C'est à Lyon que nous venons à la rencontre de Thierry Cohen, à l'occasion de la sortie de son troisième roman, « Longtemps j'ai rêvé d'elle ». Après des études de psychologie et de sociologie, c'est finalement vers la communication qu'il se tourne et il dirige aujourd'hui avec son frère une agence de communication ici à Lyon. S'il a toujours aimé raconter des histoires et si le pouvoir des mots à toujours plus ou moins fait partie de sa vie professionnelle, Thierry Cohen aura attendu pas mal de temps avant de concrétiser...
Longtemps, j'ai rêvé d'elle de Thierry Cohen - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Thierry Cohen, bonjour et merci de nous recevoir à Lyon, nous sommes ici, non pas chez vous, mais dans votre univers de travail, mais finalement c'est un peu la même chose...
Thierry Cohen
J'y passe autant de temps.
Philippe Chauveau
Votre 3e roman, c'est le 3e en quatre ans, « Longtemps j'ai rêvé d'elle », c'est aux éditions Flammarion. Il y avait eu précédemment, « j'aurai préféré vivre » et « Je le ferai pour toi ». L'écriture, j'ai envie de dire, est arrivée assez tard dans votre vie, en...
Longtemps, j'ai rêvé d'elle de Thierry Cohen - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
«Thierry Cohen, votre nouveau roman, le troisième, chez Flammarion, Longtemps j'ai rêvé d'elle. Alors on retrouve quelque uns des ingrédients qu'on fait vos deux précédents succès, des rencontres, des personnages qui au départ sont très éloigné mais qui vont finir par se trouver. Des fêlures, des douleurs parfois, la mort qui rode, et puis alors l'une des nouveautés du bouquin, c'est qu'on est aussi dans l'univers de la littérature, le cadre, l'un des décors est une librairie, il y a un personnage de...
Longtemps, j'ai rêvé d'elle de Thierry Cohen - Le livre - Suite
« Tome Dom »
81, rue St Dominique
75007 Paris
Tél : 01-45-51-83-98
Frédéric Lapeyre
C'est un très beau livre. C'est un livre d'été qu'il ne faut absolument pas rater. C'est une belle histoire d'amour et Thierry Cohen a quand même quelque chose de merveilleux qui revient dans tous ses livres, c'est qu'il fait d'une belle histoire d'amour un roman psychologique, un roman à clé, un roman où on réfléchit et surtout un roman où les gens commencent toujours un peu dans la solitude, un petit peu dur, un petit peu triste et...
Longtemps, j'ai rêvé d'elle de Thierry Cohen - L'avis du libraire - Suite
Thierry Cohen
Longtemps, j'ai rêvé d'elle
Présentation 1'35Thierry Cohen
Longtemps, j'ai rêvé d'elle
Portrait 4'15Thierry Cohen, bonjour et merci de nous recevoir à Lyon, nous sommes ici, non pas chez vous, mais dans votre univers de travail, mais finalement c'est un peu la même chose...
Thierry Cohen
J'y passe autant de temps.
Philippe Chauveau
Votre 3e roman, c'est le 3e en quatre ans, « Longtemps j'ai rêvé d'elle », c'est aux éditions Flammarion. Il y avait eu précédemment, « j'aurai préféré vivre » et « Je le ferai pour toi ». L'écriture, j'ai envie de dire, est arrivée assez tard dans votre vie, en tout cas le fait d'être publié. Mais l'écriture a quand même toujours fait partie de votre existence.
Thierry Cohen
Oui, l'écriture assez tôt, parce que j'ai toujours écrit, mais comme écrivent énormément de personnes, simplement pour soi. L'édition est arrivée un petit peu comme un accident, un heureux accident, mais un accident.
Philippe Chauveau
La communication c'est votre univers, c'est la dedans que vous vous exprimez. Est-ce que l'écriture est une sorte de prolongation de ce goût pour la communication ?
