Sophie Loubière

Sophie Loubière

Black coffee

Portrait 3'30

Bonjour Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir « Black Coffee ». Votre univers, c'est le thriller, l'écriture. Mais avant d'être une plume, vous avez été une voix.
Vous avez été très présente en radio et plus précisément dans les épisodes radio-diffusés. Comment s'est passée cette aventure ? Comment devient-on voix pour raconter des histoires en radio ?
C'est vraiment un concours de circonstance. Déjà le fait que très jeune je me suis intéressée aux puisque je suis Lorraine et à Nancy, on avait beaucoup de radios locales privées. Et je crois que ma première émission, j'ai dû la faire à l'âge de 15 ans.
Ca devenait un peu mon hobby l'après-midi, quand je sortais des cours, je faisais de la radio, j'animais des séances dédicaces le samedi soir avant d'aller en boite donc voilà, j'ai grandi avec la radio.
Vous auriez pu rester journaliste ou animatrice radio, mais il y a eu ce transfert vers le plaisir de raconter des histoires...
Très tôt ça a été le cas. Mes premières émissions qui étaient structurées sur Radio France Nancy Lorraine notamment, étaient au tour à la fois du cinéma et de la narration.
C'est-à-dire que je construisais sur la base de fiches cinéma de Monsieur Cinéma, de résumé de film, je construisais une fiction. Donc j'en écrivais toute la scénographie et puis j'invitais des auditeurs à être comédiens dans mes fantaisies.
J'ai toujours joué à la fois avec les sons, les musiques de films, les ambiances, le cinéma qui m'a toujours fait rêver et l'écriture.
Que ce soit raconter des histoires par les ondes ou par l'écrit, est-ce que ça correspond aussi à un plaisir de petite fille ?
Est-ce que vous aimiez que l'on vous raconte des histoires, est-ce que toute gamine vous inventiez des histoires ? Vous pensez que tout avait germé inconsciemment depuis longtemps ?
Oui. Je suis à la fois une écouteuse et une raconteuse. Quand j'étais petite, ma mère s'asseyait sur une chaise juste à côté de la porte de notre chambre et mon frère et moi, dans nos lits superposés,
on écoutait religieusement les chapitres qu'elle nous lisait chaque soir. Alors c'était Joseph Kessel, la Comtesse de Ségur... On a eu vraiment des choses magnifiques.
Pourquoi aujourd'hui votre nom est-il essentiellement associé au polar ? Pourquoi cet univers vous fascine-t-il ?
Je sais pas. C'est peut-être parce que j'adore tuer !!! Je crois que je suis quelqu'un de très en colère depuis toujours et le fait d'écrire ça me permet d'avoir un comportement plus ou moins normal en société et de pouvoir déverser certaines colères ou angoisses.
Y-a-t-il un dénominateur commun dans vos titres et y-a-t-il un style Sophie Loubière qui est en train de naître ?
Mais je l'espère ! Je dirais peut-être un mélange de poésie j'espère, parce que j'aime beaucoup la poésie, j'en lis beaucoup. De froideur et d'humour noir.
Tout ça c'est votre mixe, c'est votre univers ?
Oui, ça et la cuisine aussi puisque j'aime bien manger, donc bien cuisiner et souvent on me fait quelques petites remarques en disant « tiens, dans ton roman, ils mangent beaucoup de salades... » Donc j'adore ce genre de remarques de journalistes, ça me fait beaucoup sourire.
Merci beaucoup Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir, ça s'appelle « Black Coffee ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir « Black Coffee ». Votre univers, c'est le thriller, l'écriture. Mais avant d'être une plume, vous avez été une voix. Vous avez été très présente en radio et plus précisément dans les épisodes radio-diffusés. Comment s'est passée cette aventure ? Comment devient-on voix pour raconter des histoires en radio ?

Sophie Loubière :
C'est vraiment un concours de circonstance. Déjà le fait que très jeune je me suis intéressée aux puisque je suis Lorraine et à Nancy, on avait beaucoup de radios locales privées. Et je crois que ma première émission, j'ai dû la faire à l'âge de 15 ans. Ca devenait un peu mon hobby l'après-midi, quand je sortais des cours, je faisais de la radio, j'animais des séances dédicaces le samedi soir avant d'aller en boite donc voilà, j'ai grandi avec la radio.

