Franck Thilliez

Franck Thilliez

Atomka

Portrait 3'58

Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.
Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans.
Dans « Atomka » on en parle pas, mes Lucie est Nordiste donc il y a un peu du Nord dans ce livre. C'est vrai que c'est une région culturelle, il y a de beaux paysages, beaucoup de choses que l'on peut intégrer dans les polars.
Des paysages propices à l'imagination, fertile en tout cas. Lorsque vous étiez enfant, adolescent, que vous viviez déjà dans cette région du Nord, quels sont vos souvenirs de lecture ?Est-ce vrai que « Le club des Cinq » a été le terreau qui a forgé l'auteur que vous êtes ?
Oui, ça fait partie de mes lectures de jeune enfant. C'était déjà des intrigues policières, des endroits un peu mystérieux, des îles brumeuses, des forêts etc... Il y avait aussi cette partie intrigue et énigmes qu'il fallait résoudre et moi ça m'a toujours intéressé.
Encore aujourd'hui, c'est de cette façon là que je construis mes histoires. Voilà, il y avait à la fois cette attrait pour l'imaginaire, des endroits spéciaux propres au roman qui nous emmènent et qui nous embarquent,
mais aussi toute cette mécanique de l'intrigue qui m'a accompagné à la fois dans mes études et dans mes lectures et qui continue aujourd'hui à me titiller et j'essaie de construire mes histoires de cette façon là,
en enclenchant des engrenages les uns aux autres et en pensant toujours à cette histoire de mécanique.
Il y a une autre rencontre qui a été importante, plus à l'adolescence, c'est Stephen King.
Oui, Stephen King ça a été mes peurs d'adolescence, mes cauchemars, mes à la fois des moments incroyables. Encore aujourd'hui, j'ai des images que lui a raconté dans ses livres, ce qui montre la force des livres, quand on voit un hache s'abattre sur une cheville « Misery »
je le vois comme si j'étais en train de le lire donc ça a été un tournant parce que j'ai été confronté à mes peurs d'adolescent, ça m'a fait réfléchir, peut-être un peu mûrir, de me dire « voilà le monde n'est pas tout rose »
et j'étais aussi dans cette idée de penser à ce que représentait une lecture, comment quelqu'un qui est si loin de moi peut me faire peur à ce point là. Donc je n'étais plus dans mes petits engrenages,
mais cette fois-ci j'étais dans le rapport entre l'écrivain et le lecteur et ce que l'écrivain était capable de transmettre au lecteur et ça m'a aussi interpellé.
On peu être amateur de polar, de thriller, mais de là à passer à l'écriture, ça veut dire que quand même dans votre adolescence le plaisir des mots était déjà bien présent, bien ancré ?
Peut-être pas le plaisir des mots, mais le plaisir de raconter et de vivre des histoires, de les vivre par la lecture, mais aussi de se les imaginer, de se les approprier, de se dire « je viens de lire une histoire, mais il aurait pu se passer ça ».
Déjà de sortir du cadre de ce que l'on voit et de le modeler à sa façon. J'étais dans cette dynamique là, j'avais envie de lire des histoires que j'avais en tête et je cherchais dans les livres pour trouver ce genre d'histoire.
Donc il y a cet aspect de création qui était au fond de moi, mais qui ne se manifestait pas parce que je n'ai pas écrit tout jeune, c'est venu assez tard. Par contre, j'ai accumulé beaucoup de choses, toutes ces histoires, je les ai eu en moi,
elles se sont accumulées à la fois par les lectures et par le cinéma et je pense qu'à un moment donné tout ça s'est mélangé et il y a eu un besoin que ça sorte, que ça soit évacué.
Votre actualité Franck Thilliez, « Atomka » aux éditions Fleuve Noir.

Philippe Chauveau :
Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.

Franck Thilliez :
Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans. Dans « Atomka » on en parle pas, mes Lucie est Nordiste donc il y a un peu du Nord dans ce livre. C'est vrai que c'est une région culturelle, il y a de beaux paysages, beaucoup de choses que l'on peut intégrer dans les polars.

Philippe Chauveau :
Des paysages propices à l'imagination, fertile en tout cas. Lorsque vous étiez enfant, adolescent, que vous viviez déjà dans cette région du Nord, quels sont vos souvenirs de lecture ?Est-ce vrai que « Le club des Cinq » a été le terreau qui a forgé l'auteur que vous êtes ?