Thierry Cohen
Oui, parce que dans le domaine de la communication, ce que je fais c'est de la conception et rédaction, donc j'écris beaucoup, que ce soit des slogans, des textes publicitaires, des textes de plaquettes ou autres, ainsi que des discours pour des chefs d'entreprises. Donc j'avais ce goût pour l'écriture que je cultivais le soir en écrivant des petites nouvelles pour moi, sans en parler à personne parce que j'avais une certaine pudeur à dire que je me prenais un petit peu quelque part pour un auteur. L'écriture a toujours fait partie de ma vie, en journée pour les aspects professionnels et le soir pour le plaisir personnel.
Philippe Chauveau
Et puis il y a ce premier roman « J'aurais préféré vivre ». Ça aussi c'est un livre que vous avez écrit en cachette, vos proches n'étaient pas au courant.
Thierry Cohen
Non, parce que j'avais vraiment de la pudeur à dire que j'écrivais un roman. J'ai écrit un roman pour me prouver que j'étais capable de tenir la distance du texte. J'avais cette idée de « J'aurais préféré vivre » qui me travaillait, qui me donnait l'envie d'aller jusqu'au bout. Je l'ai fait, mis vraiment sans en parler parce que pour moi dire que j'écrivais un roman, c'était me prendre pour un auteur et en même temps parce que j'avais l'impression qu'en parler, ça m'enlèverait de l'énergie dont j'avais besoin pour écrire. J'avais donc écrit « J'aurais préféré vivre », une fois que c'était terminé, je l'ai fait lire à mes proches, qui l'ont aimé, mais comme c'était mes proches, j'accordais peu de crédit à leur avis. Je pensais que c'était plutôt par affection qu'ils me disaient qu'ils l'aimaient. Au bout d'un certain temps je me suis laissé convaincre qu'il fallait l'envoyer aux éditeurs et puis le reste ne m'a pas appartenu. Les éditeurs ont réagi et ont voulu me rencontrer puis l'éditer.
Philippe Chauveau
Et puis l'aventure est belle car non seulement l'éditeur était présent, les lecteurs aussi ont répondu à l'appel... Projets d'adaptations cinématographiques pour les deux premiers titres.
Thierry Cohen
Tout s'est enchainé très vite. Les traductions, l'adaptation cinématographique, la réaction des lecteurs... J'étais vraiment stupéfait car n'étant pas parti pour être édité, voir ce succès là, les choses se sont faites vraiment de manière magique. C'était un réel plaisir dont j'étais spectateur. Je subissais les choses de manière, bien sûr, très positive, mais je les subissais, je les découvrais au fur et à mesure qu'on me les annonçait.
Philippe Chauveau
La ville de Lyon servait de décors à votre précédent roman « Je le ferai pour toi ». La ville vous inspire, vous aimé vous balader dans les rues, vous écrivez dans la ville de Lyon, vous avez vos coins ?
Thierry Cohen
Oui, je me suis inspiré de lieux qui ont compté dans ma vie et en effet, j'ai besoin de connaître les rues, de connaître les ambiances, la lumière, les commerces. Tout ce qui fait la spécificité, la vie d'un quartier pour imaginer mes personnages exister au sein de ces différents milieux.
Philippe Chauveau
Comment qualifieriez-vous votre travail d'écriture ?
Thierry Cohen
Je qualifierais mon travail d'écriture à travers un maître-mot, c'est l'émotion. C'est-à-dire que quand j'écris, j'ai besoin de ressentir des émotions fortes, c'est-à-dire que mes personnages m'amènent à ressentir les émotions qui les habitent et je fais le pari que si je vis ces émotions de manière intense, le lecteur lui aussi les vivra à la lecture.
Philippe Chauveau
Merci beaucoup Thierry Chen. Je rappelle le titre de votre roman, le troisième, c'est chez Flammarion, 3Longtemps j'ai rêvé d'elle ».
Thierry Cohen, bonjour et merci de nous recevoir à Lyon, nous sommes ici, non pas chez vous, mais dans votre univers de travail, mais finalement c'est un peu la même chose...
Thierry Cohen
J'y passe autant de temps.