Philippe Chauveau :
Vous auriez pu rester journaliste ou animatrice radio, mais il y a eu ce transfert vers le plaisir de raconter des histoires...

Sophie Loubière :
Très tôt ça a été le cas. Mes premières émissions qui étaient structurées sur Radio France Nancy Lorraine notamment, étaient au tour à la fois du cinéma et de la narration. C'est-à-dire que je construisais sur la base de fiches cinéma de Monsieur Cinéma, de résumé de film, je construisais une fiction. Donc j'en écrivais toute la scénographie et puis j'invitais des auditeurs à être comédiens dans mes fantaisies. J'ai toujours joué à la fois avec les sons, les musiques de films, les ambiances, le cinéma qui m'a toujours fait rêver et l'écriture.

Philippe Chauveau :
Que ce soit raconter des histoires par les ondes ou par l'écrit, est-ce que ça correspond aussi à un plaisir de petite fille ? Est-ce que vous aimiez que l'on vous raconte des histoires, est-ce que toute gamine vous inventiez des histoires ? Vous pensez que tout avait germé inconsciemment depuis longtemps ?

Sophie Loubière :
Oui. Je suis à la fois une écouteuse et une raconteuse. Quand j'étais petite, ma mère s'asseyait sur une chaise juste à côté de la porte de notre chambre et mon frère et moi, dans nos lits superposés, on écoutait religieusement les chapitres qu'elle nous lisait chaque soir. Alors c'était Joseph Kessel, la Comtesse de Ségur... On a eu vraiment des choses magnifiques.

Philippe Chauveau :
Pourquoi aujourd'hui votre nom est-il essentiellement associé au polar ? Pourquoi cet univers vous fascine-t-il ?

Sophie Loubière :
Je sais pas. C'est peut-être parce que j'adore tuer !!! Je crois que je suis quelqu'un de très en colère depuis toujours et le fait d'écrire ça me permet d'avoir un comportement plus ou moins normal en société et de pouvoir déverser certaines colères ou angoisses.

Philippe Chauveau :
Y-a-t-il un dénominateur commun dans vos titres et y-a-t-il un style Sophie Loubière qui est en train de naître ?

Sophie Loubière :
Mais je l'espère ! Je dirais peut-être un mélange de poésie j'espère, parce que j'aime beaucoup la poésie, j'en lis beaucoup. De froideur et d'humour noir.

Philippe Chauveau :
Tout ça c'est votre mixe, c'est votre univers ?

Sophie Loubière :
Oui, ça et la cuisine aussi puisque j'aime bien manger, donc bien cuisiner et souvent on me fait quelques petites remarques en disant « tiens, dans ton roman, ils mangent beaucoup de salades... » Donc j'adore ce genre de remarques de journalistes, ça me fait beaucoup sourire.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Sophie Loubière. Votre actualité au Fleuve Noir, ça s'appelle « Black Coffee ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Avant d'être une plume, Sophie Loubière fut une voix, notamment pour le réseau Radio France. On lui doit l'écriture de plusieurs pièces radiophoniques et l'animation de chroniques littéraires. Si elle reconnaît quelques incartades en littérature blanche ou jeunesse, c'est surtout dans le polar qu'elle aime s'exprimer. Loin d'être sanguinolents, ces romans sont plein de suspense implacable et elle sait jouer avec les nerf de ses lecteurs. Après « Dans l'œil noir du corbeau », « Dernier parking avant la plage » et...Black coffee de Sophie Loubière - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau :Sophie Loubière, quelle drôle d'aventure ! Vous nous entrainez sur la Route 66 que vous connaissez bien vous-même, dans cette aventure que vous avez titré « Black Coffee ». Tout démarre en 1966 avec un drame atroce. Nous sommes dans une ferme isolée dans l'Oklahoma, sur les bords de la Route 66 avec une famille qui est décimée par un tueur fou dont on va chercher à suivre la trace sur plusieurs décennies. Pourquoi avoir eu envie d'emmener votre lecteur sur la Route 66. Est-ce que cette mythique Route 66...Black coffee de Sophie Loubière - Le livre - Suite
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