Franck Thilliez :
Oui, ça fait partie de mes lectures de jeune enfant. C'était déjà des intrigues policières, des endroits un peu mystérieux, des îles brumeuses, des forêts etc... Il y avait aussi cette partie intrigue et énigmes qu'il fallait résoudre et moi ça m'a toujours intéressé. Encore aujourd'hui, c'est de cette façon là que je construis mes histoires. Voilà, il y avait à la fois cette attrait pour l'imaginaire, des endroits spéciaux propres au roman qui nous emmène et qui nous embarque, mais aussi toute cette mécanique de l'intrigue qui m'a accompagné à la fois dans mes études et dans mes lectures et qui continue aujourd'hui à me titiller et j'essaie de construire mes histoires de cette façon là, en enclenchant des engrenages les uns aux autres et en pensant toujours à cette histoire de mécanique.

Philippe Chauveau :
Il y a une autre rencontre qui a été importante, plus à l'adolescence, c'est Stephen King.

Franck Thilliez :
Oui, Stephen King ça a été mes peurs d'adolescence, mes cauchemars, mes à la fois des moments incroyables. Encore aujourd'hui, j'ai des images que lui a raconté dans ses livres, ce qui montre la force des livres, quand on voit un hache s'abattre sur une cheville « Misery » je le vois comme si j'étais en train de le lire donc ça a été un tournant parce que j'ai été confronté à mes peurs d'adolescent, ça m'a fait réfléchir, peut-être un peu mûrir, de me dire « voilà le monde n'est pas tout rose » et j'étais aussi dans cette idée de penser à ce que représentait une lecture, comment quelqu'un qui est si loin de moi peut me faire peur à ce point là. Donc je n'étais plus dans mes petits engrenages, mais cette fois-ci j'étais dans le rapport entre l'écrivain et le lecteur et ce que l'écrivain était capable de transmettre au lecteur et ça m'a aussi interpellé.

Philippe Chauveau :
On peu être amateur de polar, de thriller, mais de là à passer à l'écriture, ça veut dire que quand même dans votre adolescence le plaisir des mots était déjà bien présent, bien ancré ?

Franck Thilliez :
Peut-être pas le plaisir des mots, mais le plaisir de raconter et de vivre des histoires, de les vivre par la lecture, mais aussi de se les imaginer, de se les approprier, de se dire « je viens de lire une histoire, mais il aurait pu se passer ça ». Déjà de sortir du cadre de ce que l'on voit et de le modeler à sa façon. J'étais dans cette dynamique là, j'avais envie de lire des histoires que j'avais en tête et je cherchais dans les livres pour trouver ce genre d'histoire. Donc il y a cet aspect de création qui était au fond de moi, mais qui ne se manifestait pas parce que je n'ai pas écrit tout jeune, c'est venu assez tard. Par contre, j'ai accumulé beaucoup de choses, toutes ces histoires, je les ai eu en moi, elles se sont accumulées à la fois par les lectures et par le cinéma et je pense qu'à un moment donné tout ça s'est mélangé et il y a eu un besoin que ça sorte, que ça soit évacué.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Franck Thilliez, « Atomka » aux éditions Fleuve Noir.

À la une : Franck Thilliez -
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  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Le cadavre d'un journaliste dans un congélateur, des femmes retrouvées en état d'hibernation dans des lacs gelés, un gamin perdu et maladif, porteur d'un message mystérieux. Voilà « Atomka », le nouveau roman de Franck Thilliez.Il existe une frontière entre la vie et la mort, certains l'ont explorée.Découvert par le grand public en 2005 avec « La chambre des morts » qui sera adapté au cinéma par Alfred Lot avec Mélanie Laurent et Gilles Lellouche, Franck Thilliez a rapidement  intégré le club très fermé des... de Franck Thilliez - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.Franck Thilliez :Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans. Dans « Atomka » on... de Franck Thilliez - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre Franck Thilliez, « Atomka », on retrouve deux personnages dont on a fait connaissance dans « Syndrome E », ce sont deux flics. Il y a Lucie Hennebelle et Franck Sharko. Ils ont vécu des choses difficiles dans de précédents titres. Ici, on est conscient qu'il va s'agir de radioactivité, mais ça ne vient qu'au fil des pages. Racontez-nous brièvement le tut début de cette histoire. Franck Thilliez :Ca démarre comme la plupart des enquêtes policières, par un crime. Nos deux policiers,... de Franck Thilliez - Le livre - Suite
    « Tome Dom »81, rue St Dominique75007 ParisTél : 01-45-51-83-98Ca fait pas un bon livre, ça fait un excellent livre. Alors j'ai un peu de mal  à parler de Franck Thilliez parce que c'est un de mes auteurs préférés en matière de polar. C'est un de ceux qui écrit le mieux et surtout c'est celui qui raconte le plus de chose aussi bien au niveau du suspense, qu'au niveau scientifique. C'est passionnant parce qu'on a cette course poursuite des personnages et son commissaire Sharko qui revient pour la troisième fois et en même... de Franck Thilliez - L'avis du libraire - Suite