Philippe Chauveau
Votre 3e roman, c'est le 3e en quatre ans, « Longtemps j'ai rêvé d'elle », c'est aux éditions Flammarion. Il y avait eu précédemment, « j'aurai préféré vivre » et « Je le ferai pour toi ». L'écriture, j'ai envie de dire, est arrivée assez tard dans votre vie, en tout cas le fait d'être publié. Mais l'écriture a quand même toujours fait partie de votre existence.
Thierry Cohen
Oui, l'écriture assez tôt, parce que j'ai toujours écrit, mais comme écrivent énormément de personnes, simplement pour soi. L'édition est arrivée un petit peu comme un accident, un heureux accident, mais un accident.
Philippe Chauveau
La communication c'est votre univers, c'est la dedans que vous vous exprimez. Est-ce que l'écriture est une sorte de prolongation de ce goût pour la communication ?
Thierry Cohen
Oui, parce que dans le domaine de la communication, ce que je fais c'est de la conception et rédaction, donc j'écris beaucoup, que ce soit des slogans, des textes publicitaires, des textes de plaquettes ou autres, ainsi que des discours pour des chefs d'entreprises. Donc j'avais ce goût pour l'écriture que je cultivais le soir en écrivant des petites nouvelles pour moi, sans en parler à personne parce que j'avais une certaine pudeur à dire que je me prenais un petit peu quelque part pour un auteur. L'écriture a toujours fait partie de ma vie, en journée pour les aspects professionnels et le soir pour le plaisir personnel.
Philippe Chauveau
Et puis il y a ce premier roman « J'aurais préféré vivre ». Ça aussi c'est un livre que vous avez écrit en cachette, vos proches n'étaient pas au courant.
Thierry Cohen
Non, parce que j'avais vraiment de la pudeur à dire que j'écrivais un roman. J'ai écrit un roman pour me prouver que j'étais capable de tenir la distance du texte. J'avais cette idée de « J'aurais préféré vivre » qui me travaillait, qui me donnait l'envie d'aller jusqu'au bout. Je l'ai fait, mis vraiment sans en parler parce que pour moi dire que j'écrivais un roman, c'était me prendre pour un auteur et en même temps parce que j'avais l'impression qu'en parler, ça m'enlèverait de l'énergie dont j'avais besoin pour écrire. J'avais donc écrit « J'aurais préféré vivre », une fois que c'était terminé, je l'ai fait lire à mes proches, qui l'ont aimé, mais comme c'était mes proches, j'accordais peu de crédit à leur avis. Je pensais que c'était plutôt par affection qu'ils me disaient qu'ils l'aimaient. Au bout d'un certain temps je me suis laissé convaincre qu'il fallait l'envoyer aux éditeurs et puis le reste ne m'a pas appartenu. Les éditeurs ont réagi et ont voulu me rencontrer puis l'éditer.
Philippe Chauveau
Et puis l'aventure est belle car non seulement l'éditeur était présent, les lecteurs aussi ont répondu à l'appel... Projets d'adaptations cinématographiques pour les deux premiers titres.
Thierry Cohen
Tout s'est enchainé très vite. Les traductions, l'adaptation cinématographique, la réaction des lecteurs... J'étais vraiment stupéfait car n'étant pas parti pour être édité, voir ce succès là, les choses se sont faites vraiment de manière magique. C'était un réel plaisir dont j'étais spectateur. Je subissais les choses de manière, bien sûr, très positive, mais je les subissais, je les découvrais au fur et à mesure qu'on me les annonçait.
Philippe Chauveau
La ville de Lyon servait de décors à votre précédent roman « Je le ferai pour toi ». La ville vous inspire, vous aimé vous balader dans les rues, vous écrivez dans la ville de Lyon, vous avez vos coins ?
Thierry Cohen
Oui, je me suis inspiré de lieux qui ont compté dans ma vie et en effet, j'ai besoin de connaître les rues, de connaître les ambiances, la lumière, les commerces. Tout ce qui fait la spécificité, la vie d'un quartier pour imaginer mes personnages exister au sein de ces différents milieux.
Philippe Chauveau
Comment qualifieriez-vous votre travail d'écriture ?
