mari. Et ce qui a déclenché l''envie de faire la Route, c'est le défi que je me suis jeté. C'est-à-dire écrire un roman qui se passe aux Etats-Unis autour du mythe d'un serial killer puisqu'il n'y a jamais eu de roman écrit sur la Route 66 associant un tueur en série et le défi supplémentaire que je m'étais donné, c'est que le tueur en série ne commette aucun viol, ne touche à ses victimes d'une façon aussi banalisée qu'aujourd'hui on peut le voir, donc il fallait une figure du tueur particulière.
Philippe Chauveau :
Comme dans la plupart de vos précédents titres et notamment « L'enfant aux cailloux », on sent que la psychologie des personnages est importante et que la famille est importante. Les enfants, il y a Gaston et Annette, qui accompagnent leur mère à la recherche de leur père et beau-père respectif et on sent que ce sont des personnages qui ne sont pas anecdotiques, qu'ils sont bien présents dans l'histoire. Vous aimez aussi travailler un peu sur la psychologie familiale ?
Sophie Loubière :
Au départ je voulais écrire un thriller sur la Route 66 avec un couple de Français et soudain le mari disparaît. Et puis en y réfléchissant je me suis dit que ça avait été fait cent fois, le fameux mari qui disparaît, la femme seule etc... En revanche, ce qui est rarement fait, c'est la famille avec les enfants, où le père disparaît ou la mère disparaît. Parce que les enfants sur un plan littéraire c'est du boulot. Il faut les traiter ces personnages. Imaginez une mère qui découvre qu'elle est sur la piste d'un serial killer, que cet homme existe réellement, qu'il est peut-être encore en vie et peut-être même sur ces traces, comment elle va réagir ? Comment est-ce qu'elle ne va pas avoir ensuite de repartir en France avec ses enfants ? C'est un questionnement permanent. Si on peut lire « Black Coffee » en se disant que je vais lire un thriller comme jamais j'en ai lu un, qui va se passer sur une route que je ne connaissais absolument pas et puis je vais m'apercevoir que la femme fatale est une mère de famille de 40 ans avec deux gamins, que l'homme, le héros, est finalement un gars qui a tellement de blessures qu'il n'arrive même pas à aimer son propre chien, je serai contente. Qu'il y ait une approche de ce livre différente que de ce dire « un thriller, génial, où est le sang ? »
Philippe Chauveau :
Faites attention, j'ai l'impression qu'on peut faire de drôles de rencontres sur cette Route 66. Merci Sophie Loubière, votre actualité aux éditions Fleuve Noir « Black Coffee ». Si vous avez envie de frissonner, vous allez adorer.
Sophie Loubière
Black coffee
L'avis du libraire 1'38Un très grand plaisir de lecture. Un très bon polar ou tous les ingrédients s'y sont regroupés. On aura des moments de frisson puisque les deux protagonistes Desmond et Lola sont à la poursuite d'un serial killer qui sévit depuis plusieurs décennies, donc frisson garanti.
Du suspense, de la romance. Donc c'est un roman aussi qu'on peut conseiller à des personnes qui ne sont pas forcément lecteurs de polar et puis toute une découverte de cette fameuse route mythique, la Route 66.
C'est un grand plaisir de lecture également parce qu'on sent que Sophie y a séjourné donc elle connait très bien l'endroit. Sophie y décrit merveilleusement bien les motels, toute l'ambiance qui auréole cette route. Oui, c'est un vrai plaisir d'évasion.
La particularité de ce roman, c'est que Sophie a une écriture qui a une très belle sensualité. La gastronomie ou la cuisine est très présente donc il y a toute une saveur et il y a beaucoup d'humour également. Donc c'est une auteure que je vous invite vraiment à découvrir.
Céline Lavallée
Un très grand plaisir de lecture. Un très bon polar ou tous les ingrédients s'y sont regroupés. On aura des moments de frisson puisque les deux protagonistes Desmond et Lola sont à la poursuite d'un serial killer qui sévit depuis plusieurs décennies, donc frisson garanti. Du suspense, de la romance. Donc c'est un roman aussi qu'on peut conseiller à des personnes qui ne sont pas forcément lecteurs de polar et puis toute une découverte de cette fameuse route mythique, la Route 66. C'est un grand plaisir de lecture également parce qu'on sent que Sophie y a séjourné donc elle connait très bien l'endroit. Sophie y décrit merveilleusement bien les motels, toute l'ambiance qui auréole cette route. Oui, c'est un vrai plaisir d'évasion. La particularité de ce roman, c'est que Sophie a une écriture qui a une très belle sensualité. La gastronomie ou la cuisine est très présente donc il y a toute une saveur et il y a beaucoup d'humour également. Donc c'est une auteure que je vous invite vraiment à découvrir.