Thierry Cohen
Je qualifierais mon travail d'écriture à travers un maître-mot, c'est l'émotion. C'est-à-dire que quand j'écris, j'ai besoin de ressentir des émotions fortes, c'est-à-dire que mes personnages m'amènent à ressentir les émotions qui les habitent et je fais le pari que si je vis ces émotions de manière intense, le lecteur lui aussi les vivra à la lecture.
Philippe Chauveau
Merci beaucoup Thierry Chen. Je rappelle le titre de votre roman, le troisième, c'est chez Flammarion, 3Longtemps j'ai rêvé d'elle ».
Thierry Cohen
Longtemps, j'ai rêvé d'elle
Le livre 4'13«Thierry Cohen, votre nouveau roman, le troisième, chez Flammarion, Longtemps j'ai rêvé d'elle. Alors on retrouve quelque uns des ingrédients qu'on fait vos deux précédents succès, des rencontres, des personnages qui au départ sont très éloigné mais qui vont finir par se trouver. Des fêlures, des douleurs parfois, la mort qui rode, et puis alors l'une des nouveautés du bouquin, c'est qu'on est aussi dans l'univers de la littérature, le cadre, l'un des décors est une librairie, il y a un personnage de librairie haut ne couleur, puis on a un écrivain, Jonas, qui a écrit un premier livre, suite à un drame de sa vie, mais qui après n'a pas réussi à concrétiser ses espoirs. Ce personnage de Jonas, Raphael, comment est-il née dans votre imagination ?»
Thierry Cohen :
«Il est née, un petit peu de ma propre expérience, c'est à dire que Jonas me ressemble en tant qu'auteur, il a écrit son roman sous le coup dune douleur, comme vous le disiez, un peu comme pour mon premier roman. Je me suis inspiré de cette dimension là parce que je voulais créer un personnage à la fois sensible, profond et idéaliste. Et il me semblait qu'en faisant un auteur qui a écrit son premier roman sous le coup de la douleur, et qui décide d'écrire par honnêteté, d'arrêter d'écrire, puisqu'il pense ne plus rien avoir à dire, en utilisant cette approche là, je pouvais créer un personnage profond.»
Philippe Chauveau :
«Il y a aussi ce joli personnage féminin, c'est Lior, qui elle est infirmière, et qui va s'occuper d'une fille en fin de vie, Serena, et la aussi, ce personnage, vous l'avez peint avec beaucoup de sensibilité ?»
Thierry Cohen :
«Lior c'est ma copine, ce sont toutes mes amis femmes qui ont été déçues par les hommes, qui se retrouvent meurtries à 35, 40 ans, parce qu'elle ont cru en l'amour, elles se sont livrés, se sont lancées dans des histoires sans lendemain. Et elle se retrouvent à cet âge là déçues, désabusées, et Lior quand on la trouve dans le roman, elle est dans cet état là. Elle essuie un énième échec et elle décide de renoncer à l'amour, parce qu'elle n'y croit plus, parce qu'elle se dit qu'on l'a trompée, et que tous les romans qu'elle a lu, les films qu'elle a vu, lui on vendu ce romantisme naïf, ce sont moqué d'elle. Et elle décide de vivre seule.»
Philippe Chauveau :
«Parlez-nous de Monsieur Hillel, alors Monsieur Hillel est un libraire comme on n'en fait plus, il tient une librairie, un petite boutique de quartier, et c'est un amoureux des livres.»
Thierry Cohen :
«C'est un amoureux des livres, c'est quelqu'un qui lui aussi part d'un drame, il a perdu sa famille dans les camps de concentration, et puis il se raccroche à un idéal, c'est à dire que le livre est un socle du monde. Tout vient du livre et tout va au livre, et il tient une librairie avec une idée qui donne un sens à sa vie, il est non seulement libraire, mais également marieur. Il est là pour marier les être et les livres, il est persuadé que tout comme chacun recherche l'amour, chacun recherche ce qu'il appel lui, un roman lumière, un roman qui va aider chaque individu à trouver un sens à sa vie, qui va éclairer soit son passé, soit son avenir, soit son présent, et qui va lui permettre de continuer à avancer. Donc il se dit libraire et marieur, et il dit que sa librairie n'est pas simplement une librairie, mais un lieu de rencontre.»
Philippe Chauveau :
«Comme dans chacun de vos livre, au delà, de vos sentiments, il y a aussi des interrogations, des réflexions sur de sujets qui peuvent tous nous toucher, comme par exemple ici, la fin de vie, c'est le cas du personnage de Serena. Il y a une jolie phrase que dit Mr Hillel, qui dit que le livre est toujours une solution.»
Thierry Cohen :
Oui, je pense que le livre est toujours une solution, à la solitude, parce qu'il nous apporte des réponses, parce qu'il nous permet de vivre des expériences différentes, de rencontrer des gens que la vie ne nous donne peut être pas la chance de rencontrer, des pays que l'on traverse, que l'on aura peut être jamais visité, mais que l'on aura, en fin de compte, l'impression de connaître à la fin de la lecture d'un roman. Donc le livre est, pour moi, en tout cas la solution.
Philippe Chauveau :
«Merci beaucoup Thierry Cohen, merci de nous avoir reçu dans votre belle ville de Lyon. Thierry Cohen, votre troisième roman, c'est chez Flammarion, « Longtemps, j'ai rêvé d'elle.»
«Thierry Cohen, votre nouveau roman, le troisième, chez Flammarion, Longtemps j'ai rêvé d'elle. Alors on retrouve quelque uns des ingrédients qu'on fait vos deux précédents succès, des rencontres, des personnages qui au départ sont très éloigné mais qui vont finir par se trouver. Des fêlures, des douleurs parfois, la mort qui rode, et puis alors l'une des nouveautés du bouquin, c'est qu'on est aussi dans l'univers de la littérature, le cadre, l'un des décors est une librairie, il y a un personnage de librairie haut ne couleur, puis on a un écrivain, Jonas, qui a écrit un premier livre, suite à un drame de sa vie, mais qui après n'a pas réussi à concrétiser ses espoirs. Ce personnage de Jonas, Raphael, comment est-il née dans votre imagination ?»
Thierry Cohen :
«Il est née, un petit peu de ma propre expérience, c'est à dire que Jonas me ressemble en tant qu'auteur, il a écrit son roman sous le coup dune douleur, comme vous le disiez, un peu comme pour mon premier roman. Je me suis inspiré de cette dimension là parce que je voulais créer un personnage à la fois sensible, profond et idéaliste. Et il me semblait qu'en faisant un auteur qui a écrit son premier roman sous le coup de la douleur, et qui décide d'écrire par honnêteté, d'arrêter d'écrire, puisqu'il pense ne plus rien avoir à dire, en utilisant cette approche là, je pouvais créer un personnage profond.»
Philippe Chauveau :
«Il y a aussi ce joli personnage féminin, c'est Lior, qui elle est infirmière, et qui va s'occuper d'une fille en fin de vie, Serena, et la aussi, ce personnage, vous l'avez peint avec beaucoup de sensibilité ?»
Thierry Cohen :
«Lior c'est ma copine, ce sont toutes mes amis femmes qui ont été déçues par les hommes, qui se retrouvent meurtries à 35, 40 ans, parce qu'elle ont cru en l'amour, elles se sont livrés, se sont lancées dans des histoires sans lendemain. Et elle se retrouvent à cet âge là déçues, désabusées, et Lior quand on la trouve dans le roman, elle est dans cet état là. Elle essuie un énième échec et elle décide de renoncer à l'amour, parce qu'elle n'y croit plus, parce qu'elle se dit qu'on l'a trompée, et que tous les romans qu'elle a lu, les films qu'elle a vu, lui on vendu ce romantisme naïf, ce sont moqué d'elle. Et elle décide de vivre seule.»
Philippe Chauveau :
«Parlez-nous de Monsieur Hillel, alors Monsieur Hillel est un libraire comme on n'en fait plus, il tient une librairie, un petite boutique de quartier, et c'est un amoureux des livres.»
Thierry Cohen :
«C'est un amoureux des livres, c'est quelqu'un qui lui aussi part d'un drame, il a perdu sa famille dans les camps de concentration, et puis il se raccroche à un idéal, c'est à dire que le livre est un socle du monde. Tout vient du livre et tout va au livre, et il tient une librairie avec une idée qui donne un sens à sa vie, il est non seulement libraire, mais également marieur. Il est là pour marier les être et les livres, il est persuadé que tout comme chacun recherche l'amour, chacun recherche ce qu'il appel lui, un roman lumière, un roman qui va aider chaque individu à trouver un sens à sa vie, qui va éclairer soit son passé, soit son avenir, soit son présent, et qui va lui permettre de continuer à avancer. Donc il se dit libraire et marieur, et il dit que sa librairie n'est pas simplement une librairie, mais un lieu de rencontre.»
Philippe Chauveau :
«Comme dans chacun de vos livre, au delà, de vos sentiments, il y a aussi des interrogations, des réflexions sur de sujets qui peuvent tous nous toucher, comme par exemple ici, la fin de vie, c'est le cas du personnage de Serena. Il y a une jolie phrase que dit Mr Hillel, qui dit que le livre est toujours une solution.»
Thierry Cohen :
Oui, je pense que le livre est toujours une solution, à la solitude, parce qu'il nous apporte des réponses, parce qu'il nous permet de vivre des expériences différentes, de rencontrer des gens que la vie ne nous donne peut être pas la chance de rencontrer, des pays que l'on traverse, que l'on aura peut être jamais visité, mais que l'on aura, en fin de compte, l'impression de connaître à la fin de la lecture d'un roman. Donc le livre est, pour moi, en tout cas la solution.
Philippe Chauveau :
«Merci beaucoup Thierry Cohen, merci de nous avoir reçu dans votre belle ville de Lyon. Thierry Cohen, votre troisième roman, c'est chez Flammarion, « Longtemps, j'ai rêvé d'elle.»
Thierry Cohen
Longtemps, j'ai rêvé d'elle
L'avis du libraire 0'5781, rue St Dominique
75007 Paris
Tél : 01-45-51-83-98
Frédéric Lapeyre
C'est un très beau livre. C'est un livre d'été qu'il ne faut absolument pas rater. C'est une belle histoire d'amour et Thierry Cohen a quand même quelque chose de merveilleux qui revient dans tous ses livres, c'est qu'il fait d'une belle histoire d'amour un roman psychologique, un roman à clé, un roman où on réfléchit et surtout un roman où les gens commencent toujours un peu dans la solitude, un petit peu dur, un petit peu triste et finissent quand même avec un « happy end », ce qui est très bine en cette période d'été et de soleil.
Ce qui est superbe dans Thierry Cohen c'est le fait qu'il fasse des phrases très courtes, des chapitres très courts. C'est très rapide. Il y a un rythme effréné. On commence, on ne s'arrête plus et du coup on est tout le temps happé, on a tout le temps envie de savoir ce qu'il va se passer après et c'est vraiment la force de Thierry Cohen.
81, rue St Dominique
75007 Paris
Tél : 01-45-51-83-98
Frédéric Lapeyre
C'est un très beau livre. C'est un livre d'été qu'il ne faut absolument pas rater. C'est une belle histoire d'amour et Thierry Cohen a quand même quelque chose de merveilleux qui revient dans tous ses livres, c'est qu'il fait d'une belle histoire d'amour un roman psychologique, un roman à clé, un roman où on réfléchit et surtout un roman où les gens commencent toujours un peu dans la solitude, un petit peu dur, un petit peu triste et finissent quand même avec un « happy end », ce qui est très bine en cette période d'été et de soleil.
Ce qui est superbe dans Thierry Cohen c'est le fait qu'il fasse des phrases très courtes, des chapitres très courts. C'est très rapide. Il y a un rythme effréné. On commence, on ne s'arrête plus et du coup on est tout le temps happé, on a tout le temps envie de savoir ce qu'il va se passer après et c'est vraiment la force de Thierry Cohen.